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Ange – La mort d’Ayesha

05/02/2013 10 commentaires

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La mort d Ayesha T3 - AngeTitre : La mort d’Ayesha (Ayesha, tome 3)
Auteurs : Ange
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Marikani, devenue l’Elue veut libérer son peuple en rejoignant l’océan. Mais ils vont devoir s’accommoder d’un continent en guerre, les Royaumes contre les Sakâs, sans compter sur la présence du Haut Prêtre. Entre desirata personnel et périple commun, Marikani ne sait plus à quel saint se vouer.

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La mort d Ayesha 01)°º•. Par rapport au tome 2 « La flamme d’Harabec » je trouve que les personnages sont davantage crédibles, surtout au point de vue de leurs émotions et de leurs réactions. Ils sont plus ancrés sur leurs pieds et portent – enfin ! – une attention toute particulière à leur survie. C’est un revirement à 180° qu’ont effectué les personnages par rapport à leur situation en début du récit d’Ayesha. L’empathie est difficilement mise en place au vu de ce qui leur arrive ; hormis l’agacement de Marikani quant à sa situation (on ne peut que la comprendre).
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Si finalement je n’ai eu aucun réel attachement avec Marikani – bien qu’elle ne m’agace point – j’avoue avoir été un plus attentive quant au sort des personnages dits « secondaires » qui finalement relèvent tous de l’importance ; notamment dans l’épaulement de Marikani. Certains prennent davantage d’épaisseur dans ce dernier volet, comme Non’iama, mais aussi Harrakin ou encore Laosimba. C’est ce dernier qui est le plus crédible pour moi car la description joue très bien son rôle sur l’aspect visuel et sans mentir, il donne la chair de poule !

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)°º•. Dans son ensemble, le cycle est assez pessimiste et plus précisément sur ce dernier volet où la souffrance et la perdition de soi est au cœur du récit. Bien loin d’une fantasy classique, cette trilogie ouvre le débat sur la civilisation, causes-conséquences, impacts et choix.
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Nos personnages évoluent dans le cadre d’une guerre constante entre les peuples, tant physique que morale à mon sens. Les auteurs nous laissent peu de moments de répit : et bien qu’ils présentent une suite logique des événements, ils proposent aussi quelques surprises.

La fin est relativement frustrante, j’avoue. Mais elle est également assez bien vue concernant l’importance de la religion et de son emprise ; quid du pouvoir ? En refermant le livre, l’histoire laisse à réfléchir.

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)°º•. Sous le pseudonyme d’Ange, nous retrouvons Anne et Gérard Guéro, nés respectivement en 1966 et 1964. Ils sont connus non seulement pour leurs romans « médiéval fantastique » mais également dans le monde de la bande dessinée et pour l’écriture de scenarios de jeux de rôle. Ils sont souvent étiquetés gentiment « auteurs prolixes ».

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Je possède à la maison, la trilogie collector pour les 10 ans de Bragelonne dont la couverture sublime est née de l’imagination de David Oghia. Cette trilogie existe aussi en trois volumes dont le nom est « Les lunes de Tanjor » et dans une intégrale nommée « Ayesha – La légende du peuple turquoise ».
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Dans le chaudron :
¤ Le peuple turquoise, tome 1
¤ La flamme d’Harabec, tome 2

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Souvenir lié à ma lecture : un dernier volet qui reprend du poil de la bête et qui nous offre des personnages secondaires attachants.

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Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Parchments of Sha’ (Shaya) et Perdre une plume se sont aussi plongées dans les yeux bleus.

CITRIQ

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Pic : Indian drawing par Corza334

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Ange – La flamme d’Harabec

27/11/2010 22 commentaires

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Couverture du livre "La flamme d'Harabec" écrit par Ange, publié aux éditions BragelonneTitre : La flamme d’Harabec (Ayesha, tome 2)
Auteurs : Ange
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Tome 1, tome 3

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Après que Marikani ait retrouvé son trône à Harabec, Arekh et elle ont une divergence sérieuse d’opinions. Arekh quitte donc la capitale pour vivre sa vie… et s’engage dans l’armée contre le peuple de Marikani. Au passage, une petite fille du Peuple turquoise s’entiche de notre homme et va le suivre dans ses aventures. Cependant, la rebellion gronde : les esclaves commencent à se rebeller. Un grand concile est tenu entre les chefs des peuples pourtant ennemis, afin de décider les orientations à prendre. Alors que Marikani tenter de lutter contre les répressions, les représailles religieuses se font de plus en plus fortes et nombreuses.

