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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en V, W, X, Y, Z’

Rond de Sorcière #114

17/01/2020 20 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Ce mois est passé à très vive allure.

J’ai étonnement plus lu que ce que je m’attendais : aucun doute, j’ai su profiter des dix minutes grappillées par-ci par-là, celles que la fatigue me laissait indemne.
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Comme pour chaque mois, je l’ai commencé en compagnie des participants au Dimanche de l’Imaginaire, en petit comité pour cette édition.
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Valériane m’a fait consommer des bulles avec « La petite princesse Sara » dans le cadre du défi Valériacr0.
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Et temporairement, je n’ai plus de PAL papier (oui, vous avez déjà certainement eu l’information tellement je suis surprise).
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❣J’ai créé un billet récapitulatif : vous pouvez découvrir tous les livres que j’ai lus durant l’année 2019.

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Derniers ajouts en Pile à Lire :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Meilleurs vœux de mariage, volume 8
¤ DABOS Christelle : La passe-miroir – La tempête des échos, tome 4
¤ ROZOY Charles : Comment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond
¤ SHUSTERMAN Neal : La Faucheuse – Le glas, tome 3

→ Deux fins de séries, une poursuite d’une longue saga BD et un livre trouvé en boite à lire.

Résultats : +4 entrées ; -10 sorties

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Livres lus en décembre 2019

 

Livres SFFF

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Couverture de la bande dessinée "Meilleurs voeux de mariage" d'Alwett et Moretti, tome 8 de la série Princesse SaraIntrigue à Venise d'Alwett et Moretti, tome 9 de la BD Princesse SaraMeilleurs vœux de mariage, Intrigue à Venise (Princesse Sara, volumes 8 et 9) – Audrey Alwett & Nora Moretti
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Du côté scénario, un certain balisage se met en place : les rebondissements arrivent les uns après les autres ; ce qui n’empêche pas d’apprécier le fil rouge qui enveloppe tous les volumes. C’est un cycle qui se termine avec une pause à Venise pour le neuvième tome avant d’en entamer un nouveau. Du côté des illustrations, c’est un régal ! Tant dans la composition que dans le choix des couleurs. Le talent de l’illustratrice s’exprime à travers les dessins qui se déploient et les détails appliqués. Dans le volume 8, Ernest Delatour se porte pâle en découvrant l’identité de son employée alors que Lavinia se bat littéralement contre l’imbuvable comte Vautrin. Au cours du volume 9, c’est un petit tour à Venise qui s’opère. Le cadre vénitien est une nouvelle source d’inspiration et surtout la ville de naissance de Nora Moretti. On y retrouve de nombreux clins d’œil et la dessinatrice semble prendre plaisir à rendre toute la beauté à l’architecture, les gondoles, les costumes et leur masque, les décors intérieurs rivalisent avec les décors extérieurs.

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Le monde inverti roman de Christopher PriestLe monde inverti – Christopher Priest
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Ce livre m’a été prêté par une copine pour que je puisse continuer ma découverte de la bibliographie de Christopher Priest. Le monde inverti propulse le lecteur dans un univers dont on appréhende le fonctionnement et les règles imposées. L’auteur prend soin de guider son lecteur sans jamais lui forcer une compréhension toute jalonnée (ce qui reste vrai pour tous ses romans que j’ai lus). L’auteur intègre plusieurs thématiques comme celle de l’instruction, l’éducation, les méthodes d’apprentissages et d’autres plus philosophiques comme la notion de la réalité ou encore de la liberté. On suit Helward dans son apprentissage mais je n’ai pas su m’accrocher à lui. Je n’ai pas partagé les émotions du protagoniste : que ce soit ses joies, ses peine ou encore ses espoirs, j’ai été peu réceptive. Majoritairement car je n’ai pas été convaincue par le changement du comportement du héros. J’ai aussi trouvé que le retournement de situation a été aussi soudain que vite expédié. Les détails métaphysiques auraient été plus intéressants pour moi si j’avais davantage accès à certains éléments (qui a fortiori, sont restés dans l’ombre). J’ai aimé que le temps soit mesuré avec des unités de distance « J’ai atteint l’âge de mille kilomètres » ; que j’ai trouvé bien vu pour les habitants d’une ville mouvante sur rails.

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Couverture du roman "le glas" de Neal Shusterman, le tome 3 de La FaucheuseLe Glas (La Faucheuse, tome 3) – Neal Shusterman
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tome 1, tome 2
J’étais impatiente de découvrir l’ultime volet de cette trilogie. Et pour cause : l’auteur terminait le deuxième sur un suspense de fin grandiose. Avec « Le Glas », j’ai aimé être sur toutes les scènes à la fois pour appréhender les dernières clés que nous offrait Neal Shusterman. Le rythme est moins vitaminé que celui des deux précédents tomes. La résolution d’un des problèmes épineux m’a paru trop simpliste (argh !) ; mais le dénouement final est judicieux.

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L'île des enfants perdus tome 6 de Kriss de ValnorLa montagne du temps, tome 7 de la BD Kriss de Valnor de Vignaux et DorisonBD Kriss de Valnor, tome 8 Le maitre du temps de Vignaux et MariolleL’île des enfants perdus, La montagne du temps, Le maître de justice (Kriss de Valnor, volume 6, 7 et 8) – Vignaux, Mariolle & Dorison
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5
Le spin-off se concentre sur un des personnages notoires de la BD Thorgal, Kriss de Valnor. Ce cycle composé de trois tomes revient sur ses péripéties qu’elle vit en parallèle aux autres personnages (dans la série maîtresse, donc). Le scénario est intéressant bien que trop dilué à mon goût. J’ai aussi l’impression d’avoir un contenu en double. Il n’empêche que suivre ce personnage est foncièrement attirant. Concernant les illustrations, les équipes changent. Le trait, plus ou moins rond sera apprécié (ou non) selon les préférences de chacun. Avec huit volumes, le spin-off est maintenant clôturé.

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Livres éclectiques

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Couverture de "Nous qui n'existons pas" de Mélanie FaziNous qui n’existons pas – Mélanie Fazi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce récit est intime et intimiste ; c’est pourquoi les étoiles attribuées à mon plaisir de lecture sont là pour vous inviter à découvrir ce texte et non pas pour juger le contenu qu’il renferme. Authentique, simple et doux aussi, ce récit n’a rien de vindicatif et ne se veut pas le symbole d’une pensée. C’est l’envie fondamentale de partager pour aider qui a animé Mélanie Fazi. La non-conformité peut être source d’interrogation, de dépréciation et carrément faire naître une sensation d’être décalé·e, « à côté de la plaque » voire à contre-courant. J’ai aimé le corps-même : brut car les mots mis sur les émotions sont simples, sans détour et sans fard. Pour peu que l’on soit doué·e d’empathie, on imagine sans mal les montagnes russes vécues. Un livre qui nourrit la réflexion et qui pousse parfois plus loin les interrogations jusqu’à l’introspection, sur ce thème précis, sur les notions de non-conformité, de l’importance des étiquettes, de la définition de soi,…

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Couverture du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et NunobukuroLa Petite Princesse Sara – Azuki Nunobukuro
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Ce classique revisité en manga est une idée judicieuse pour attirer le plus jeune lectorat. Il est très fidèle à l’œuvre de Frances B. Burnett. J’ai apprécié le trait d’Azuki Nunobukuro qui se prête bien non seulement à l’intrigue mais aussi aux personnages très déterminés. Sous une couverture semi-rigide, se trouvent 210 pages et un signet. Le livre offre un petit dossier explicatif en fin d’ouvrage sur l’œuvre originelle et l’autrice. Lecture conseillée à partir de 8 ans.

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Couverture du roman Comment j'ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond de Charles RozoyComment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond – Charles Rozoy et Céline Nony
Plaisir de lecture Livre sympa
Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une boîte à lire et je l’ai embarqué. Le titre à rallonge est travaillé pour rendre curieux et m’intéressait à un titre plus personnel. J’ai aimé suivre Charles Rozoy nageur handisport ayant remporté la médaille d’or du 100 mètres papillon aux J.O. de Rio de Janeiro (2009), récompense issue d’un palmarès impressionnant. Le sportif revient sur sa vie personnelle, ses choix professionnels, sa préparation en vue de la médaille. J’ai aimé découvrir cette vie à travers les mots du principal concerné. Par contre, les émotions/sensations sont superficiellement – et donc injustement – abordées. Peut-être par pudeur (ou par choix éditorial ?), le texte est resté assez factuel et l’on reste en surface avec ce livre de seulement 180 pages.

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Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019

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Du côté des visionnages, aucun film, j’ai avancé dans deux séries et j’en ai découvertes plein d’autres. Commençons sur les séries familiales : j’ai terminé la onzième saison de Modern Family et je ne me lasse pas (je ne la présente plus). Et j’ai eu un coup de cœur pour Home for Christmas. On est bien au-delà d’une comédie romantique autour de Noël. Johanne est infirmière et lors du dernier repas familial, afin qu’on lui fiche la paix, elle a annoncé avoir un copain. Il ne reste plus qu’à le trouver maintenant que ce copain « fictif » a officiellement été invité au dîner de Noël. La série est vraiment ancrée dans notre réalité – dur es conditions professionnelles, profils des prétendants, émotions traversées – et Ida Elise Broch joue de manière très juste. Et oui, j’ai aimé cette série, autant je préférerais qu’elle reste une mini-série et que l’on n’enchaîne pas sur une seconde saison.

