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Archives pour la catégorie ‘DUNYACH Jean-Claude’

·· Rencontre · avec Alain Damasio, Jean-Claude Dunyach et les furtifs

06/06/2019 7 commentaires

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Rencontre avec Alain Damasio à Toulouse le 4 juin 2019

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Mardi 4 juin, a eu lieu une rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach. À l’occasion de la sortie toute récente de son roman « Les furtifs », l’événement s’est déroulé à la Médiathèque Grand M située à la Reynerie (Toulouse), en partenariat avec Bédéciné et La Volte.
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Rincé comme peut l’être un auteur qui a enchaîné cinq interviews, Alain Damasio se présente souriant. Jean-Claude Dunyach en sa qualité de Super Animateur – déjà testée avec la rencontre avec Guy Gavriel Kay – a proposé un débat/jeu de rôle reposant sur l’histoire fraichement publiée : il incarnerait le président de la République cet univers et Alain Damasio, le protagoniste Lorca Varèse. Le jeu de questions/réponses a été bâti selon les deux clans opposés. Le laisser se reposer ? Que nenni, l’auteur toulousain confirmait « J’ai grand plaisir à lui rentrer dedans ». Assister à la joute verbale était délicieux.
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Jean-Claude : [formule une question pointilleuse]… Je suis là pour faire chier, hein.
Alain : Cette question est centrale, elle est très bonne !

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L’invité fut ensuite sous le feu des questions des spectateurs.  J’ai moins apprécié ce temps dédié au public car j’ai trouvé que les gens se perdaient dans leur propos et terminaient sans avoir formulé une question (par contre, je note la capacité de rebond d’Alain Damasio pour formuler quelques mots). La tournure était trop politique et floue pour m’intéresser. Aucune information n’a été donnée sur l’écriture de manière générale – comme l’amusement typographique –, les choix scénaristiques ou autres. Moi qui n’avais justement pas lu/écouté d’interview avant ce mardi, je suis restée sur ma faim.

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Rencontre avec Alain Damasio : détails de la Médiathèque grand M Rencontre avec Alain Damasio de ma place
J’écoute plus que je ne vois : je reste donc en mode furtif. Des détails, des motifs.

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Quelques idées m’ont interpellée durant la soirée. Ci-après, ce sont mes notes tapuscrites, elles peuvent contenir des imprécisions et des inexactitudes.

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·· La · première technologie est le cocon, appelé le terrier. Nomade et virtuel, il propose une sécurité primaire. S’il représente un objet, c’est le smartphone. Alain Damasio stipule que le terrier numérique est un piège, on entre dans l’ère du self serf-ice (servitude).
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Le roman est un produit de notre époque et du lieu où l’on vit. Donc oui, le roman touche l’empire occidental (blancs occidentaux) et cette stigmatisation ne peut pas plaire à tout le monde. Quid des animistes ? Ils ne peuvent pas se sentir envahis par la notion « cocon » puisqu’ils n’ont pas subi de décrochage avec la nature.

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·· Alain · s’est surtout intéressé à l’aspect psychosocial, pas à la technologie anticipée mais bien à la matrice sociétale. Il précise que le techno-cocon est néfaste – même physiquement – puisqu’il entraine un biais dans la perception au corps. La paresse est outillée, l’effort à fournir est maintenant déchargé aux technologies (se repérer dans une ville, courir pour les sensations de son corps sans compter les calories perdues,…). Il enchaine sur le fait que garder ses capacités cognitives, c’est la liberté.
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Alors, oui, Alain Damasio a conscience que son roman représente une ligne d’horizon, renferme les fantasmes qu’il avait envie d’emprunter. Tous les personnages de la rébellion ont une capacité particulière. Ils ont aussi cette faculté d’aller jusqu’au bout. L’exemplification est importante… pour que les personnages aient des choses à dire, pour que l’histoire existe.

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·· Jean-Claude · soulève le point des traces en signalant qu’il peut y avoir une erreur entre données et connaissances. « Les traces, c’est ce qui définit l’humain. Elles définissent la trajectoire et conservent le passé ». La perte de traces, c’est la perte de non-captation.
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Alain argumente en indiquant qu’on se retrouve dans l’hypertrophie : la constitution de la mémoire est fondamentale, pour la construction de soi, pour la mémoire collective. Mais vouloir tout enregistrer constitue des « hyper archives » ; on peut parler de mémose (hyper mémoire) : « La trace est une espèce de maladie ». La mémoire est une capacité réactive ; la capacité de l’oubli est une faculté importante.

