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Archives pour la catégorie ‘PLATTEAU Stefan’

PLATTEAU Stefan – Meijo

31/03/2020 9 commentaires

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Couverture du poche "Meijo" de Stefan Platteau, tome 3 des Sentiers des AstresTitre : Meijo (Les Sentiers des Astres, tome 3)
Auteur : Stefan Platteau
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Manesh, tome 1, Shakti tome 2

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L’équipe du Capitaine Rana s’est abrité chez les Teules. À cause de la chasse menée par les méchants, ce peuple est en danger et pèse aussi sur la cohésion du groupe. Les neuf survivants vont devoir passer par des chemins de traverse au bord des mondes : les sentiers des astres.

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Les compagnons vont traverser des contrées étranges où l’onirisme tient une place forte. Le récit se teinte encore davantage de magie mais aussi d’une grande inclémence et d’une pure brutalité. Les liens tissés entre les personnages se font et se défont en fonction des événements.
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La quête du Roi-Diseur se poursuit par le récit du Barde et en double narration, avec l’histoire de la Courtisane. Après avoir bravé les interdits durant leur jeunesse, la Courtisane et Meijo – son amant – se retrouvent en piètre situation. Ils plongent dans la misère des bas-fonds et le désespoir. Leur relation est malsaine, manipulateur et cruel, il l’asservit totalement. Le tout est raconté avec beaucoup de réalisme et s’avère donc moins enchanteur et moins fantasyien que la première partie de sa vie.
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« Meijo » est un tome renfermant un parfait équilibre entre nouvelles interrogations et nouvelles révélations. Réponses et échos se renvoient la balle en ping pong.

La dynamique est entretenue par les personnages : tensions, méfiance et motivations propres. Chacun va scruter les réactions des autres quand secrets, mensonges et vérités vont être énoncés.

En tant que lecteurice, on appréhende davantage la dimension de l’Outre-songe mais aussi la profondeur et toute la dureté de l’Héritage.
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J’ai davantage préféré « Shakti » pour la première partie du témoignage de la Courtisane. Ceci dit, Stefan Platteau reste un très bon conteur où la musicalité des mots a toute sa place dans une histoire aussi dense qu’intense.

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Mise en scène du roman Meijo de Stefan Platteau

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Boudicca (Le Bibliocosme)Dup (Book en stock), Eirilys (The Library at Hurtfew), Le monde d’ElhyandraLes lectures de Xapur, L’ours inculte, Valeriane (Marque ta page), ont aussi vu l’autre image de Manesh.

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Logo challenge PavévasionCette année, le challenge Pavé de l’été organisé par Brize se transforme et devient le challenge Pavévasion en incluant deux saisons : celle estivale bien sûr, et celle concernant le confinement officiel de son pays (à partir du 17 mars en France). Ce pavé de plus de 600 pages a été lu durant ces quinze premiers jours, il est donc le premier de ma liste..

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PLATTEAU Stefan – Shakti

05/03/2020 6 commentaires

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Couverture du roman "Shakti" de Stefan Platteau paru aux éditions J'ai Lu. Tome 2 de la série "Les sentiers des Astres"Titre : Shakti (Les Sentiers des Astres, tome 2)
Auteur : Stefan Platteau
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Manesh, tome 1, Meijo tome 3

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Ils sont neuf survivants – sept hommes, une femme et une enfant – rescapés de l’expédition du capitaine Rana. À travers la forêt boréale, ils mènent la quête du Roi-Diseur. Le barde Fintan Calathynn reprend leur récit.

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Dès les premières phrases lues, le charme opère.

La plume aussi soignée que poétique a tout l’art de me projeter directement dans l’univers.
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Le récit est dense, il propose une double narration : ici, celle de Fintan Calathynn, barde et second du capitaine, gardien du « vrai dire » et celle de Shakti, la Courtisane.
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La forêt est un personnage à part entière, aussi bien par la végétation que par les êtres vivants qui la peuplent. Par les nombreuses descriptions, on la sent respirer, on s’attarde à observer la mousse et les basses brumes. Cette forêt luxuriante est le cadre de leurs aventures. Elle accueille un mix de beaucoup de mythologies du monde que Stefan Platteau a su saupoudrer d’imagination pour créer son univers. Les atmosphères sont toujours bien rendues, ce qui me conforte dans le fait que je préfère être sous mon plaid que dans cette sylve foisonnante.

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Depuis trois semaines, nous sommes habitués à son bruit de fond permanent, en arrière-plan de nos conversations. Le fleuve. Le fleuve s’est tu. Le serpent ne rampe plus. Fini, le bruissement de ses eaux. Il est impossible qu’il ait cessé de couler, et pourtant, son muse est suspendu, comme si le temps s’était arrêté.
Lentement, mon compagnon se tourne vers la rive ouest.
Là-bas, tous les feux sont éteints. L’obscurité est devenue si dense, qu’on ne distingue plus les frondaisons des arbres, seulement une longue ligne bosselée, nimbée d’une étrange vapeur, qui sépare la terre du ciel. La façade ouest du Vyanthryr s’est fondue en une seule masse opaque ; quant au lit du Framar, ce n’est plus qu’un long néant tapi au pied de ce rempart.
Je porte la main à mon front pour en essuyer la sueur. Qu’il fait chaud, soudain ! Une touffeur pesante, qui s’accorde mal avec les nuits nordiques. L’air que j’inspire est épais ; chaque goulée me contracte douloureusement le gosier.
Une seule sonnerie, très brève, déchire le silence.
KAHIIIIN !

