HOBB Robin – L’assassin royal ~ Serments et deuils, tome 10
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Titre : Serments et deuils (L’assassin royal, tome 10)
Autrice : Robin Hobb
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 11, 12
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La Narcheska est prête à accepter la demande en mariage de Devoir s’il relève le défi qu’elle lui lance : il doit rapporter la tête coupée d’un dragon enterré sous le glacier de l’île d’Aslevjal. Contre toute attente, Fitz devient le professeur d’Art du prince et se doit de former un clan pour le soutenir. Alors que les menaces extrémistes des Pie pèsent sur les têtes couronnées, une délégation du Lignage décide de répondre positivement à l’invitation de la Reine Kettricken.
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Robin Hobb présente encore et toujours des personnages profonds.
Son protagoniste, FitzChevalerie oscille entre deux extrêmes dans ce tome-ci : il connaît des périodes apaisées lui permettant de poser un regard plus mâture ses relations avec les autres ; et en même temps, il sera tant en danger que tout le monde semble l’abandonner. Il reste l’assassin dont la vie est littéralement dédiée aux Loinvoyant. Il est pressé de tous les côtés, mis à l’écart de certaines informations capitales alors qu’il s’avère indispensable à tout le monde. Il doit prendre toutes les responsabilités sur ses épaules mais en assumer seul les conséquences négatives.
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Bien qu’il puisse être vu comme un Caliméro – malchanceux au comportement urticant – par certains lecteurs, je trouve ses aventures réalistes au vu des émotions traversées. Il m’est rare de croiser chez des héros de papier une telle intensité autour des ressentis. La bisbille entre le Fou et Fitz donne naissance à des scènes poignantes. Et que j’ai eu mal au cœur, quant au summum de sa souffrance physique, il demande via l’Art à Œil-de-Nuit de monter la garde !
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Il est étrange de se rendre compte qu’une émotion qu’on croyait au rancart depuis longtemps continue en réalité à bouillonner sous la surface.
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Les autres personnages ne sont pas en reste : la véritable identité de Tom Blaireau est révélée à Devoir. On récolte quelques détails concernant le Fou, on apprend à détester son comportement à l’égard de Fitz ; mais aussi sur Umbre qui nous apparaît sous un nouveau jour : il semble perdre la tête, dévoiler des détails aux mauvais interlocuteurs. Kettricken arrive à se désengager des conseils d’Umbre pour prendre seule des décisions. La tension est palpable quand, au détour d’un couloir, l’on rencontre Burrich venu au château. L’arrivée de Leste pourrait apporter aussi un lot de surprises dans la communauté habitant au château.
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Du côté des « magies » : il intéressant de recueillir un autre point de vue que celui des vifiers extrémistes grâce à la délégation du Lignage. À propos de l’Art, quelques informations nous sont données : l’attirance du flot ininterrompu par Umbre, le don fort et naturel de Lourd, l’apprentissage basique de la « communication » par Devoir, la singularité des rêves d’Art de la-petite-fille-qui-pleure et l’étrange voix entendue uniquement par Fitz qui scande « Je te vois ».
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Puis, telle une trompe lointaine, une grande voix intervint :
Je te connais à présent. Je te vois.
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C’est véritablement un tome en montagnes russes pour Fitz ; les complots à tout-va risquent d’avoir sa peau. C’est un bonheur pour le lecteur de visualiser les interconnexions avec tous les personnages précédemment croisés, dans le premier cycle de l’assassin royal ainsi que dans Les aventuriers de la mer.
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La finesse d’écriture, l’émerveillement quant à la richesse de son imagination et l’entrain du déroulement de l’intrigue sont autant d’incroyables qualités de l’œuvre de Robin Hobb que j’aurai pu presque oublier de les citer tant ils semblent être fusionnés avec l’expression « plume » lorsqu’on parle de cette autrice.
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Le tome 9 « Les secrets de Castelcerf » et « Serments et deuils » forment le tome originel « The Golden Fool ». Après lecture de ce volume, on n’a qu’une envie : se jeter sur la suite !