« La trace n’est pas un outil de conservation, on est dans l’hyper obésité ».

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Jean Claude rétorque alors que les outils, c’est donner le pouvoir à l’utilisateur. La possibilité d’effacer ses traces, c’est le premier contrôleur (exemple : Facebook ne vole pas des informations, il conserve celles données par l’utilisateur) ; on peut s’interroger sur la complicité sous-jacente de l’utilisateur. Il rappelle qu’il existe 5 trilliards de capteurs, et approximativement 12 par individu, si celui-ci est muni d’un smartphone et d’une voiture.

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·· Concernant · la furtivité, Jean-Claude souligne : Sois inquiet, quelque chose au coin de l’œil va te changer. La furtivité est une chance extraordinaire.
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Précédemment, un collègue sociologue d’Alain a objecté que le vivant devait avoir des structures. Sans règles de vie établies, la vitalité ou des changements extrêmes (permutation) interdisent aux vivants de se tenir debout.
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Alain Damasio spécifie :

« Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir la plus haute vitalité possible, de se sentir vivant. Si on ne se confronte pas à l’extériorité, on n’est pas vivant ».

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Ainsi, les furtifs sont l’incarnation de la fluidité, du mouvement permanent.

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Salle comble pour Alain Damasio à Toulouse Alain Damasio dédicace les furtifs

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Echos & Merveilles 2019

07/05/2019 14 commentaires

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Bannière issue de l'affiche d'Echos & Merveilles 2019

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26, 27 et 28 avril 2019. Quatrième édition du festival Echos & Merveilles.
Autant vous spoiler directement : j’en ai pris plein les mirettes et les esgourdes.
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Les deux premières années, la version du festival se concentrait sur la musique en proposant trois soirées réunissant plusieurs groupes sur le site du Bascala à Bruguières (près de Toulouse).

2018 marquait l’ouverture d’un village des légendes où l’on retrouvait des artisans et des animations diverses et variées. La nouveauté, cette année, est la création d’un salon du livre de l’imaginaire.
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Sous-titré « Le festival des Cultures de l’Imaginaire », l’événement grandit vite et fort… pour mon plus grand plaisir ! Comme celui d’environ 25 000 autres festivaliers (là aussi, le festival gagne en puissance, 7000 curieux étaient venus en 2018).
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Rajoutons 10 restaurateurs, 140 artisans, 21 groupes de musique et 170 bénévoles pour l’édition 2019. On peut dire que c’est une bien belle équipe qui porte haut cet événement.
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Le festival offre un grand mélange de ‘Médiéval + Fantastique’, toutes disciplines confondues et sans sectarisme. Aucun doute, c’est là que l’on trouve l’ADN de cette organisation.

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Echos et merveilles 2019 : bottes de pluie violettes Echos et merveilles 2019 : ouette d'égypte

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Dès mon arrivée sur les lieux, je note les efforts des équipes pour le réalisme avec la mise en place de boue médiévale. Aucun doute, le temps pluvieux est bon signe : c’est pour mieux arroser le festival afin qu’il grandisse encore 😉
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En attendant, je me suis sentie très inspirée d’avoir chaussé mes bottes de pluie et j’ai été plusieurs fois saluée pour cette initiative.
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Avec mes coéquipiers, nous nous sommes rendus sur le festival la journée du samedi. Forts des conseils distillés par l’association, nous sommes arrivés sur les lieux en fin de matinée. Autant vous dire qu’on visait avant tout le déjeuner (on doit posséder un brin génétique de hobbit).
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Nous avons choisi l’originalité avec les pains à garnir soi-même (Bröds). Sous les conseils saliveux de Jean-Claude Dunyach, nous avons pris des mochis en dessert (Okami No Enkai) (si, ça rentre dans le thème : c’est de la nourriture médiévale japonisante). Au sein de la place de restauration, trônait le drakbar, haut lieu de festoyade et d’animations au sommet.
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La baguenaude est d’autant plus agréable que beaucoup de personnes sont déguisées.