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Bien qu’ils soient en très mauvaise position quand on les retrouve, les personnages sont captivants. On découvre le mystérieux peuple des Teules qui possèdent des coutumes aussi déconcertantes que fascinantes.
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L’équipe est encerclée et poursuivie par l’ennemi à la fin du tome précédent : on continue cette course-poursuite avec son lot d’actions, de batailles et de traque sanglante. Cela constitue la première partie du volume « Shakti ». La seconde partie se focalise sur l’histoire de la femme au prénom éponyme. On découvre sa jeunesse, son adolescence et toutes les problématiques concernant le poids et le rejet de traditions anciennes, les liens de famille, la position de la femme qui doit aussi faire face à ses peurs, ses failles et même ses forces. Shakti conte sa vie : ce personnage est authentique, crédible. Et grâce à la force de l’oralité du récit, on entre dans son passé mystico-shamanique qui se déroule en pleine forêt du Lempio… on en vient même à sentir l’haleine fétide de la Croque-Carcasse.

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Devant nous surgissent les Teules, tapis dans leurs capes de fourrure et d’aiguilles. Un bon groupe, au moins trente chasseurs, arrivés comme à leur habitude sans faire le moindre bruit, avec arcs et lances à pointe d’os. L’ambre et l’ivoire chevauchent leurs chevelures, leurs peaux nues luisent de graisse turquoise, et leurs mains gauches sont dotées d’ongles si longs et si durs qu’ils en deviennent des griffes.

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Ces récits imbriqués tiennent en haleine. La tension monte au fil des pages, incluant son lot d’aventures, de surprises et de péripéties plus que mouvementées. J’ai dévoré ce livre !
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« Shakti » est le deuxième tome de la série « Les Sentiers des Astres ». La couverture est l’œuvre de Melchior Ascaride. Ce tome est un cadeau de la part d’Eirilys et Pitiponks qu’elles ont pris soin de faire dédicacer lorsqu’elles sont allées aux Imaginales 2018.

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Cette série a déjà une belle histoire : J’ai rencontré l’auteur lors de L’imagina’livres 2018 (à Toulouse) qui m’a dédicacé Manesh. Shakti a été dédicacé par les copines lors des Imaginales 2018 (à Epinal). J’ai fait dédicacer « Le dévoreur » lors des Aventuriales 2019 (à Ménétrol, proche de Clermont-Ferrand). Il ne me reste donc plus qu’à lire « Meijo » pour en discuter avec Stefan Platteau mi-avril lors d’Echos & Merveilles (Bruguières, proche de Toulouse). une autre fois, l’événement vient d’être annulé 😭

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Les Chants primordiaux, c’est l’or mystique des bardes ; nous passons la moitié de nos vies à les rechercher, et l’autre moitié à les maîtriser. Ils sont les poèmes originels, les tout premiers qui furent faits par le verbe et par la note, quand l’homme n’était encore qu’une bête balbutiante. Ils narrent les primes aurores du monde, l’émergence des forces élémentaires, et ces temps mythiques où les planètes emplissaient le ciel de leurs orbes gigantesques.

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Mise en scène du roman Shakti de Stefan Platteau

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Boudicca (Le Bibliocosme), Dup (Book en stock), Eirilys (The Library at Hurtfew)Estelle (Le Comptoir de l’Écureuil)Les lectures de Xapur, L’ours incultePhooka (Book en stock), Valeriane (Marque ta page) ont aussi senti la puissance de leur respiration dans la forêt.
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Rond de Sorcière #102

29/12/2018 19 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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C’est un petit mois de lecture que celui de Décembre.

A posteriori, c’est donc Novembre qui s’est totalement démarqué de ce dernier semestre. Analyse après longue réflexion : j’étais occupé sur d’autres fronts.
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Immuable est le défi Valériacr0 : Valériane a choisi de me faire passer le dernier mois de l’année en compagnie de Robin Hobb – Oh la bonne idée ! – et je me suis plongée dans le dixième tome de L’assassin royal.

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📺 Du côté des écrans, j’ai été dans une période thématique avec « Christmas wedding planner », une comédie romantique basique, un film pour le jeune public dont l’intrigue change un peu « 48 Christmas Wishes », l’animé très réussi « Noël d’Angela », et une comédie plein de bons sentiments avec l’adaptation « Dumplin’ ».
J’ai passé un bon moment avec le spectacle « Kid Gorgeous at Radio City » de l’humoriste John Mulaney qui contre un peu le réalisme dramatique de la deuxième saison de la série Dr Foster (la première saison est bien plus intense et peut se suffire à elle-même). Et en toute fin d’année, j’ai vu Ready Player One qui figurait encore à ma liste à voir – beau et parfait pour le public plus jeune car moins consistant pour les adultes. Passons sur « Maze runner : le remède mortel » qui n’apporte strictement rien. Effets spéciaux uniquement pour bagarre sur plus de deux heures, assez superficiel.
Les deux tout neufs sur Netflix : Bird Box dont j’attendais la sortie sur Netflix adapté d’un roman qui avait terriblement bien fonctionné sur moi ; et « Bandersnatch » l’épisode de Noël le premier épisode de la cinquième saison de Black Mirror : je l’ai trouvé divertissant mais je me suis surtout bien amusée à découvrir toutes les fins alternatives.

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Nouveautés de la Pile à Lire :
¤ DELANEY Joseph : L’Épouvanteur – Le pacte de Sliter, tome 11
¤ LLENAS Anna : La couleur des émotions
¤ PLATTEAU Stefan : Dévoreur, précédé du Roi cornu
¤ PRIEST Christopher : Notre île sombre
¤ WHAITE Michael : Les Peltosaures

→ Deux petites surprises que l’on m’a offertes : le titre de Platteau que mon amoureux a rajouté dans son panier et le roman de Christopher Priest de la part de Pitiponks. Il est arrivé par voie postale alors que je venais d’annoncer – fièrement ! – à cette dernière que je n’avais reçu aucun livre pour Noël 😅

J’ajoute aussi deux albums bien qu’ils étaient reçus à Noël par mon neveu-presque-tout-neuf car tout est intégré à ma pile à lire – entrée et sortie – comme en comptabilité. J’ai eu plaisir à les lui lire et je les conseillerai avec plaisir.

