Rond de Sorcière #114
Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.
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Ce mois est passé à très vive allure.
J’ai étonnement plus lu que ce que je m’attendais : aucun doute, j’ai su profiter des dix minutes grappillées par-ci par-là, celles que la fatigue me laissait indemne.
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Comme pour chaque mois, je l’ai commencé en compagnie des participants au Dimanche de l’Imaginaire, en petit comité pour cette édition.
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Valériane m’a fait consommer des bulles avec « La petite princesse Sara » dans le cadre du défi Valériacr0.
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Et temporairement, je n’ai plus de PAL papier (oui, vous avez déjà certainement eu l’information tellement je suis surprise).
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❣J’ai créé un billet récapitulatif : vous pouvez découvrir tous les livres que j’ai lus durant l’année 2019.
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Derniers ajouts en Pile à Lire :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Meilleurs vœux de mariage, volume 8
¤ DABOS Christelle : La passe-miroir – La tempête des échos, tome 4
¤ ROZOY Charles : Comment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond
¤ SHUSTERMAN Neal : La Faucheuse – Le glas, tome 3
→ Deux fins de séries, une poursuite d’une longue saga BD et un livre trouvé en boite à lire.
Résultats : +4 entrées ; -10 sorties
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Livres SFFF
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Meilleurs vœux de mariage, Intrigue à Venise (Princesse Sara, volumes 8 et 9) – Audrey Alwett & Nora Moretti
Plaisir de lecture : Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Du côté scénario, un certain balisage se met en place : les rebondissements arrivent les uns après les autres ; ce qui n’empêche pas d’apprécier le fil rouge qui enveloppe tous les volumes. C’est un cycle qui se termine avec une pause à Venise pour le neuvième tome avant d’en entamer un nouveau. Du côté des illustrations, c’est un régal ! Tant dans la composition que dans le choix des couleurs. Le talent de l’illustratrice s’exprime à travers les dessins qui se déploient et les détails appliqués. Dans le volume 8, Ernest Delatour se porte pâle en découvrant l’identité de son employée alors que Lavinia se bat littéralement contre l’imbuvable comte Vautrin. Au cours du volume 9, c’est un petit tour à Venise qui s’opère. Le cadre vénitien est une nouvelle source d’inspiration et surtout la ville de naissance de Nora Moretti. On y retrouve de nombreux clins d’œil et la dessinatrice semble prendre plaisir à rendre toute la beauté à l’architecture, les gondoles, les costumes et leur masque, les décors intérieurs rivalisent avec les décors extérieurs.
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Le monde inverti – Christopher Priest
Plaisir de lecture : Livre avec regrets
Ce livre m’a été prêté par une copine pour que je puisse continuer ma découverte de la bibliographie de Christopher Priest. Le monde inverti propulse le lecteur dans un univers dont on appréhende le fonctionnement et les règles imposées. L’auteur prend soin de guider son lecteur sans jamais lui forcer une compréhension toute jalonnée (ce qui reste vrai pour tous ses romans que j’ai lus). L’auteur intègre plusieurs thématiques comme celle de l’instruction, l’éducation, les méthodes d’apprentissages et d’autres plus philosophiques comme la notion de la réalité ou encore de la liberté. On suit Helward dans son apprentissage mais je n’ai pas su m’accrocher à lui. Je n’ai pas partagé les émotions du protagoniste : que ce soit ses joies, ses peine ou encore ses espoirs, j’ai été peu réceptive. Majoritairement car je n’ai pas été convaincue par le changement du comportement du héros. J’ai aussi trouvé que le retournement de situation a été aussi soudain que vite expédié. Les détails métaphysiques auraient été plus intéressants pour moi si j’avais davantage accès à certains éléments (qui a fortiori, sont restés dans l’ombre). J’ai aimé que le temps soit mesuré avec des unités de distance « J’ai atteint l’âge de mille kilomètres » ; que j’ai trouvé bien vu pour les habitants d’une ville mouvante sur rails.
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Le Glas (La Faucheuse, tome 3) – Neal Shusterman
Plaisir de lecture : Livres à découvrir
Tome 1, tome 2
J’étais impatiente de découvrir l’ultime volet de cette trilogie. Et pour cause : l’auteur terminait le deuxième sur un suspense de fin grandiose. Avec « Le Glas », j’ai aimé être sur toutes les scènes à la fois pour appréhender les dernières clés que nous offrait Neal Shusterman. Le rythme est moins vitaminé que celui des deux précédents tomes. La résolution d’un des problèmes épineux m’a paru trop simpliste (argh !) ; mais le dénouement final est judicieux.