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Echos et merveilles 2019 : drakbar Echos et merveilles 2019 : joueur de cornemuse

Echos et merveilles 2019 : pain à garnir Echos et merveilles 2019 : biscuits

Echos et merveilles 2019 : personnes déguisées Echos et merveilles 2019 : faune danseuse

Echos et merveilles 2019 : danseuse Echos et merveilles 2019 : danseur au baton

Echos et merveilles 2019 : rencontre de bardes Echos et merveilles 2019 : Faune guerrière

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Place aux réjouissances : quoi de mieux que de sauter dans la boue se balader au gré des envies, en papillonnant de chapiteau en chapiteau ? C’est ainsi que j’ai pérégriné dans le village des artisans.
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Du côté des animations, j’ai pu encourager l’équipe des « Ouais » au trollball, comprendre les règles et être témouine de l’investissement gadouesque des joueurs.
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J’ai été totalement emballée par la démonstration de foire commerciale du radiateur, excellente invention pour envoyer des radis (donner des nouvelles à son acolyte sans laisser de preuve) ; performance assurée par la Breizh Steampunk Society.
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Enfin, je me suis glissée sous un chapiteau bleu et rouge pour assister à un théâtre steampunk de marionnettes et je salue la prestation des personnes qui se sont adaptées à de nouvelles conditions.
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J’ai eu la chance de pouvoir assister au concert improvisé par le Neko Light Orchestra, avec pour thématique « Westeros », fortement applaudi – complètement adulé, oui ! –par le public. En concerts extérieurs gratuits dans l’amphithéâtre, j’ai ouvert grand mes oreilles pour Nataverne et les Tanneurs de Drac.

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Echos et merveilles 2019 : bric à brac d'un stand Echos et merveilles 2019 : sirops en bouteille

Echos et merveilles 2019 : maisons de lutins suspendues Echos et merveilles 2019 : maison sous petite cloche

Echos et merveilles 2019 : colliers à potion Echos et merveilles 2019 : colliers

Echos et merveilles 2019 : marque-pages en cuir Echos et merveilles 2019 : accroche-thé en pâte polymère

Echos et merveilles 2019 : marques en cuir corbeau Echos et merveilles 2019 : Maîtresse et corbeaux en peluche

Echos et merveilles 2019 : bijou d'épaule en écaille de dragon Echos et merveilles 2019 : arbitre du troll ball

Echos et merveilles 2019 : téléphone trans-ethérique Echos et merveilles 2019 : démonstrateur steampunk

Echos et merveilles 2019 : théâtre steampunk Echos et merveilles 2019 : faiseur de bulles

Echos et merveilles 2019 : concert improvisé du Neko Light Orchestra Echos et merveilles 2019 : Tanneurs de Drac

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Enfin et non des moindres (!) j’ai longuement squatté le salon du livre de l’imaginaire. J’ai aimé papoter avec des auteurs et des illustrateurs. Cette année, j’ai pu spécifiquement discuter avec Mélanie Fazi, Aurore Folny, Ixel et bien évidemment, fait la bise à Jean-Claude Dunyach.

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Echos et merveilles 2019 : salon du livre de l'imaginaire Echos et merveilles 2019 : parapluie protégeant les livres

Echos et merveilles 2019 : Jean-Claude Dunyach Echos et merveilles 2019 : portrait d'Ixel, illustrateur

Echos et merveilles 2019 : dessins d'Aurore Folny Echos et merveilles 2019 : livre pop up

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Et bien sûr, un événement est encore plus joyeux quand on peut partager le festival avec des gens : en plus de mon amoureux, mon petit frère et un couple de copains sont venus des Terres du Milieu (Auvergne) pour découvrir l’événement ; ma libraire préférée et les copains des Dimanches de l’Imaginaire.

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À vos agendas, si vous êtes curieux ou déjà convaincus : l’édition 2020 sera celle des 5 ans et courra du jeudi 9 avril (avec la soirée d’ouverture) jusqu’au lundi 13 avril (jour férié). Pour rappel, le festival se compose de soirées musicales payantes et l’ensemble du village des légendes, du salon du livre de l’imaginaire et toutes les animations est gratuit.
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Alors, il ne reste plus qu’à scander l’expression de l’association Echos & Légendes pour clôturer ce billet :

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KING IN THE NORTH ! (Of Toulouse)
LE ROI MUNDIS VAINCRA !

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Les Aventuriales 2018

10/10/2018 37 commentaires

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Bannière des Aventuriales 2018

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Les Aventuriales est un salon hybride consacré aux imaginaires. La part belle est dédiée aux littératures et aux illustrations. Le festival se déroule en Terre du Milieu, à Ménétrol (soit approximativement à 8min46s de Clermont-Ferrand). Cette année, il a pris ses quartiers les 29 et 30 septembre.  Merci à toutes l’équipe, c’était une chouette édition ! D’ailleurs, à vos agendas : la prochaine édition aura lieu les 28 & 29 septembre 2019.

