Rond de Sorcière #30
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Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi.
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En décembre 2012, j’ai lu 2047 pages. Le gel noëllesque mis en place en novembre a bien payé, j’ai reçu quelques livres sous le pied du sapin (mais je vous parle de tout ceci, bientôt). Décembre signe la fin de plusieurs challenges littéraires, notamment celui de Fins du monde, the middle-earth challenge, Je lis aussi des albums et le défi des 1000. Je me suis inscrite au challenge « Je lis des nouvelles et des novellas » de Lune, ne me demandez pas pourquoi ni comment, je n’ai pas résisté à son appel.
Le week-end du 15 et 16 décembre, j’ai un peu marathonné. Sur un groupe ouvert Facebook, Arcaalea lance la nouvelle édition chaque fin de semaine ; il est accessible sur simple demande. Le but était de reprendre le temps de lire en dépassant les 40 minutes quotidiennes (dans les bons jours). Il a fallu pour ça, réaliser quelques sacrifices. Comme partager mon super fauteuil de lecture – avec repose-pied – avec mes poilus. Pour 7h30 de lecture, j’ai lu 387 pages (numérique et papier) : j’ai terminé « Une place à prendre » de Rowling et ai largement entamé l’ultime des Fedeylins de Nadia Coste.
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Romans SFFF
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L’ombre des pères (Fedeylins, tome 4) – Nadia COSTE
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Tome 1, tome 2, tome 3.
C’est à la fois avec un grand plaisir que je retrouve Cahyl mais aussi une certaine appréhension à lire ce dernier tome. Toujours avec une plume délicate et sans fioriture surchargée, Nadia Coste nous entrain vers la Clef ultime de sa saga, et notamment la rencontre avec ces Autres Fedeylins. C’est toujours avec tendresse qu’on retrouve notre personnage ailé préféré mais aussi Sperare. Cette fois, mon flair à découverte a bien fonctionné pour deux éléments principaux. Mais cela ne m’a gâché en rien la lecture, ni même les sensations ressenties à certains points forts de l’intrigue. J’ai trouvé l’histoire au complet saisissante mais aussi très belle sur la présentation de certaines valeurs. Les Fedeylins s’avère un univers tout en rondeur et en douceur, où on se sent bien (à l’image de l’intérieur d’une bulle) même si quelques faits dramatiques viennent bousculer la vie de Cahyl.
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L’alliance sacrée (Acacia, tome 3) – David Anthony DURHAM
Plaisir de lecture : Livre à regrets
Tome 1, tome 2.
Petit livre abandonné en juillet, dont je ne vous avais pas encore parlé.
J’avais trouvé le premier tome très poussif, vraiment long au démarrage avec un je-ne-sais-quoi manquant pour emballer mon cœur de lecteur. La seconde partie du livre avait permis d’entrevoir un deuxième tome bien meilleur. Ce qui avait été le cas dans l’ensemble, bien que les intrigues mineurs soient plus qu’accessoires et certains événements énormément tirés par les cheveux. A cause d’une fin en queue de poisson, le troisième volet m’est apparu « quitte ou double ». Et bien, cela n’a pas loupé. J’ai tenu plus de 100 pages, 100 pages de redite, de faits réchauffés plusieurs fois. J’entrevoyais déjà une lenteur invraisemblable (pas à tort puisque le diptyque s’est transformé en cours de route en trilogie, le récit s’en retrouve étiolé). C’est donc sans aucune peine que j’ai abandonné la lecture. La fin de l’histoire qu’on a bien voulu me raconter m’a confortée dans mon choix.
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La reine solitaire (L’assassin royal, tome 6) – Robin HOBB
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète.
Tomes 1, 2, 3, 4, 5.
C’est un peu à regret et même avec une certaine frustration que j’ai le la fin de ce premier cycle. Même si le final proposé n’aurait pas pu être – à mon sens – remplacé par autre chose, on aurait réellement voulu en savoir plus. Il va sans dire qu’il est très beau et émouvant, après que Hobb nous ait donné un petit tour d’horizon des personnages. Les révélations sont aussi présentées dans ce dernier tome (nous en savons enfin plus sur Caudron !). C’est toujours a ce ne grande admiration que je découvre l’univers riche inventé et tenu d’une main de maître par Robin Hobb.