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Affiche de la saison 11 de Modern Family  Série Home for Christmas

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Avec un brin de SFFF dans le dedans (fantastique à fantasy) :

His dark materials : AH ! Le trailer m’a vraiment plu et il ne restait « plus qu’à » attendre la sortie de la première saison. L’affaire suit son cours avec en ouverture, un générique bien vu. La première saison est globalement satisfaisante même s’il manque de la finesse, les acteurs choisis conviennent à rôle incarné. La série est fidèle aux livres même si j’aurais aimé que l’intrigue s’attarde sur la relation humain-daemon qui porte littéralement toute l’histoire. Les effets spéciaux acceptables et même s’ils sont parfois assez visibles – les daemons – leur intégration est plutôt réussie.

Living with yourself : Miles entreprend un traitement pour devenir meilleur et il se retrouve réellement devant un nouveau « lui ». La série est portée par le fantastique Paul Rudd qui m’a fait ressentir un panel d’émotions. 20 minutes pour chacun des huit épisodes.

Raising Dion : Nicole élève seule son fils et elle découvre qu’il possède d’étranges compétences. La série pourrait s’investir sur plusieurs thématiques sociétales mais a de la peine à s’y intéresser. Le scénario met longtemps à décoller mais j’ai apprécié un retournement qui donne enfin à un peu de consistance au tout… au point de me donner envie de découvrir la (future ?) deuxième saison. A noter que la VF de cette série est absolument atroce (vous savez, une doubleuse qui fait approximativement toutes les voix…)

The Witcher : J’avoue tout de suite – comme ça, on peut passer à la suite – je n’ai pas lu la série littéraire éponyme. Maintenant, de cette série, je ne peux que plusseoir l’élément premier : adapter de la fantasy à l’écran. Malgré quelques détails à améliorer, je reste bon public et j’ai bien accroché à cette première saison. Je trouve Henry Cavill beaucoup plus crédible dans le rôle de Geralt que dans celui de Superman (mais ça tient peut-être juste au personnage incarné ?) ; Et je me marre souvent en entendant sa voix aussi caverneuse qu’un brin éraillé. En attendant, j’aime beaucoup le barde Jaskier (Joey Batey) et dont il est impossible de s’enlever la ballade de la tête (Toss A Coin To Your Witcher). Bon, il y a un côté kitsh (assumé ?) et la ligne temporelle est un peu merdique, c’est vrai. Mais je reste curieuse aussi de voir ce qu’offrira la saison 2 de Gérard de Brive (selon mon Amoureux, c’est la VF de « Geralt of Rivia »).

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Affiche de la saison 1 de His Dark Materials Affiche de la saison 1 de Living with yourself Affiche de la saison 1 de Raising Dion Affiche de la saison 1 de The Witcher

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Commencer mon mois avec le Dimanche de l’imaginaire | Et c’est aussi l’heure de commencer à découvrir mon calendrier de l’Avent, préparé par ma petite maman | Les semaines passent à toute à l’allure, les jours s’intensifient (et la fatigue aussi) | Saint Nicolas est passé | Alors que l’une bûche, l’autre félin bulle | Je me motive pour aller au marché de Noël avec mes collègues | Puis le surlendemain, au village de Noël avec les copains | Une semaine passe, un peu dans le brouillard | Je n’ai plus de PAL papier | J’accueille Hélène le temps d’une soirée | On profite en-fin de l’apéro dînatoire qui a été tellement ardu à synchroniser avec les voisins | Je propose un repas en mode « Chic » avec mes collègues, le dernier partagé ensemble | C’est la fin de ma formation ! | C’est l’heure d’ouvrir le carton renfermant les décorations de Noël, j’y trouve mes chaussons, avant de le laisser se faire envahir par des félins | J’achète une décoration de Noël par an, et j’ai trouvé celle de 2019 | Je fabrique mon petit autel | Avant de partir toute berzingue le fêter avec mon neveu-presque-tout-neuf | J’ai même le temps d’envoyer quelques cartes scrapées | Préparation : j’ai cousu quelques furoshikis et cuisiné du beurre de pommes comme cadeau à chaque membre de ma famille | Je m’en vais en Auvergne, fêter Noël et aussi l’anniversaire de ma grand-mère maternelle | J’en profite pour aller voir Delphine ! | On arrive à caser une soirée jeux de société avec mes cousins | Puis j’enchaîne le second Noël… aux bougies | Je rencontre aussi Graminée | On rentre au bercail | Puis on repart chez nos copains | On teste les crêpes au feu de cheminée | Avant de se faire des bisous pour la fin de l’année | Et ici, de vous souhaiter mes vœux.

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Dimanche de l'imaginaire de décembre 2019 Calendrier de l'Avent 2019

Chat regardant par la fenêtre bien installé sur son plaid Village de Noël à Toulouse

Grue perdue dans le brouillard toulousain Pile à lire papier inexistante

Bonbons berlingots Formation terminée

Célébrer les bonnes nouvelles Chaussettes rayées et pain d'épices

Décoration de Noël : branche de myrtillier Carte scrap : tasse de chocolat chaud

Lecture du tome 3 de La Faucheuse pour Noël Furoshiki avec du tissu de Noël

Beurre de pommes maison Framboisier d'anniversaire

Tasse et nappe kitsch Décoration de Vichy pour Noël

Chocolat viennois S'éclairer à la bougie pour Noël

Graminée, chatte tuxedo Mise en scène du manga La petite princesse Sara

 Feu de cheminée dansant Du rouge brillant et du doré pour souhaiter ses voeux

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WALTON Jo – Pierre-de-vie

25/07/2019 21 commentaires

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Couverture du roman "Pierre-de-vie" de Jo WaltonTitre : Pierre-de-vie
Autrice : Jo Walton
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Lire les premières pages

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Applekirk est un village rural à l’Est où il fait bon vivre. Le temps est marqué par le calendrier agricole : semis, levées et récoltes. Applekirk est défini par un manoir et son seigneur, le travail des moissons, la douceur de vivre et les mœurs libres.

Ce temps paisible est troublé par l’arrivée de deux voyageurs munis d’une grande curiosité : un érudit de l’Ouest et l’ancienne maîtresse des lieux. Leur arrivée est signe de chamboulement dans la vie tranquille des villageois.

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Pour le fonctionnement de cet univers, il y a deux éléments à prendre en compte :

· la yeya qui est le nom de la magie. Alors point de batailles épiques ailées ou de sorts lancés à bout de bâton, c’est une magie plus douce, celle qui permet surtout une protection : protection des mains pour récupérer un plat brûlant en sortie de four, protection des portes qui avertissent de l’arrivée d’un intrus, protection des enfants à un sommeil réparateur, celle insufflée dans les gris-gris positionnés aux fenêtres pour couper le vent et ses annonces négatives.
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· Ensuite, il y a le temps et son flux. Il ne s’écoule pas de la même manière selon les quantités de yeya disponibles. Ainsi, à l’Est, la magie est forte et le temps s’écoule doucement alors qu’à l’Ouest, il y a peu de magie, des dieux existent et le temps coule plus vite.
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Le début de roman demande un petit temps d’adaptation pour appréhender ces temporalités. Le décalage temporel est une composante novatrice dans la construction du roman et surtout dans l’historique d’Applekirk.

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Lentement, Taveth inspire à fond pour reprendre possession de son corps, puis elle s’approche de la fenêtre et de la yeyana suspendue devant la vitre. Elle est composée d’une pierre bleu et noir autour de laquelle est entortillé un fil d’argent, d’un bouquet d’herbes attachées avec un ruban rose terne, d’une tresse de cheveux, d’une pierre couleur de fumée couverte de signes yeyans, d’une bille de verre bleue sur laquelle est gravé un œil, et d’une toute petite figurine en argent représentant une licorne aux yeux de cristal scintillant. En dessous, sur le rebord, des pierres de tailles et de couleurs différentes ont été disposées avec soin les unes contre les autres.

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Pierre-de-vie est une fantasy par petites touches, une fantasy personnelle et même intimiste. Il y a ce quotidien d’une extrême importance émaillée par différents mouvements et actions : le cycle agricole avec les besognes et les festivités ; l’amour aussi, comprenant les sentiments, les attachements, les relations couples-amants, la famille et les enfants.
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Est souvent utilisée l’expression « domestic fantasy » pour qualifier cette histoire, j’estime que c’est justement par synonyme de « familial ». Oui, l’aspect ménager est assez fort : les descriptions sont nombreuses quant à la préparation des repas, la mise de la table, l’entretien du linge mais c’est logique puisque la tenue du foyer est la pierre de vie de la protagoniste Taveth.

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Concernant les différents personnages, c’est surtout les femmes qui captent l’attention car elles sont fortes et déterminées. Elles sont avant tout elles-mêmes avant d’être un titre ou une fonction « épouse de », « mère de ». La pierre de vie d’une personne est la constance qu’elle maintient en direction de sa destinée.
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Chaque personnage apporte du poids à l’essence de cette famille.

Le schéma familial est singulier, c’est une véritable ode au polyamour qui infuse à travers les pages. Il y est question aussi d’asexualité, d’homosexualité et de bisexualité mais à moindres mesures. Le roman Pierre-de-vie prend ses racines dans l’importance des liens qui unissent les membres de la famille.

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Avec un rythme sans empressement et beaucoup de douceur, Jo Walton nous soumet un éloge à la lenteur. C’est totalement immersif ! C’est finalement une fresque familiale : on entre dans la vie de la maisonnée, on apprécie la structure familiale, dans une société qui nous apparaît comme réelle et fonctionnelle. Jo Walton n’avait plus besoin de le prouver, elle montre encore qu’elle est une véritable autrice caméléon avec ce titre.

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Si vous avez aimé Morwenna et Mes vrais enfants écrits par Jo Walton, alors vous pourriez apprécier Pierre-de-vie.