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Je suis allée me promener à ce salon la première fois en 2016 ; par le plus grand des hasards d’ailleurs puisque j’eus fait mes valises la veille. 2017 s’est passé de moi pour cause de mariage familial, je ne pouvais décemment pas décliner l’invitation des parents de mon neveu préféré (je n’en ai qu’un), aka mon neveu-presque-tout-neuf.
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Cette année, j’embarquais l’un de mes frères, ma petite maman et mon Amoureux (comme souvent). Un retard attendu – repas en grande famille oblige – s’est profilé et a un petit gonflé ; suffisamment pour me dire que je ne pourrai alors pas – ohlàlàlàlà ! – rencontrer Christopher Priest pour peu qu’il y ait une grande file d’attente. Je fais descendre le suspense illico : il n’y avait personne à sa table quand je suis arrivée et le salon fermait ses portes – ô agréable surprise – à 19h30 le samedi.

J’avoue aisément qu’une partie du retard a tenu dans le simple fait d’admirer Oly, la petite boule de poils recueillie par mon frère et ma belle-sœur. C’est un vrai chat de poche, ce jour-là elle pesait 286 grammes.

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Oly, chaton mignon au biberon

Je placarde en grand la photo d’un chaton. Il parait que cela attire le chaland.

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Dès mon arrivée, je textotais les informations importantes « retrouves-moi sous le lampadaire rose » à ma presque-copine Delphine (que je connais virtuellement parlant de longue date, que j’ai rencontrée pour la première fois en juillet 2017 et qui m’a fait plaisir de parcourir les derniers kilomètres pour venir sur un salon dont le thème central n’est pas foncièrement sa tasse de thé/café). Il était l’heure du goûter, j’ai sorti les munitions, des cookies outrageusement bons au chocolat.

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Chaussures d'une vichyssoise et d'une toulousaine "Outrageous cookies", le goûter pour les Aventuriales
On reconnaitra facilement la vichyssoise et la toulousaine qui a quitté le sud où c’était encore l’été.
Il n’y a aucun rapport avec la photo de droite. On mange bien avec nos mains.

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Persuadée d’arriver en début d’après-midi, j’ai loupé l’entièreté du concours de cosplay mais j’ai très vite reconnu Lael (son blog : Chez les aventuriers des rêves).

Et ma plus grande surprise du salon, fut de tomber nez à nez avec Samantha, femme optimiste et énergique. Je l’avais rencontrée en coup de vent à Toulouse avant qu’elle ne parte très vite à Chambéry continuer son bout de chemin. Il se devine plus qu’il ne se voit : elle porte un magnifique pendentif beluga.

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Portrait de Lael aux Aventuriales 2018 Pendentif Beluga de Samantah

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Les choses sérieuses commencent, c’est partie pour la chasse aux dédicaces
et surtout le plaisir des discussions.

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Livres dédicacés lors des Aventuriales 2018

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Comme je le notais en début d’article, je me suis dirigée en priorité vers Christopher Priest où aucun quidam ne semblait pour l’instant intéressé de sa présence. J’ai baragouiné trois mots à demi-anglais pour lui expliquer que « La séparation » était le premier roman de sa bibliographie que j’avais découvert. J’en ai lus d’autres depuis mais début septembre, j’ai relu ce titre-là pour voir s’il s’en dégageait la même force (la réponse est oui).

Quel ne fut pas mon étonnement qu’il m’offrit une franche accolade pour qu’on nous prenne en photo tous deux (si je me suis habituée à l’accolade durant la dernière décennie vécue dans la ville rose, je demande toujours à mes futures victimes si je peux les « embrasser comme dans le sud » car je sais que l’embarras peut vite naître… alors il y a à peu près un monde et demi entre moi et ma réflexion qu’un britannique pourrait prendre l’initiative).

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Portrait de Christopher Priest aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman La séparation par Christopher Priest

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Puis, je fondûte littéralement sur Nadia Coste. Résultats annoncés du cosplay aidant, elle trônait dans son magnifique costume fait-main du Dr Strange. Je venais justement de recevoir Jivana (deux jours avant le départ !) mais que je n’avais pas encore lu. Comme il est toujours agréable d’échanger avec elle, je lui ai rappelé avec bonheur que je considérais sa plume comme une valeur sûre et que je conseillais ses romans autour de moi (sauf Le Premier que je considère à part).

