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Archives pour la catégorie ‘SHUSTERMAN Neal’

SHUSTERMAN Neal – La Faucheuse ~ Le Glas, tome 3

14/05/2020 6 commentaires

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Couverture du roman "le glas" de Neal Shusterman, le tome 3 de La FaucheuseTitre : Le Glas (La Faucheuse, tome 3)
Auteur : Neal Shusterman
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
La Faucheuse tome 1, Thunderhead tome 2

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Trois ans se sont passés après les terribles événements d’Endura : le Thunderhead s’est tu, Anastasia et Lucifer sont morts, Goddard s’est autoproclamé SupraSerpe : les autres pays voient leur influence diminuer. Les faucheurs sont en crise. L’apparition du Glas serait-elle l’espoir d’un nouveau sauveur ?

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J’ai attendu impatiemment la sortie de cet ultime tome !

En lisant le premier tome j’avais été surprise de la qualité de cette histoire, le deuxième tome avait aussi beaucoup de force alors que d’habitude, en trilogie, je trouve ce volume plus faible. Il va sans dire que ma chronique ne contient pas de spoiler. Je m’en voudrais de vous divulgacher quoi que ce soit.
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Dans « Le glas », l’affrontement entre la vieille garde et le nouvel ordre des Faucheurs est toujours d’actualité : les jeux de pouvoirs – et surtout les jeux d’excès – sont intenses. La corruption connait son apogée. Parmi les personnages, j’aimerai citer Goddard qui est l’archétype du despote (du sombre c*nnard) déjà vu mais qui fonctionne terriblement : on aime à le détester.

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Ce troisième tome est différent des deux autres dans sa construction : Neal Shusterman déroule deux plans chronologiques qui vont se rejoindre pour former une seule ligne temporelle. Avec un procédé soutenu par une forme polyphonique, l’intrigue gagne en force et propose une réelle dynamique (ou comment tenir en haleine son public jusqu’à la dernière ligne).
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Cette série est formidable car elle repose sur un récit mature. Il s’agit d’une dystopie originale où l’auteur n’a pris aucune facilité pour son scénario. Neal Shusterman répond à toutes les attentes et les questions.
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L’histoire est innovante, les personnages sont puissants. Les thématiques sont très modernes, basées sur l’éthique : l’intelligence artificielle, la définition même de l’humanité, le quid de la surpopulation et de l’accès aux denrées.
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En tant que lecteurices, nous allons de surprise en surprise et les retournements de situation sont aussi judicieux qu’explosifs. Il se passe beaucoup de choses dans cet ultime tome. Le suspense est maintenu « à point », il est d’ailleurs impossible de découvrir comment l’histoire se termine. La conclusion prend un tournant inattendu et se révèle épique à souhait ! Une trilogie réussie.

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Mise en scène du roman Le Glas de Neal Shusterman

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Logo du défi Fin de Série Livrement

Je viens donc de terminer une trilogie, un bon point pour mon défi littéraire Fin de Série.

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Ocaaneca (en tournant les pages), Sia (Encres et Calames), ont aussi été surprises par la fin inattendue.

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Categories: SHUSTERMAN Neal Tags:

Rond de Sorcière #114

17/01/2020 20 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Ce mois est passé à très vive allure.

J’ai étonnement plus lu que ce que je m’attendais : aucun doute, j’ai su profiter des dix minutes grappillées par-ci par-là, celles que la fatigue me laissait indemne.
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Comme pour chaque mois, je l’ai commencé en compagnie des participants au Dimanche de l’Imaginaire, en petit comité pour cette édition.
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Valériane m’a fait consommer des bulles avec « La petite princesse Sara » dans le cadre du défi Valériacr0.
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Et temporairement, je n’ai plus de PAL papier (oui, vous avez déjà certainement eu l’information tellement je suis surprise).
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❣J’ai créé un billet récapitulatif : vous pouvez découvrir tous les livres que j’ai lus durant l’année 2019.