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Un seul homme armé du mot juste peut accomplir ce qui sera impossible à une légion de soldats.
Proverbe montagnard
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Cette lecture a été entièrement sponsorisée par le challenge de lecture qui unit Valériane et moi depuis de longues années, « le défi Valériacr0« .
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Lectures trollesques (Ptitetrolle), Les escapades culturelles de Frankie se demandent aussi quelle est la réalité du « Fou ».
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Illustrations : #01 Portrait de Sire Doré par Stéphanie Noverraz, #02 Portrait d’Umbre Tombétoile par Stuart, #03 La scène du chevet croquée par Alicja.
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A l’assassin Royal, une de mes saga préfére. J’aodre et bien entendu je suis en parfait accord avec toi.
Tu me donnes envie de les relire que dis-je de les dévorer à nouveau!
C’est vraiment une série qui me happe ! J’essaie de la déguster, un tome par-ci, un tome par-là, mais parfois c’est une tâche plus délicate… comme à la fin de ce tome 😉
Chacune de tes chroniques de l’Assassin Royal me donne envie de relire la saga x)
Je l’aime tellement… <3
Oh, ton commentaire me fait plaisir 🙂 Quel est le prochain tome de l’œuvre de Robin Hobb que tu vas lire ?
Waouh, quelle belle chronique, tu me donnes envie de relire ce tome ! Et merci pour le lien !
Oh, merci 🙂 Ah j’essaie de linker les chroniques intéressantes (quand j’arrive à trouver les billets chez les blogopotes).
J’adore cette saga ! Et tout comme toi, je ne suis pas complètement d’accord sur le côté urticant de Fitz : il est parfois insupportable, mais il est aussi très loin d’avoir une vie simple.
Je trouve qu’il est délicat d’appréhender une vie dédiée à un seul objectif pour des lectrices avec une vie plus random. Mais clairement, je vivrais la sienne difficilement.
Tu me pardonneras d’avoir « survolé » ta chronique… je la garde évidemment pour plus tard, pour éviter de me spoiler l’intrigue. Je note quand même ton « entrée au panthéon » qui me donne évidemment encore plus envie de me relancer dans cette lecture (mais pouuuurqqqquoiiiii je laisse trainer bord’aile!!!) 😉
Je peux tout de même saluer tes super photos et illustrations. Parce que ça je pouvais regarder oui! 😉
Je te pardonne aisément 🙂 Ah c’est toute la série de Robin Hobb qui fait son entrée au Panthéon !
Tu m’as dépassé, mais je vais vite me rattraper le tome 10 est dans ma pal audio.
Umbre qui perd la tête, ça m’intrigue ça.
Ah oui, l’écoute est pour bientôt alors 🙂
Tiens c’est avec ce tome que j’ai commencé à lire en VO. J’en avais marre d’attendre la suite donc j’ai lu la 2e partie du 2e volume de ce 2e cycle, et le troisième tome dans son intégralité. C’était chouette, même si ça m’a demandé un peu de gymnastique pour retrouver la correspondance des noms entre la VO et la VF.
Fitz est parfois un peu exaspérant mais il prend tellement cher le pauvre. Dans mon souvenir Devoir me tapait sur le système, ce qui veut probablement dire que c’est un ado très réussi 😀
J’aime bien ta perception de Devoir et de l’adolescence bien retranscrite en mots et comportement 😉 As-tu noté une différence flagrante entre l’écriture de Robin Hobb et sa traduction ?
@Acr0
Pas vraiment, après je ne prêtais pas trop attention à la question à l’époque. La traduction des noms est plutôt bien fait en tout cas ^^.
J’ai déjà cherché consulté la liste sur le net, c’est vrai que la traduction des identités est réussie 🙂
Je suis justement en compagnie de Robin Hobb, immergée dans le tome 4 des Aventuriers de la Mer, et qu’est-ce que je m’éclate !!! Tu as entièrement raison, ses personnages sont d’une profondeur remarquable, et chaque tome devient un peu plus addictif ! Quelle magicienne *_*
Ah, la famille Vestrit est chère à mon cœur !