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Archives pour la catégorie ‘RIVAT Feldrik’

RIVAT Feldrik – Les Kerns de l’Oubli ~ Résurrections, tome 3

13/07/2015 6 commentaires

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Resurrections Feldrik Rivat Les Kerns de l Oubli tome 3Titre : Résurrections (Les Kerns de l’Oubli, tome 3)
Auteur : Feldrik Rivat
Plaisir de lecture Livre à regrets
Tome 1, tome 2
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Il est temps pour Erkan d’accomplir le Rachat. De nombreux partisans sont sur le qui-vive et attendent avec impatience un ordre divin pour s’abattre sur le monde, comme une marée mortelle. La foi fait face à la prophétie millénaire et Erkan est le seul à pouvoir réduire à néant la folie théologique qui ne cesse de s’amplifier.

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dedicace Resurrections Feldrik RivatRésurrections est le dernier tome de la trilogie « Les Kerns de l’Oubli » (tome 1, tome 2). Ce livre ‘chorale’ intègre quatre personnages nommés ‘le Quadrille’ : ils sont nouveaux et il faudra prendre son temps pour saisir leur importance dans l’intrigue.
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Les stéréotypes ne sont pas un désavantage en général, c’est en abuser qu’il l’est et dans cette saga, on frise cette limite sans toutefois la franchir. Par la façon de s’exprimer, l’auteur donne une vraie personnalité à chacun. Je regrette cependant que les hommes soient très imposants au détriment de la femme Amiel qui parait à la limite du ridicule – et pourtant ce sont ses parties que j’ai pris le plus de plaisir à lire. Malheureusement, elle parait secondaire. La seconde femme, Awana en pâtit aussi puisque déjà son existence parait impossible aux yeux du narrateur.
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Je qualifie cette fantasy de dense et complexe. Il faut rester concentré dans sa lecture et de préférence, lire les tomes de manière rapprochée pour être mieux imprégné(e) des subtilités et comprendre plus finement les mécanismes de l’intrigue.
. Lire la suite…

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RIVAT Feldrik – Les Kerns de l’Oubli ~ Les larmes du désert, tome 2

16/01/2014 13 commentaires

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Les larmes du desert Feldrik Rivat Les kerns de l oubli tome 2Titre : Les larmes du désert (Les Kerns de l’Oubli, tome 2)
Auteur : Feldrik RIVAT
Plaisir de lecture Livre à regrets
Tome 1, tome 3

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Armenac’h n’est plus. Erkan, Sage-Guerrier revient à lui même si les premiers pas dans sa vie d’avant sont difficiles. Les Frères Blancs prennent de plus en plus d’importance auprès des citoyens et la sécurité de tous arrive au point de rupture. Il n’est pas facile pour Erkan de concilier les différentes missions qui lui incombent. Pour Cataxak, un avenir prospère se profile.

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Les larmes du desert Feldrik Rivat)°º•. La cité d’Armenac’h est devenue un simple caillou, les frères Blancs se réunissent en fraterns, l’ordre salvateur explore la cervelle des personnes. Cataxak prend son envol. Heureusement, Erkan retrouve la mémoire mais il ne se souvient pas d’avoir inhaler la plante de l’oubli. Il pense donc vivre son Épreuve. Ces soixante-dix premières pages m’ont été longues : j’avais peur que l’auteur nous emprisonne dans la boucle vicieuse où Erkan revit inlassablement un réveil. Mais très vite nous sommes plongés dans l’aventure. Nous suivons le voyage d’Erkan avec Cardanapak, Pasang et Kesfang. En parallèle, nous découvrons d’autres visions par l’intermédiaire du protagoniste. J’adore toujours Cataxak, qui orne sur la couverture de ce deuxième tome.
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Les caractéristiques particulières du parler des personnages que je vous avais détaillé sur la chronique du tome 1 sont plus discrètes. J’en viens parfois à sourire de voir les nombreux “k” et “â” de Cardapanak et j’apprécie toujours les “mirifique” de Cataxak. Chaque personnage devient le narrateur de parties. Ces chapitres sont moins nombreux et plus facilement identifiables par le lecteur, habitué à les côtoyer. L’auteur s’en amuse aussi, je pense notamment aux chapitres très courts en en alternance d’Erkan et de Frère Amoko.

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)°º•. Le rythme à deux vitesses que j’avais relevé au premier tome a bien été travaillé. Il sert bien mieux le récit et on sent que Feldrik Rivat prend toujours plaisir à user de son imagination pour nous servir une histoire prenante. Le langage est soutenu mais colle parfaitement à cette fantasy épique. J’ai savouré l’art des billes-mémoires qui permettent d’entendre la mémoire de l’eau. En prenant en compte son épopée, ses compagnons, sa façon de s’exprimer et ses šhåmanies, j’ai rapproché ce récit de La Belgariade de Leigh et David Eddings.

La couverture de ce deuxième tome est aussi celle d’Alexandre Dainche.

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“Les larmes de l’oubli” gomme les petites imperfections du tome 1 notamment sur les multiples points de vue narratifs et l’entretien du rythme. Nous faisons davantage connaissance d’Erkan et suivons son périple. Le récit est grandement intéressant et on suit les actions de plusieurs points de vue. On termine le volume sur une grande interrogation et je suis impatiente de découvrir la fin de cette trilogie fantasyienne.