Ce livre a été lu en compagnie d’Olya & d’Eirilys.
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La peur du sage (Chronique du tueur de roi, tome 2 partie 2) – Patrick ROTHFUSS
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète.
Tome 1.
Avec toujours cette plume fantastique, Rothfuss nous entraîne encore plus profondément au cœur de la vie de Kvothe. C’est avec sourire, parfois émotion qu’on suit ses aventures avec cette sensation presque palpable de se dire « j’y étais ». L’apprentissage est toujours le point central de la vie du personnage principal, nous permettant d’approfondir nos savoirs sur différentes cultures et mœurs. Même si certains lecteurs se sentiront un peu délaissés côté action, j’ai été totalement subjuguée. Enfin un livre où nous partageons réellement le quotidien de cette personne de papier. Mine de rien, nous accédons à bon nombre d’événements cités dans le synopsis pour le premier tome. Concernant tel livre, je pense que ce qui m’a laissée le plus baba, c’est le langage des signes. Je me suis réellement demandé comment une telle idée pouvait être née chez l’auteur.
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Comic SFFF
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Piégés ! (Walking Dead, volume 14) – Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Chronique complète.
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 12 et 13.
Pour ce tome-ci, nous avons plein de zombies, et sans mentir, cela fait du bien ! L’accélération scénaristique mise en place par les effets visuels est vraiment des plus convaincantes. Le rythme soutenu est crescendo, on en prend plein les mirettes, c’est vraiment très bon. L’adrénaline est omniprésente mais les sentiments des personnages peu développés. Le tome nous laisse sur une fin un peu floue quand au devenir du petit groupe.
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Autres livres
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Chat erectus (Le chat, volume 17) – Philippe GELUCK
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
L’humour de Geluck, on apprécie ou pas. Je suis plutôt bon public et j’aime particulièrement ses jeux avec la langue française : expressions, jeux de mots mais aussi situations. C’est toujours agréable de croquer les volumes de sa série et les facéties dessinées.
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Simon’s cat envers et contre tous ! (Simon’s cat, volume 4) – Simon TOFIELD
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Tome 2, tome 3.
Pour ce quatrième volume, la maison d’éditions nous propose un format plus grand que ses prédécesseurs ainsi qu’une « hard cover ». Moui. Le plus grand changement s’avère être à l’intérieur : les dessins sont en couleurs et chaque illustration est pleine page. Chacune possède donc son propre décor, et une seule « image » pour transmettre certaines valeurs-faits&gestes. L’exercice est différent mais fonctionne tout aussi bien. Le chat de Simon n’a pas fini de faire parler de lui. Mes préférés restent tout de même le premier volume qui parle forcément à tout possesseur de chat et le troisième tome avec l’arrivée du chaton.
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Une place à prendre – J.K. ROWLING
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut
Je n’ai pas été forcément portée par le rabattage médiatique ni touchée par le terrible engouement des autres lecteurs pour le nouveau livre de Rowling. Bien que j’eus eu envie de le découvrir, je n’aurai pas cru qu’il allait me tomber dessus si vite. C’est avec la même joie qu’on retrouve la plume de Rowling si incisive. Tant dans les descriptions que dans l’enchainement des actions, tout est truffé de détails apportant un délice certain lors de la lecture mais aussi un réalisme très pointilleux. Tout est soigneusement pensé, le tout impeccablement imbriqué. C’est finalement dans la ville de Pagford que se déroule ce huis-clos. J’ai particulièrement apprécié les liaisons entre les personnages. Quant à leur nombre, leur situation, leurs relations, je n’ai eu aucun mal à comprendre et retenir, ce qui a été apparemment assez rares pour les lecteurs (il suffit de se laisser porter, pas besoin de fiche récapitulative). Le décor de cette histoire est relativement sombre et Rowling nous propose l’humanité dans sa pire noirceur, celle du quotidien, celle qu’on peut entrevoir par la fenêtre, au coin de la rue ; et c’est cet aspect-là qui donne un récit si prenant.
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