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Archives pour la catégorie ‘DAMASIO Alain’

Rond de Sorcière #108

17/07/2019 18 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Juin voit l’été commencer, j’ai établi une pile à lire spéciale ⛱

J’ai préféré mon concentrer sur le soleil alors que quelques jours avant, il a plu chez moi. Ce qui a occasionné un vidage en quatrième vitesse de ma bibliothèque.

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🎯 De manière un peu plus calme, je suis revenue sur l’avancement de mon défi Fin de Série : seulement 3 lectures… mais l’avancée de 3 séries.

Pour le défi Valériacr0, Valériane m’a choisi « Histoires du soir pour fille rebelles ». Histoire de montrer sa rebel-attitude à l’occasion de la Saint-Jean (fête célébrée avec boutage de feu).

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🚀 Les livres, c’est aussi se tourner vers l’extérieur :

Je suis allée à la rencontre entre Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach et j’ai aimé leur joute verbale.

J’ai aussi retrouvé mes chers passionnés toulousains au dimanche de l’imaginaire.

Parallèlement à la vente de mes livres, je remplis les boites à lire et libère à nouveau des livres voyageurs en les taguant en mode « bookcrossing ».

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Remplissage de ma Pile à Lire :
¤ CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Poisons & Jupons, tome 3
¤ DAMASIO Alain : Les furtifs
¤ HARDINGE Frances : Le chant du coucou
¤ MITCHELL David : Slade House
¤ WALTON Jo : Pierre-de-vie

→ Drapeau de la Raisonnabilité dressé haut, j’ai intégré le troisième tome de Gail Carriger. Je n’ai pas su résister : « Les furtifs », « Slade House » et « Pierre-de-vie » sont les derniers parus de ces auteurs. J’ai gagné « Le chant du coucou » à l’occasion du concours de l’Atalante sur Twitter pour leurs 30 ans (et je suis joie).

Résultats : +5 entrées ; -5 sorties

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Livres acquis en juin 2019, blog Livrement

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Couverture du roman Les furtifs d'Alain DamasioLes furtifs – Alain Damasio
Plaisir de lecture :  Livre avec regrets
Dans cette société ultra connectée, chaque individu est tracé dans ses moindres faits et gestes. Le capitalisme est hypertrophié, les pouvoirs publics n’assurent plus rien. Il existe des poches de résistance composées d’individus qui défendent des valeurs humanistes. Et malgré toutes les technologies disponibles, personne n’a encore réussi à mettre la main sur un furtif vivant. Ces entités se transforment en céramique dès qu’un regard humain se pose sur eux. Et c’est comme ça qu’on s’approche du « frisson », cette mélodie qui va rythmer un univers captivant. Avec un jeu typographique et des essais grammaticaux, cette œuvre est ambitieuse – qu’on pourrait trouver élitiste aussi – et ne peut donc pas plaire à tout le monde. J’ai accueilli le tout comme un jeu et je m’y suis bien amusée même si certains éléments m’ont davantage intéressée que d’autres.

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Couverture du roman Jupons et Poisons de Gail Carriger, troisième tome de la série Le pensionnat de mademoiselle GéraldineJupons & poisons (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 3) – Gail Carriger
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Tome 1, tome 2, tome 4
J’avais arrêté la série en 2015 car je la trouvais beaucoup trop fade par rapport au Protectorat de l’ombrelle. Comme j’avais envie de découvrir le devenir de Sophronia, je l’ai reprise où je l’avais laissée sans aucun souci d’oubli concernant l’intrigue.
Je suis donc contente d’avoir retrouvé la protagoniste et toute sa clique : Dimity, Sidheag, Savon et même Lord Felix Mersey. On observe une évolution des relations – entre les filles, avec Savon – et la scène politique prend du poids car des décisions quant à l’avenir vont devoir être établies. Ces jeunes filles se doivent d’incarner l’élégance en toutes circonstances. Le tome se déroule majoritairement en dehors de l’école, c’est l’occasion pour elles d’appliquer la théorie dans des situations concrètes. Dans un style suranné, Gail Carriger nous propose un univers steampunk. L’intrigue est quelques peu linéaire mais les actions s’enchainent. On retrouve aisément des connexions avec la première saga de l’autrice et le surnaturel reste bien intégré.

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Couverture du livre "Histoires du soir pour filles rebelles" d'Elena Favilli et Francesca CavalloHistoires du soir pour filles rebelles – Elena Favilli & Francesca Cavallo
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Le livre revient sur le destin courageux de cent femmes. Chaque double page présente une figure féminine : une biographie succincte sur la page de gauche et une illustration sur la page de droite. Les portraits sont variés, que ce soit en termes d’époques ou de continents. Les illustrations sont riches par leur variété et constituent un point d’entrée quant à l’intérêt historique. Le livre est à placer entre toutes les mains, féminines et masculines et il peut être feuilleté dès le plus jeune âge. Même si les textes ne peuvent pas être exhaustifs, le livre constitue une ressource parfaite pour éveiller les consciences.