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Derniers ajouts en Pile à Lire :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Meilleurs vœux de mariage, volume 8
¤ DABOS Christelle : La passe-miroir – La tempête des échos, tome 4
¤ ROZOY Charles : Comment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond
¤ SHUSTERMAN Neal : La Faucheuse – Le glas, tome 3

→ Deux fins de séries, une poursuite d’une longue saga BD et un livre trouvé en boite à lire.

Résultats : +4 entrées ; -10 sorties

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Livres lus en décembre 2019

 

Livres SFFF

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Couverture de la bande dessinée "Meilleurs voeux de mariage" d'Alwett et Moretti, tome 8 de la série Princesse SaraIntrigue à Venise d'Alwett et Moretti, tome 9 de la BD Princesse SaraMeilleurs vœux de mariage, Intrigue à Venise (Princesse Sara, volumes 8 et 9) – Audrey Alwett & Nora Moretti
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Du côté scénario, un certain balisage se met en place : les rebondissements arrivent les uns après les autres ; ce qui n’empêche pas d’apprécier le fil rouge qui enveloppe tous les volumes. C’est un cycle qui se termine avec une pause à Venise pour le neuvième tome avant d’en entamer un nouveau. Du côté des illustrations, c’est un régal ! Tant dans la composition que dans le choix des couleurs. Le talent de l’illustratrice s’exprime à travers les dessins qui se déploient et les détails appliqués. Dans le volume 8, Ernest Delatour se porte pâle en découvrant l’identité de son employée alors que Lavinia se bat littéralement contre l’imbuvable comte Vautrin. Au cours du volume 9, c’est un petit tour à Venise qui s’opère. Le cadre vénitien est une nouvelle source d’inspiration et surtout la ville de naissance de Nora Moretti. On y retrouve de nombreux clins d’œil et la dessinatrice semble prendre plaisir à rendre toute la beauté à l’architecture, les gondoles, les costumes et leur masque, les décors intérieurs rivalisent avec les décors extérieurs.

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Le monde inverti roman de Christopher PriestLe monde inverti – Christopher Priest
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Ce livre m’a été prêté par une copine pour que je puisse continuer ma découverte de la bibliographie de Christopher Priest. Le monde inverti propulse le lecteur dans un univers dont on appréhende le fonctionnement et les règles imposées. L’auteur prend soin de guider son lecteur sans jamais lui forcer une compréhension toute jalonnée (ce qui reste vrai pour tous ses romans que j’ai lus). L’auteur intègre plusieurs thématiques comme celle de l’instruction, l’éducation, les méthodes d’apprentissages et d’autres plus philosophiques comme la notion de la réalité ou encore de la liberté. On suit Helward dans son apprentissage mais je n’ai pas su m’accrocher à lui. Je n’ai pas partagé les émotions du protagoniste : que ce soit ses joies, ses peine ou encore ses espoirs, j’ai été peu réceptive. Majoritairement car je n’ai pas été convaincue par le changement du comportement du héros. J’ai aussi trouvé que le retournement de situation a été aussi soudain que vite expédié. Les détails métaphysiques auraient été plus intéressants pour moi si j’avais davantage accès à certains éléments (qui a fortiori, sont restés dans l’ombre). J’ai aimé que le temps soit mesuré avec des unités de distance « J’ai atteint l’âge de mille kilomètres » ; que j’ai trouvé bien vu pour les habitants d’une ville mouvante sur rails.

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Couverture du roman "le glas" de Neal Shusterman, le tome 3 de La FaucheuseLe Glas (La Faucheuse, tome 3) – Neal Shusterman
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tome 1, tome 2
J’étais impatiente de découvrir l’ultime volet de cette trilogie. Et pour cause : l’auteur terminait le deuxième sur un suspense de fin grandiose. Avec « Le Glas », j’ai aimé être sur toutes les scènes à la fois pour appréhender les dernières clés que nous offrait Neal Shusterman. Le rythme est moins vitaminé que celui des deux précédents tomes. La résolution d’un des problèmes épineux m’a paru trop simpliste (argh !) ; mais le dénouement final est judicieux.