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Portrait de Nadia Coste en cosplay Dr Strange aux Aventuriales 2018 Dédicace de Jivana par Nadia Coste

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Juste à côté, discutait Estelle Faye. Quand vint mon tour, elle me montrîte son art de teasing en me révélant deux éléments sur la suite des Seigneurs de Bohen. J’avais été époustouflée par l’originalité de son roman.

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Portrait d'Estelle Faye aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman Les seigneurs de Bohen d'Estelle Faye

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Puis j’en venais à rencontrer Marie-Catherine Daniel. C’est en relisant la liste des invités que le matin même je glissais son livre « Entre troll et ogre » dans ma valise. Tout est fameux : les personnages réussis, un peu abîmés par la vie et qui pourrait très bien exister parmi nous pour une intrigue bien rythmée, à la belle conclusion. Il y a des livres qu’on choisit pour la couverture et il pourrait y avoir des livres qu’on choisit pour le capital sympathie de leur auteur/autrice. Que de pétillance ! Notez son super pantalon customisé en rapport à la couverture dudit roman.

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Portrait de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018 Pantalon customisé de Marie-Catherine Daniel

Dédicace en cours de Marie-Catherine-Daniel Dédidcace du roman Entre troll et ogre par Marie-Catherine Daniel

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En coin de table (et d’allée, à l’entrée), je m’arrêtais au vol juste pour montrer au vol « Terre de Brume » de Cindy Van Wilder à mon Amoureux car la couverture est à mes yeux, un exemple réussi d’illustration et de photomontage, le tout rehaussé par la dorure à chaud (passiooooon packaging divers et variés). Si vous avez déjà rencontré Cindy Van Wilder – en 2016 lors de L’imagina’livres pour moi – vous savez qu’elle vous impacte immédiatement par son sourire, son tutoiement et sa joie de vivre.

Elle a su me « vendre » son diptyque stipulant que le second tome était fraîchement finalisé et prêt à paraitre durant les prochains mois. Ce qui ne fut pas mon cas – d’être prête – car elle m’a demandé de choisir une couleur pour la dédicace. J’ai hésité entre le bleu et le violet qu’elle a finalement pris en main sous ma directive. Je suis revenue expressément le dimanche matin, lui notifiant la nuit mauvaise passée à cause de ce choix de couleur raté et qu’il fallait absolument qu’elle recommence en écrivant une nouvelle dédicace en bleu. Ce qui l’a faite exploser de rire (elle est bon public).

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Portrait de Cindy Van Wilder aux Aventuriales 2018 Dédicace violette en cours par Cindy Van Wilder

Dédicace de Terre de Brume par Cindy Van Wilder Mise en scène de Terre de Brume dans un décor automnal

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Venait ensuite mon petit graal personnel en la personne de Sandrine Gestin. C’est une illustratrice qui a une place chère à mon cœur, à celui de maman (et qui compte beaucoup dans notre relation mère-fille) (parce que si tu ne le sais pas encore, c’est grâce à ma mère que je suis plongée toute entière depuis la naissance dans l’imaginaire). Je me suis sentie légèrement euphorique et légèrement honteuse aussi que cela se voit tant. En salon, les invités peuvent être d’une belle patience avec le genre d’individus que je représentais à ce moment-là.

J’ai un coup de cœur de tous les temps pour son tableau nommé « La clef de Nimüe », j’ai donc demandé une signature sur la carte postale qui représente mon marque-page préféré de tous les temps lui aussi (tu le sens, le potentiel de fan en moi ?). D’ailleurs, Ma-Chère-Mère a brodé pour mon anniversaire il y a quelques années ledit tableau au point de croix (avec 1500 micro perles pour représenter le bijou de cheveux).

Sans se concerter, on s’est offert l’une à l’autre « Le petit Grimoire des Fées » que Sandrine a bien voulu nous dédicacer.

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Portrait de Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018 Dédicace du petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

Carte postale La clef de Nimüe de Sandrine Gestin Dédicace de la carte postale La clef de Nimüe par Sandrine Gestin

Mise en scène automnale pour le petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

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Côté illustrations, j’étais aussi allée faire un coucou à Tiphs que j’avais préalablement rencontrée à L’imagina’livres en mars dernier ; et durant lequel j’avais – presque – dévalisé tout son stand. Notez la pose super naturelle de l’illustratrice en pleine action.

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Portrait de l'illustratrice Tiphs aux Aventuriales 2018

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Jean-Claude Dunyach, je le croise souvent. Aux événements, en librairie, et même dans la rue. J’étais donc venue lui faire un coucou en remarquant qu’il n’y avait pas les traditionnelles gourmandises sur sa table. Il m’a indiqué qu’elles étaient réservées aux événements haut-garonnais, question facilité de transport. J’ai vu son ordinateur ouvert, et je sais que c’est un bon signe : il planche sur l’écriture de son prochain roman (il en était à la page 34).