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Quand Taveth chante une berceuse à ses bébés, elle se sent mère, comme toutes les mères attachées à leurs enfants par les liens puissants du sang et du lait. Quand elle chante une berceuse aux bébés de Chayra, elle se sent comme tous ceux et toutes celles qui ont chanté des berceuses à des bébés qu’ils n’ont pas portés : les grands-parents, les tantes, les concubins et concubines, les nourrices, ils sont innombrables. Il y a autant d’hommes que de femmes qui chantent avec elle dans cette pièce, mais elle ne voit ni Ferrand ni Ranal, qui sont tous les deux de gros dormeurs. Pendant la journée, Ranal adore les bébés ; il emmène souvent Tydsey quand il s’occupe des travaux de la ferme.

Elle déroule sa chanson comme le fil d’un écheveau que Tydsey suit jusqu’au sommeil. Ses yeux se referment d’un coup. Taveth fredonne encore un peu ; c’est certainement l’une des yeyas les plus puissantes qu’elle connaisse, chanter une berceuse à un enfant qui hurle et, par cette simple action, le confier à un sommeil réparateur. Les cils de Tydsey sont toujours humides sur sa peau, mais il s’agit bien d’un bébé qui dort, désormais. Taveth termine sa chanson au cas où, puis s’éloigne à pas de loup parmi toutes ces présences venues du passé et du futur.

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Mise en scène du roman Pierre-de-vie de Jo Walton : fleurs séchées et tissu bleu

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Le bibliocosme (Boudicca), Le dragon galactique (Tigger Lilly), NevertwhereUn papillon dans la Lune ont senti l’odeur du linge propre sécher à côté des herbes aromatiques.

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Rond de Sorcière #101

17/12/2018 10 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Mois de novembre très prolifique concernant les lectures ! Si septembre et octobre avaient été occupés à autre chose ( 2 romans et 1 livre audio sur le premier mois, 3 romans, 1 livre audio sur le second), je pulvérise tout durant ces dernières semaines. Les bonnes lectures s’enchaînent, c’est un plaisir.
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On notera que mon mois de novembre a toujours un pied dans la période d’Halloween ; justement parce que le challenge courait jusqu’au 11 novembre.

D’ailleurs, j’ai été aidée par Valériane qui avait choisi le dixième tome de l’Épouvanteur de Joseph Delaney dans le cadre de notre défi.

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📚 C’est le temps de la raisonnabilité : mes bibliothèques « dégueulent » tellement de livres (elles ne sont pas juste « pleines », elles sont au-delà de la capacité de stockage), que la sagesse me pousse à trouver de nouveaux foyers pour certains titres. Vous pouvez trouver la liste et les prix par ici.

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📽 Visionnage !
On est en plein dans Halloween avec “The haunting of Hill House” qui a terriblement bien fonctionné sur moi (je me suis découvert récemment une peur des maisons hantées et tous les clichés – porte qui claque, ombre dans un coin – font loupe des battements à mon cœur) ; photographie superbe, j’ai été happée par l’intrigue.
Les séances au cinéma ont été rares cette année, mais je ne pouvais rater « Les crimes de Grindelwald » (Les animaux fantastiques 2) : y aller entre copains permet aussi de débriefer dès la fin du film. Il y a du un peu moins bon, du bon et du je m’interroge ; dans l’ensemble, je l’ai bien aimé.
Du côté des OVNI, il y a « I don’t feel at home in this world anymore » dont le côté ‘what the f*ck’ m’a beaucoup plu, le binôme Elijah Wood et Melanie Lynskey est en forme. J’ai continué la série « 3% » et je reste partagée sur cette deuxième saison. Mon petit cœur s’est serré fort en visionnant la série « Wanderlust » où j’ai trouvé Toni Collette excellente (comme bien souvent).
Novembre étant ni à Halloween, ni réellement à Noël – normal… – je fais un peu des deux. Regarder des comédies thématiques me permet de [VISIONNER] d’un œil d’écouter durant mes sessions de traitement de photos : La princesse de Chicago et The Holiday Calendar se retrouvent à égalité, « Les chroniques de Noël » se démarque par son rythme punchy, son ton drôle et grâce à Kurt Russel qui joue bien le rôle attribué.
Enfin, côté humour/stand-up : « Happy to be here » de Tig Notaro n’a pas su me convaincre mais je ne m’arrête pas à ce spectacle-ci de l’humoriste. « The leather special » d’Amy Schumer contient de bonnes répliques et elle est un concentré de bonne humeur. J’ai passé un très bon moment – je me suis marrée ! – avec « The comeback kid » de John Mulaney, avec une mention spéciale au souvenir rattaché à McDo.

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Il faut savoir me raisonner avec la pile à lire :
¤ GRIMALDI Virginie : Chère Mamie
¤ GRIMALDI Virginie : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 9

→ Je n’aurais pu vivre encore longtemps sans dévorer le neuvième volume de Saga (paru le 16 novembre), le premier roman de Virginie Grimaldi pour une bonne action envers une association et pour remplir ma réserve de bonne humeur ; le second roman pour glisser un audio dans mes esgourdes.

Résultats : +3 entrées ; -15 sorties

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Lectures de niovembre 2018

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Romans SFFF

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Couverture du roman Jivana de Nadia Coste, roman publié aux éditions ActuSFJivana – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
C’est avec plaisir que je me suis plongée dans Jivana : heureuse de retrouver l’univers des Fedeylins. Dans cette histoire, deux héroïnes partagent un seul et même corps, la déesse Savironah et Jivana. Nadia Coste aborde plusieurs thématiques dont celle de la place de la femme dans la société. Leur quête les entraine sur un chemin semé d’embûches. Ce roman est un bonus tout sucré. Il peut se lire indépendamment de la série principale mais acquiert une autre dimension s’il est lu après. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du roman Rhizome de Nadia Coste, publié aux éditions SeuilRhizome – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Nous voilà projetés dans la sky-city de Mauges en 2081. Jaro botaniste de métier vient de respirer des spores qu’une plante apparemment anormale vient de disperser. Il va devoir endosser le rôle d’ambassadeur pour les plantes. Nadia Coste offre une belle leçon d’écologie à travers l’intrigue. Cette dernière referme une originalité astucieuse qui permet d’éclairer la relation entre les humains et les organismes végétaux. Lecture conseillée à partir de 13 ans.

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Couverture du roman Le sang de l'épouvanteur de Joseph Delaney, dixième tome de la série l'épouvanteurLe sang de l’Épouvanteur (L’épouvanteur, tome 10) – Joseph Delaney
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Dans ce dixième tome, Tom Ward et l’épouvanteur auront d’autres créatures à museler pour ne plus se préoccuper momentanément de la lutte contre le Malin. L’intrigue majeure avance peu mais les personnages ne restent pas figés. Le roman est un concentré d’actions et initie le passage du flambeau. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du livre "Entends la nuit" de Catherine DufourEntends la nuit – Catherine Dufour
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
En protagoniste, on retrouve Myriame, indépendante et beaucoup trop curieuse. Catherine Dufour fait de la ville de Paris, un personnage à elle toute seule. Elle intègre une créature imaginaire dans une forme que je n’avais jamais croisée. À travers le récit, c’est une remarque très ouverte sur notre société actuelle qui s’étale sous nos yeux. Quelques bémols pour moi, l’univers des créatures tout juste effleuré, un statut un peu passif de la part de Myriame (qui veut tout le contraire). Cependant, j’ai passé un bon moment avec ma lecture et j’étais curieuse de savoir ce que nous concoctait l’autrice.

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Couverture du roman "Les flèches de la reine" de Mercedes Lackey, tome 1 des Hérauts de Valdemar, publié aux éditions MiladyCouverture du roman titré "La chute de la Flèche" de Mercedes Lackey, tome 3 des Hérauts de ValdemarLes Flèches de la Reine, L’envol de la Flèche, La Chute de la Flèche, (les Hérauts de Valdemar, tome 1, 2 et 3) – Mercedes Lackey
Plaisir de lecture Livres sympa
Chronique complète
Je possède cette trilogie depuis 2010 que l’on m’a offerte en coffret. C’est donc une relique de ma pile à lire à laquelle je devais bien m’attaquer. Quand des titres patientent autant de temps, je ne sais pas si l’envie de les lire est toujours aussi forte ou si mon expérience de lectrice, au fil des années ne me rend plus décisive dans mes choix à lire.
Sur la forme, les livres sont bourrés de coquilles, sur la forme, je découvre comme protagoniste une jeune fille forte et indépendante. Elle va mûrir au fil de sa vie et de ses rencontres. Elle fuit un mariage arrangé à 13 ans en quittant le foyer familial et poursuit un apprentissage pour lequel elle a été choisie. On peut lister de nombreux poncifs rattachés au genre et avec prévisibilité, l’histoire se finit bien. Cette trilogie représente les romances de Noël que d’autres lecteurs lisent en fin d’année, elle est pleine de bons sentiments.

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Couverture du roman "Shakti" de Stefan Platteau paru aux éditions J'ai Lu. Tome 2 de la série "Les sentiers des Astres"Shakti (Les sentiers des astres, tome 2) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1
C’est avec grand plaisir que je suis retournée dans l’univers après « Manesh » qui m’a enchantée. Cet exemplaire m’a été offert par Eirilys & Pitiponks qui l’ont fait dédicacé à la dernière édition des Imaginales <3 Je me suis laissée entraîner comme jamais : lister les détails glissés ici et là, adorer découvrir la jeunesse de Shakti, presque sentir l’haleine fétide de la Croq-Carcasse ; que je ne souhaite jamais rencontrer. Les atmosphères sont toujours très bien rendues au point où je peux l’affirmer : je préfère davantage être sous mon plaid que dans cette forêt. Dire que j’ai englouti ce livre serait presque un euphémisme tant j’ai eu du mal à le lâcher.