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L'île des enfants perdus tome 6 de Kriss de ValnorLa montagne du temps, tome 7 de la BD Kriss de Valnor de Vignaux et DorisonBD Kriss de Valnor, tome 8 Le maitre du temps de Vignaux et MariolleL’île des enfants perdus, La montagne du temps, Le maître de justice (Kriss de Valnor, volume 6, 7 et 8) – Vignaux, Mariolle & Dorison
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5
Le spin-off se concentre sur un des personnages notoires de la BD Thorgal, Kriss de Valnor. Ce cycle composé de trois tomes revient sur ses péripéties qu’elle vit en parallèle aux autres personnages (dans la série maîtresse, donc). Le scénario est intéressant bien que trop dilué à mon goût. J’ai aussi l’impression d’avoir un contenu en double. Il n’empêche que suivre ce personnage est foncièrement attirant. Concernant les illustrations, les équipes changent. Le trait, plus ou moins rond sera apprécié (ou non) selon les préférences de chacun. Avec huit volumes, le spin-off est maintenant clôturé.

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Livres éclectiques

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Couverture de "Nous qui n'existons pas" de Mélanie FaziNous qui n’existons pas – Mélanie Fazi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce récit est intime et intimiste ; c’est pourquoi les étoiles attribuées à mon plaisir de lecture sont là pour vous inviter à découvrir ce texte et non pas pour juger le contenu qu’il renferme. Authentique, simple et doux aussi, ce récit n’a rien de vindicatif et ne se veut pas le symbole d’une pensée. C’est l’envie fondamentale de partager pour aider qui a animé Mélanie Fazi. La non-conformité peut être source d’interrogation, de dépréciation et carrément faire naître une sensation d’être décalé·e, « à côté de la plaque » voire à contre-courant. J’ai aimé le corps-même : brut car les mots mis sur les émotions sont simples, sans détour et sans fard. Pour peu que l’on soit doué·e d’empathie, on imagine sans mal les montagnes russes vécues. Un livre qui nourrit la réflexion et qui pousse parfois plus loin les interrogations jusqu’à l’introspection, sur ce thème précis, sur les notions de non-conformité, de l’importance des étiquettes, de la définition de soi,…

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Couverture du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et NunobukuroLa Petite Princesse Sara – Azuki Nunobukuro
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Ce classique revisité en manga est une idée judicieuse pour attirer le plus jeune lectorat. Il est très fidèle à l’œuvre de Frances B. Burnett. J’ai apprécié le trait d’Azuki Nunobukuro qui se prête bien non seulement à l’intrigue mais aussi aux personnages très déterminés. Sous une couverture semi-rigide, se trouvent 210 pages et un signet. Le livre offre un petit dossier explicatif en fin d’ouvrage sur l’œuvre originelle et l’autrice. Lecture conseillée à partir de 8 ans.

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Couverture du roman Comment j'ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond de Charles RozoyComment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond – Charles Rozoy et Céline Nony
Plaisir de lecture Livre sympa
Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une boîte à lire et je l’ai embarqué. Le titre à rallonge est travaillé pour rendre curieux et m’intéressait à un titre plus personnel. J’ai aimé suivre Charles Rozoy nageur handisport ayant remporté la médaille d’or du 100 mètres papillon aux J.O. de Rio de Janeiro (2009), récompense issue d’un palmarès impressionnant. Le sportif revient sur sa vie personnelle, ses choix professionnels, sa préparation en vue de la médaille. J’ai aimé découvrir cette vie à travers les mots du principal concerné. Par contre, les émotions/sensations sont superficiellement – et donc injustement – abordées. Peut-être par pudeur (ou par choix éditorial ?), le texte est resté assez factuel et l’on reste en surface avec ce livre de seulement 180 pages.

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Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019

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Du côté des visionnages, aucun film, j’ai avancé dans deux séries et j’en ai découvertes plein d’autres. Commençons sur les séries familiales : j’ai terminé la onzième saison de Modern Family et je ne me lasse pas (je ne la présente plus). Et j’ai eu un coup de cœur pour Home for Christmas. On est bien au-delà d’une comédie romantique autour de Noël. Johanne est infirmière et lors du dernier repas familial, afin qu’on lui fiche la paix, elle a annoncé avoir un copain. Il ne reste plus qu’à le trouver maintenant que ce copain « fictif » a officiellement été invité au dîner de Noël. La série est vraiment ancrée dans notre réalité – dur es conditions professionnelles, profils des prétendants, émotions traversées – et Ida Elise Broch joue de manière très juste. Et oui, j’ai aimé cette série, autant je préférerais qu’elle reste une mini-série et que l’on n’enchaîne pas sur une seconde saison.