Résultat : +5 entrées ; – 7 sorties

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Photographie regroupant les lectures de décembre 2018 du blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du roman "Le pacte de Sliter" de Joseph Delaney, le onzième tome de la série L'épouvanteur publiée aux éditions Bayard JeunesseLe pacte de Sliter (L’Épouvanteur, tome 11) – Joseph Delaney
Plaisir de lecture Livre sympa
La série
En ouvrant le livre, je suis sceptique. Joseph Delaney reprend le concept du changement de narrateur (le protagoniste Tom l’apprenti). S’il créé la surprise au neuvième tome, cela sent le réchauffé pour celui-ci. Surtout qu’ils seront finalement deux à se partager la narration. À deux tomes de la fin, je reste dubitative quant à la tournure des événements pour détruire le Malin. Maintenant, je m’intéresse à l’intrigue : on pioche quelques détails ici et là, et on l’on découvre l’entrecroisement avec la vie d’autres personnages précédemment rencontrés. Si Sliter est intéressant à suivre, cela reste un tome bien à l’écart de l’histoire principale et j’ose espérer que l’auteur ne souhaite pas noyer le poisson kobalos dans l’eau.

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Couverture du roman "Serments et deuils" de Robin Hobb. Il s'agit du dixième tome de la série de l'assassin royal. Publié aux éditions J'ai luSerments et deuils (L’assassin royal, tome 10) – Robin Hobb
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Tomes 1234567891011, 12
C’est un tome sourd de douleurs mentales et physiques pour Fitz. Il devra accompagner des personnes douées d’Art alors qu’il connaîtra aussi l’extrême inverse à devoir gérer seul et sans aide sa souffrance physique au fond d’un cachot. Nous ne sommes pas en reste avec quelques révélations concernant les autres personnages ainsi que des détails concernant Art et Vif. Tout comme à son habitude, Robin Hobb nous fait vivre de passionnantes aventures dans un univers riche.

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Couverture du Dévoreur, roman de Stefan Platteau publié aux éditions J'ai luDévoreur précédé du Roi cornu – Stefan Platteau
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Manesh, Shakti
Comme je découvre l’univers de cet auteur au format poche, il ne me restait plus que ce roman-ci prenant place dans le monde des Sentiers des Astres. Ce livre rassemble deux textes dont l’intrigue se déroule mille ans avant le tome « Manesh ». A contrario de la série principale, je me suis sentie exclue dans l’aventure dans le sens où je n’ai pas l’impression de marcher à côté des personnages mais de la visualiser d’un point de vue extérieur. J’ai aimé découvrir toutes ces informations bienvenues sur les Astres qui ne sont plus de lointaines identités. L’histoire est âpre et parfois glauque. Et rien n’arrête ni le Roi Cornu ni le Dévoreur et c’est à en glacer le sang. Il peut se lire indépendamment de la saga mais je ne saurais dire s’il peut être un point d’entrée à l’univers pour des lecteurs frileux qui aimeraient savoir si l’œuvre générale de l’auteur peut leur plaire.

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Couverture du roman "Notre île sombre", écrit par Christopher Priest et publié aux éditions Folio SFNotre île sombre – Christopher Priest
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
L’invasion massive des Britanniques provient de leurs anciennes colonies. Le protagoniste se nomme Alan, un homme lambda, issu de la classe moyenne, enseignant, marié et père de famille vivant dans la banlieue parisienne. Le récit a été découpé et recollé dans le désordre pour symboliser le morcellement de l’Angleterre et la déstabilisation que ressent Alan. Le procédé fonctionne à la lecture, mais j’ai été perdue durant les premières pages, me demandant si je ne lisais pas deux histoires personnelles alternatives (comme pour « Mes vrais enfants » de Jo Walton). La thématique de l’immigration et de l’intégration des étrangers est un sujet toujours brûlant. Le premier texte est paru en 1971 sous le titre français « Le rat blanc » et a été remanié par l’auteur pour retravailler la neutralité de son héros et non pas dans l’optique d’une modernisation. L’alternance non chronologique permet une plongée en abime du héros et de voir son évolution éclater le vernis de sa vie. La tension se dessine au fil des pages, l’ambiance est sombre et tragique.

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Albums jeunesse

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Couverture de l'album "La couleur des émotions" d'Anna LlenasLa couleur des émotions – Anna Llenas
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
On suit le monstre des couleurs qui semble tout perdu qu’une petite fille va aider : elle décrypte ses émotions grâce à des couleurs puis les lui explique. Cet album jeunesse permet de verbaliser les émotions qu’un enfant peut ressentir. Et de pouvoir poser des mots et des sensations dessus pour tout simplement les digérer. Les pages sont remplies de couleurs, de formes, de textures visuelles.

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Couverture de l'album jeunesse Les peltosauresLes Peltosaures – Michael Whaite
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Plus grand qu’une pelleteuse et plus grand qu’un dinosaure ? Un peltosaure ! L’album est haut en couleurs, et je me suis bien amusée à la lecture avec mon neveu. D’ailleurs, une main posée sur lui me permettait de « reproduire » physiquement le son de l’activité en cours (Broaaaam, Picpicpicpic). Il y a de quoi s’extasier sur leur immensité, s’imaginer à quoi ils servent. Il y a beaucoup de petits détails à chercher : les deux petits humains avec leur casque, le numéro du peltosaure, où se trouve les yeux/les dents/les narines, le gyrophare des engins, etc. J’ai beaucoup aimé ces grands êtres tout souriants.

