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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en P, Q, R’

RICHARD Julia – Carne

05/12/2020 4 commentaires

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Couverture du roman Carne de Julia RichardTitre : Carne
Autrice : Julia Richard
Plaisir de lecturePlaisir de lecture : notation 3 etoiles Livre sympa
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Simon revient chez lui sans souvenir. Il est couvert de sang et son chien n’est plus là. L’aurait-il mangé ?… Vraiment ?! Il se demande alors s’il est atteint d’une étrange maladie, celle-là même qui semble se propager à travers la ville. Il se pourrait même que les contaminés soient appelés « zombies » ; terme beaucoup trop mélodramatique à ses yeux. Sauf que Simon ne rêve que d’une chose, mener sa vie normale dans sa famille normale. Mais la faim tenaille ses entrailles et il va devoir composer avec et surtout trouver des alliés.

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Simon est le narrateur de Carne. Il est le mari de Cathy, père de Jessica et Christopher et l’adoptant de Wurst, un gentil teckel. Atteint d’un étrange mal, il lutte pour ne pas manger ses proches. Il fait tout pour préserver son humanité mais on le voit perdre les pédales alors qu’il s’accroche, espérant que son état soit temporaire. Il est stigmatisé avant d’être pourchassé : la vie de Simon est un véritable chaos. Ce livre est une vraie boucherie : certaines scènes sont dérangeantes et sanglantes.
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Le récit à la première personne du singulier donne un ton très personnel au récit. On accède à ses pensées cannibales, glauques, et malsaines (et notamment incestueuses). L’autrice nous expose la psychologie du personnage principal et va même jouer avec sa démence. D’abord sur la forme : la numérotation des chapitres part à vau-l’eau. La mise en page est déstructurée. Le procédé demande un peu de temps pour s’y habituer. On se demande où l’on est tombé en premier lieu mais il faut avouer que l’effet fonctionne. Ensuite dans l’écriture : on a l’impression de lire des passages qu’on a précédemment découverts. Ce qui enlève certes une part de surprise à certains événements ; mais qui permet de partager le trouble du héros. Les repères sont sans dessus dessous.
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« Carne » trempe littéralement dans le cynisme. Avec beaucoup d’humour noir, Julia Richard nous livre une critique au vitriol de notre société actuelle. Le récit frappe encore davantage quand on note les similitudes avec la pandémie actuelle. Il s’attaque à certaines thématiques sociétales, media, télé-réalité, gouvernement et la justice. D’autres sont beaucoup plus gore comme le viol et l’inceste. Des références à la pop culture ancrent l’histoire dans notre ère.

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La couverture est « alléchante » et interpelle. Les deuxième et troisième de couverture offre un intérieur façon viande rouge tout comme le marque-page.
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On passe du côté des mangeurs de chair et de ce qu’ils ressentent. Le processus me fait penser au roman « Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour » de S.G. Browne. J’ai eu l’impression de listing dont les items auraient été à cocher : elle reprendrait tous les éléments ayant trait au zombie, de près ou de loin ainsi qu’une mise à la sauce du jour en intégrant quelques faits et autres actualités. C’est bien vu mais c’est parfois indigeste. Je me suis un peu ennuyée au fil des pages mais parce que la littérature zombie, ça m’connait. Je ne suis pas sûre que cette sensation soit partagée par tous les lecteurs.
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Le récit est déjanté mais guère moins que notre époque complètement folle. Ceci dit, j’ai trouvé que le livre perdait un peu de son sens avec une grande escalade vers la fin. Les explications de l’épidémie ne sont pas franches pour moi, il manque les tenants et les aboutissants de cette « maladie ». L’histoire est décomplexée mais moins bourrine qu’il n’y parait.
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La plume très mordante offre un récit bien travaillé malgré quelques tournures de phrases qui m’ont fait tiquer. L’écriture rock’n’roll dépote et je reste curieuse de ce que pourra produire l’autrice par la suite.
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Attention, récit à ne pas mettre entre toutes les mains.

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Mise en scène du roman Carne de Julia Richard

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Logo du défi littéraire Valériacr0Logo du Challenge Halloween 2020Cette lecture a été soigneusement coupée au couteau choisie par Valériane dans le cadre de notre défi pour la session de novembre 2020. J’ai lu le livre durant le challenge Halloween mais le chroniquer à temps… fut peine perdue 😅

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PLATTEAU Stefan – Meijo

31/03/2020 9 commentaires

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Couverture du poche "Meijo" de Stefan Platteau, tome 3 des Sentiers des AstresTitre : Meijo (Les Sentiers des Astres, tome 3)
Auteur : Stefan Platteau
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Manesh, tome 1, Shakti tome 2

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L’équipe du Capitaine Rana s’est abrité chez les Teules. À cause de la chasse menée par les méchants, ce peuple est en danger et pèse aussi sur la cohésion du groupe. Les neuf survivants vont devoir passer par des chemins de traverse au bord des mondes : les sentiers des astres.

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Les compagnons vont traverser des contrées étranges où l’onirisme tient une place forte. Le récit se teinte encore davantage de magie mais aussi d’une grande inclémence et d’une pure brutalité. Les liens tissés entre les personnages se font et se défont en fonction des événements.
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La quête du Roi-Diseur se poursuit par le récit du Barde et en double narration, avec l’histoire de la Courtisane. Après avoir bravé les interdits durant leur jeunesse, la Courtisane et Meijo – son amant – se retrouvent en piètre situation. Ils plongent dans la misère des bas-fonds et le désespoir. Leur relation est malsaine, manipulateur et cruel, il l’asservit totalement. Le tout est raconté avec beaucoup de réalisme et s’avère donc moins enchanteur et moins fantasyien que la première partie de sa vie.
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« Meijo » est un tome renfermant un parfait équilibre entre nouvelles interrogations et nouvelles révélations. Réponses et échos se renvoient la balle en ping pong.

La dynamique est entretenue par les personnages : tensions, méfiance et motivations propres. Chacun va scruter les réactions des autres quand secrets, mensonges et vérités vont être énoncés.

En tant que lecteurice, on appréhende davantage la dimension de l’Outre-songe mais aussi la profondeur et toute la dureté de l’Héritage.
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J’ai davantage préféré « Shakti » pour la première partie du témoignage de la Courtisane. Ceci dit, Stefan Platteau reste un très bon conteur où la musicalité des mots a toute sa place dans une histoire aussi dense qu’intense.

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Mise en scène du roman Meijo de Stefan Platteau

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Boudicca (Le Bibliocosme)Dup (Book en stock), Eirilys (The Library at Hurtfew), Le monde d’ElhyandraLes lectures de Xapur, L’ours inculte, Valeriane (Marque ta page), ont aussi vu l’autre image de Manesh.