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Affiche de la saison 11 de Modern Family  Série Home for Christmas

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Avec un brin de SFFF dans le dedans (fantastique à fantasy) :

His dark materials : AH ! Le trailer m’a vraiment plu et il ne restait « plus qu’à » attendre la sortie de la première saison. L’affaire suit son cours avec en ouverture, un générique bien vu. La première saison est globalement satisfaisante même s’il manque de la finesse, les acteurs choisis conviennent à rôle incarné. La série est fidèle aux livres même si j’aurais aimé que l’intrigue s’attarde sur la relation humain-daemon qui porte littéralement toute l’histoire. Les effets spéciaux acceptables et même s’ils sont parfois assez visibles – les daemons – leur intégration est plutôt réussie.

Living with yourself : Miles entreprend un traitement pour devenir meilleur et il se retrouve réellement devant un nouveau « lui ». La série est portée par le fantastique Paul Rudd qui m’a fait ressentir un panel d’émotions. 20 minutes pour chacun des huit épisodes.

Raising Dion : Nicole élève seule son fils et elle découvre qu’il possède d’étranges compétences. La série pourrait s’investir sur plusieurs thématiques sociétales mais a de la peine à s’y intéresser. Le scénario met longtemps à décoller mais j’ai apprécié un retournement qui donne enfin à un peu de consistance au tout… au point de me donner envie de découvrir la (future ?) deuxième saison. A noter que la VF de cette série est absolument atroce (vous savez, une doubleuse qui fait approximativement toutes les voix…)

The Witcher : J’avoue tout de suite – comme ça, on peut passer à la suite – je n’ai pas lu la série littéraire éponyme. Maintenant, de cette série, je ne peux que plusseoir l’élément premier : adapter de la fantasy à l’écran. Malgré quelques détails à améliorer, je reste bon public et j’ai bien accroché à cette première saison. Je trouve Henry Cavill beaucoup plus crédible dans le rôle de Geralt que dans celui de Superman (mais ça tient peut-être juste au personnage incarné ?) ; Et je me marre souvent en entendant sa voix aussi caverneuse qu’un brin éraillé. En attendant, j’aime beaucoup le barde Jaskier (Joey Batey) et dont il est impossible de s’enlever la ballade de la tête (Toss A Coin To Your Witcher). Bon, il y a un côté kitsh (assumé ?) et la ligne temporelle est un peu merdique, c’est vrai. Mais je reste curieuse aussi de voir ce qu’offrira la saison 2 de Gérard de Brive (selon mon Amoureux, c’est la VF de « Geralt of Rivia »).

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Affiche de la saison 1 de His Dark Materials Affiche de la saison 1 de Living with yourself Affiche de la saison 1 de Raising Dion Affiche de la saison 1 de The Witcher

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Commencer mon mois avec le Dimanche de l’imaginaire | Et c’est aussi l’heure de commencer à découvrir mon calendrier de l’Avent, préparé par ma petite maman | Les semaines passent à toute à l’allure, les jours s’intensifient (et la fatigue aussi) | Saint Nicolas est passé | Alors que l’une bûche, l’autre félin bulle | Je me motive pour aller au marché de Noël avec mes collègues | Puis le surlendemain, au village de Noël avec les copains | Une semaine passe, un peu dans le brouillard | Je n’ai plus de PAL papier | J’accueille Hélène le temps d’une soirée | On profite en-fin de l’apéro dînatoire qui a été tellement ardu à synchroniser avec les voisins | Je propose un repas en mode « Chic » avec mes collègues, le dernier partagé ensemble | C’est la fin de ma formation ! | C’est l’heure d’ouvrir le carton renfermant les décorations de Noël, j’y trouve mes chaussons, avant de le laisser se faire envahir par des félins | J’achète une décoration de Noël par an, et j’ai trouvé celle de 2019 | Je fabrique mon petit autel | Avant de partir toute berzingue le fêter avec mon neveu-presque-tout-neuf | J’ai même le temps d’envoyer quelques cartes scrapées | Préparation : j’ai cousu quelques furoshikis et cuisiné du beurre de pommes comme cadeau à chaque membre de ma famille | Je m’en vais en Auvergne, fêter Noël et aussi l’anniversaire de ma grand-mère maternelle | J’en profite pour aller voir Delphine ! | On arrive à caser une soirée jeux de société avec mes cousins | Puis j’enchaîne le second Noël… aux bougies | Je rencontre aussi Graminée | On rentre au bercail | Puis on repart chez nos copains | On teste les crêpes au feu de cheminée | Avant de se faire des bisous pour la fin de l’année | Et ici, de vous souhaiter mes vœux.