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Le roman "La chute de la flèche" de Mercedes Lackey pris en photo sur une mise en scène dans les tons bleus Photo du roman "Serments et Deuils" de Hobb pris en photo sur une mise en scène de Noël

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Le mois s’ouvre sur le calendrier de l’Avent | Je découvre celui que ma mère m’a confectionné dans le cadre de notre échange | Et c’est l’heure du dimanche de l’imaginaire du mois | Toujours avec des discussions passionnées et passionnantes | On commence à fréquenter le marché de Noël (surtout pour la nourriture) | Durant ce mois, j’envoie un courrier hebdomadaire de l’Avent à Delphine | Une carte faite maison et quelques bricoles | Il y a aussi l’envoi de deux cartes d’anniversaire de deux personnes physiquement loin de moi, ma grand-mère et Pitiponks | Mutinelle est venue faire un tour dans la ville rose | Et aucun livre n’a été acheté ! | Saint Nicolas dépose des gourmandises dans MES chaussons pour la première fois | Oui, mes chaussons sont des derbies vernies | Et j’ai cuit des Jean Bonhomme | Tatiana vient faire un coucou à l’improviste | J’aime cette spontanéité, signe que les gens se sentent en confiance avec nous | On fête un double anniversaire plein de douceur | Je teste pour la première fois une brioche façon kringle avec framboises et pralines roses | Que j’emmène à mes copines nommées Étincelles | Et leur offre une petite enveloppe scellée remplie de paillettes | Noël débutera le dimanche 16 décembre | On est une famille à chats ! | Casimir rejoint le foyer d’un membre de ma famille | Noël est aussi une période sérieuse pour les jeux de société : on teste le nouveau Burger Quizz | Et du fromage en veux-tu-en-voilà | Notre nouvelle petite voisine est née le 18, je prépare son arrivée avec plein d’étoiles | Chaque année, j’achète une seule décoration de Noël, un sapin pour 2018 | Les cadeaux sont terminés, certains seront emballés avec la technique du furoshiki | Le marque-page offert à ma grand-mère, une commande personnalisée de pyrogravure sur bois avec des fleurs de pétunia | Je reçois des colis surprise de Delphine et de Pitiponks, avec une carte de vœux | Après des années, avec deux amis on arrive à se retrouver | Du plaisir dans la discussion et dans le ventre avec truffade et snicker géant maison | Paillettes & Couronne | Noël est terminé ! | Les deux chats en carton, je les avais déjà | Un peu de lecture pour se reposer.

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Calendrier de l'Avent 2018 Calendrier de l'Avent Noël 2018

Table avec des gourmandises chez Eurekafé Illuminations du marché de Noël de Toulouse en 2018

Carte d'anniversaire avec des roses au scrap Carte confectionnée dans les tons dorés pour un anniversaire

Soupe en entrée au marché couvert Victor Hugo Courrier réalisé en scrap : carte et marque-page dans les tons rouges pour Noël

Gourmandises de Saint Nicolas mises dans des derbies vernies Jean Bonhomme pour la Saint Nicolas 2018

Brioche façon kringle avec des framboises et des pralines roses Enveloppe scellée contenant des paillettes dorées

Feuilles et baies de houx Chaton Casimir

Photo d'une partie du jeu de société Burger Quizz Carte de l'Avent

Fromage étalé sur une tartine de pain Etoiles découpées dans du papier canson de couleur pour former une guirlande

Sapin enneigé, décoration de Noël Carte de l'Avent pour Noël

Furoshiki, méthode d'emballage japonaise avec un tissu Marque page avec une pyrogravure sur bois

Biscuits confectionnés pour Noël Carte scrapée pour Noël

Carte pour les voeux : sapin rouge sur papiers dans les tons verts Colis surprise : un livre joliment emballé et des chaussettes rouges et blanches avec un pain d'épice cousu dessus

Snicker géant fait maison Boite à chocolats et pompon de Noël

Paillettes : chaussettes roses et pantalon bleu Couronne végétale pour Noël

Les chats Raspoutine et Moriarty dans un carton Page de livre et chat assoupi à côté

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Rond de Sorcière #101

17/12/2018 10 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Mois de novembre très prolifique concernant les lectures ! Si septembre et octobre avaient été occupés à autre chose ( 2 romans et 1 livre audio sur le premier mois, 3 romans, 1 livre audio sur le second), je pulvérise tout durant ces dernières semaines. Les bonnes lectures s’enchaînent, c’est un plaisir.
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On notera que mon mois de novembre a toujours un pied dans la période d’Halloween ; justement parce que le challenge courait jusqu’au 11 novembre.

D’ailleurs, j’ai été aidée par Valériane qui avait choisi le dixième tome de l’Épouvanteur de Joseph Delaney dans le cadre de notre défi.

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📚 C’est le temps de la raisonnabilité : mes bibliothèques « dégueulent » tellement de livres (elles ne sont pas juste « pleines », elles sont au-delà de la capacité de stockage), que la sagesse me pousse à trouver de nouveaux foyers pour certains titres. Vous pouvez trouver la liste et les prix par ici.