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Portrait de Jean-Claude Dunyach avec le troll aux Aventuriales 2018 Veilleur Aventuriales 2018
Jean-Claude et son troll à gauche / Un veilleur-combattant à droite (sans rapport l’un avec l’autre) (enfin je crois)

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Si je me suis sentie très vite à l’aise pour parler avec celles que je cite (le féminin l’emporte). Je n’ose toujours pas aller vers les auteurs dont je n’ai jamais lu la plume ou pour lesquels je n’emmène les livres (entre les versions numériques et les emprunts bibliothécaires), comme Charlotte Bousquet et Lionel Davoust (bien que j’aie assisté quelques minutes à son cours du soir intitulé « La procrastination de l’écrivain »). J’ai pu échanger rapidement quelques mots avec Anna Combelles, l’une des organisateurs des Aventuriales (et rencontrée aussi à L’imagina’livres). J’ai complètement loupé Stéphane Desienne, Jean-Luc Marcastel – mais pas ma mère, d’où l’existence de la photo – et Ariel Holzl (il n’y avait que Mr Nyx présent assis à sur la table de dédicace à chaque fois que je suis passée devant).

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Cours du soir intitulé "La procrastination de l'écrivain" aux Aventuriales 2018 Portrait Lionel Davoust aux Aventuriales 2018

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Pour le reste, j’ai tout loupé. Je n’ai vu que la fin de démonstrations de combat au sabre-laser par l’Académie des Jedi Auvergnats, je n’ai assisté à aucune animation ni table ronde. J’ai très peu traîné de stand en stand. J’ai dû être sélective au vu du temps imparti (sur le salon et hors salon, en attestent les minuscules vingt minutes passées en compagnie de l’une de mes cousines que je n’avais pas vue depuis deux ans).

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Vue d'ensemble de la salle principales des Aventuriales 2018

Dédicace en cours d'Estelle Faye Allées du salon littéraire les Aventuriales 2018 

Dédicace de Jean-Luc Marcastel aux Aventuriales 2018 Stands du salon des littératures de l'imaginaire Aventuriales 2018

Dédicace en cours de Lorhan aux Aventuriales 2018 Tampon de dédicace de Nadia Coste

Sculpture de combattante aux Aventuriales 2018 Sculpture Aventuriales 2018

Cosplay La Belle aux Aventuriales 2018 Combat aux sabres laser aux Aventuriales 2018

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Est-ce que j’ai encore plus savouré la délicieuse pompe aux pommes de ma grand-mère paternelle en fin de journée ? Certainement. C’est un dessert typiquement auvergnat qui ressemble à un chausson aux pommes géant. Et pour moi, c’est aussi LE symbole des vendanges, un souvenir très fort.

Et pour contenter celles qui me l’ont demandé, je vous montre les emballages des cadeaux pour les femmes nées en octobre, aka Delphine et ma petite maman que j’ai offerts durant ce week-end.

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Pompe aux pommes, dessert traditionnel auvergnat Puy de Dôme et lecture en cours, photo en cours de route pour les Aventuriales 2018
La pompe aux pommes est à gauche
À droite, c’est quand je fais la maligne en storie sur Instagram. J’ai bien pris la photo en roulant mais je ne conduisais pas. (je précise, on ne sait jamais)

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Emballage cadeau automnal l'automne s'invite sur les papiers cadeaux 

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DUNYACH Jean-Claude – L’instinct du troll

24/11/2015 20 commentaires

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L instinct du troll Jean-Claude DunyachTitre : L’instinct du troll
Auteur : Jean-Claude Dunyach
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir
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Ce troll est un monstre de boulot : ingénieur des mines, il gère ses équipes et répond aux quotas de productivité. Cependant, une quête s’ouvre à lui : il doit récupérer ses notes de frais. Et si comme tout cela n’était qu’une partie de plaisir, on lui colle un stagiaire dans les pattes.

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Le gobelin me regarde avec des yeux ronds :
— Tu l’as trouvé où, celui-là ?
— C’est le neveu de mon chef…
— Bon, alors je t’explique, neveu : ici, c’est un camping de trolls. Y aura pas de bagarres justement parce que ce sont des trolls. Ils ne se battent pas entre eux, sinon ça fait dériver les continents.

. Lire la suite…

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