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Couverture du roman Les nuages de Magellan d'Estelle Faye, publié aux éditions ScrinéoLes Nuages de Magellan – Estelle Faye
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Les planètes habitées par l’homme sont sous la coupe des Compagnies, des entreprises tentaculaires qui ont remplacé toute forme de gouvernement.
On y retrouve des personnages féminines authentiques et fortes. Dan est une jeune serveuse et chanteuse de blues à ses heures perdues dans le seul bouiboui du paysage qu’elle connait. Mary Reed en est une fidèle cliente. Elle cherche à se faire oublier de tous et cache son identité. Pourtant, elle n’hésitera pas à sortir de l’ombre aider Dan. Cette histoire entremêle piraterie et amitié. Voyage dans l’espace et intelligence artificielle viennent nourrir l’aspect science-fictif (cyborgs, technologie de pointe et rafistolage en mode système D). Cette course-poursuite dans l’espace est un bon cocktail d’aventures : beaucoup d’actions, peu de temps morts, le tout saupoudré par une dose d’humour. L’alternance entre présent et passé permet d’enrichir l’intrigue. Les chapitres courts relancent le rythme. L’histoire tient la route même si elle est racontée en moins de 300 pages. Le roman se lit bien, l’écriture d’Estelle Faye est un délice à lire de par sa fluidité. Le format « excursions » n’est pas celui qui me convient le mieux : si j’ai aimé rencontrer Dan et Mary, je ne sais pas ce qu’il me restera en mémoire de leurs péripéties.

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Couverture du roman "Pierre-de-vie" de Jo WaltonPierre-de-vie – Jo Walton
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Applekirk est une ville rurale : un manoir, un seigneur, un village, le travail des moissons, la douceur de vivre et les mœurs libres. Dans cet univers, le temps ne s’écoule pas de la même manière sur le territoire : l’Est est emplie de magie – appelée yeya – et le temps s’écoule doucement alors qu’à l’Ouest, il y a peu de magie, des dieux sont présents et le temps coule plus vite. En début de roman, l’appréhension de cette temporalité demande un peu de concentration. Alors que la vie était douce, deux étrangers arrivent au manoir : Jankin, un érudit qui veut tout apprendre et Hanethe, l’ancienne maîtresse des lieux.
On peut parler de fantasy personnelle voire intimiste. Jo Walton présente un schéma familial différent où le polyamour est au centre des relations des personnages. Sont aussi abordées en moindres mesures, la bisexualité, l’homosexualité et l’asexualité. Les personnages féminins sont déterminées et sont d’abord elles-mêmes avant d’être « mère de » ou « épouse de ». Les liens qui unissent les membres de la famille ont un caractère primordial dans cette histoire. Et puis il y a aussi les petits liants du quotidien : les amours donc, les sentiments, la famille, les enfants, les semailles, les moissons, la cuisine, les festivités. Le roman est immersif, le rythme plutôt lent. Jo Walton, autrice caméléon nous offre une formidable et tendre fresque familiale.

 

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Livres lus en janvier 2019.
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📺 Du côté des écrans, c’est un petit visionnage ce mois-ci avec uniquement des séries.

La série Santa Clarita Diet est clôturée avec cette troisième saison : c’est la synergie entre les personnages qui reste le point fort de cette série. Les acteurs sont plutôt doués question expressions faciales et les dialogues sont truculents.

J’ai testé Osmosis, la série française. Plaisir de visionnage : nah 🤷🏻‍♀️ Il y avait une direction forte et claire à prendre concernant l’IA et sa réception par des humains bêtatesteurs, la communication et l’éthique. Sauf qu’en huit épisodes, le spectateur est perdu dans de trop nombreuses intrigues secondaires. Une série trop hésitante, parfois sous couvert du « bien-pensant ».

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Après ces séries « pliées », parlons de celles « en cours ».

La saison 5 de Black Mirror est une déception… mais assez anticipée. Depuis le rachat par Netflix, je trouve les épisodes plus édulcorés, davantage passe-partout (ce qui ne fut pas le cas pour les deux premières saisons !). On reste sur la large thémtique de la communication et surtout ses dérives. Il y a quand même quelques éléments qui m’ont plu, malheureusement au moment où l’intrigue pouvait s’élever, elle retombait comme un soufflet. Décembre 2018, je m’étais pourtant bien amusée avec le film interactif « Bandersnatch ».