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L’île des enfants perdus, La montagne du temps, Le maître de justice (Kriss de Valnor, volume 6, 7 et 8) – Vignaux, Mariolle & Dorison
Plaisir de lecture : Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5
Le spin-off se concentre sur un des personnages notoires de la BD Thorgal, Kriss de Valnor. Ce cycle composé de trois tomes revient sur ses péripéties qu’elle vit en parallèle aux autres personnages (dans la série maîtresse, donc). Le scénario est intéressant bien que trop dilué à mon goût. J’ai aussi l’impression d’avoir un contenu en double. Il n’empêche que suivre ce personnage est foncièrement attirant. Concernant les illustrations, les équipes changent. Le trait, plus ou moins rond sera apprécié (ou non) selon les préférences de chacun. Avec huit volumes, le spin-off est maintenant clôturé.
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Livres éclectiques
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Nous qui n’existons pas – Mélanie Fazi
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Ce récit est intime et intimiste ; c’est pourquoi les étoiles attribuées à mon plaisir de lecture sont là pour vous inviter à découvrir ce texte et non pas pour juger le contenu qu’il renferme. Authentique, simple et doux aussi, ce récit n’a rien de vindicatif et ne se veut pas le symbole d’une pensée. C’est l’envie fondamentale de partager pour aider qui a animé Mélanie Fazi. La non-conformité peut être source d’interrogation, de dépréciation et carrément faire naître une sensation d’être décalé·e, « à côté de la plaque » voire à contre-courant. J’ai aimé le corps-même : brut car les mots mis sur les émotions sont simples, sans détour et sans fard. Pour peu que l’on soit doué·e d’empathie, on imagine sans mal les montagnes russes vécues. Un livre qui nourrit la réflexion et qui pousse parfois plus loin les interrogations jusqu’à l’introspection, sur ce thème précis, sur les notions de non-conformité, de l’importance des étiquettes, de la définition de soi,…
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La Petite Princesse Sara – Azuki Nunobukuro
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Chronique complète
Ce classique revisité en manga est une idée judicieuse pour attirer le plus jeune lectorat. Il est très fidèle à l’œuvre de Frances B. Burnett. J’ai apprécié le trait d’Azuki Nunobukuro qui se prête bien non seulement à l’intrigue mais aussi aux personnages très déterminés. Sous une couverture semi-rigide, se trouvent 210 pages et un signet. Le livre offre un petit dossier explicatif en fin d’ouvrage sur l’œuvre originelle et l’autrice. Lecture conseillée à partir de 8 ans.
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Comment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond – Charles Rozoy et Céline Nony
Plaisir de lecture : Livre sympa
Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une boîte à lire et je l’ai embarqué. Le titre à rallonge est travaillé pour rendre curieux et m’intéressait à un titre plus personnel. J’ai aimé suivre Charles Rozoy nageur handisport ayant remporté la médaille d’or du 100 mètres papillon aux J.O. de Rio de Janeiro (2009), récompense issue d’un palmarès impressionnant. Le sportif revient sur sa vie personnelle, ses choix professionnels, sa préparation en vue de la médaille. J’ai aimé découvrir cette vie à travers les mots du principal concerné. Par contre, les émotions/sensations sont superficiellement – et donc injustement – abordées. Peut-être par pudeur (ou par choix éditorial ?), le texte est resté assez factuel et l’on reste en surface avec ce livre de seulement 180 pages.
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Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019
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Du côté des visionnages, aucun film, j’ai avancé dans deux séries et j’en ai découvertes plein d’autres. Commençons sur les séries familiales : j’ai terminé la onzième saison de Modern Family et je ne me lasse pas (je ne la présente plus). Et j’ai eu un coup de cœur pour Home for Christmas. On est bien au-delà d’une comédie romantique autour de Noël. Johanne est infirmière et lors du dernier repas familial, afin qu’on lui fiche la paix, elle a annoncé avoir un copain. Il ne reste plus qu’à le trouver maintenant que ce copain « fictif » a officiellement été invité au dîner de Noël. La série est vraiment ancrée dans notre réalité – dur es conditions professionnelles, profils des prétendants, émotions traversées – et Ida Elise Broch joue de manière très juste. Et oui, j’ai aimé cette série, autant je préférerais qu’elle reste une mini-série et que l’on n’enchaîne pas sur une seconde saison.