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Couverture du roman "Le sanctuaire des dieux" de Cindy Van Wilder, tome 1 de Terre de BrumeLe Sanctuaire des Dieux (Terre de Brume, tome 1) – Cindy Van Wilder
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Après le grand Bouleversement durant lequel une Brume toxique s’est déversée sur leur monde, Mirar devient une société clivée : les clans ne se mélangent pas. Des communautés sont créées autour des quatre éléments fondamentaux. Clins d’œil à la mythologie grecque et conséquences environnementales sont tissés dans la trame principale. L’écriture est entrainante et bénéficie d’une imagination foisonnante. « Le Sanctuaire des Dieux » est le premier tome du diptyque Terre de Brume. Le second sera publié en mai 2019. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Œuvres graphiques SFFF

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Couverture du petit grimoire des fées illustré par Sandrine Gestin ; textes de Patrick JézéquelPetit grimoire des Fées – Sandrine Gestin & Patrick Jézéquel
Plaisir de lecture Livre sympa
C’est avec grand plaisir que j’admire de nouveau les illustrations de Sandrine Gestin au fil des pages. Les textes présentent les Fées par communauté, donnant leurs caractéristiques principales physiques et de comportement. Les amoureux du Petit Peuple ne trouveront pas d’informations inédites : cela reste un petit grimoire intéressant à grignoter. À noter que le petit livre 11,5*16cm possède une couverture mousse cartonnée et se pare d’un signet. J’ai eu la chance de rencontrer Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018.

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Couverture de la bande dessinée Les misérables par PeruCouverture de la bande dessinée Mort parce que bête par PeruCouverture de la bande dessinée La peste par PeruLes Misérables, Mort parce que bête, La peste (Zombies Néchrologies, volumes 1, 2 et 3) – Peru & Cie
Plaisir de lecture :  Livres sympa
Série Zombies
Sur ma liste d’idées pour le challenge Halloween, j’avais marqué le troisième tome. J’en ai donc profité pour relire le début de cette série pour mieux « profiter » de l’histoire bien que l’on suive différentes personnes à chaque volume.
Ce spin-off de la série Zombies peut se lire indépendamment ; Peru assure le scénario et trois dessinateurs se relaient en assurant une harmonie globale. Le premier tome raconte la chute du gouvernement en France, on s’attarde sur un vase clos en Suède pour le deuxième, et l’on découvre le patient zéro en se rendant au Japon avec le troisième. Le traitement de la série est assez inégalitaire et j’y trouve aussi un problème de rythme au sein même des albums. J’en conviens que certains détails ou les pensées des personnages sont intéressants à découvrir mais je ne visualise pas où Peru souhaite aller ou quelles clés donner avec cette série.

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Couverture du neuvième tome de Saga de Vaughan et StaplesSaga, volume 9 – Brian Vaughan & Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Il devient délicat de parler de cette série, d’apporter des détails de l’intrigue sans spoiler. La qualité de la série demeure constante : tant sur le contenu que sur la forme. Les dialogues sont remplis de réflexions. L’enchainement des bonnes idées donne une grande fluidité à l’intrigue. Les dessins et leur colorisation sont superbes et j’avoue être sensible à ces belles couleurs. Scénariste et illustratrice ont annoncé une pause d’au moins un an pour refaire le plein d’énergie. Mais terminer sur un tel tome, c’est à s’en briser le cœur. Ce neuvième volume intègre beaucoup de retournements de situation. La série est une valeur sûre et l’imagination de ces deux auteurs est juste… waouh !

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Livres éclectiques

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Couverture des lettres fictives "Chère mamie" de Virginie GrimaldiChère Mamie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Ce petit livre renferme les lettres fictives que Virginie écrit à sa grand-mère. On peut régulièrement les déguster sur son compte Instagram. Elles sont regroupées sous la couverture de « Chère mamie » dont les droits sont reversés à l’association Cékedubonheur. Ces chroniques du quotidien sont découpées en quatre saisons, et chacune est illustrée par un polaroïd. Les anecdotes renferment beaucoup d’humour, quelques perles qui prêtent à sourire voire à rire. Elle y conte ses péripéties aux quatre coins de la France, accompagnée de sa famille, ses amis et des lecteurs rencontrés en salon. Ces petites histoires sont tour à tour touchantes, amusantes et aussi émouvantes. C’est un plaisir de découvrir que l’autrice est une personne vivante aimant les petits bonheurs (que je chéris tant moi aussi). Ce recueil épistolaire se dévore !

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Couverture du roman "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie" de Virginie GrimaldiLe parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce roman est le petit dernier à être passé dans mes écouteurs. Je l’ai découvert au format audio, je trouve que la voix de Sophie Frison colle parfaitement. Découverte par son blog, je découvre la plume de Virginie Grimaldi en suivant sa bibliographie.
Pauline est quittée par son mari Ben. Elle tente de ranimer ce qu’était leur vie à deux. Elle écrit des lettres dans lesquelles l’on trouve des souvenirs liés à leur rencontre. On soupçonne un motif de séparation quand elle conte leur belle vie.
La protagoniste devient attachante et sa famille tient un rôle important. C’est écrit avec beaucoup de justesse et donne l’impression d’un roman aux allures intimistes. Dans l’ombre de ce personnage fictif, on reconnait quelques bribes de la vie privée de l’autrice. Et cette pincée de réalité donne beaucoup de profondeur. Ce roman est plus personnel que les précédents car Virginie Grimaldi parle de son expérience ; elle en avait relaté quelques morceaux sur son blog. Elle a un sens aiguisé pour transmettre ses sentiments. La montée des émotions est forte et c’est avec la gorge serrée qu’on lit les dernières pages.

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Tester la résistance de ma liseuse sous la pluie (non, ce n’est pas vrai) | Confectionner une tarte aux poires juteuses à souhait | Recevoir ma cousine fraîchement normande d’adoption | Entendre le souffle rauque du Minotaure se baladant dans les rues de la ville rose | Dîner chez des amis et faire la rencontre poilue d’Obiwan | Inviter les copains à un goûter dominical | Raspoutine, Roi des vibrisses | Voir une scène de crime se préparer dans ma salle de bain [DEDXTER] | Tartine à l’œuf du brunch maison | Tester une recette de chouquettes | Rendre visite aux copines et à leur bibou | Cuisiner pour la première fois une tarte au sucre | Défendre mes valeurs | Moriarty-tout-en-rond  | Retrouver avec joie Pitiponks | Déjeuner au marché de Noël : tartine de fromage et aligot, bien sûr ! | Recevoir à dîner ma copine Enflammée et son amoureux  | Qui m’ont offert un sublime bouquet | Le même jour où j’en envoyais un à ma copine strasbourgeoise Marion | En prendre les mirettes au festival des lanternes à Gaillac | Confectionner quelques cartes à mes correspondantes pour démarrer le mois de décembre.

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Le roman Rhizome pris en photo parmi les plantes Mise en scène du roman Terre de Brume de Cindy Van Wilder

Liseuse PRS-T1 sous la pluie Tarte aux poires et amandes

 La machine Minotaure se balandant dans Toulouse Assiette avec un fondant au chocolat, de la chantilly et un crumble aux pommes

Chat qui baille Préparation de la salle de bain pour des travaux

Tartine salée, oeuf, oignon, fromage Chouquettes revisitées

Tarte au sucrée du nord Petites mains d'enfant

Petites mains d'enfant au goûter Tenue violette pour défendre ses valeurs "nous aussi"

Chat en rond endormi dans un coussin Chocolat chaud du Flowers

Aligot et tartine au fromage mangés au marché de Noël Bouquet et craspedia

Tag sur le bitume pour le festival des lanternes à Gaillac Fleurs du festival des lanternes à Gaillac

Lotus du festival des lanternes à Gaillac Pivoines du festival des lanternes à Gaillac

Scrapbooking de cartes pour Noël

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VAN WILDER Cindy – Terre de Brume ~ Le Sanctuaire des Dieux, tome 1

27/11/2018 19 commentaires

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Couverture du roman "Le sanctuaire des dieux" de Cindy Van Wilder, tome 1 de Terre de BrumeTitre : Le Sanctuaire des Dieux (Terre de Brume, tome 1)
Autrice : Cindy Van Wilder
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir

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Le Monde de Mirar vient de subir un cataclysme que les habitants nomment le Bouleversement. Une Brume toxique s’abat sur l’ensemble des territoires : seuls les sommets de montagnes sont épargnés. Les rares survivants se sont retranchés dans des sanctuaires. Intissar, une Sœur de Feu brave l’avis de sa supérieure pour prévenir la ville de Taho du terrible danger qui se profile. Elle est accueillie par Héra au Sanctuaire des Prêtres de l’eau. Une vague de Brume peuplée de créatures déferle et attaque l’aqueduc qui alimente les communautés en eau, ressource déjà rare.

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Le prologue reste mystérieux : il se déroule une semaine après que la Brume envahisse tout. Puis, l’histoire s’enchaine avec une ellipse de dix-sept années. On suit l’une des deux protagonistes Héra, bébé récupérée par Pylos, un marin.

Terres et mers ont été englouties par la Brume mortelle : les pêcheurs sont devenus des Passeurs de Sanctuaire en Sanctuaire, déposant passagers et courrier, car leur embarcation flotte sur ladite Brume.