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Illustration placée en couverture pour le livre La flamme d'Harabec d'Ange)°º•. Ce deuxième tome nous montre des personnages principaux faibles. Ils n’ont plus confiance en eux, ils s’interrogent et font des bêtises. Leur comportement est passablement énervant. On en vient même jusqu’à leur parler « non, mais fais pas ça… fais pas ça, je t’ai dit ! Et voilààà, t’as foutu ta m*rde, t’es content, hein ?! C’est malin… C’est bien fait », etc.

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Marikani, reine d’Harabec est une pauvre petite chose. Le couple Ange a décidément montré le « pire » côté de sa personnalité. Il faut bien avouer qu’elle fait tout de travers, c*nnerie sur c*nnerie !
Arekh ne vaut pas mieux qu’elle. Cependant, bien que ses croyances soient brisées, on remarque qu’il s’en remet quelques fois aux dieux (le geste d’Ishka, avec le lancer de cailloux pour déterminer la direction ou la décision à prendre) ou alors, à sa folie. On verra d’ailleurs sa très forte haine raciale fondre comme glace au soleil au fil des événements. On développe un sens de l’ironie relativement fort en lisant leurs déboires, ponctué de « ooooh, les pauvres ».

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D’autres personnages gravitent autour d’eux, il y a notamment cette fillette du Peuple Turquoise, la petite esclave suit Arekh qui l’a aidée à partir d’Harabec. Elle est plutôt discrète et non démunie d’une intelligence certaine. Par contre, elle manque régulièrement à l’appel au milieu du livre, les auteurs l’auraient-ils oubliée ?

Vashni a tout pour elle, est une businesswoman de taille. Elle fait partie de la cour de Marikani mais ne fait pas l’intelligente lorsqu’elle descend dans les mines avec sa reine. Elle fera partie de la caravane royale pour se rendre au grand concile en Salmyre. Quant à Liénor, la compagne de toujours de Marikani, elle est dans l’ombre. Toutes deux se sont prises en grippe et pourtant elle demeure toujours un soutien pour la souveraine.

Parmi les personnages les moins sympathiques, nous ferons la connaissance des liseurs d’âme et de Leosimba : ces religieux vont montrer la force de leur pouvoir.

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Esquisse préalable à la mise au propre de la couverture pour le livre La flamme d'Harabec)°º•. Ce tome ne laisse pas le lecteur indifférent : le couple Ange a mis l’accent sur les émotions des personnages, ce fameux temps où vient l’introspection. L’histoire se déroule sur fond « dramatique ». Les descriptions sont très bien réalisées, on entre de plain pied dans le décor, les ambiances sont soignées : Les mines oppressantes, le rouleau compresseur des Mérénides, Salmyre la magnifique et dangereuse. La ville Salmyre, scène des plus grands événements est étincelante… de pierres précieuses ou de lames de couteaux ?
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Ange utilisent des chapitres courts pour nous donner une accélération de lecture au même titre que l’accélération de l’histoire et l’enchainement des événements.
Ce livre se concentre donc sur la partie « chaos & sang » de l’histoire. Pour allumer la flamme, il faut la rébellion du Peuple turquoise ; pour que le feu couve, il faut qu’il s’unisse autour d’une même croyance !

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Portrait en noir et blanc de Ange, pseudonyme du couples d'auteurs Gérard et Anne Guéro)°º•. Sous le pseudonyme d’Ange, nous retrouvons Anne et Gérard Guéro, nés respectivement en 1966 et 1964. Ils sont connus non seulement pour leurs romans « médiéval fantastique » mais également dans le monde de la bande dessinée et pour l’écriture de scenarios de jeux de rôle. Ils sont souvent étiquetés gentiment « auteurs prolixes ».
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Je possède à la maison, la trilogie collector pour les 10 ans de Bragelonne dont la couverture sublime est née de l’imagination de David Oghia. Cette trilogie existe aussi en trois volumes dont le nom est « Les lunes de Tanjor » et dans une intégrale nommée « Ayesha – La légende du peuple turquoise ».