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Logo challenge PavévasionCette année, le challenge Pavé de l’été organisé par Brize se transforme et devient le challenge Pavévasion en incluant deux saisons : celle estivale bien sûr, et celle concernant le confinement officiel de son pays (à partir du 17 mars en France). Ce pavé de plus de 600 pages a été lu durant ces quinze premiers jours, il est donc le premier de ma liste..

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PLATTEAU Stefan – Shakti

05/03/2020 6 commentaires

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Couverture du roman "Shakti" de Stefan Platteau paru aux éditions J'ai Lu. Tome 2 de la série "Les sentiers des Astres"Titre : Shakti (Les Sentiers des Astres, tome 2)
Auteur : Stefan Platteau
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Manesh, tome 1, Meijo tome 3

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Ils sont neuf survivants – sept hommes, une femme et une enfant – rescapés de l’expédition du capitaine Rana. À travers la forêt boréale, ils mènent la quête du Roi-Diseur. Le barde Fintan Calathynn reprend leur récit.

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Dès les premières phrases lues, le charme opère.

La plume aussi soignée que poétique a tout l’art de me projeter directement dans l’univers.
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Le récit est dense, il propose une double narration : ici, celle de Fintan Calathynn, barde et second du capitaine, gardien du « vrai dire » et celle de Shakti, la Courtisane.
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La forêt est un personnage à part entière, aussi bien par la végétation que par les êtres vivants qui la peuplent. Par les nombreuses descriptions, on la sent respirer, on s’attarde à observer la mousse et les basses brumes. Cette forêt luxuriante est le cadre de leurs aventures. Elle accueille un mix de beaucoup de mythologies du monde que Stefan Platteau a su saupoudrer d’imagination pour créer son univers. Les atmosphères sont toujours bien rendues, ce qui me conforte dans le fait que je préfère être sous mon plaid que dans cette sylve foisonnante.

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Depuis trois semaines, nous sommes habitués à son bruit de fond permanent, en arrière-plan de nos conversations. Le fleuve. Le fleuve s’est tu. Le serpent ne rampe plus. Fini, le bruissement de ses eaux. Il est impossible qu’il ait cessé de couler, et pourtant, son muse est suspendu, comme si le temps s’était arrêté.
Lentement, mon compagnon se tourne vers la rive ouest.
Là-bas, tous les feux sont éteints. L’obscurité est devenue si dense, qu’on ne distingue plus les frondaisons des arbres, seulement une longue ligne bosselée, nimbée d’une étrange vapeur, qui sépare la terre du ciel. La façade ouest du Vyanthryr s’est fondue en une seule masse opaque ; quant au lit du Framar, ce n’est plus qu’un long néant tapi au pied de ce rempart.
Je porte la main à mon front pour en essuyer la sueur. Qu’il fait chaud, soudain ! Une touffeur pesante, qui s’accorde mal avec les nuits nordiques. L’air que j’inspire est épais ; chaque goulée me contracte douloureusement le gosier.
Une seule sonnerie, très brève, déchire le silence.
KAHIIIIN !

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Bien qu’ils soient en très mauvaise position quand on les retrouve, les personnages sont captivants. On découvre le mystérieux peuple des Teules qui possèdent des coutumes aussi déconcertantes que fascinantes.
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L’équipe est encerclée et poursuivie par l’ennemi à la fin du tome précédent : on continue cette course-poursuite avec son lot d’actions, de batailles et de traque sanglante. Cela constitue la première partie du volume « Shakti ». La seconde partie se focalise sur l’histoire de la femme au prénom éponyme. On découvre sa jeunesse, son adolescence et toutes les problématiques concernant le poids et le rejet de traditions anciennes, les liens de famille, la position de la femme qui doit aussi faire face à ses peurs, ses failles et même ses forces. Shakti conte sa vie : ce personnage est authentique, crédible. Et grâce à la force de l’oralité du récit, on entre dans son passé mystico-shamanique qui se déroule en pleine forêt du Lempio… on en vient même à sentir l’haleine fétide de la Croque-Carcasse.

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Devant nous surgissent les Teules, tapis dans leurs capes de fourrure et d’aiguilles. Un bon groupe, au moins trente chasseurs, arrivés comme à leur habitude sans faire le moindre bruit, avec arcs et lances à pointe d’os. L’ambre et l’ivoire chevauchent leurs chevelures, leurs peaux nues luisent de graisse turquoise, et leurs mains gauches sont dotées d’ongles si longs et si durs qu’ils en deviennent des griffes.

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Ces récits imbriqués tiennent en haleine. La tension monte au fil des pages, incluant son lot d’aventures, de surprises et de péripéties plus que mouvementées. J’ai dévoré ce livre !
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« Shakti » est le deuxième tome de la série « Les Sentiers des Astres ». La couverture est l’œuvre de Melchior Ascaride. Ce tome est un cadeau de la part d’Eirilys et Pitiponks qu’elles ont pris soin de faire dédicacer lorsqu’elles sont allées aux Imaginales 2018.

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Cette série a déjà une belle histoire : J’ai rencontré l’auteur lors de L’imagina’livres 2018 (à Toulouse) qui m’a dédicacé Manesh. Shakti a été dédicacé par les copines lors des Imaginales 2018 (à Epinal). J’ai fait dédicacer « Le dévoreur » lors des Aventuriales 2019 (à Ménétrol, proche de Clermont-Ferrand). Il ne me reste donc plus qu’à lire « Meijo » pour en discuter avec Stefan Platteau mi-avril lors d’Echos & Merveilles (Bruguières, proche de Toulouse). une autre fois, l’événement vient d’être annulé 😭

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Les Chants primordiaux, c’est l’or mystique des bardes ; nous passons la moitié de nos vies à les rechercher, et l’autre moitié à les maîtriser. Ils sont les poèmes originels, les tout premiers qui furent faits par le verbe et par la note, quand l’homme n’était encore qu’une bête balbutiante. Ils narrent les primes aurores du monde, l’émergence des forces élémentaires, et ces temps mythiques où les planètes emplissaient le ciel de leurs orbes gigantesques.

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Mise en scène du roman Shakti de Stefan Platteau

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Boudicca (Le Bibliocosme), Dup (Book en stock), Eirilys (The Library at Hurtfew)Estelle (Le Comptoir de l’Écureuil)Les lectures de Xapur, L’ours incultePhooka (Book en stock), Valeriane (Marque ta page) ont aussi senti la puissance de leur respiration dans la forêt.
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Rond de Sorcière #114

17/01/2020 20 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Ce mois est passé à très vive allure.

J’ai étonnement plus lu que ce que je m’attendais : aucun doute, j’ai su profiter des dix minutes grappillées par-ci par-là, celles que la fatigue me laissait indemne.
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Comme pour chaque mois, je l’ai commencé en compagnie des participants au Dimanche de l’Imaginaire, en petit comité pour cette édition.
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Valériane m’a fait consommer des bulles avec « La petite princesse Sara » dans le cadre du défi Valériacr0.
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Et temporairement, je n’ai plus de PAL papier (oui, vous avez déjà certainement eu l’information tellement je suis surprise).
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❣J’ai créé un billet récapitulatif : vous pouvez découvrir tous les livres que j’ai lus durant l’année 2019.

