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STEPHENS John – L’Atlas d’Emeraude

21/04/2011 38 commentaires

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Titre : L’Atlas d’Emeraude (Les livres des Origines, tome 1)
Auteur : John STEPHENS
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Mlle Crumley du foyer pour orphelins incorrigibles et désespérés Edgar Allan Poe est en pétard, ça, oui. Les enfants Kate, Michael et Emma viennent de faire tourner en bourrique Mme Lovestock, venue les adopter. Le prétexte ? Leurs parents viendront un jour les retrouver, ils en sont sûrs, même dix ans après leur mystérieuse séparation. En attendant, la décision est sans appel, ils sont une énième fois envoyés dans un nouvel orphelinat. Ils arrivent alors à Cambridge Falls, paysage désert. Ils sont accueillis par Abraham, dans cet internat où ils sont les trois seuls pensionnaires. Dès les valises posées, ils partent visiter les lieux et découvrent dans un singulier bureau, un étrange livre. C’est le début des aventures, et ils vont devoir face à de bien nombreuses personnes…
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)°º•. Pour commencer, notre fratrie est composée de Kate, 14 ans, relativement zen, réfléchie et sur les épaules de qui, tout repose. C’est elle, à 4 ans, qui a répondu par la positive à sa mère qui lui demandait si elle veillerait sur ses frère sœur. Depuis, elle se bat pour qu’ils restent ensemble, soudés et leur insuffle l’espoir qu’un jour, ils seront tous réunis. Vient ensuite Michael, 13 ans : c’est l’intelligent de service, fier aux petites lunettes. Savant guide à ses heures perdues, il n’en demeure pas moins qu’il voue un véritable culte (et c’est un euphémisme) aux nains. Pour finir, Emma et certainement pas la dernière : avec son caractère pas piqué des vers, elle n’a pas non plus la langue dans sa poche. Débrouillarde, super efficace, quelque peu inconsciente mais totalement attachante ; c’est évidemment elle qui remporte toute ma sympathie. Leurs caractères différents n’en font pas moins des frère et sœurs relativement unis même s’ils doivent parfois se supporter.
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Ils restent cependant, très peu farouches quand ils rencontrent d’autres personnes… peut-être à leurs dépens ?
A l’orphelinat, nous avons Abraham. Il s’occupe des pensionnaires (trois, ça va !), il est gentil comme tout et est le bras droit du Docteur Pym. Celui-ci est plus que mystérieux. Il est toujours habillé avec un vieux costume en tweed froissé et usé et porte des lunettes en écailles brisées et recouvertes de ruban adhésif. Sous ses gros sourcils blancs, on décèle une étrange lueur au fond des yeux.
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On rencontrera également la Comtesse. Ancienne beauté russe, elle aime les galas, l’environnement mondain et également danser. D’apparence douce et aimable, se cache une saloperie finie. Elle est escortée des Hurleurs, ces affreux morts-vivants, chacun aussi fort que deux hommes, appelés encore les morum cadi. Et pire que pire que pire, on y découvrira l’Effroyable Magnus !
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Il ne faudrait pas oublier l’aide précieuse de Gabriel, de Mamie Peck (un sacré personnage !), mais également celle de Robbie (envers et contre tout, tout étant Hamish).
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Dans cette ribambelle de personnages, on verra très vite que les méchants ne sont pas si méchants que ça et que les enfants prennent des risques en défaveur de la crédibilité générale de l’histoire. Mais on aura de la magie, des loups et des gens du petit peuple.

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)°º•. John Stephens s’engage sur un filon très exploité du voyage dans le temps (et autres thématiques) mais il sait retirer son épingle du jeu et coud plutôt bien (roooh, ça va, je sais qu’elle était facile). On frise cependant les multiples références littéraires : Harry Potter, les Orphelins de Baudelaire, Peter Pan, A la croisée des mondes et Narnia. Il n’en reste pas moins que les allers et retours dans le temps sont clairs et bien gérés ; c’est un sacré atout quand on se souvient que la cible prioritaire de ce livre est le jeune public.
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Les descriptions sont démentes et le livre est plein de magie. On assiste à une quête de la part des enfants qui vont devoir travailler ensemble. S’ajoute les aides de toutes parts, le mélange des différents peuples et le jeu des pouvoirs. Certaines actions sont trop pernicieuses pour de jeunes adolescents pour que cela paraisse crédible. C’est un peu gros, un poil tiré par les cheveux (huhu). En attendant, malgré certaines facilités, l’intrigue est plutôt bien tenue et on ne s’ennuie pas. Le livre reste agréable mais pas transcendant. L’humour est présent et se surprend à sourire plusieurs fois.
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Pour le coup, le conseil que je pourrai vous donner est de commencer par rapport une photo de chez vous avant d’attaquer la lecture de ce roman.

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)°º•. Biographie
John Stephens, américain a plusieurs cordes à son arc. Vous le connaissez peut-être si je vous dis qu’il est scénariste et producteur de Gilmore Girls et Gossip Girls. Il ne cache pas que sa plus grande source d’inspiration est la trilogie « A la croisée des mondes » de Pullman.

« L’atlas d’Emeraude », le premier tome de cette trilogie « Les livres des Origines » sort le 11 mai prochain.
La couverture a été illustrée par François Roca.
Le site du livre
, le prologue peut être lu ici.
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Et voici la vidéo promotionnelle de sa sortie.

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)°º•. Extrait

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Heclea & Laure.
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Souvenir lié à cette lecture : Oukilé ? Oukilé l’appareil photo ? Voilà, avoir lu ce livre me donne l’envie de polaroïds.
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Lu aussi dans le cadre du challenge Magie et Sorcellerie littéraire

 

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Ce livre est voyageur
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D’autres avis disponibles chez :
¤ Book en Stock (Dup),
¤ Les mots d’Archessia.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les Editions Milan Jeunesse.

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Pics : #01 La Comtesse ; #02 Docteur Pym ; #03 Gabriel ; tous droits réservés aux Editions Milan.

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