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Dimanche de l'imaginaire de décembre 2019 Calendrier de l'Avent 2019

Chat regardant par la fenêtre bien installé sur son plaid Village de Noël à Toulouse

Grue perdue dans le brouillard toulousain Pile à lire papier inexistante

Bonbons berlingots Formation terminée

Célébrer les bonnes nouvelles Chaussettes rayées et pain d'épices

Décoration de Noël : branche de myrtillier Carte scrap : tasse de chocolat chaud

Lecture du tome 3 de La Faucheuse pour Noël Furoshiki avec du tissu de Noël

Beurre de pommes maison Framboisier d'anniversaire

Tasse et nappe kitsch Décoration de Vichy pour Noël

Chocolat viennois S'éclairer à la bougie pour Noël

Graminée, chatte tuxedo Mise en scène du manga La petite princesse Sara

 Feu de cheminée dansant Du rouge brillant et du doré pour souhaiter ses voeux

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SHUSTERMAN Neal – La Faucheuse ~ Thunderhead, tome 2

31/05/2018 8 commentaires

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Couverture du livre "Thunderhead" de Neal Shusterman, il s'agit du tome 2 de la série La FaucheuseTitre : Thunderhead (La Faucheuse, tome 2)
Auteur : Neal Shusterman
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Tome 1
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Dame Anastasia, fraîchement assermentée prend son travail de faucheuse à cœur, en y incluant une particularité de moisson. Prise d’amitié avec sa mentor, elles restent en bonnes relations, vivent et fauchent ensemble. Maître Lucifer est devenu une légende urbaine car il œuvre uniquement pour ses valeurs… qui vont à l’encontre de la communauté pétrifiée des Faucheurs. Le tout sous l’œil permanent et scrutateur du Thunderhead.

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J’étais curieuse de découvrir « Thunderhead » car j’avais beaucoup aimé le premier tome « La Faucheuse ». J’étais déjà prête à ce que l’histoire retombe comme un soufflé, sensation déjà vécue avec quelques trilogies classées « jeune adulte » (YA). Je ne vous ferai vivre aucun suspense : j’ai aimé ma lecture !
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Les points de vue des narrateurs sont récurrents ; Neal Shusterman introduit le personnage de Grayson. J’ai pris plaisir à retrouver Citra et Rowan, à travers qui nous découvrons leur vie et toujours davantage sur les règles qui régissent cette société.
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Alors que nous avions des extraits du journal de bord des Faucheurs, dans ce deuxième tome, ce sont les « pensées » du Thunderhead qui sont insérées en début de chapitre. Il est truculent d’avoir accès aux observations de cette intelligence artificielle, comprendre comme il réfléchit sachant qu’il n’est ni omniscient, ni impotent. Il pourrait l’être, mais il souhaite s’occuper de tout sauf de la vie et de la mort des humains. Beaucoup d’interrogations géopolitiques et les dérives possibles de notre réalité sont soulevées.
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Le roman s’inscrit dans une pluralité – pluralité des expériences, pluralité des points de vue, pluralité des questionnements et s’avère peu manichéen (d’un point de vue extérieur, si l’on n’a pas lu les livres, on peut s’en étonner alors qu’il est surtout question de Faucheurs !). J’ai été rassasiée concernant le rythme, les retournements de situation, les révélations et le niveau de manipulations ; à un rythme dont l’auteur avait donné la cadence dès le premier tome.
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Ce que j’ai préféré, ce sont tous ces détails sur le fonctionnement de cette société, aussi originale que complexe. On entre dans la décadence de l’univers des Faucheurs où les « traditionnels » se confrontent au « nouvel ordre ». Nous est révélé le monde des malpropres, aspect sociétal que Neal Shusterman n’avait pas abordé jusque-là.
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Le suspense est bon, bien que le livre se termine sur un énorme cliffhanger (et c’est un euphémisme). La vision de l’intelligence artificielle est déstabilisante. L’univers est pensé dans les moindres détails et avec perspicacité. C’est validé !