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Derniers ajouts en Pile à Lire :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Meilleurs vœux de mariage, volume 8
¤ DABOS Christelle : La passe-miroir – La tempête des échos, tome 4
¤ ROZOY Charles : Comment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond
¤ SHUSTERMAN Neal : La Faucheuse – Le glas, tome 3

→ Deux fins de séries, une poursuite d’une longue saga BD et un livre trouvé en boite à lire.

Résultats : +4 entrées ; -10 sorties

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Livres lus en décembre 2019

 

Livres SFFF

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Couverture de la bande dessinée "Meilleurs voeux de mariage" d'Alwett et Moretti, tome 8 de la série Princesse SaraIntrigue à Venise d'Alwett et Moretti, tome 9 de la BD Princesse SaraMeilleurs vœux de mariage, Intrigue à Venise (Princesse Sara, volumes 8 et 9) – Audrey Alwett & Nora Moretti
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Du côté scénario, un certain balisage se met en place : les rebondissements arrivent les uns après les autres ; ce qui n’empêche pas d’apprécier le fil rouge qui enveloppe tous les volumes. C’est un cycle qui se termine avec une pause à Venise pour le neuvième tome avant d’en entamer un nouveau. Du côté des illustrations, c’est un régal ! Tant dans la composition que dans le choix des couleurs. Le talent de l’illustratrice s’exprime à travers les dessins qui se déploient et les détails appliqués. Dans le volume 8, Ernest Delatour se porte pâle en découvrant l’identité de son employée alors que Lavinia se bat littéralement contre l’imbuvable comte Vautrin. Au cours du volume 9, c’est un petit tour à Venise qui s’opère. Le cadre vénitien est une nouvelle source d’inspiration et surtout la ville de naissance de Nora Moretti. On y retrouve de nombreux clins d’œil et la dessinatrice semble prendre plaisir à rendre toute la beauté à l’architecture, les gondoles, les costumes et leur masque, les décors intérieurs rivalisent avec les décors extérieurs.

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Le monde inverti roman de Christopher PriestLe monde inverti – Christopher Priest
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Ce livre m’a été prêté par une copine pour que je puisse continuer ma découverte de la bibliographie de Christopher Priest. Le monde inverti propulse le lecteur dans un univers dont on appréhende le fonctionnement et les règles imposées. L’auteur prend soin de guider son lecteur sans jamais lui forcer une compréhension toute jalonnée (ce qui reste vrai pour tous ses romans que j’ai lus). L’auteur intègre plusieurs thématiques comme celle de l’instruction, l’éducation, les méthodes d’apprentissages et d’autres plus philosophiques comme la notion de la réalité ou encore de la liberté. On suit Helward dans son apprentissage mais je n’ai pas su m’accrocher à lui. Je n’ai pas partagé les émotions du protagoniste : que ce soit ses joies, ses peine ou encore ses espoirs, j’ai été peu réceptive. Majoritairement car je n’ai pas été convaincue par le changement du comportement du héros. J’ai aussi trouvé que le retournement de situation a été aussi soudain que vite expédié. Les détails métaphysiques auraient été plus intéressants pour moi si j’avais davantage accès à certains éléments (qui a fortiori, sont restés dans l’ombre). J’ai aimé que le temps soit mesuré avec des unités de distance « J’ai atteint l’âge de mille kilomètres » ; que j’ai trouvé bien vu pour les habitants d’une ville mouvante sur rails.

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Couverture du roman "le glas" de Neal Shusterman, le tome 3 de La FaucheuseLe Glas (La Faucheuse, tome 3) – Neal Shusterman
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tome 1, tome 2
J’étais impatiente de découvrir l’ultime volet de cette trilogie. Et pour cause : l’auteur terminait le deuxième sur un suspense de fin grandiose. Avec « Le Glas », j’ai aimé être sur toutes les scènes à la fois pour appréhender les dernières clés que nous offrait Neal Shusterman. Le rythme est moins vitaminé que celui des deux précédents tomes. La résolution d’un des problèmes épineux m’a paru trop simpliste (argh !) ; mais le dénouement final est judicieux.

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L'île des enfants perdus tome 6 de Kriss de ValnorLa montagne du temps, tome 7 de la BD Kriss de Valnor de Vignaux et DorisonBD Kriss de Valnor, tome 8 Le maitre du temps de Vignaux et MariolleL’île des enfants perdus, La montagne du temps, Le maître de justice (Kriss de Valnor, volume 6, 7 et 8) – Vignaux, Mariolle & Dorison
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5
Le spin-off se concentre sur un des personnages notoires de la BD Thorgal, Kriss de Valnor. Ce cycle composé de trois tomes revient sur ses péripéties qu’elle vit en parallèle aux autres personnages (dans la série maîtresse, donc). Le scénario est intéressant bien que trop dilué à mon goût. J’ai aussi l’impression d’avoir un contenu en double. Il n’empêche que suivre ce personnage est foncièrement attirant. Concernant les illustrations, les équipes changent. Le trait, plus ou moins rond sera apprécié (ou non) selon les préférences de chacun. Avec huit volumes, le spin-off est maintenant clôturé.

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Livres éclectiques

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Couverture de "Nous qui n'existons pas" de Mélanie FaziNous qui n’existons pas – Mélanie Fazi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce récit est intime et intimiste ; c’est pourquoi les étoiles attribuées à mon plaisir de lecture sont là pour vous inviter à découvrir ce texte et non pas pour juger le contenu qu’il renferme. Authentique, simple et doux aussi, ce récit n’a rien de vindicatif et ne se veut pas le symbole d’une pensée. C’est l’envie fondamentale de partager pour aider qui a animé Mélanie Fazi. La non-conformité peut être source d’interrogation, de dépréciation et carrément faire naître une sensation d’être décalé·e, « à côté de la plaque » voire à contre-courant. J’ai aimé le corps-même : brut car les mots mis sur les émotions sont simples, sans détour et sans fard. Pour peu que l’on soit doué·e d’empathie, on imagine sans mal les montagnes russes vécues. Un livre qui nourrit la réflexion et qui pousse parfois plus loin les interrogations jusqu’à l’introspection, sur ce thème précis, sur les notions de non-conformité, de l’importance des étiquettes, de la définition de soi,…

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Couverture du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et NunobukuroLa Petite Princesse Sara – Azuki Nunobukuro
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Ce classique revisité en manga est une idée judicieuse pour attirer le plus jeune lectorat. Il est très fidèle à l’œuvre de Frances B. Burnett. J’ai apprécié le trait d’Azuki Nunobukuro qui se prête bien non seulement à l’intrigue mais aussi aux personnages très déterminés. Sous une couverture semi-rigide, se trouvent 210 pages et un signet. Le livre offre un petit dossier explicatif en fin d’ouvrage sur l’œuvre originelle et l’autrice. Lecture conseillée à partir de 8 ans.