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Avec un brin de SFFF dans le dedans (fantastique à fantasy) :
⋅ His dark materials : AH ! Le trailer m’a vraiment plu et il ne restait « plus qu’à » attendre la sortie de la première saison. L’affaire suit son cours avec en ouverture, un générique bien vu. La première saison est globalement satisfaisante même s’il manque de la finesse, les acteurs choisis conviennent à rôle incarné. La série est fidèle aux livres même si j’aurais aimé que l’intrigue s’attarde sur la relation humain-daemon qui porte littéralement toute l’histoire. Les effets spéciaux acceptables et même s’ils sont parfois assez visibles – les daemons – leur intégration est plutôt réussie.
⋅ Living with yourself : Miles entreprend un traitement pour devenir meilleur et il se retrouve réellement devant un nouveau « lui ». La série est portée par le fantastique Paul Rudd qui m’a fait ressentir un panel d’émotions. 20 minutes pour chacun des huit épisodes.
⋅ Raising Dion : Nicole élève seule son fils et elle découvre qu’il possède d’étranges compétences. La série pourrait s’investir sur plusieurs thématiques sociétales mais a de la peine à s’y intéresser. Le scénario met longtemps à décoller mais j’ai apprécié un retournement qui donne enfin à un peu de consistance au tout… au point de me donner envie de découvrir la (future ?) deuxième saison. A noter que la VF de cette série est absolument atroce (vous savez, une doubleuse qui fait approximativement toutes les voix…)
⋅ The Witcher : J’avoue tout de suite – comme ça, on peut passer à la suite – je n’ai pas lu la série littéraire éponyme. Maintenant, de cette série, je ne peux que plusseoir l’élément premier : adapter de la fantasy à l’écran. Malgré quelques détails à améliorer, je reste bon public et j’ai bien accroché à cette première saison. Je trouve Henry Cavill beaucoup plus crédible dans le rôle de Geralt que dans celui de Superman (mais ça tient peut-être juste au personnage incarné ?) ; Et je me marre souvent en entendant sa voix aussi caverneuse qu’un brin éraillé. En attendant, j’aime beaucoup le barde Jaskier (Joey Batey) et dont il est impossible de s’enlever la ballade de la tête (Toss A Coin To Your Witcher). Bon, il y a un côté kitsh (assumé ?) et la ligne temporelle est un peu merdique, c’est vrai. Mais je reste curieuse aussi de voir ce qu’offrira la saison 2 de Gérard de Brive (selon mon Amoureux, c’est la VF de « Geralt of Rivia »).
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Commencer mon mois avec le Dimanche de l’imaginaire | Et c’est aussi l’heure de commencer à découvrir mon calendrier de l’Avent, préparé par ma petite maman | Les semaines passent à toute à l’allure, les jours s’intensifient (et la fatigue aussi) | Saint Nicolas est passé | Alors que l’une bûche, l’autre félin bulle | Je me motive pour aller au marché de Noël avec mes collègues | Puis le surlendemain, au village de Noël avec les copains | Une semaine passe, un peu dans le brouillard | Je n’ai plus de PAL papier | J’accueille Hélène le temps d’une soirée | On profite en-fin de l’apéro dînatoire qui a été tellement ardu à synchroniser avec les voisins | Je propose un repas en mode « Chic » avec mes collègues, le dernier partagé ensemble | C’est la fin de ma formation ! | C’est l’heure d’ouvrir le carton renfermant les décorations de Noël, j’y trouve mes chaussons, avant de le laisser se faire envahir par des félins | J’achète une décoration de Noël par an, et j’ai trouvé celle de 2019 | Je fabrique mon petit autel | Avant de partir toute berzingue le fêter avec mon neveu-presque-tout-neuf | J’ai même le temps d’envoyer quelques cartes scrapées | Préparation : j’ai cousu quelques furoshikis et cuisiné du beurre de pommes comme cadeau à chaque membre de ma famille | Je m’en vais en Auvergne, fêter Noël et aussi l’anniversaire de ma grand-mère maternelle | J’en profite pour aller voir Delphine ! | On arrive à caser une soirée jeux de société avec mes cousins | Puis j’enchaîne le second Noël… aux bougies | Je rencontre aussi Graminée | On rentre au bercail | Puis on repart chez nos copains | On teste les crêpes au feu de cheminée | Avant de se faire des bisous pour la fin de l’année | Et ici, de vous souhaiter mes vœux.
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