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Couverture du livre "Ayesha" spécial 10 ans de Bragelonne Couverture du livre Ayesha, première édition publiée chez Bragelonne

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Voilà et sinon je vous livre la dédicace de mon édition, car je la trouve superbe 🙂

A Alain Nevant, Stéphane Marsan, Barbara Liano et Oliviet Dombret, qui ont tous été importants pour moi pendant et après la rédaction de ce livre. (Et pour certains, avant aussi). Je voudrais ajouter qu’une des raisons pour lesquelles Stéphane Marsan est dans cette dédicace est qu’il y a quarante-huit heures, il m’a dit : « Tu as quarante-huit heures pour trouver une dédicace, et cette fois, tu serais gentille de ne pas m’oublier ». Et non, Stéphane, tu ne changes pas un mot de ce truc.

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Ah, et petit jeu des sept différences : sauras-tu les retrouver parmi ces deux couvertures ?
Alors à votre avis, est-ce l’illustrateur qui a modifié sa composition ou…?

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Couverture du livre "La flamme d'Harabec" écrit par Ange, publié aux éditions J'ai lu Couverture du livre "La flamme d'Harabec" écrit par Ange, publié aux éditions J'ai lu

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)°º•. Extrait

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Dans le chaudron :
¤ Le peuple turquoise, tome 1
¤ La mort d’Ayesha, tome 3

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Souvenir lié à ma lecture : Je me suis demandée dès les premières pages, si je n’avais pas zappé un tome. Nous passons d’un premier tome aux personnages principaux forts à un deuxième tome où ils sont de vraies loques.
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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Laure.
D’autres avis disponibles sur la trilogie complète chez : Fantasy au petit-déjeuner (Salvek), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Parchments of Sha’ (Shaya).

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Pics : #01 Extrait de la couverture de Bragelonne ; #02 Croquis de la couverture ; #03 Portrait d’Ange ; #04  Couverture de J’ai Lu ; #05 Couverture de J’ai Lu.
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Ange – Le peuple turquoise

16/10/2010 18 commentaires

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Couverture du livre Le peuple turquoise d'Ange, publié aux éditions BragelonneTitre : Le peuple turquoise (Ayesha, tome 1)
Auteur : Ange
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
Tome 2, tome 3

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Rien ne laissait présager la rencontre entre Arekh, galérien prisonnier et Marikani, héritière de la ville d’Harabec. Après que leur galiote ait coulée, les voilà en fuite. Pour des raisons différentes, l’un doit fuir les autorités, la seconde doit retrouver sa cité ; ils vont devoir durement coopérer durant un bout de chemin, toute personnalité prise en compte. Ils feront face à de nombreux obstacles montés par l’émir, ennemi juré de notre Reine et devront rejoindre coûte que coûte Harabec. Alors que le chemin promet de ne point être reposant, l’arrivée à la capitale le sera encore moins, au vu des multiples intrigues politiques.

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)°º•. Marikani et Arekh, coéquipiers bien malgré eux nous entrainent tour à tour dans les mines mystérieuses des émirats et au pic d’une montagne atypique. Ensemble, et avec Liénor, la suivante de Marikani, nous entrons dans un pays aux influences arabisantes et perses. Les rapports humains semblent un peu superficiels dans la bonne première partie du bouquin mais on arrive tout de même au fil des pages, à s’y attacher.

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Le gros atout des personnages demeurent les différences des origines sociales et raciales qui cohabitent bon gré mal gré. On y notera que l’esclavage est un des thèmes épineux de l’histoire : les asservis sont captifs de droit divin. Ce sont les divinités stellaires qui ont indiqué dans une de leurs constellations que les gens aux yeux bleus sont les reclus. Une tache entre les omoplates de chacun valide leur soumission. C’est pourquoi, les gens aux yeux bleus (le peuple turquoise) ne peut devenir libre, ni en rachetant son droit à la liberté, ni par affirmation de son propriétaire.

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En Ayesha, les héritiers de la lignée d’Harabec sont des rois-sorciers. Ils disposent donc de pouvoirs particuliers. Le lien entre la force du souverain et du destin du peuple est le plus intéressant : la force de l’héritier d’Harabec est étroitement liée à celui du pays. Si la force est conséquente, le royaume est politiquement fort, les récoltes abondantes et les habitants heureux. L’inverse est aussi vraie.