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📽 Visionnage !
On est en plein dans Halloween avec “The haunting of Hill House” qui a terriblement bien fonctionné sur moi (je me suis découvert récemment une peur des maisons hantées et tous les clichés – porte qui claque, ombre dans un coin – font loupe des battements à mon cœur) ; photographie superbe, j’ai été happée par l’intrigue.
Les séances au cinéma ont été rares cette année, mais je ne pouvais rater « Les crimes de Grindelwald » (Les animaux fantastiques 2) : y aller entre copains permet aussi de débriefer dès la fin du film. Il y a du un peu moins bon, du bon et du je m’interroge ; dans l’ensemble, je l’ai bien aimé.
Du côté des OVNI, il y a « I don’t feel at home in this world anymore » dont le côté ‘what the f*ck’ m’a beaucoup plu, le binôme Elijah Wood et Melanie Lynskey est en forme. J’ai continué la série « 3% » et je reste partagée sur cette deuxième saison. Mon petit cœur s’est serré fort en visionnant la série « Wanderlust » où j’ai trouvé Toni Collette excellente (comme bien souvent).
Novembre étant ni à Halloween, ni réellement à Noël – normal… – je fais un peu des deux. Regarder des comédies thématiques me permet de [VISIONNER] d’un œil d’écouter durant mes sessions de traitement de photos : La princesse de Chicago et The Holiday Calendar se retrouvent à égalité, « Les chroniques de Noël » se démarque par son rythme punchy, son ton drôle et grâce à Kurt Russel qui joue bien le rôle attribué.
Enfin, côté humour/stand-up : « Happy to be here » de Tig Notaro n’a pas su me convaincre mais je ne m’arrête pas à ce spectacle-ci de l’humoriste. « The leather special » d’Amy Schumer contient de bonnes répliques et elle est un concentré de bonne humeur. J’ai passé un très bon moment – je me suis marrée ! – avec « The comeback kid » de John Mulaney, avec une mention spéciale au souvenir rattaché à McDo.

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Il faut savoir me raisonner avec la pile à lire :
¤ GRIMALDI Virginie : Chère Mamie
¤ GRIMALDI Virginie : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 9

→ Je n’aurais pu vivre encore longtemps sans dévorer le neuvième volume de Saga (paru le 16 novembre), le premier roman de Virginie Grimaldi pour une bonne action envers une association et pour remplir ma réserve de bonne humeur ; le second roman pour glisser un audio dans mes esgourdes.

Résultats : +3 entrées ; -15 sorties

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Lectures de niovembre 2018

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Romans SFFF

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Couverture du roman Jivana de Nadia Coste, roman publié aux éditions ActuSFJivana – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
C’est avec plaisir que je me suis plongée dans Jivana : heureuse de retrouver l’univers des Fedeylins. Dans cette histoire, deux héroïnes partagent un seul et même corps, la déesse Savironah et Jivana. Nadia Coste aborde plusieurs thématiques dont celle de la place de la femme dans la société. Leur quête les entraine sur un chemin semé d’embûches. Ce roman est un bonus tout sucré. Il peut se lire indépendamment de la série principale mais acquiert une autre dimension s’il est lu après. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du roman Rhizome de Nadia Coste, publié aux éditions SeuilRhizome – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Nous voilà projetés dans la sky-city de Mauges en 2081. Jaro botaniste de métier vient de respirer des spores qu’une plante apparemment anormale vient de disperser. Il va devoir endosser le rôle d’ambassadeur pour les plantes. Nadia Coste offre une belle leçon d’écologie à travers l’intrigue. Cette dernière referme une originalité astucieuse qui permet d’éclairer la relation entre les humains et les organismes végétaux. Lecture conseillée à partir de 13 ans.

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Couverture du roman Le sang de l'épouvanteur de Joseph Delaney, dixième tome de la série l'épouvanteurLe sang de l’Épouvanteur (L’épouvanteur, tome 10) – Joseph Delaney
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Dans ce dixième tome, Tom Ward et l’épouvanteur auront d’autres créatures à museler pour ne plus se préoccuper momentanément de la lutte contre le Malin. L’intrigue majeure avance peu mais les personnages ne restent pas figés. Le roman est un concentré d’actions et initie le passage du flambeau. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du livre "Entends la nuit" de Catherine DufourEntends la nuit – Catherine Dufour
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
En protagoniste, on retrouve Myriame, indépendante et beaucoup trop curieuse. Catherine Dufour fait de la ville de Paris, un personnage à elle toute seule. Elle intègre une créature imaginaire dans une forme que je n’avais jamais croisée. À travers le récit, c’est une remarque très ouverte sur notre société actuelle qui s’étale sous nos yeux. Quelques bémols pour moi, l’univers des créatures tout juste effleuré, un statut un peu passif de la part de Myriame (qui veut tout le contraire). Cependant, j’ai passé un bon moment avec ma lecture et j’étais curieuse de savoir ce que nous concoctait l’autrice.

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Couverture du roman "Les flèches de la reine" de Mercedes Lackey, tome 1 des Hérauts de Valdemar, publié aux éditions MiladyCouverture du roman titré "La chute de la Flèche" de Mercedes Lackey, tome 3 des Hérauts de ValdemarLes Flèches de la Reine, L’envol de la Flèche, La Chute de la Flèche, (les Hérauts de Valdemar, tome 1, 2 et 3) – Mercedes Lackey
Plaisir de lecture Livres sympa
Chronique complète
Je possède cette trilogie depuis 2010 que l’on m’a offerte en coffret. C’est donc une relique de ma pile à lire à laquelle je devais bien m’attaquer. Quand des titres patientent autant de temps, je ne sais pas si l’envie de les lire est toujours aussi forte ou si mon expérience de lectrice, au fil des années ne me rend plus décisive dans mes choix à lire.
Sur la forme, les livres sont bourrés de coquilles, sur la forme, je découvre comme protagoniste une jeune fille forte et indépendante. Elle va mûrir au fil de sa vie et de ses rencontres. Elle fuit un mariage arrangé à 13 ans en quittant le foyer familial et poursuit un apprentissage pour lequel elle a été choisie. On peut lister de nombreux poncifs rattachés au genre et avec prévisibilité, l’histoire se finit bien. Cette trilogie représente les romances de Noël que d’autres lecteurs lisent en fin d’année, elle est pleine de bons sentiments.