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Couverture du roman Comment j'ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond de Charles RozoyComment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond – Charles Rozoy et Céline Nony
Plaisir de lecture Livre sympa
Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une boîte à lire et je l’ai embarqué. Le titre à rallonge est travaillé pour rendre curieux et m’intéressait à un titre plus personnel. J’ai aimé suivre Charles Rozoy nageur handisport ayant remporté la médaille d’or du 100 mètres papillon aux J.O. de Rio de Janeiro (2009), récompense issue d’un palmarès impressionnant. Le sportif revient sur sa vie personnelle, ses choix professionnels, sa préparation en vue de la médaille. J’ai aimé découvrir cette vie à travers les mots du principal concerné. Par contre, les émotions/sensations sont superficiellement – et donc injustement – abordées. Peut-être par pudeur (ou par choix éditorial ?), le texte est resté assez factuel et l’on reste en surface avec ce livre de seulement 180 pages.

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Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019

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Du côté des visionnages, aucun film, j’ai avancé dans deux séries et j’en ai découvertes plein d’autres. Commençons sur les séries familiales : j’ai terminé la onzième saison de Modern Family et je ne me lasse pas (je ne la présente plus). Et j’ai eu un coup de cœur pour Home for Christmas. On est bien au-delà d’une comédie romantique autour de Noël. Johanne est infirmière et lors du dernier repas familial, afin qu’on lui fiche la paix, elle a annoncé avoir un copain. Il ne reste plus qu’à le trouver maintenant que ce copain « fictif » a officiellement été invité au dîner de Noël. La série est vraiment ancrée dans notre réalité – dur es conditions professionnelles, profils des prétendants, émotions traversées – et Ida Elise Broch joue de manière très juste. Et oui, j’ai aimé cette série, autant je préférerais qu’elle reste une mini-série et que l’on n’enchaîne pas sur une seconde saison.

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Affiche de la saison 11 de Modern Family  Série Home for Christmas

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Avec un brin de SFFF dans le dedans (fantastique à fantasy) :

His dark materials : AH ! Le trailer m’a vraiment plu et il ne restait « plus qu’à » attendre la sortie de la première saison. L’affaire suit son cours avec en ouverture, un générique bien vu. La première saison est globalement satisfaisante même s’il manque de la finesse, les acteurs choisis conviennent à rôle incarné. La série est fidèle aux livres même si j’aurais aimé que l’intrigue s’attarde sur la relation humain-daemon qui porte littéralement toute l’histoire. Les effets spéciaux acceptables et même s’ils sont parfois assez visibles – les daemons – leur intégration est plutôt réussie.

Living with yourself : Miles entreprend un traitement pour devenir meilleur et il se retrouve réellement devant un nouveau « lui ». La série est portée par le fantastique Paul Rudd qui m’a fait ressentir un panel d’émotions. 20 minutes pour chacun des huit épisodes.

Raising Dion : Nicole élève seule son fils et elle découvre qu’il possède d’étranges compétences. La série pourrait s’investir sur plusieurs thématiques sociétales mais a de la peine à s’y intéresser. Le scénario met longtemps à décoller mais j’ai apprécié un retournement qui donne enfin à un peu de consistance au tout… au point de me donner envie de découvrir la (future ?) deuxième saison. A noter que la VF de cette série est absolument atroce (vous savez, une doubleuse qui fait approximativement toutes les voix…)

The Witcher : J’avoue tout de suite – comme ça, on peut passer à la suite – je n’ai pas lu la série littéraire éponyme. Maintenant, de cette série, je ne peux que plusseoir l’élément premier : adapter de la fantasy à l’écran. Malgré quelques détails à améliorer, je reste bon public et j’ai bien accroché à cette première saison. Je trouve Henry Cavill beaucoup plus crédible dans le rôle de Geralt que dans celui de Superman (mais ça tient peut-être juste au personnage incarné ?) ; Et je me marre souvent en entendant sa voix aussi caverneuse qu’un brin éraillé. En attendant, j’aime beaucoup le barde Jaskier (Joey Batey) et dont il est impossible de s’enlever la ballade de la tête (Toss A Coin To Your Witcher). Bon, il y a un côté kitsh (assumé ?) et la ligne temporelle est un peu merdique, c’est vrai. Mais je reste curieuse aussi de voir ce qu’offrira la saison 2 de Gérard de Brive (selon mon Amoureux, c’est la VF de « Geralt of Rivia »).

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Affiche de la saison 1 de His Dark Materials Affiche de la saison 1 de Living with yourself Affiche de la saison 1 de Raising Dion Affiche de la saison 1 de The Witcher

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Commencer mon mois avec le Dimanche de l’imaginaire | Et c’est aussi l’heure de commencer à découvrir mon calendrier de l’Avent, préparé par ma petite maman | Les semaines passent à toute à l’allure, les jours s’intensifient (et la fatigue aussi) | Saint Nicolas est passé | Alors que l’une bûche, l’autre félin bulle | Je me motive pour aller au marché de Noël avec mes collègues | Puis le surlendemain, au village de Noël avec les copains | Une semaine passe, un peu dans le brouillard | Je n’ai plus de PAL papier | J’accueille Hélène le temps d’une soirée | On profite en-fin de l’apéro dînatoire qui a été tellement ardu à synchroniser avec les voisins | Je propose un repas en mode « Chic » avec mes collègues, le dernier partagé ensemble | C’est la fin de ma formation ! | C’est l’heure d’ouvrir le carton renfermant les décorations de Noël, j’y trouve mes chaussons, avant de le laisser se faire envahir par des félins | J’achète une décoration de Noël par an, et j’ai trouvé celle de 2019 | Je fabrique mon petit autel | Avant de partir toute berzingue le fêter avec mon neveu-presque-tout-neuf | J’ai même le temps d’envoyer quelques cartes scrapées | Préparation : j’ai cousu quelques furoshikis et cuisiné du beurre de pommes comme cadeau à chaque membre de ma famille | Je m’en vais en Auvergne, fêter Noël et aussi l’anniversaire de ma grand-mère maternelle | J’en profite pour aller voir Delphine ! | On arrive à caser une soirée jeux de société avec mes cousins | Puis j’enchaîne le second Noël… aux bougies | Je rencontre aussi Graminée | On rentre au bercail | Puis on repart chez nos copains | On teste les crêpes au feu de cheminée | Avant de se faire des bisous pour la fin de l’année | Et ici, de vous souhaiter mes vœux.