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Les larmes du desert Feldrik Rivat extrait

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Souvenir de lecture : Ah, Cataxak !

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Dans le chaudron :
¤ L’exil, tome 1

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Logo Lecture Equitable

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Il s’agit-là d’une nouvelle lecture équitable avec les Éditions de l’Homme Sans Nom.

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CITRIQ

 

 

Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Feldrik Rivat et les éditions de l’Homme Sans Nom.

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RIVAT Feldrik – Les Kerns de l’Oubli ~ L’exil, tome 1

21/08/2013 18 commentaires

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Exil Feldrik rivat Les Kerns de l oubli tome 1Titre : L’exil (Les Kerns de l’Oubli, tome 1)
Auteur : Feldrik RIVAT
Plaisir de lecture Livre à regrets
Tome 2, tome 3

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Almernarc’h la Belle se dresse fièrement. A sa tête, trône le roi Alkar secondé par son conseiller Cataxak. Cependant, la cité perd son gardien, Roch : celui-ci se fait tuer par le plan de ces deux hommes au pouvoir. Erkan, son fils est également écarté de la scène politique. Le souverain fait place vide autour de lui mais des personnalités dans l’ombre vont veiller au grain et ils ne laisseront pas la situation se détériorer davantage.

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)°º•. L’histoire est servie par une pléthore d’individus : chaque chapitre alterne sur les personnages identifiés par leur nom. Ils en deviennent le narrateur tour à tour et font avancer l’histoire de leur côté : le pronom « je » permets une lecture plus directe du point de vue interne. Les chapitres sont très nombreux (74) mais ils s’avèrent reconnaissables car chaque personne d’encre et de papier à une façon de parler – vocabulaire et expressions – et de penser : les « crédié de dié » et « Tudieu » d’Ulhnor, le « mirifique » de Cataxak, le bégaiement d’Alvar et le langage vieux français de Telleran comme le fameux « icelui ». J’avais peur d’être débordée par cette avalanche de parties mais en fait cela se révèle assez addictif : on veut savoir la suite et il est difficile de s’arrêter « allez, encore un chapitre ; bon, celui-ci aussi je le lis, ce ne sont que trois pages ».
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Je ne détaillerai pas les personnages ici : 1°) car il faut vous en laisser la surprise, 2°) car il me serait difficile de parler des uns et des autres sans être redondante dans la façon de les aborder. Ma préférence va pour Cataxak. Il est indiqué comme un méchant mais je trouve que c’est celui qui a la personnalité la plus développée, où l’auteur a été le plus minutieux aussi ; et je meurs d’envie de savoir ses réelles implications. Il faut aussi dire que j’aime Ulhnor pour son humeur et Siham pour sa vie, ce qu’elle traverse.
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On apprécie les cartes et les descriptions détaillées des environs mais je trouve qu’au final nous n’avons que très peu d’informations concernant les Kerns ou les habitants d’Almenarc’h : j’aurai terriblement aimé en savoir davantage sur les coutumes, les mœurs et l’Histoire. Enfin et non des moindres, il est intriguant de découvrir la magie šhåmanique et la répartition de la population en castes.

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carte les Kerns)°º•. Ce roman propose une fantasy épique : batailles, intrigues politiques, manipulation, vengeance, trahison et des thèmes comme l’honneur, la dignité, des sentiments comme le doute et la souffrance… vous êtes servis ! Elle sera appréciée par les fanas du genre mais un peu plus difficile d’accès pour les débutants.

L’univers est complexe et très riche, on pourrait finalement suivre indépendamment chaque personnage sur un seul tome ; cela créé une petite frustration car parfois on aimerait continuer avec l’un des personnages alors que nous sommes rabattus sur l’aventure d’un autre. Par ailleurs, le côté chimérique-ésotérique est difficile à appréhender.
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Le style de l’auteur est percutant, on aime son écriture mais j’ai l’impression d’y reconnaitre parfois un rythme à deux vitesses, qui s’avère déstabilisant. L’auteur conte son univers avec une plume connaissance mais quelquefois au détriment de son intrigue. En gros, j’ai aimé l’intrigue, la manière dont c’est amené, le croisement des vies des personnages et tout ce qui a attrait aux motivations des personnages mais ma lecture n’a pas été assez fluide due au tempo à deux mesures différentes. Mais j’attends forcément beaucoup de la suite de la trilogie (je demeure curieuse).

On note la couverture d’Alexandre Dainche que je trouve un poil sombre mais qui reste tout de même très parlante. Mon exemplaire est muni d’un marque-page et je remercie Feldrik pour la dédicace 😉

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« L’ exil », premier tome des Kerns de l’Oubli vous fait entrer dans la métropole Almenarc’h : on suit la vie de plusieurs personnages qui vont s’entrecouper afin de dévoiler quelques détails mais aussi une fresque plus générale. Le tout est saupoudré de magie šhåmanique et on demeure très curieux dont l’imbrication de toutes les actions. Malgré un tout petit clochement sur l’écriture, la plume reste agréable.

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Les kerns dedicace
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Souvenir de lecture : Le bonheur d’Ulhnor dans la nature.

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Dame Dup a aussi entendu « mirifique » de la bouche de Cataxak.

CITRIQ

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Logo Lecture Equitable

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Il s’agit-là d’une nouvelle lecture équitable avec les Éditions de l’Homme Sans Nom.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Feldrik Rivat et les éditions de l’Homme Sans Nom.

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