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La jeune femme le remercia d’un sourire avant de s’éloigner vers le modeste réduit que Pylos avait aménagé. Un luxe inédit pour ce type d’embarcations, dont de nombreux autre marins s’étaient moqués à l’époque.
— Et à quoi cela va te servir, hein ? Quand tu y auras remisé tes voiles, il ne te restera plus de place pour y suspendre ton hamac !
Pylos sentit son cœur se serrer à ce souvenir.
Si on lui avait dit un jour qu’il se retrouverait dans un monde sans aucune brise pour faire avancer son bateau, où les voiles ne servaient plus à rien, sinon à se tailler des vêtements… Jamais il ne l’aurait cru. Un monde où le vent avait purement et simplement disparu. Une des nombreuses conséquences du Bouleversement.

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Mirar est une société clivée : les clans ne se mélangent pas. Si l’Académie existe, il est réputé que l’entente est peu cordiale entre les Prêtres de l’Eau et les Frères & Sœurs du Feu.

On apprend que les corporations se sont formées autour des quatre éléments : pour l’Eau, les fidèles peuvent devenir guerrier ou guérisseur. Concernant le Feu, les Sœurs et les Frères sont capables de projeter des flammes sur une longue distance (entre autres). Pour le Vent, les membres sont appelés les Souffleurs et pourraient modifier les conditions climatiques. Vis-à-vis de la Terre, la mission des Semeurs nous reste encore complètement inconnue.

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Pour la création de cet univers, j’ai aimé les clins d’œil de Cindy Van Wilder à la mythologie grecque avec les lieux, la consonance des prénoms (Laël, Tyel, Tybalt, Maïlyne, Amani, Dédale, Mégare,…).

Question contexte, l’eau est devenue une denrée rare et la nourriture ne se trouve pas à profusion. La magie possède une contrepartie polluante : quand la magie est utilisée, elle produit un déchet… la Brume. D’ailleurs, l’olympite est le seule matériau qui peut résister à son effet corrosif.

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[Pylos] n’avait jamais vu un Vecteur d’aussi près de toute sa vie. Bien entendu, il connaissait le principe – deux capsules de verre l’une sur l’autre, formant un sablier, sauf qu’elles ne contenaient aucun grain de sable. Au contraire, celle du dessus était emplie d’une eau claire, translucide, qui émettait une faible lueur turquoise. L’eau consacrée par les prêtes et source de magie.
Et, en dessous, une capsule vide destinées à recevoir la Brume.
Il était impossible d’utiliser la magie sans produire de Brume en retour.
Une Brume toxique, que les prêtres prenaient soin de stocker dans un immense réservoir au sein de l’Académie. Une Brume qui avait brutalement échappé à leur contrôle le jour du Bouleversement, si les rumeurs disaient vrai.

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Ce récit est raconté en alternance des points de vue d’Intissar et d’Héra. La complémentarité des caractères de ce duo féminin fonctionne et est source d’intérêt pour le lecteur. Elles restent toutes deux, adolescentes plus ou moins perdues : elles se retrouvent coincées entre les mœurs de leur communauté et qui croient en leurs valeurs qu’elles sont prêtes à défendre.
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L’écriture entrainante permet de profiter pleinement du foisonnement de l’imagination de l’autrice. J’ai été agréablement surprise de découvrir la base de cet univers mais j’avoue que j’aurais apprécié de m’y balader davantage alors que l’enchaînement des actions ne le permettait pas. Le dénouement se termine avec un point en suspens et c’est expressément voulu, diantre ! (‘point en suspens’ expression francophone pour remplacer ‘cliffhanger’).
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« Le Sanctuaire des Dieux » part sur les thèmes des secrets enfouis, des enjeux politiques et de la préservation de l’environnement. Il s’avère le premier volet du diptyque « Terre de Brume » dont le second devrait être publié en mai 2019.
OUF ! L’attente sera courte, j’ai plié ce premier tome en deux heures (pauvre de moi).

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Aux Aventuriales, la couverture du livre m’a attirée et je brandissais un exemplaire à mon amoureux en lui stipulant « Voilà une couverture réussie ! Tout : l’illustration, la police utilisée, le titre, l’impression sur fer à dorer. Bam, tu vois, tu achètes. Simple et efficace. Un packaging au top ». Et cela va sans dire que j’ai évidemment commencé par un bonjour à Cindy (je suis une personne polie) (et gentille). Elle a su me « vendre » cette série par le seul argument de la forme diptyque dont je tenais le premier volume entre les mains et le second était presque finalisé. Et vous savez que j’arrive maintenant à résister aux livres, pour des achats plus raisonnés.

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Lecture conseillée à partir de 12 ans

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Mise en scène du roman "Terre de Brume" de Cindy Van Wilder

Mise en scène de Terre de Brume dans un décor automnal Dédicace de Terre de Brume par Cindy Van Wilder
Dédicace aux Aventuriales

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Alice Neverland, Encres & Calames (Sia), Livrement vôtre (Gilwen)Plumes de lune (Kin) ont aussi affronté la Brume sur une embarcation de fortune.

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Les Aventuriales 2018

10/10/2018 37 commentaires

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Bannière des Aventuriales 2018

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Les Aventuriales est un salon hybride consacré aux imaginaires. La part belle est dédiée aux littératures et aux illustrations. Le festival se déroule en Terre du Milieu, à Ménétrol (soit approximativement à 8min46s de Clermont-Ferrand). Cette année, il a pris ses quartiers les 29 et 30 septembre.  Merci à toutes l’équipe, c’était une chouette édition ! D’ailleurs, à vos agendas : la prochaine édition aura lieu les 28 & 29 septembre 2019.

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Je suis allée me promener à ce salon la première fois en 2016 ; par le plus grand des hasards d’ailleurs puisque j’eus fait mes valises la veille. 2017 s’est passé de moi pour cause de mariage familial, je ne pouvais décemment pas décliner l’invitation des parents de mon neveu préféré (je n’en ai qu’un), aka mon neveu-presque-tout-neuf.
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Cette année, j’embarquais l’un de mes frères, ma petite maman et mon Amoureux (comme souvent). Un retard attendu – repas en grande famille oblige – s’est profilé et a un petit gonflé ; suffisamment pour me dire que je ne pourrai alors pas – ohlàlàlàlà ! – rencontrer Christopher Priest pour peu qu’il y ait une grande file d’attente. Je fais descendre le suspense illico : il n’y avait personne à sa table quand je suis arrivée et le salon fermait ses portes – ô agréable surprise – à 19h30 le samedi.

J’avoue aisément qu’une partie du retard a tenu dans le simple fait d’admirer Oly, la petite boule de poils recueillie par mon frère et ma belle-sœur. C’est un vrai chat de poche, ce jour-là elle pesait 286 grammes.

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Oly, chaton mignon au biberon

Je placarde en grand la photo d’un chaton. Il parait que cela attire le chaland.

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Dès mon arrivée, je textotais les informations importantes « retrouves-moi sous le lampadaire rose » à ma presque-copine Delphine (que je connais virtuellement parlant de longue date, que j’ai rencontrée pour la première fois en juillet 2017 et qui m’a fait plaisir de parcourir les derniers kilomètres pour venir sur un salon dont le thème central n’est pas foncièrement sa tasse de thé/café). Il était l’heure du goûter, j’ai sorti les munitions, des cookies outrageusement bons au chocolat.

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Chaussures d'une vichyssoise et d'une toulousaine "Outrageous cookies", le goûter pour les Aventuriales
On reconnaitra facilement la vichyssoise et la toulousaine qui a quitté le sud où c’était encore l’été.
Il n’y a aucun rapport avec la photo de droite. On mange bien avec nos mains.

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Persuadée d’arriver en début d’après-midi, j’ai loupé l’entièreté du concours de cosplay mais j’ai très vite reconnu Lael (son blog : Chez les aventuriers des rêves).

Et ma plus grande surprise du salon, fut de tomber nez à nez avec Samantha, femme optimiste et énergique. Je l’avais rencontrée en coup de vent à Toulouse avant qu’elle ne parte très vite à Chambéry continuer son bout de chemin. Il se devine plus qu’il ne se voit : elle porte un magnifique pendentif beluga.

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Portrait de Lael aux Aventuriales 2018 Pendentif Beluga de Samantah

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Les choses sérieuses commencent, c’est partie pour la chasse aux dédicaces
et surtout le plaisir des discussions.

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Livres dédicacés lors des Aventuriales 2018

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Comme je le notais en début d’article, je me suis dirigée en priorité vers Christopher Priest où aucun quidam ne semblait pour l’instant intéressé de sa présence. J’ai baragouiné trois mots à demi-anglais pour lui expliquer que « La séparation » était le premier roman de sa bibliographie que j’avais découvert. J’en ai lus d’autres depuis mais début septembre, j’ai relu ce titre-là pour voir s’il s’en dégageait la même force (la réponse est oui).

Quel ne fut pas mon étonnement qu’il m’offrit une franche accolade pour qu’on nous prenne en photo tous deux (si je me suis habituée à l’accolade durant la dernière décennie vécue dans la ville rose, je demande toujours à mes futures victimes si je peux les « embrasser comme dans le sud » car je sais que l’embarras peut vite naître… alors il y a à peu près un monde et demi entre moi et ma réflexion qu’un britannique pourrait prendre l’initiative).

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Portrait de Christopher Priest aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman La séparation par Christopher Priest

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Puis, je fondûte littéralement sur Nadia Coste. Résultats annoncés du cosplay aidant, elle trônait dans son magnifique costume fait-main du Dr Strange. Je venais justement de recevoir Jivana (deux jours avant le départ !) mais que je n’avais pas encore lu. Comme il est toujours agréable d’échanger avec elle, je lui ai rappelé avec bonheur que je considérais sa plume comme une valeur sûre et que je conseillais ses romans autour de moi (sauf Le Premier que je considère à part).