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Couverture du roman "Shakti" de Stefan Platteau paru aux éditions J'ai Lu. Tome 2 de la série "Les sentiers des Astres"Shakti (Les sentiers des astres, tome 2) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1
C’est avec grand plaisir que je suis retournée dans l’univers après « Manesh » qui m’a enchantée. Cet exemplaire m’a été offert par Eirilys & Pitiponks qui l’ont fait dédicacé à la dernière édition des Imaginales <3 Je me suis laissée entraîner comme jamais : lister les détails glissés ici et là, adorer découvrir la jeunesse de Shakti, presque sentir l’haleine fétide de la Croq-Carcasse ; que je ne souhaite jamais rencontrer. Les atmosphères sont toujours très bien rendues au point où je peux l’affirmer : je préfère davantage être sous mon plaid que dans cette forêt. Dire que j’ai englouti ce livre serait presque un euphémisme tant j’ai eu du mal à le lâcher.

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Couverture du roman "Le sanctuaire des dieux" de Cindy Van Wilder, tome 1 de Terre de BrumeLe Sanctuaire des Dieux (Terre de Brume, tome 1) – Cindy Van Wilder
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Après le grand Bouleversement durant lequel une Brume toxique s’est déversée sur leur monde, Mirar devient une société clivée : les clans ne se mélangent pas. Des communautés sont créées autour des quatre éléments fondamentaux. Clins d’œil à la mythologie grecque et conséquences environnementales sont tissés dans la trame principale. L’écriture est entrainante et bénéficie d’une imagination foisonnante. « Le Sanctuaire des Dieux » est le premier tome du diptyque Terre de Brume. Le second sera publié en mai 2019. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Œuvres graphiques SFFF

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Couverture du petit grimoire des fées illustré par Sandrine Gestin ; textes de Patrick JézéquelPetit grimoire des Fées – Sandrine Gestin & Patrick Jézéquel
Plaisir de lecture Livre sympa
C’est avec grand plaisir que j’admire de nouveau les illustrations de Sandrine Gestin au fil des pages. Les textes présentent les Fées par communauté, donnant leurs caractéristiques principales physiques et de comportement. Les amoureux du Petit Peuple ne trouveront pas d’informations inédites : cela reste un petit grimoire intéressant à grignoter. À noter que le petit livre 11,5*16cm possède une couverture mousse cartonnée et se pare d’un signet. J’ai eu la chance de rencontrer Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018.

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Couverture de la bande dessinée Les misérables par PeruCouverture de la bande dessinée Mort parce que bête par PeruCouverture de la bande dessinée La peste par PeruLes Misérables, Mort parce que bête, La peste (Zombies Néchrologies, volumes 1, 2 et 3) – Peru & Cie
Plaisir de lecture :  Livres sympa
Série Zombies
Sur ma liste d’idées pour le challenge Halloween, j’avais marqué le troisième tome. J’en ai donc profité pour relire le début de cette série pour mieux « profiter » de l’histoire bien que l’on suive différentes personnes à chaque volume.
Ce spin-off de la série Zombies peut se lire indépendamment ; Peru assure le scénario et trois dessinateurs se relaient en assurant une harmonie globale. Le premier tome raconte la chute du gouvernement en France, on s’attarde sur un vase clos en Suède pour le deuxième, et l’on découvre le patient zéro en se rendant au Japon avec le troisième. Le traitement de la série est assez inégalitaire et j’y trouve aussi un problème de rythme au sein même des albums. J’en conviens que certains détails ou les pensées des personnages sont intéressants à découvrir mais je ne visualise pas où Peru souhaite aller ou quelles clés donner avec cette série.

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Couverture du neuvième tome de Saga de Vaughan et StaplesSaga, volume 9 – Brian Vaughan & Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Il devient délicat de parler de cette série, d’apporter des détails de l’intrigue sans spoiler. La qualité de la série demeure constante : tant sur le contenu que sur la forme. Les dialogues sont remplis de réflexions. L’enchainement des bonnes idées donne une grande fluidité à l’intrigue. Les dessins et leur colorisation sont superbes et j’avoue être sensible à ces belles couleurs. Scénariste et illustratrice ont annoncé une pause d’au moins un an pour refaire le plein d’énergie. Mais terminer sur un tel tome, c’est à s’en briser le cœur. Ce neuvième volume intègre beaucoup de retournements de situation. La série est une valeur sûre et l’imagination de ces deux auteurs est juste… waouh !

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Livres éclectiques

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Couverture des lettres fictives "Chère mamie" de Virginie GrimaldiChère Mamie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Ce petit livre renferme les lettres fictives que Virginie écrit à sa grand-mère. On peut régulièrement les déguster sur son compte Instagram. Elles sont regroupées sous la couverture de « Chère mamie » dont les droits sont reversés à l’association Cékedubonheur. Ces chroniques du quotidien sont découpées en quatre saisons, et chacune est illustrée par un polaroïd. Les anecdotes renferment beaucoup d’humour, quelques perles qui prêtent à sourire voire à rire. Elle y conte ses péripéties aux quatre coins de la France, accompagnée de sa famille, ses amis et des lecteurs rencontrés en salon. Ces petites histoires sont tour à tour touchantes, amusantes et aussi émouvantes. C’est un plaisir de découvrir que l’autrice est une personne vivante aimant les petits bonheurs (que je chéris tant moi aussi). Ce recueil épistolaire se dévore !

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Couverture du roman "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie" de Virginie GrimaldiLe parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce roman est le petit dernier à être passé dans mes écouteurs. Je l’ai découvert au format audio, je trouve que la voix de Sophie Frison colle parfaitement. Découverte par son blog, je découvre la plume de Virginie Grimaldi en suivant sa bibliographie.
Pauline est quittée par son mari Ben. Elle tente de ranimer ce qu’était leur vie à deux. Elle écrit des lettres dans lesquelles l’on trouve des souvenirs liés à leur rencontre. On soupçonne un motif de séparation quand elle conte leur belle vie.
La protagoniste devient attachante et sa famille tient un rôle important. C’est écrit avec beaucoup de justesse et donne l’impression d’un roman aux allures intimistes. Dans l’ombre de ce personnage fictif, on reconnait quelques bribes de la vie privée de l’autrice. Et cette pincée de réalité donne beaucoup de profondeur. Ce roman est plus personnel que les précédents car Virginie Grimaldi parle de son expérience ; elle en avait relaté quelques morceaux sur son blog. Elle a un sens aiguisé pour transmettre ses sentiments. La montée des émotions est forte et c’est avec la gorge serrée qu’on lit les dernières pages.