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Fan art d'Anastasia de Peter's really pretty pour le livre Thunderhead de Neal Shusterman Fan art de Lucifer de Peter's really pretty pour le livre Thunderhead de Neal Shusterman

Dame Anastasia | Maître Lucifer
Par Peter’s really pretty

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Encres & Calames (Sia), Le Chat du Cheshire (Léa), Lectures trollesques (PtiteTrolle)Muti et ses livres (Mutinelle), Ptite-Boukinette (Azariel) se demandent si elles seraient des traditionnelles ou membre du Nouvel Ordre.

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SHUSTERMAN Neal – La Faucheuse

08/08/2017 11 commentaires

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La faucheuse de Neal Shusterman, tome 1 de Futur Parfait

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Titre : La Faucheuse (Futur parfait, tome 1)
Auteur : Neal Shusterman
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Tome 2
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Milieu du troisième millénaire. Les Faucheurs sont des êtres humains à qui est accordé le droit de glaner des personnes. Depuis des siècles, la société a su se développer au point d’avoir terrassé d’abord la maladie puis la mort elle-même. La Terre est donc surpeuplée, c’est pourquoi le statut des Faucheurs existe maintenant.

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J’ai cédé aux sirènes des chroniques dithyrambiques concernant ce livre. Je suis une lectrice ouverte – et carrément influençable – ; je me demandais bien où j’allais mettre les pieds yeux.

La mise en place de l’univers est truculente ! Le Cloud est devenu le Thunderhead, une intelligence artificielle qui règle les problèmes sociétaux : avancées politiques, l’éducation des orphelins, etc. Il existe aussi la communauté des Faucheurs, une institution fascinante car elle est indépendante du Thunderhead et se trouve même au-dessus des lois. Système d’immunité, quotas, outils et stratégies de Fauche sont autant d’éléments que j’ai aimé découvrir.
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Par une alternance des points de vue, on découvre l’apprentissage de Citra et Rowan qui sont apprentis Faucheurs malgré eux – ce sont justement ceux qui ne veulent absolument pas l’être qui deviennent les meilleurs Faucheurs. Des extraits de journaux de grands Faucheurs ont aussi été ajoutés. Les personnages profondément humains sont un point fort de ce roman.

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Ma lecture a été addictive car Neal Shusterman sait calibrer le rythme avec un découpage judicieux des chapitres. Ce futur est peu enviable ; l’auteur fait naître un questionnement éthique. Les deux adolescents hésitent entre la défense de leurs valeurs et l’envie de se fondre dans le moule.
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Révélations et rebondissements sont nombreux : certains revirements sont bien envoyés, je ne m’y attendais pas. L’auteur m’a surprise et tout s’enchaîne jusqu’à la fin avec humour noir et cynisme. Neal Shusterman semble en avoir sous le pied. J’espère que la suite sera tout aussi réussie (car j’ai déjà eu une forte déconvenue – et qui me reste encore cuisante – avec une trilogie dont j’avais aimé le premier tome).

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La faucheuse de Neal Shusterman : Fan art de Citra

Citra de Possibly Awesome

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La Faucheuse de Neal Shusterman : fan art de Curie

Curie d’Emily Stilwell

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Alice Neverland, Encres & Calames (Sia), Liseron d’Hiver (Camille), Muti et ses livres, Pomme’s bookPtite-boukinette (Azariel) ont certainement réfléchi à leur stratégie de glane quand elles seront Faucheuses.

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