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Portrait de Nadia Coste en cosplay Dr Strange aux Aventuriales 2018 Dédicace de Jivana par Nadia Coste

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Juste à côté, discutait Estelle Faye. Quand vint mon tour, elle me montrîte son art de teasing en me révélant deux éléments sur la suite des Seigneurs de Bohen. J’avais été époustouflée par l’originalité de son roman.

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Portrait d'Estelle Faye aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman Les seigneurs de Bohen d'Estelle Faye

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Puis j’en venais à rencontrer Marie-Catherine Daniel. C’est en relisant la liste des invités que le matin même je glissais son livre « Entre troll et ogre » dans ma valise. Tout est fameux : les personnages réussis, un peu abîmés par la vie et qui pourrait très bien exister parmi nous pour une intrigue bien rythmée, à la belle conclusion. Il y a des livres qu’on choisit pour la couverture et il pourrait y avoir des livres qu’on choisit pour le capital sympathie de leur auteur/autrice. Que de pétillance ! Notez son super pantalon customisé en rapport à la couverture dudit roman.

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Portrait de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018 Pantalon customisé de Marie-Catherine Daniel

Dédicace en cours de Marie-Catherine-Daniel Dédidcace du roman Entre troll et ogre par Marie-Catherine Daniel

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En coin de table (et d’allée, à l’entrée), je m’arrêtais au vol juste pour montrer au vol « Terre de Brume » de Cindy Van Wilder à mon Amoureux car la couverture est à mes yeux, un exemple réussi d’illustration et de photomontage, le tout rehaussé par la dorure à chaud (passiooooon packaging divers et variés). Si vous avez déjà rencontré Cindy Van Wilder – en 2016 lors de L’imagina’livres pour moi – vous savez qu’elle vous impacte immédiatement par son sourire, son tutoiement et sa joie de vivre.

Elle a su me « vendre » son diptyque stipulant que le second tome était fraîchement finalisé et prêt à paraitre durant les prochains mois. Ce qui ne fut pas mon cas – d’être prête – car elle m’a demandé de choisir une couleur pour la dédicace. J’ai hésité entre le bleu et le violet qu’elle a finalement pris en main sous ma directive. Je suis revenue expressément le dimanche matin, lui notifiant la nuit mauvaise passée à cause de ce choix de couleur raté et qu’il fallait absolument qu’elle recommence en écrivant une nouvelle dédicace en bleu. Ce qui l’a faite exploser de rire (elle est bon public).

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Portrait de Cindy Van Wilder aux Aventuriales 2018 Dédicace violette en cours par Cindy Van Wilder

Dédicace de Terre de Brume par Cindy Van Wilder Mise en scène de Terre de Brume dans un décor automnal

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Venait ensuite mon petit graal personnel en la personne de Sandrine Gestin. C’est une illustratrice qui a une place chère à mon cœur, à celui de maman (et qui compte beaucoup dans notre relation mère-fille) (parce que si tu ne le sais pas encore, c’est grâce à ma mère que je suis plongée toute entière depuis la naissance dans l’imaginaire). Je me suis sentie légèrement euphorique et légèrement honteuse aussi que cela se voit tant. En salon, les invités peuvent être d’une belle patience avec le genre d’individus que je représentais à ce moment-là.

J’ai un coup de cœur de tous les temps pour son tableau nommé « La clef de Nimüe », j’ai donc demandé une signature sur la carte postale qui représente mon marque-page préféré de tous les temps lui aussi (tu le sens, le potentiel de fan en moi ?). D’ailleurs, Ma-Chère-Mère a brodé pour mon anniversaire il y a quelques années ledit tableau au point de croix (avec 1500 micro perles pour représenter le bijou de cheveux).

Sans se concerter, on s’est offert l’une à l’autre « Le petit Grimoire des Fées » que Sandrine a bien voulu nous dédicacer.

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Portrait de Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018 Dédicace du petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

Carte postale La clef de Nimüe de Sandrine Gestin Dédicace de la carte postale La clef de Nimüe par Sandrine Gestin

Mise en scène automnale pour le petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

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Côté illustrations, j’étais aussi allée faire un coucou à Tiphs que j’avais préalablement rencontrée à L’imagina’livres en mars dernier ; et durant lequel j’avais – presque – dévalisé tout son stand. Notez la pose super naturelle de l’illustratrice en pleine action.

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Portrait de l'illustratrice Tiphs aux Aventuriales 2018

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Jean-Claude Dunyach, je le croise souvent. Aux événements, en librairie, et même dans la rue. J’étais donc venue lui faire un coucou en remarquant qu’il n’y avait pas les traditionnelles gourmandises sur sa table. Il m’a indiqué qu’elles étaient réservées aux événements haut-garonnais, question facilité de transport. J’ai vu son ordinateur ouvert, et je sais que c’est un bon signe : il planche sur l’écriture de son prochain roman (il en était à la page 34).

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Portrait de Jean-Claude Dunyach avec le troll aux Aventuriales 2018 Veilleur Aventuriales 2018
Jean-Claude et son troll à gauche / Un veilleur-combattant à droite (sans rapport l’un avec l’autre) (enfin je crois)

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Si je me suis sentie très vite à l’aise pour parler avec celles que je cite (le féminin l’emporte). Je n’ose toujours pas aller vers les auteurs dont je n’ai jamais lu la plume ou pour lesquels je n’emmène les livres (entre les versions numériques et les emprunts bibliothécaires), comme Charlotte Bousquet et Lionel Davoust (bien que j’aie assisté quelques minutes à son cours du soir intitulé « La procrastination de l’écrivain »). J’ai pu échanger rapidement quelques mots avec Anna Combelles, l’une des organisateurs des Aventuriales (et rencontrée aussi à L’imagina’livres). J’ai complètement loupé Stéphane Desienne, Jean-Luc Marcastel – mais pas ma mère, d’où l’existence de la photo – et Ariel Holzl (il n’y avait que Mr Nyx présent assis à sur la table de dédicace à chaque fois que je suis passée devant).

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Cours du soir intitulé "La procrastination de l'écrivain" aux Aventuriales 2018 Portrait Lionel Davoust aux Aventuriales 2018

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Pour le reste, j’ai tout loupé. Je n’ai vu que la fin de démonstrations de combat au sabre-laser par l’Académie des Jedi Auvergnats, je n’ai assisté à aucune animation ni table ronde. J’ai très peu traîné de stand en stand. J’ai dû être sélective au vu du temps imparti (sur le salon et hors salon, en attestent les minuscules vingt minutes passées en compagnie de l’une de mes cousines que je n’avais pas vue depuis deux ans).

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Vue d'ensemble de la salle principales des Aventuriales 2018

Dédicace en cours d'Estelle Faye Allées du salon littéraire les Aventuriales 2018 

Dédicace de Jean-Luc Marcastel aux Aventuriales 2018 Stands du salon des littératures de l'imaginaire Aventuriales 2018

Dédicace en cours de Lorhan aux Aventuriales 2018 Tampon de dédicace de Nadia Coste

Sculpture de combattante aux Aventuriales 2018 Sculpture Aventuriales 2018

Cosplay La Belle aux Aventuriales 2018 Combat aux sabres laser aux Aventuriales 2018

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Est-ce que j’ai encore plus savouré la délicieuse pompe aux pommes de ma grand-mère paternelle en fin de journée ? Certainement. C’est un dessert typiquement auvergnat qui ressemble à un chausson aux pommes géant. Et pour moi, c’est aussi LE symbole des vendanges, un souvenir très fort.

Et pour contenter celles qui me l’ont demandé, je vous montre les emballages des cadeaux pour les femmes nées en octobre, aka Delphine et ma petite maman que j’ai offerts durant ce week-end.

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Pompe aux pommes, dessert traditionnel auvergnat Puy de Dôme et lecture en cours, photo en cours de route pour les Aventuriales 2018
La pompe aux pommes est à gauche
À droite, c’est quand je fais la maligne en storie sur Instagram. J’ai bien pris la photo en roulant mais je ne conduisais pas. (je précise, on ne sait jamais)

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Emballage cadeau automnal l'automne s'invite sur les papiers cadeaux 

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Rond de Sorcière #96

17/07/2018 22 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Juin est comme un long fleuve de la lecture tranquille.
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📝 J’ai rédigé un récapitulatif sur mon challenge « Fin de Série ». Ô qu’il est délicat de poursuivre en même temps deux objectifs : dégommer ma pile à lire – essentiellement papier – et continuer les séries en cours.
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🎯 Pour ce mois-ci, Valériane avait la possibilité de proposer une pré-sélection pour notre défi : j’ai gardé Fantômette se pacse de Cécile Vargafitg ; mais ce n’était pas le bon moment pour qu’elle rencontre ce livre. La sélection de Valériane à mon égard s’est portée sur le premier tome de Stefan Platteau que j’ai beaucoup aimé : une chouette incursion.
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🚀 Le dimanche de l’imaginaire du mois s’est déroulé à l’abri de quatre murs par risque de pluie. Nous étions une petite équipe et la tablée s’est partagée équitablement entre sucré et salé… le tout saupoudré de conversations.