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Tester la résistance de ma liseuse sous la pluie (non, ce n’est pas vrai) | Confectionner une tarte aux poires juteuses à souhait | Recevoir ma cousine fraîchement normande d’adoption | Entendre le souffle rauque du Minotaure se baladant dans les rues de la ville rose | Dîner chez des amis et faire la rencontre poilue d’Obiwan | Inviter les copains à un goûter dominical | Raspoutine, Roi des vibrisses | Voir une scène de crime se préparer dans ma salle de bain [DEDXTER] | Tartine à l’œuf du brunch maison | Tester une recette de chouquettes | Rendre visite aux copines et à leur bibou | Cuisiner pour la première fois une tarte au sucre | Défendre mes valeurs | Moriarty-tout-en-rond  | Retrouver avec joie Pitiponks | Déjeuner au marché de Noël : tartine de fromage et aligot, bien sûr ! | Recevoir à dîner ma copine Enflammée et son amoureux  | Qui m’ont offert un sublime bouquet | Le même jour où j’en envoyais un à ma copine strasbourgeoise Marion | En prendre les mirettes au festival des lanternes à Gaillac | Confectionner quelques cartes à mes correspondantes pour démarrer le mois de décembre.

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Le roman Rhizome pris en photo parmi les plantes Mise en scène du roman Terre de Brume de Cindy Van Wilder

Liseuse PRS-T1 sous la pluie Tarte aux poires et amandes

 La machine Minotaure se balandant dans Toulouse Assiette avec un fondant au chocolat, de la chantilly et un crumble aux pommes

Chat qui baille Préparation de la salle de bain pour des travaux

Tartine salée, oeuf, oignon, fromage Chouquettes revisitées

Tarte au sucrée du nord Petites mains d'enfant

Petites mains d'enfant au goûter Tenue violette pour défendre ses valeurs "nous aussi"

Chat en rond endormi dans un coussin Chocolat chaud du Flowers

Aligot et tartine au fromage mangés au marché de Noël Bouquet et craspedia

Tag sur le bitume pour le festival des lanternes à Gaillac Fleurs du festival des lanternes à Gaillac

Lotus du festival des lanternes à Gaillac Pivoines du festival des lanternes à Gaillac

Scrapbooking de cartes pour Noël

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PLATTEAU Stefan – Manesh

27/06/2018 19 commentaires

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Couverture du livre Manesh de Stefan Platteau, premier tome de la série Les sentiers des Astres, parution aux éditions J'ai luTitre : Manesh (Les sentiers des astres, tome 1)
Auteur : Stefan Platteau
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Shakti, tome 2

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Les hommes du capitaine Kalendûn Rana naviguent sur le fleuve Framar. L’équipage doit trouver le légendaire Roi-Diseur, un Oracle qui possède les réponses pour mettre fin à la guerre civile. Alors qu’ils traversent la forêt de Vynathrir, ils récupèrent un homme à la dérive. Jusqu’à sa complète rémission, Fintan le Barde prend soin du prénommé Bâtard.

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Pour cette histoire, deux récits s’emmêlent et se complètent. Deux narrations pour deux lignes temporelles. Les buts de cette expédition en gabarres sont dévoilés petit à petit au lecteur, l’aventure demeure énigmatique.
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Dans ce récit enchâssé, au passé nous découvrons les origines extraordinaires de Manesh et la remontée du fleuve par Fintan au présent. Les personnages sont emplis de mystère. La double nature de Manesh est révélée : ce demi-être solaire, humain de corps, possède en son sein une énergie astrale qui le ronge. Parmi les bateliers, se trouvent aussi la Courtisane et sa fille dont la présence n’a pas été officiellement expliquée.

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En sus des personnages, il y a aussi d’autres individus et peuples : le Semeur de feu, les lunaires et les solaires, les Nendous, les Teules, les Dieux maudits. Le folklore des Sentiers des Astres emprunte des éléments à diverses mythologies (celtique, hindou, finnoise et mésopotamienne me semble-t-il) : l’auteur les a mis dans un sac, a secoué et chaque donnée tirée a été savamment assemblée à la précédente afin d’établir une harmonie. Peu d’éléments contextuels permettent d’ancrer l’histoire notamment sur la société dont est issu l’équipage du capitaine Rana, ni même l’époque bien qu’elle se devine.
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C’est par les deux conteurs – Manesh et Fintan – que les mythes prennent leur place et que l’on écoute les légendes. J’ai particulièrement aimé la prédominance de la nature qu’on sent pleine de vie, dense et touffue. En plus de son caractère luxuriant, on imagine son cœur imprévisible et angoissant.

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Ce récit imbriqué à deux voix offre un rythme « au fil de l’eau ». Loin d’une impression de lenteur ou d’un aspect contemplatif, cette cadence est la base pour raffiner un univers en fantasy.
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Le lecteur peut se retrouver bercé par la linéarité du fleuve. Stefan Platteau plante son décor et sublime les atmosphères. Tel un conteur, l’auteur tisse son histoire en prenant le temps de faire respirer la forêt, soupirer les gabarres et tour à tour haleter ou tenir le souffle des personnages.
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L’expression « au fur et à mesure » prend tout son sens. J’ai été enthousiasmée pour le récit délivré au compte-goutte. L’immersion est réussie bien que l’histoire ne soit ni épique ni explosive : la tension monte lentement tout comme le sentiment d’oppression. Par des passages lourds de sens, l’auteur nous offre des révélations sombres et tortueuses pour ses héros.
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Je tiens à parler de la musicalité du roman : la langue a été travaillée. Le vocabulaire est riche, la beauté se retrouve dans les descriptions. La plume agréable et non verbeuse distille des accents de poésie épique entre les pages. Finalement, cela rejoint le concept de « parler vrai » – développé dans l’histoire – : une parole juste, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes, celle qui parle à notre émotion la plus forte.