La série Calls se compose d’enregistrements sonores, issus de différents outils du type boîte noire, magnétophone, standard téléphonique avec les services d’urgence, message vocal laissé sur messagerie téléphonique. Et… c’est tout ! Autant te dire que le script doit être particulièrement léché pour prendre. La saison 2 a autant fonctionné que la première sur moi ! C’est fou comme je suis réceptive.

Ah, jubilation totale ! J’attendais avec grande impatience la saison 2 de Dark. Synopsis ultra court : À Winden, des événements se déroulant tous les 33 ans sont étroitement liés : 1953, 1986, 2019. Hum, je ne suis pas sûre que cela suffise mais c’est trop compliqué pour moi de vous en parler sans m’exalter sur l’intensité de l’intrigue et par rapport à quels éléments. J’ai été totalement satisfaite : aussi bien sur l’intrigue, ses tours et ses détours (on sent la série déjà échafaudée en trois saisons) que sur la qualité esthétique visuelle. Vivement l’ultime saison ! Je suis vraiment curieuse de ce qu’ils vont nous présenter après ce twist.
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Affiche de la série télévisée Santa Clarita Diet saison 3 Affiche de la série télévisée française Osmosis Affiche de la série télévisée black mirror saison 5 Affiche de la série télévisée Calls saison 2 Affiche de la série télévisée Dark saison 2

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Le mois commence toujours très fort avec le dimanche de l’imaginaire : pique-nique dans un parc à la fraîche | Deux jours après, on se rejoint à la rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach | C’est l’été : la préparation culinaire se réduit au minimum ; on compose des assiettes froides au jour le jour | Petite carte d’anniversaire pour une amie | Chatminous en mode tranquille (il fait chaud mais ils sont parfois collés l’un à l’autre) | On partage quelques repas avec les copains et parfois on se balade | Tarte aux fraises et à la chantilly au déjeuner et tiramisu à la fraise au dîner | Faits maison pour l’anniversaire de l’amoureux | Oups, dégât des eaux à cause d’une tempête : les livres sont déménagés en quatrième vitesse | Scrap d’une carte de mariage des copains pour les félicitations suivies d’une pour la naissance de leur fils | Body customisé, premier essai de broderie pour moi | Balade à l’Open summer festival : une édition colorée mais plus chiche que les précédentes | J’ai goûté à la glace « chocolatine », bonne mais pas ma préférée de ce glacier | Et terminer le mois avec les siestes électroniques, festival gratuit sur les musiques électroniques.

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Pique-nique du dimanche de l'imaginaire en juin 2019 Rencontre d'Alain Damasio et les furtifs en juin 2019 à Toulouse

Assiette froide pour l'été Mise en scène du roman Rouge Vénom

binôme félin Raspoutine et Moriarty Gâteau au yaourt et bougies dinosaures

Carte d'anniversaire scrapée violet, doré et bleu turquoise Vue sur la Garonne depuis la passerelle Viguerie

Tarte à la fraise et à la chantilly Livre Vox de Christina Dalcher : quand les femmes ne peuvent plus parler

Bibliothèque déménagée en express pour dégât des eaux Livre Histoires du soir pour filles rebelles

Carte scrapée de félicitation mariage en gris et rose Broderie sur body : prénom Clément et petite pieuvre

Open Summer Festival 2019 Ma liseuse pour m'accompagner dans mes lectures estivales (et mes vacances)

Glace chocolatine Aperçu nocturne des siestes électroniques 2019

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Categories: DAMASIO Alain, Ronds de Sorcière Tags:

·· Rencontre · avec Alain Damasio, Jean-Claude Dunyach et les furtifs

06/06/2019 7 commentaires

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Rencontre avec Alain Damasio à Toulouse le 4 juin 2019

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Mardi 4 juin, a eu lieu une rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach. À l’occasion de la sortie toute récente de son roman « Les furtifs », l’événement s’est déroulé à la Médiathèque Grand M située à la Reynerie (Toulouse), en partenariat avec Bédéciné et La Volte.
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Rincé comme peut l’être un auteur qui a enchaîné cinq interviews, Alain Damasio se présente souriant. Jean-Claude Dunyach en sa qualité de Super Animateur – déjà testée avec la rencontre avec Guy Gavriel Kay – a proposé un débat/jeu de rôle reposant sur l’histoire fraichement publiée : il incarnerait le président de la République cet univers et Alain Damasio, le protagoniste Lorca Varèse. Le jeu de questions/réponses a été bâti selon les deux clans opposés. Le laisser se reposer ? Que nenni, l’auteur toulousain confirmait « J’ai grand plaisir à lui rentrer dedans ». Assister à la joute verbale était délicieux.
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Jean-Claude : [formule une question pointilleuse]… Je suis là pour faire chier, hein.
Alain : Cette question est centrale, elle est très bonne !