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Dimanche de l'imaginaire de décembre 2019 Calendrier de l'Avent 2019

Chat regardant par la fenêtre bien installé sur son plaid Village de Noël à Toulouse

Grue perdue dans le brouillard toulousain Pile à lire papier inexistante

Bonbons berlingots Formation terminée

Célébrer les bonnes nouvelles Chaussettes rayées et pain d'épices

Décoration de Noël : branche de myrtillier Carte scrap : tasse de chocolat chaud

Lecture du tome 3 de La Faucheuse pour Noël Furoshiki avec du tissu de Noël

Beurre de pommes maison Framboisier d'anniversaire

Tasse et nappe kitsch Décoration de Vichy pour Noël

Chocolat viennois S'éclairer à la bougie pour Noël

Graminée, chatte tuxedo Mise en scène du manga La petite princesse Sara

 Feu de cheminée dansant Du rouge brillant et du doré pour souhaiter ses voeux

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Rond de Sorcière #102

29/12/2018 19 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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C’est un petit mois de lecture que celui de Décembre.

A posteriori, c’est donc Novembre qui s’est totalement démarqué de ce dernier semestre. Analyse après longue réflexion : j’étais occupé sur d’autres fronts.
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Immuable est le défi Valériacr0 : Valériane a choisi de me faire passer le dernier mois de l’année en compagnie de Robin Hobb – Oh la bonne idée ! – et je me suis plongée dans le dixième tome de L’assassin royal.

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📺 Du côté des écrans, j’ai été dans une période thématique avec « Christmas wedding planner », une comédie romantique basique, un film pour le jeune public dont l’intrigue change un peu « 48 Christmas Wishes », l’animé très réussi « Noël d’Angela », et une comédie plein de bons sentiments avec l’adaptation « Dumplin’ ».
J’ai passé un bon moment avec le spectacle « Kid Gorgeous at Radio City » de l’humoriste John Mulaney qui contre un peu le réalisme dramatique de la deuxième saison de la série Dr Foster (la première saison est bien plus intense et peut se suffire à elle-même). Et en toute fin d’année, j’ai vu Ready Player One qui figurait encore à ma liste à voir – beau et parfait pour le public plus jeune car moins consistant pour les adultes. Passons sur « Maze runner : le remède mortel » qui n’apporte strictement rien. Effets spéciaux uniquement pour bagarre sur plus de deux heures, assez superficiel.
Les deux tout neufs sur Netflix : Bird Box dont j’attendais la sortie sur Netflix adapté d’un roman qui avait terriblement bien fonctionné sur moi ; et « Bandersnatch » l’épisode de Noël le premier épisode de la cinquième saison de Black Mirror : je l’ai trouvé divertissant mais je me suis surtout bien amusée à découvrir toutes les fins alternatives.

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Nouveautés de la Pile à Lire :
¤ DELANEY Joseph : L’Épouvanteur – Le pacte de Sliter, tome 11
¤ LLENAS Anna : La couleur des émotions
¤ PLATTEAU Stefan : Dévoreur, précédé du Roi cornu
¤ PRIEST Christopher : Notre île sombre
¤ WHAITE Michael : Les Peltosaures

→ Deux petites surprises que l’on m’a offertes : le titre de Platteau que mon amoureux a rajouté dans son panier et le roman de Christopher Priest de la part de Pitiponks. Il est arrivé par voie postale alors que je venais d’annoncer – fièrement ! – à cette dernière que je n’avais reçu aucun livre pour Noël 😅

J’ajoute aussi deux albums bien qu’ils étaient reçus à Noël par mon neveu-presque-tout-neuf car tout est intégré à ma pile à lire – entrée et sortie – comme en comptabilité. J’ai eu plaisir à les lui lire et je les conseillerai avec plaisir.

Résultat : +5 entrées ; – 7 sorties

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Photographie regroupant les lectures de décembre 2018 du blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du roman "Le pacte de Sliter" de Joseph Delaney, le onzième tome de la série L'épouvanteur publiée aux éditions Bayard JeunesseLe pacte de Sliter (L’Épouvanteur, tome 11) – Joseph Delaney
Plaisir de lecture Livre sympa
La série
En ouvrant le livre, je suis sceptique. Joseph Delaney reprend le concept du changement de narrateur (le protagoniste Tom l’apprenti). S’il créé la surprise au neuvième tome, cela sent le réchauffé pour celui-ci. Surtout qu’ils seront finalement deux à se partager la narration. À deux tomes de la fin, je reste dubitative quant à la tournure des événements pour détruire le Malin. Maintenant, je m’intéresse à l’intrigue : on pioche quelques détails ici et là, et on l’on découvre l’entrecroisement avec la vie d’autres personnages précédemment rencontrés. Si Sliter est intéressant à suivre, cela reste un tome bien à l’écart de l’histoire principale et j’ose espérer que l’auteur ne souhaite pas noyer le poisson kobalos dans l’eau.

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Couverture du roman "Serments et deuils" de Robin Hobb. Il s'agit du dixième tome de la série de l'assassin royal. Publié aux éditions J'ai luSerments et deuils (L’assassin royal, tome 10) – Robin Hobb
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Tomes 1234567891011, 12
C’est un tome sourd de douleurs mentales et physiques pour Fitz. Il devra accompagner des personnes douées d’Art alors qu’il connaîtra aussi l’extrême inverse à devoir gérer seul et sans aide sa souffrance physique au fond d’un cachot. Nous ne sommes pas en reste avec quelques révélations concernant les autres personnages ainsi que des détails concernant Art et Vif. Tout comme à son habitude, Robin Hobb nous fait vivre de passionnantes aventures dans un univers riche.

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Couverture du Dévoreur, roman de Stefan Platteau publié aux éditions J'ai luDévoreur précédé du Roi cornu – Stefan Platteau
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Manesh, Shakti
Comme je découvre l’univers de cet auteur au format poche, il ne me restait plus que ce roman-ci prenant place dans le monde des Sentiers des Astres. Ce livre rassemble deux textes dont l’intrigue se déroule mille ans avant le tome « Manesh ». A contrario de la série principale, je me suis sentie exclue dans l’aventure dans le sens où je n’ai pas l’impression de marcher à côté des personnages mais de la visualiser d’un point de vue extérieur. J’ai aimé découvrir toutes ces informations bienvenues sur les Astres qui ne sont plus de lointaines identités. L’histoire est âpre et parfois glauque. Et rien n’arrête ni le Roi Cornu ni le Dévoreur et c’est à en glacer le sang. Il peut se lire indépendamment de la saga mais je ne saurais dire s’il peut être un point d’entrée à l’univers pour des lecteurs frileux qui aimeraient savoir si l’œuvre générale de l’auteur peut leur plaire.