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Résolument, cette histoire est un coup de cœur avéré pour beaucoup de lecteurs. Le cliffhanger appelle à lire la suite promptement (ayant été prévenue et ayant vécu des fins de volumes plus violentes encore, j’ai survécu). À noter les superbes illustrations des éditions Les moutons électriques concoctées par Melchior Ascaride.

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Couverture de Manesh de Stefan Platteau, relié aux éditions Les moutons électriques Couverture de Melchior Ascaride du livre Manesh de Stefan Platteau, édition souple aux éditions Les moutons électriques

Livre dédicacé Manesh de Stefan Platteau Chronique du livre Manesh de Stefan Platteau ; livre pris en photo au milieu des plantes

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Logo défi Valériacr0Ce livre était le choix de Valériane à découvrir durant ce mois pour notre défi. C’est finalement une histoire au long cours car c’est ce titre même que je lui avais indiqué pour décembre 2014. Et je viens de lui sélectionner le troisième tome à découvrir le mois prochain.

Lecture équitable : soutien aux petites maisons d'éditions

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Ceci est une lecture parfaite dans le cadre du « Petit éditeur aux grands livres« .

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233°C (Baroona), Anarésume (Anassete), Blog-O-Livre (BlackWolf), Book en stock (Dup)La lectrice hérétique (Olivia Lanchois)Le Bibliocosme (Boudicca), Les lectures de Bouch’Les étagères de PitiponksLes lectures de Shaya, Les lectures de Xapur, L’ours inculteMarque-ta-page (Valeriane), The Library at Hurtfew (Eirilys) ont aussi entendu la forêt frémir.

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Imagina’livres 2018

26/03/2018 16 commentaires

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Entête de l'Imagina'livres 2018

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Ce week-end s’est déroulée la troisième édition de l’Imagina’livres, salon des littératures de l’imaginaire (SFFFH) à Toulouse. Il était organisé par L’imagin’arium, une association estudiantine axée sur la promotion d’artistes français. Je m’étais rendue à la première édition et vous pouvez en découvrir mon compte-rendu par ici.

Pour contrer grisaille et pluie en ce dimanche, rien de meilleur qu’une agréable compagnie. Magali et Marie sont toujours partantes pour toute initiative. C’est donc en trinôme que nous sommes arrivées en terres accueillantes.
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Malgré le changement de salle de dernière minute, les bénévoles nous ont accueillis avec le sourire (et de grands cafés). La salle de la résidence Olympe de Gouges sise 35 rue Maurice Becanne « derrière » l’IUT GEA Ponsan, s’avère lumineuse et agréable. Le cadre possède un fort potentiel à la flânerie (pour peu que la pelouse ait un peu poussé et qu’il y ait du soleil) (l’un ne fonctionnant pas sans l’autre, ça tombe bien).

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Banderole extérieure du salon du livre L'imagina'livres en 2018 Badges et gobelets du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Point accueil du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Vue d'ensemble du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

 Une allée du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stand de Stephen Cornu au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Stand de la photographe Mylene Blacksshark au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Photographie de la buvette du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

 

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C’est toujours un plaisir de papoter avec Jean-Claude Dunyach, toujours accompagné de sucreries. J’ai aussi rencontré Sylvie Denis et Anna Combelles. J’ai également échangé quelques mots avec l’artiste Tiphs ; et si le budget avait été possible, je serai repartie avec tout son stand en nouant les quatre coins de la nappe. J’ai fait aussi un coucou à Jenn, copine et grande lectrice, qui a amassé un joli butin. Bien que j’aie discuté avec peu de monde, j’ai zieuté tous les stands, ai admiré les première et les quatrième de couverture, les pupilles grandes ouvertes.

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Sucreries proposées par Jean-Claude Dunyach au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stand de l'artiste Tiphs au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

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L’horaire d’arrivée sur les lieux a été judicieusement choisi pour participer à la lecture publique de Stefan Platteau en petit comité. Il a su nous délecter de formidables passages extraits de ses romans. Ce fut une heure de lecture forte intense et c’est passionnant d’échanger avec un homme passionné. Ma récolte : un livre dédicacé de l’auteur « Manesh » et un ensemble de cartes postales ainsi qu’un marque-page de Tiphs.

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Stefan Platteau en lecture publique au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stefan Platteau lit des extraits de ses livres au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Livre dédicacé Manesh de Stefan Platteau Dédicace de Stefan Platteau ; blog Livrement

Marque-page et cartes postales de Tiphs artiste

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Nous avons décidé de déjeuner sur place – dehors donc les fesses au frais ! – puis d’effectuer un dernier tour au chaud avant de retourner dans nos chaumières pour évidemment… lire. L’ambiance du salon était détendue et cordiale et c’est avec plaisir que nous avons vécu cette troisième édition.

Je vous invite à visionner les magnifiques photographies du salon d’Axelle/Hubris : jour 1, jour 2.

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→ Le trinôme se réunira pour le prochain événement « Les dimanches de l’imaginaire » autour d’un brunch le 8 avril prochain à Toulouse. Locaux et passionnés, nous serons ravies de vous accueillir parmi nous !

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Déjeuner lors du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stand et gros plan sur un déguisement au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Logo "dragon" de l'association Imagin'arium

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