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L’invité fut ensuite sous le feu des questions des spectateurs.  J’ai moins apprécié ce temps dédié au public car j’ai trouvé que les gens se perdaient dans leur propos et terminaient sans avoir formulé une question (par contre, je note la capacité de rebond d’Alain Damasio pour formuler quelques mots). La tournure était trop politique et floue pour m’intéresser. Aucune information n’a été donnée sur l’écriture de manière générale – comme l’amusement typographique –, les choix scénaristiques ou autres. Moi qui n’avais justement pas lu/écouté d’interview avant ce mardi, je suis restée sur ma faim.

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Rencontre avec Alain Damasio : détails de la Médiathèque grand M Rencontre avec Alain Damasio de ma place
J’écoute plus que je ne vois : je reste donc en mode furtif. Des détails, des motifs.

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Quelques idées m’ont interpellée durant la soirée. Ci-après, ce sont mes notes tapuscrites, elles peuvent contenir des imprécisions et des inexactitudes.

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·· La · première technologie est le cocon, appelé le terrier. Nomade et virtuel, il propose une sécurité primaire. S’il représente un objet, c’est le smartphone. Alain Damasio stipule que le terrier numérique est un piège, on entre dans l’ère du self serf-ice (servitude).
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Le roman est un produit de notre époque et du lieu où l’on vit. Donc oui, le roman touche l’empire occidental (blancs occidentaux) et cette stigmatisation ne peut pas plaire à tout le monde. Quid des animistes ? Ils ne peuvent pas se sentir envahis par la notion « cocon » puisqu’ils n’ont pas subi de décrochage avec la nature.

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·· Alain · s’est surtout intéressé à l’aspect psychosocial, pas à la technologie anticipée mais bien à la matrice sociétale. Il précise que le techno-cocon est néfaste – même physiquement – puisqu’il entraine un biais dans la perception au corps. La paresse est outillée, l’effort à fournir est maintenant déchargé aux technologies (se repérer dans une ville, courir pour les sensations de son corps sans compter les calories perdues,…). Il enchaine sur le fait que garder ses capacités cognitives, c’est la liberté.
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Alors, oui, Alain Damasio a conscience que son roman représente une ligne d’horizon, renferme les fantasmes qu’il avait envie d’emprunter. Tous les personnages de la rébellion ont une capacité particulière. Ils ont aussi cette faculté d’aller jusqu’au bout. L’exemplification est importante… pour que les personnages aient des choses à dire, pour que l’histoire existe.

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·· Jean-Claude · soulève le point des traces en signalant qu’il peut y avoir une erreur entre données et connaissances. « Les traces, c’est ce qui définit l’humain. Elles définissent la trajectoire et conservent le passé ». La perte de traces, c’est la perte de non-captation.
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Alain argumente en indiquant qu’on se retrouve dans l’hypertrophie : la constitution de la mémoire est fondamentale, pour la construction de soi, pour la mémoire collective. Mais vouloir tout enregistrer constitue des « hyper archives » ; on peut parler de mémose (hyper mémoire) : « La trace est une espèce de maladie ». La mémoire est une capacité réactive ; la capacité de l’oubli est une faculté importante.

« La trace n’est pas un outil de conservation, on est dans l’hyper obésité ».

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Jean Claude rétorque alors que les outils, c’est donner le pouvoir à l’utilisateur. La possibilité d’effacer ses traces, c’est le premier contrôleur (exemple : Facebook ne vole pas des informations, il conserve celles données par l’utilisateur) ; on peut s’interroger sur la complicité sous-jacente de l’utilisateur. Il rappelle qu’il existe 5 trilliards de capteurs, et approximativement 12 par individu, si celui-ci est muni d’un smartphone et d’une voiture.

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·· Concernant · la furtivité, Jean-Claude souligne : Sois inquiet, quelque chose au coin de l’œil va te changer. La furtivité est une chance extraordinaire.
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Précédemment, un collègue sociologue d’Alain a objecté que le vivant devait avoir des structures. Sans règles de vie établies, la vitalité ou des changements extrêmes (permutation) interdisent aux vivants de se tenir debout.
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Alain Damasio spécifie :

« Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir la plus haute vitalité possible, de se sentir vivant. Si on ne se confronte pas à l’extériorité, on n’est pas vivant ».

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Ainsi, les furtifs sont l’incarnation de la fluidité, du mouvement permanent.

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Salle comble pour Alain Damasio à Toulouse Alain Damasio dédicace les furtifs

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