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Couverture du roman "Notre île sombre", écrit par Christopher Priest et publié aux éditions Folio SFNotre île sombre – Christopher Priest
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
L’invasion massive des Britanniques provient de leurs anciennes colonies. Le protagoniste se nomme Alan, un homme lambda, issu de la classe moyenne, enseignant, marié et père de famille vivant dans la banlieue parisienne. Le récit a été découpé et recollé dans le désordre pour symboliser le morcellement de l’Angleterre et la déstabilisation que ressent Alan. Le procédé fonctionne à la lecture, mais j’ai été perdue durant les premières pages, me demandant si je ne lisais pas deux histoires personnelles alternatives (comme pour « Mes vrais enfants » de Jo Walton). La thématique de l’immigration et de l’intégration des étrangers est un sujet toujours brûlant. Le premier texte est paru en 1971 sous le titre français « Le rat blanc » et a été remanié par l’auteur pour retravailler la neutralité de son héros et non pas dans l’optique d’une modernisation. L’alternance non chronologique permet une plongée en abime du héros et de voir son évolution éclater le vernis de sa vie. La tension se dessine au fil des pages, l’ambiance est sombre et tragique.

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Albums jeunesse

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Couverture de l'album "La couleur des émotions" d'Anna LlenasLa couleur des émotions – Anna Llenas
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
On suit le monstre des couleurs qui semble tout perdu qu’une petite fille va aider : elle décrypte ses émotions grâce à des couleurs puis les lui explique. Cet album jeunesse permet de verbaliser les émotions qu’un enfant peut ressentir. Et de pouvoir poser des mots et des sensations dessus pour tout simplement les digérer. Les pages sont remplies de couleurs, de formes, de textures visuelles.

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Couverture de l'album jeunesse Les peltosauresLes Peltosaures – Michael Whaite
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Plus grand qu’une pelleteuse et plus grand qu’un dinosaure ? Un peltosaure ! L’album est haut en couleurs, et je me suis bien amusée à la lecture avec mon neveu. D’ailleurs, une main posée sur lui me permettait de « reproduire » physiquement le son de l’activité en cours (Broaaaam, Picpicpicpic). Il y a de quoi s’extasier sur leur immensité, s’imaginer à quoi ils servent. Il y a beaucoup de petits détails à chercher : les deux petits humains avec leur casque, le numéro du peltosaure, où se trouve les yeux/les dents/les narines, le gyrophare des engins, etc. J’ai beaucoup aimé ces grands êtres tout souriants.

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Le roman "La chute de la flèche" de Mercedes Lackey pris en photo sur une mise en scène dans les tons bleus Photo du roman "Serments et Deuils" de Hobb pris en photo sur une mise en scène de Noël

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Le mois s’ouvre sur le calendrier de l’Avent | Je découvre celui que ma mère m’a confectionné dans le cadre de notre échange | Et c’est l’heure du dimanche de l’imaginaire du mois | Toujours avec des discussions passionnées et passionnantes | On commence à fréquenter le marché de Noël (surtout pour la nourriture) | Durant ce mois, j’envoie un courrier hebdomadaire de l’Avent à Delphine | Une carte faite maison et quelques bricoles | Il y a aussi l’envoi de deux cartes d’anniversaire de deux personnes physiquement loin de moi, ma grand-mère et Pitiponks | Mutinelle est venue faire un tour dans la ville rose | Et aucun livre n’a été acheté ! | Saint Nicolas dépose des gourmandises dans MES chaussons pour la première fois | Oui, mes chaussons sont des derbies vernies | Et j’ai cuit des Jean Bonhomme | Tatiana vient faire un coucou à l’improviste | J’aime cette spontanéité, signe que les gens se sentent en confiance avec nous | On fête un double anniversaire plein de douceur | Je teste pour la première fois une brioche façon kringle avec framboises et pralines roses | Que j’emmène à mes copines nommées Étincelles | Et leur offre une petite enveloppe scellée remplie de paillettes | Noël débutera le dimanche 16 décembre | On est une famille à chats ! | Casimir rejoint le foyer d’un membre de ma famille | Noël est aussi une période sérieuse pour les jeux de société : on teste le nouveau Burger Quizz | Et du fromage en veux-tu-en-voilà | Notre nouvelle petite voisine est née le 18, je prépare son arrivée avec plein d’étoiles | Chaque année, j’achète une seule décoration de Noël, un sapin pour 2018 | Les cadeaux sont terminés, certains seront emballés avec la technique du furoshiki | Le marque-page offert à ma grand-mère, une commande personnalisée de pyrogravure sur bois avec des fleurs de pétunia | Je reçois des colis surprise de Delphine et de Pitiponks, avec une carte de vœux | Après des années, avec deux amis on arrive à se retrouver | Du plaisir dans la discussion et dans le ventre avec truffade et snicker géant maison | Paillettes & Couronne | Noël est terminé ! | Les deux chats en carton, je les avais déjà | Un peu de lecture pour se reposer.

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Calendrier de l'Avent 2018 Calendrier de l'Avent Noël 2018

Table avec des gourmandises chez Eurekafé Illuminations du marché de Noël de Toulouse en 2018

Carte d'anniversaire avec des roses au scrap Carte confectionnée dans les tons dorés pour un anniversaire

Soupe en entrée au marché couvert Victor Hugo Courrier réalisé en scrap : carte et marque-page dans les tons rouges pour Noël

Gourmandises de Saint Nicolas mises dans des derbies vernies Jean Bonhomme pour la Saint Nicolas 2018

Brioche façon kringle avec des framboises et des pralines roses Enveloppe scellée contenant des paillettes dorées

Feuilles et baies de houx Chaton Casimir

Photo d'une partie du jeu de société Burger Quizz Carte de l'Avent

Fromage étalé sur une tartine de pain Etoiles découpées dans du papier canson de couleur pour former une guirlande

Sapin enneigé, décoration de Noël Carte de l'Avent pour Noël

Furoshiki, méthode d'emballage japonaise avec un tissu Marque page avec une pyrogravure sur bois

Biscuits confectionnés pour Noël Carte scrapée pour Noël

Carte pour les voeux : sapin rouge sur papiers dans les tons verts Colis surprise : un livre joliment emballé et des chaussettes rouges et blanches avec un pain d'épice cousu dessus

Snicker géant fait maison Boite à chocolats et pompon de Noël

Paillettes : chaussettes roses et pantalon bleu Couronne végétale pour Noël

Les chats Raspoutine et Moriarty dans un carton Page de livre et chat assoupi à côté

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Rond de Sorcière #101

17/12/2018 10 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Mois de novembre très prolifique concernant les lectures ! Si septembre et octobre avaient été occupés à autre chose ( 2 romans et 1 livre audio sur le premier mois, 3 romans, 1 livre audio sur le second), je pulvérise tout durant ces dernières semaines. Les bonnes lectures s’enchaînent, c’est un plaisir.
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On notera que mon mois de novembre a toujours un pied dans la période d’Halloween ; justement parce que le challenge courait jusqu’au 11 novembre.

D’ailleurs, j’ai été aidée par Valériane qui avait choisi le dixième tome de l’Épouvanteur de Joseph Delaney dans le cadre de notre défi.