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Le passé et le présent d’Arekh es Morales sont inconnus. Notre brave gars se la joue un peu égoïste, profondément impulsif et bad boy sur les bords. Il n’empêche que contre toute attente, il aidera les survivants de la galère coulée à rejoindre la terre ferme et même plus. Il se frottera au caractère de Marikani aya Arrethas, héritière puissante et en passe de devenir officiellement la reine d’Harabec. Tour à tour très mystérieuse et presque sympathique, Marikani saura se montrer persévérante et forte, malgré quelques réactions absurdes. Elle est accompagnée par Liénor, une suivante et amie. Cette dernière voue une haine terrible à Arekh, et ne veut que deux choses : que Marikani survive et qu’Arekh trouve la mort. Elle demeure insaisissable et son identité relativement secrète.

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)°º•. Ayesha est un monde où les croyances religieuses des astres sont fortes. On se rend vite compte que le poids des traditions, l’ambition et le fanatisme font accepter au peuple, l’esclavage de personnes dont la seule « faute » s’arrête à un de leurs attraits physiques, les yeux bleus.

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L’écriture en elle-même est très bien, rien à reprocher. Le rythme demeure un peu faible, on sent pourtant qu’il y a une véritable maitrise de la plume et on se dit « mais quand est-ce que le livre va exploser et qu’on n’ait plus envie de le quitter ?! ». Les très bonnes descriptions permettent de se plonger dans une ambiance romanesque, qui sent bon le mystère et les épices.

Quelques faits restent prévisibles et il n’y a pas beaucoup d’originalité mais les éléments sont bien tenus. Les stratégies d’intrigue sont bien menées quoiqu’un poil tirées par les cheveux. Il reste tout de même des moments de suspense où le rythme de lecture s’accélère.

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Un premier tome qui nous permet de rentrer dans l’univers d’Ayesha, de nous frotter aux caractères hétéroclites des personnages et de baigner dans les enjeux politiques gigantesques d’Harabec et des émirats. Il faudra attendre la seconde moitié du livre pour commencer avoir un rythme pulsé et du pep dans l’intrigue principale.

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)°º•. Sous le pseudonyme d’Ange, nous retrouvons Anne et Gérard Guéro, nés respectivement en 1966 et 1964. Ils sont connus non seulement pour leurs romans « médiéval fantastique » mais également dans le monde de la bande dessinée et pour l’écriture de scenarios de jeux de rôle. Ils sont souvent étiquetés gentiment « auteurs prolixes ».

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Je possède à la maison, la trilogie collector pour les 10 ans de Bragelonne dont la couverture sublime est née de l’imagination de David Oghia. Cette trilogie existe aussi en trois volumes dont le nom est « Les lunes de Tanjor » et dans une intégrale nommée « Ayesha – La légende du peuple turquoise ».

Voilà et sinon je vous livre la dédicace de mon édition, car je la trouve superbe 🙂

A Alain Nevant, Stéphane Marsan, Barbara Liano et Oliviet Dombret, qui ont tous été importants pour moi pendant et après la rédaction de ce livre. (Et pour certains, avant aussi). Je voudrais ajouter qu’une des raisons pour lesquelles Stéphane Marsan est dans cette dédicace est qu’il y a quarante-huit heures, il m’a dit : « Tu as quarante-huit heures pour trouver une dédicace, et cette fois, tu serais gentille de ne pas m’oublier ». Et non, Stéphane, tu ne changes pas un mot de ce truc.

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)°º•. Extrait :

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Dans le chaudron :
¤ La flamme d’Harabec, tome 2
¤ La mort d’Ayesha, tome 3

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Souvenir lié à ma lecture : mais comment vais-je pouvoir emmener un livre de plus de 600 pages dans mon sac ?

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Laure.
D’autres avis disponibles sur la trilogie complète chez : Fantasy au petit-déjeuner (Salvek), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Parchments of Sha’ (Shaya).

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Pics : #1 par Dk-Raven ; #2 par Muady ; #3 Mardin city par Orcunceyhan ; #4 portrait d’Ange ; #5 Couverture 10 ans de Bragelonne ; #6 Couverture intégrale chez Bragelonne.

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