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📽 Côté écran, j’ai visionné « Au revoir là-haut » (oui, j’apprécie Albert Dupontel) et Pitch Perfect 3 avec une intrigue tirée par les cheveux mais avec tout plein de chansons. Après avoir vu de nombreux extraits, je me suis décidée à voir le spectacle « Je parle toute seule » de Blanche Gardin dans son intégralité. La mission de juin était d’acheter des places pour son prochain stand-up « Bonne nuit Blanche », une date dans ma ville – en mars 2019 ! – et les tickets se sont arrachés en deux heures (mais j’ai obtenu le précieux sésame !).
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🖥 Au niveau de mon grade de « sérivore » : j’ai terminé la saison 5 de BiTS, toujours distrayant. Si vous ne connaissez pas encore ce magazine sur la pop culture, vous pouvez découvrir les 182 épisodes disponibles gratuitement. Découvert sur le tard, j’ai adoré les maisons de Grand Designs (on n’est absolument pas sur de l’imaginaire sauf si l’on estime que c’est du domaine du rêve). J’ai tenté de faire durer les épisodes de Grace & Frankie, mais j’ai fini par terminer la quatrième saison ; il y a toujours du fun dans les épisodes mais aussi des moments d’émotions-gorge-serrée. La saison 2 de The Good Place ne m’a pas convaincue alors que j’avais passé un bon moment avec la première (snif). Je n’ai fait qu’une bouchée de la saison 2 de Santa Clarita Diet (pardon), que je suis avec appétit (re-pardon) pour les dialogues, moins pour l’intrigue. Alors que j’ai testé et abandonné Lost in space, j’ai encore du mal à faire mes adieux à la superbe série Mozart in the jungle après 4 saisons.

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Ils ont été catapultés dans ma Pile à Lire :
¤ DIXEN Victor : Phobos Origines H.S.
¤ LEMIRE Jeff & NGUYEN Dustin : Descender, volume 5
¤ STRÖMQUIST Liv : I’m every woman
¤ STRÖMQUIST Liv : L’origine du monde
¤ VAUGHAN Brian & STAPLES Fiona : Saga, volume 8

Je continue ma découverte de Phobos au format audio. On m’a gentiment prêté les deux livres de Strömquist et j’ai acquis la suite de deux excellentes séries graphiques.

Résultats : +4 entrées ; -9 sorties
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Livres acquis en juin 2018 par le blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du livre "L'évangile cannibale" de Fabien Clavel, publié aux éditions ActuSFL’évangile cannibale – Fabien Clavel
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Chronique complète
Depuis sa sortie – janvier 2014 chez ActuSF – j’étais curieuse de ce roman du simple fait qu’il y ait des zombies dans le dedans. Les blogopotes avaient majoritairement passé un très bon moment. Peut-être en attendais-je trop car je suis passée à côté. L’idée de départ : des petits vieux aient réussi à survivre en pleine apocalypse zombie est une bonne idée de postulat. Le protagoniste volontairement antipathique est une sal*perie avec les autres (secrets, vols et délires sénilo-paranoïaques). À 90 ans, il devient le chef d’une équipe de bras cassés. Une scène m’a dérangée, je la trouve superficielle car elle n’apporte rien à l’intrigue et j’ai fini par décrocher. Bien qu’il y ait quelques trouvailles et références religieuses bien placées, l’humour n’a pas su me toucher. Habituellement, je suis assez friande du côté décapant des romans Z.

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Couverture du livre "Ma pire semaine de vacances" de Nadia Coste publié aux éditions CastelmoreMa pire semaine de vacances – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
J’ai trouvé que ce roman était idéal à dévorer lors d’une journée pluvieuse de vacances. J’ai apprécié que l’écologie soit la trame de fond du récit, apportant une réflexion certaine aux conséquences des actes humains. L’histoire offre une fraîcheur avec des personnages crédibles, qui pourraient être nos voisins. La plume de Nadia Coste est à suivre et à lire, les yeux fermés (enfin, presque).

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Couverture du roman Phobos origines de Victor Dixen de la collection RPhobos Origines ; Avant qu’il soit trop tard – Victor Dixen
Plaisir de lecture :v Livre sympa
Tome 1, tome 2Considéré comme un hors-série, ce volume est aussi un préquel. Victor Dixen se focalise sur l’histoire des prétendants masculins. À partir de leur entretien de sélection, l’auteur nous offre quelques détails de leur vie avant décollage et surtout pour quelle raison ils s’engagent sur le programme Genesis. C’est enthousiasmant de découvrir ces six points de vue, et des bribes de leur vie qui ont indéniablement formé leur personnalité. Ce livre se révèle nécessaire pour enfin comprendre ces hommes. Comme Conseillé, je l’ai lu après avoir terminé le deuxième tome ; le troisième tome fait d’ailleurs allusion à quelques détails découvert ici.

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Couverture de la trilogie des Héritiers de Katherine Kurtz : le livre contient "Le calvaire de Gwynedd", "L'année du roi Javan" et "Le Prince félon"La trilogie des Héritiers – Katherine Kurtz
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
L’univers des Derynis
C’est avec grand plaisir que je me suis plongée dans l’ultime livre du cycle des Derynis. Il reste encore quelques récits non traduits en français mais qui s’avèrent des compléments (codex, archives et nouvelle). À la mort de Cinhil, ses fils vont devoir prendre la relève en assurant de manière permanente un séant « Haldane » sur le trône. Commence alors la vague de persécutions contre les Derynis. Dans un univers moyenâgeux, Katherine Kurtz nous emmène à travers Gwynedd où population humaine et personnes douées de magie doivent cohabiter. L’aspect politico-religieux est dense car il sert de berceau où la tension naîtra. L’intrigue est toujours prenante et on aime suivre cette famille bien que le système de magie ne sera guère plus développé que dans les autres trilogies existantes (on maîtrise vite le fonctionnement de cette magie entre les éléments de communication et les éléments de protection).

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Couverture du livre Manesh de Stefan Platteau, premier tome de la série Les sentiers des Astres, parution aux éditions J'ai luManesh (Les sentiers des Astres, tome 1) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Pour ce premier tome, Stefan Platteau nous offre deux récits qui s’emmêlent. En la qualité de conteurs, nous retrouvons Manesh – à la double personnalité – et Fintan, barde sur la gabarre du capitaine Kalendûn Rana, sur laquelle est recueilli le premier. Au fur et à mesure, on s’imprègne du récit comme l’on entre dans la forêt si vivante. Le récit ni épique ni explosif permet de profiter pleinement de la musicalité, et des atmosphères que l’auteur distille pour son univers. Plusieurs mythologies s’entremêlent pour offrir une histoire riche.

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Titres graphiques SFFF

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Couverture du tome 1 A la recherche de Féerie de Jean-Baptiste Monge et Erlé FerronnièreCouverture du tome 2 A la recherche de Féerie de Jean-Baptiste Monge et Erlé FerronnièreÀ la recherche de Féerie, tome 1 et 2 – Jean-Baptiste Monge et Erlé Ferronnière
Plaisir de lecture Livres fantas… tique
Ces deux albums renferment l’histoire et les preuves de deux scientifiques qui auraient découvert un monde Merveilleux. Le Petit Peuple est au cœur du récit et des dessins. Tout part d’un sifflet d’argent magique trouvé dans la forêt par Anatole de Batignolles et Louis de Kornandon. Les aventures sont racontées sur la forme épistolaire. On découvre alors les diverses peuplades, leur us et coutumes, leur habitat, leur vêture. La richesse des illustrations et l’imagination de ces deux hommes sont époustouflantes et l’on pourrait aisément s’interroger sur la probabilité de l’existence des fées et lutins.

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Couverture du tome 1 Carnet de croquis de Jean-Baptiste Monge publiés aux éditions au bord des continentsCouverture du tome 2 Carnet de croquis de Jean-Baptiste Monge publiés aux éditions au bord des continentsCarnet de croquis : Archives de Féérie, tomes 1 et 2 – Jean-Baptiste Monge
Plaisir de lecture Livres fantas… tiques
Dans ces deux carnets, l’illustrateur revient sur les illustrations abouties ou abandonnées. En présentant ses croquis, il commente son ressenti : ce qui est à valoriser, ce qui cloche dans la morphologie du petit peuple et des éléments associés entre eux. Il est plaisant de voir une planche où les croquis sont améliorés pour donner naissance à un dessin complet ou une peinture finalisée ; et qui est alors visible dans « À la recherche de Féerie ». Les volumes donnent l’impression d’observer en catimini Jean-Baptiste Monge dans son atelier.

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Couverture du tome 5 de Descender par Lemire et Nguyen, titré "Le soulèvement"Le Soulèvement (Descender, volume 5) – Jeff Lemire et Dustin Nguyen
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Volumes 1, 2, 3, 4
Descender est une série explosive tant sur le scénario que sur les dessins. Le mariage de Lemire & Nguyen est harmonieux et l’on ne verrait pas meilleur combo pour cette saga-là. La trame scénaristique est soignée et complexe. Comme pour les volumes précédents, l’histoire est rythmée et le suspense augmente encore. Les équipes sont séparées et disséminées dans toute la galaxie ; si parfois l’un des fils narratifs semble s’éloigner, on suppose aisément qu’il va bientôt rejoindre les autres. Les aquarelles sont sublimes et ce cinquième tome nous présente de non moins magnifiques doubles pages. Percutant et beau !

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Couverture du tome 8 de Saga de Jeff Lemire et Fiona StaplesSaga, volume 8 – Brian Vaughan et Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Dans l’optique permanente d’une ode à la tolérance, Vaughan et Staples nous entraine dans un huitième volume en valorisant l’union interraciale interdite d’Alana et Marko, la nature transgenre d’un des personnages et les questions sur le sexe de la part d’Hazel. C’est un récit qui prône une grande liberté également. Je suis gourmande de la créativité de Saga, c’est réellement un space opera savoureux. Les personnages ont pour objectif de sans cesse s’améliorer et leur optimisme malgré les mésaventures est honorable. Les arcs narratifs sont nombreux, dus à la palette de personnages. J’avoue que j’ai une préférence pour Hazel, la suivre et la voir évoluer. L’ingéniosité favorise l’agencement de tous les détails. La lecture est fluide et truffée de multiples rebondissements. La série est graphiquement solide : c’est coloré et inventif et l’on en prend plein les mirettes.