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📚 C’est le temps de la raisonnabilité : mes bibliothèques « dégueulent » tellement de livres (elles ne sont pas juste « pleines », elles sont au-delà de la capacité de stockage), que la sagesse me pousse à trouver de nouveaux foyers pour certains titres. Vous pouvez trouver la liste et les prix par ici.

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📽 Visionnage !
On est en plein dans Halloween avec “The haunting of Hill House” qui a terriblement bien fonctionné sur moi (je me suis découvert récemment une peur des maisons hantées et tous les clichés – porte qui claque, ombre dans un coin – font loupe des battements à mon cœur) ; photographie superbe, j’ai été happée par l’intrigue.
Les séances au cinéma ont été rares cette année, mais je ne pouvais rater « Les crimes de Grindelwald » (Les animaux fantastiques 2) : y aller entre copains permet aussi de débriefer dès la fin du film. Il y a du un peu moins bon, du bon et du je m’interroge ; dans l’ensemble, je l’ai bien aimé.
Du côté des OVNI, il y a « I don’t feel at home in this world anymore » dont le côté ‘what the f*ck’ m’a beaucoup plu, le binôme Elijah Wood et Melanie Lynskey est en forme. J’ai continué la série « 3% » et je reste partagée sur cette deuxième saison. Mon petit cœur s’est serré fort en visionnant la série « Wanderlust » où j’ai trouvé Toni Collette excellente (comme bien souvent).
Novembre étant ni à Halloween, ni réellement à Noël – normal… – je fais un peu des deux. Regarder des comédies thématiques me permet de [VISIONNER] d’un œil d’écouter durant mes sessions de traitement de photos : La princesse de Chicago et The Holiday Calendar se retrouvent à égalité, « Les chroniques de Noël » se démarque par son rythme punchy, son ton drôle et grâce à Kurt Russel qui joue bien le rôle attribué.
Enfin, côté humour/stand-up : « Happy to be here » de Tig Notaro n’a pas su me convaincre mais je ne m’arrête pas à ce spectacle-ci de l’humoriste. « The leather special » d’Amy Schumer contient de bonnes répliques et elle est un concentré de bonne humeur. J’ai passé un très bon moment – je me suis marrée ! – avec « The comeback kid » de John Mulaney, avec une mention spéciale au souvenir rattaché à McDo.

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Il faut savoir me raisonner avec la pile à lire :
¤ GRIMALDI Virginie : Chère Mamie
¤ GRIMALDI Virginie : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 9

→ Je n’aurais pu vivre encore longtemps sans dévorer le neuvième volume de Saga (paru le 16 novembre), le premier roman de Virginie Grimaldi pour une bonne action envers une association et pour remplir ma réserve de bonne humeur ; le second roman pour glisser un audio dans mes esgourdes.

Résultats : +3 entrées ; -15 sorties

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Lectures de niovembre 2018

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Romans SFFF

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Couverture du roman Jivana de Nadia Coste, roman publié aux éditions ActuSFJivana – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
C’est avec plaisir que je me suis plongée dans Jivana : heureuse de retrouver l’univers des Fedeylins. Dans cette histoire, deux héroïnes partagent un seul et même corps, la déesse Savironah et Jivana. Nadia Coste aborde plusieurs thématiques dont celle de la place de la femme dans la société. Leur quête les entraine sur un chemin semé d’embûches. Ce roman est un bonus tout sucré. Il peut se lire indépendamment de la série principale mais acquiert une autre dimension s’il est lu après. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du roman Rhizome de Nadia Coste, publié aux éditions SeuilRhizome – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Nous voilà projetés dans la sky-city de Mauges en 2081. Jaro botaniste de métier vient de respirer des spores qu’une plante apparemment anormale vient de disperser. Il va devoir endosser le rôle d’ambassadeur pour les plantes. Nadia Coste offre une belle leçon d’écologie à travers l’intrigue. Cette dernière referme une originalité astucieuse qui permet d’éclairer la relation entre les humains et les organismes végétaux. Lecture conseillée à partir de 13 ans.

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Couverture du roman Le sang de l'épouvanteur de Joseph Delaney, dixième tome de la série l'épouvanteurLe sang de l’Épouvanteur (L’épouvanteur, tome 10) – Joseph Delaney
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Dans ce dixième tome, Tom Ward et l’épouvanteur auront d’autres créatures à museler pour ne plus se préoccuper momentanément de la lutte contre le Malin. L’intrigue majeure avance peu mais les personnages ne restent pas figés. Le roman est un concentré d’actions et initie le passage du flambeau. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du livre "Entends la nuit" de Catherine DufourEntends la nuit – Catherine Dufour
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
En protagoniste, on retrouve Myriame, indépendante et beaucoup trop curieuse. Catherine Dufour fait de la ville de Paris, un personnage à elle toute seule. Elle intègre une créature imaginaire dans une forme que je n’avais jamais croisée. À travers le récit, c’est une remarque très ouverte sur notre société actuelle qui s’étale sous nos yeux. Quelques bémols pour moi, l’univers des créatures tout juste effleuré, un statut un peu passif de la part de Myriame (qui veut tout le contraire). Cependant, j’ai passé un bon moment avec ma lecture et j’étais curieuse de savoir ce que nous concoctait l’autrice.

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Couverture du roman "Les flèches de la reine" de Mercedes Lackey, tome 1 des Hérauts de Valdemar, publié aux éditions MiladyCouverture du roman titré "La chute de la Flèche" de Mercedes Lackey, tome 3 des Hérauts de ValdemarLes Flèches de la Reine, L’envol de la Flèche, La Chute de la Flèche, (les Hérauts de Valdemar, tome 1, 2 et 3) – Mercedes Lackey
Plaisir de lecture Livres sympa
Chronique complète
Je possède cette trilogie depuis 2010 que l’on m’a offerte en coffret. C’est donc une relique de ma pile à lire à laquelle je devais bien m’attaquer. Quand des titres patientent autant de temps, je ne sais pas si l’envie de les lire est toujours aussi forte ou si mon expérience de lectrice, au fil des années ne me rend plus décisive dans mes choix à lire.
Sur la forme, les livres sont bourrés de coquilles, sur la forme, je découvre comme protagoniste une jeune fille forte et indépendante. Elle va mûrir au fil de sa vie et de ses rencontres. Elle fuit un mariage arrangé à 13 ans en quittant le foyer familial et poursuit un apprentissage pour lequel elle a été choisie. On peut lister de nombreux poncifs rattachés au genre et avec prévisibilité, l’histoire se finit bien. Cette trilogie représente les romances de Noël que d’autres lecteurs lisent en fin d’année, elle est pleine de bons sentiments.