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Lectures du mois de juin 2018 du blog Livrement

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Au mois de juin… Je passe du temps avec ma filleule en tête-à-tête | Et ce premier week-end m’entraîne au dimanche de l’imaginaire | On profite du beau temps avec les copains en dégustant du tapioca-lait-de-coco-fraises, frais et délicieux | Puis, je confectionne une charlotte aux fraises et aux biscuits roses de Reims pour d’autres | Avec les copains, on avance grandement dans le jeu T.I.M.E. stories, en dévorant trois scénarios durant le mois (donc trois rendez-vous) | Instant collage au lait avec ma filleule | Et si possible, appuyer sur le papier pour le faire disparaitre dans le liquide | Après l’anniversaire de mon amoureux, on a fêté celui d’une copine | Et déguster une fabuleuse paëlla | Admirer chaque jour le déploiement de la nouvelle feuille de monstera deliciosa | J’organise à la va-vite un pique-nique entre voisins pour profiter du beau temps | On passe un bon moment au parc d’à-côté jusqu’à la nuit tombée | Découvrir un restaurant d’application en compagnie de Chantal | Puis un café confidentiel | Faire pousser un chat en pot | Regarder avec la même intensité les nuages que le bleu-violet de mon hortensia | Fabriquer une carte licorne de toute beauté | Et savourer ensemble des plats et de doux moments | Commencer mon nouvel agenda estampillé ‘Wingardium Leviosa’ | Donner mes fraises au neveu-presque-tout-neuf | Profiter du barbecue pour proposer un fromage rôti | Réussir à prendre Marie en photo | Alors que le mien, Moriarty, s’incruste toujours quand je veux prendre quelques clichés.

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Rond de Sorcière #94

29/05/2018 10 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Ah, Avril ! Mois-magique-de-la-météo qui m’a donné l’occasion une fois, de courir au parc pour profiter de lire au soleil (et les pieds nus).
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📫 Et hop, c’est une transition parfaite pour signaler qu’une seconde boite à lire a été installée près de chez moi. Les vingt-quatre quartiers de Toulouse vont être équipés au fur et à mesure. J’ai de la chance qu’une seconde ait été positionnée à exactement 350 mètres de la première dans le mien.
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📚 Côté lectures, je m’attaque aux reliques de ma Pile à Lire ; ces livres qui ont été acquis voilà des années. Je me suis attaquée – pour la dévorer en une seule bouchée – à la série « Les Lames du Cardinal » de Pierre Pevel. C’était d’ailleurs la sélection de Valériane dans le cadre de notre défi Valériacr0.

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📆 Deux grands événements ont eu lieu à la fin du mois :
Le festival Alchimie qui s’avère une date incontournable : 17 000 visijoueurs se réunissent le temps d’un week-end pour jouer – à toutes sortes de jeux de société et autres – dans la joie et la bonne humeur (et gratuitement !).
Première visite pour moi : je suis allée à Echos & Merveilles. De leur côté, c’était la première fois qu’ils organisaient un village des artisans. J’ai passé de fabuleuses heures à flâner. Billet à venir 🙂
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🖥 Petite digression sur mon blog de lecture : j’ai visionné quelques films. Alors que j’ai abandonné Osiris, la 9e planète, j’ai passé un très bon moment avec Jumanji 2, Fanboys, Thor Ragnarok et Moonwalkers. Je suis aussi sérivore, mais lister les saisons terminées et les séries en cours serait chronophage (et les billets « ronds de sorcière » sont déjà bien longs) (Quand j’en parle, c’est sur FB).

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Ils sont arrivés dans ma Pile à Lire :
¤ COSTE Nadia : Papa de papier
¤ DANIEL Marie-Catherine : Entre troll et ogre
¤ SINISALO Johanna : Le Reich de la lune

… et en sont déjà sortis ! (et tous chroniqués)

Résultat : +3 entrées ; -10 sorties

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Trois romans acquis en avril 2018, pris en photo dans un parapluie retourné, par le blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du roman "Papa de papier" écrit par Nadia CostePapa de papier – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Comment ne pas accrocher à Ayrton, collégien de son statut ? Le protagoniste se trouve dans une situation familiale inconfortable et fait appel au fantastique pour essayer d’apaiser son monde. Nadia Coste traite avec perspicacité et finesse un thème délicat. Une histoire de 122 pages à lire à partir de 10 ans.

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Couverture entre troll et ogre de Marie-Catherine Daniel aux éditions Actu SFEntre troll et ogre – Marie-Catherine Daniel
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
C’est avec grande joie que je me suis jetée dans ce récit d’une grande fraîcheur. C’est doux et drôle aussi, le tout servi par un protagoniste qui intrigue : un vieux troll. J’ai aimé les interrogations sur la société, le poids de la différence et les choix assumés. L’histoire est profondément humaine dans les émotions qu’elle délivre.

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Couverture du roman Six de Philip Le RoyS.I.X. – Philip Le Roy
Plaisir de lecture Livre sympa
S.I.X. est la formation d’un groupe d’adolescents aux profils atypiques. Rejetés par la société, ils trouvent leur utilité pour défendre des causes officiellement « écologiques ». Affaires et autres complots deviennent leur cible. Lecture conseillée à partir de 14 ans, le récit est bien rythmé et les aventures sans aucun doute délicieuses à déguster pour le jeune public. J’ai été moins convaincue par les capacités de ces adolescents et le degré de réalisme de ce qu’il leur arrive. Je tique aussi un peu sur les stéréotypes des personnages.

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Couverture "Les lames du cardinal" de Pierre Pevel : tome 1Couverture de la trilogie "Les lames du cardinal" de Pierre Pevel : tome 2 titré l'alchimiste des ombresCouverture de la trilogie "Les lames du cardinal" de Pierre Pevel : tome 3 nommé le dragon des arcanesLes lames du cardinal (trilogie) – Pierre Pevel
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Cette trilogie que l’on peut classer en fantasy historique a des allures de roman de cape et d’épée. Complots, trahisons, périls, duels, rebondissements, traquenards, amours impossibles et héros sauvés in extremis sont autant de bons éléments qui parsèment le récit. Dans son univers, Pierre Pevel a intégré des dragons qui vivent parmi les humains. J’ai trouvé pourtant qu’on n’en savait peu sur eux alors que c’est en ces créatures que résidait mon intérêt le plus vif.

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Couverture du roman "Le miroir d'ambre" de Philip Pullman, tome 3 de A la croisée des mondesLe miroir d’ambre (À la croisée des mondes, tome 3) – Philip Pullman
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Je me suis plongée avec exaltation dans l’ultime tome de cette trilogie. Si l’intrigue me restait en tête dans ses grandes lignes, beaucoup de détails étaient passés à la trappe. Toujours accessible sur plusieurs niveaux de compréhension selon l’âge du lecteur, cette série permet une immersion certaine dans un univers aussi riche que profond. Je la conseille toujours à mon entourage et cette relecture me conforte dans l’idée qu’elle peut plaire au plus grand nombre. Il serait peut-être temps de se plonger dans la trilogie de la Poussière maintenant ? (publication du tome 1 « La belle sauvage » le 16 novembre 2017)

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Titres graphiques SFFF

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Couverture du tome 6 de la série Saga par Vaughan et StaplesCouverture du tome 7 de la série Saga par Brian Vaughan et Fiona StaplesSaga : volumes 5, 6 et 7 – Brian K. Vaughan & Fiona Staples
Plaisir de lecture Livres avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3 et 4, 8
J’ai travaillé ma patience en attendant la parution de plusieurs tomes sans les lire… pour les dévorer d’affilée. Cette série de space fantasy est un régal. L’imagination est fertile : ça fourmille d’idées, de nouvelles races étranges, de planètes surprenantes, d’indices éparpillés. L’auteur nourrit le background avec l’arrivée du groupe terroriste « Dernière Révolution », une nouvelle vague de contestataires. Le scénario est aussi truculent que celui des précédents tomes : on suit le périple de Marko et Alana. Hazel est en âge de parler et n’est pplus cantonnée à la voix off ; ce qui permet de donner dans le registre du langage fleuri malgré son âge. Les héros sont complexes et touchants. Le récit est riche en rebondissements et est servi par une narration moderne. Les graphismes sont convaincants, inventifs, expressifs et colorés mais sans excès.

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Photographie des livres lus durant le mois d'avril 2018 par le blog Livrement

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Profiter de ma filleule : babysitting ou godmothersitting ? | Profiter de la première fleur éclose de ma marguerite du cap | Tenter de prendre en photo Moriarty, jeune chat énergique, avec un livre | Fêter les 30 ans de Max | M’offrir un tshirt trop cool (avis objectif) | Accepter de la part d’une amie, un bouquet de jacinthes des bois | Découvrir un nouveau graffiti et aussi une nouvelle boîte à lire | Participer au troc boutures et plantes, comme un rituel | Et adopter raisonnablement quelques brins | Retrouver Marie Juliet et son amoureux pour devenir enquêteurs dignes de Sherlock Holmes | M’occuper des desserts pour le déjeuner de famille | Et m’amuser avec mon neveu-presque-tout-neuf | Voir fleurir ma spathiphyllum/fleur de lune après des périodes sans floraison | Flâner à Echos & Merveilles | Et rencontrer enfin Corwin Ravencroft, archiviste | Prendre mes quartiers au festival du jeu avec des copains | Et des copains | Rencontrer en même temps deux chouettes personnes : Samantha et Balthazar | Lancer tardivement des semis | Cuisiner un peu | Rester au maximum dehors dès que le soleil pointe son nez.

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