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Couverture du roman "Shakti" de Stefan Platteau paru aux éditions J'ai Lu. Tome 2 de la série "Les sentiers des Astres"Shakti (Les sentiers des astres, tome 2) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1
C’est avec grand plaisir que je suis retournée dans l’univers après « Manesh » qui m’a enchantée. Cet exemplaire m’a été offert par Eirilys & Pitiponks qui l’ont fait dédicacé à la dernière édition des Imaginales <3 Je me suis laissée entraîner comme jamais : lister les détails glissés ici et là, adorer découvrir la jeunesse de Shakti, presque sentir l’haleine fétide de la Croq-Carcasse ; que je ne souhaite jamais rencontrer. Les atmosphères sont toujours très bien rendues au point où je peux l’affirmer : je préfère davantage être sous mon plaid que dans cette forêt. Dire que j’ai englouti ce livre serait presque un euphémisme tant j’ai eu du mal à le lâcher.

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Couverture du roman "Le sanctuaire des dieux" de Cindy Van Wilder, tome 1 de Terre de BrumeLe Sanctuaire des Dieux (Terre de Brume, tome 1) – Cindy Van Wilder
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Après le grand Bouleversement durant lequel une Brume toxique s’est déversée sur leur monde, Mirar devient une société clivée : les clans ne se mélangent pas. Des communautés sont créées autour des quatre éléments fondamentaux. Clins d’œil à la mythologie grecque et conséquences environnementales sont tissés dans la trame principale. L’écriture est entrainante et bénéficie d’une imagination foisonnante. « Le Sanctuaire des Dieux » est le premier tome du diptyque Terre de Brume. Le second sera publié en mai 2019. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Œuvres graphiques SFFF

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Couverture du petit grimoire des fées illustré par Sandrine Gestin ; textes de Patrick JézéquelPetit grimoire des Fées – Sandrine Gestin & Patrick Jézéquel
Plaisir de lecture Livre sympa
C’est avec grand plaisir que j’admire de nouveau les illustrations de Sandrine Gestin au fil des pages. Les textes présentent les Fées par communauté, donnant leurs caractéristiques principales physiques et de comportement. Les amoureux du Petit Peuple ne trouveront pas d’informations inédites : cela reste un petit grimoire intéressant à grignoter. À noter que le petit livre 11,5*16cm possède une couverture mousse cartonnée et se pare d’un signet. J’ai eu la chance de rencontrer Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018.

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Couverture de la bande dessinée Les misérables par PeruCouverture de la bande dessinée Mort parce que bête par PeruCouverture de la bande dessinée La peste par PeruLes Misérables, Mort parce que bête, La peste (Zombies Néchrologies, volumes 1, 2 et 3) – Peru & Cie
Plaisir de lecture :  Livres sympa
Série Zombies
Sur ma liste d’idées pour le challenge Halloween, j’avais marqué le troisième tome. J’en ai donc profité pour relire le début de cette série pour mieux « profiter » de l’histoire bien que l’on suive différentes personnes à chaque volume.
Ce spin-off de la série Zombies peut se lire indépendamment ; Peru assure le scénario et trois dessinateurs se relaient en assurant une harmonie globale. Le premier tome raconte la chute du gouvernement en France, on s’attarde sur un vase clos en Suède pour le deuxième, et l’on découvre le patient zéro en se rendant au Japon avec le troisième. Le traitement de la série est assez inégalitaire et j’y trouve aussi un problème de rythme au sein même des albums. J’en conviens que certains détails ou les pensées des personnages sont intéressants à découvrir mais je ne visualise pas où Peru souhaite aller ou quelles clés donner avec cette série.

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Couverture du neuvième tome de Saga de Vaughan et StaplesSaga, volume 9 – Brian Vaughan & Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Il devient délicat de parler de cette série, d’apporter des détails de l’intrigue sans spoiler. La qualité de la série demeure constante : tant sur le contenu que sur la forme. Les dialogues sont remplis de réflexions. L’enchainement des bonnes idées donne une grande fluidité à l’intrigue. Les dessins et leur colorisation sont superbes et j’avoue être sensible à ces belles couleurs. Scénariste et illustratrice ont annoncé une pause d’au moins un an pour refaire le plein d’énergie. Mais terminer sur un tel tome, c’est à s’en briser le cœur. Ce neuvième volume intègre beaucoup de retournements de situation. La série est une valeur sûre et l’imagination de ces deux auteurs est juste… waouh !

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Livres éclectiques

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Couverture des lettres fictives "Chère mamie" de Virginie GrimaldiChère Mamie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Ce petit livre renferme les lettres fictives que Virginie écrit à sa grand-mère. On peut régulièrement les déguster sur son compte Instagram. Elles sont regroupées sous la couverture de « Chère mamie » dont les droits sont reversés à l’association Cékedubonheur. Ces chroniques du quotidien sont découpées en quatre saisons, et chacune est illustrée par un polaroïd. Les anecdotes renferment beaucoup d’humour, quelques perles qui prêtent à sourire voire à rire. Elle y conte ses péripéties aux quatre coins de la France, accompagnée de sa famille, ses amis et des lecteurs rencontrés en salon. Ces petites histoires sont tour à tour touchantes, amusantes et aussi émouvantes. C’est un plaisir de découvrir que l’autrice est une personne vivante aimant les petits bonheurs (que je chéris tant moi aussi). Ce recueil épistolaire se dévore !

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Couverture du roman "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie" de Virginie GrimaldiLe parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce roman est le petit dernier à être passé dans mes écouteurs. Je l’ai découvert au format audio, je trouve que la voix de Sophie Frison colle parfaitement. Découverte par son blog, je découvre la plume de Virginie Grimaldi en suivant sa bibliographie.
Pauline est quittée par son mari Ben. Elle tente de ranimer ce qu’était leur vie à deux. Elle écrit des lettres dans lesquelles l’on trouve des souvenirs liés à leur rencontre. On soupçonne un motif de séparation quand elle conte leur belle vie.
La protagoniste devient attachante et sa famille tient un rôle important. C’est écrit avec beaucoup de justesse et donne l’impression d’un roman aux allures intimistes. Dans l’ombre de ce personnage fictif, on reconnait quelques bribes de la vie privée de l’autrice. Et cette pincée de réalité donne beaucoup de profondeur. Ce roman est plus personnel que les précédents car Virginie Grimaldi parle de son expérience ; elle en avait relaté quelques morceaux sur son blog. Elle a un sens aiguisé pour transmettre ses sentiments. La montée des émotions est forte et c’est avec la gorge serrée qu’on lit les dernières pages.

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Tester la résistance de ma liseuse sous la pluie (non, ce n’est pas vrai) | Confectionner une tarte aux poires juteuses à souhait | Recevoir ma cousine fraîchement normande d’adoption | Entendre le souffle rauque du Minotaure se baladant dans les rues de la ville rose | Dîner chez des amis et faire la rencontre poilue d’Obiwan | Inviter les copains à un goûter dominical | Raspoutine, Roi des vibrisses | Voir une scène de crime se préparer dans ma salle de bain [DEDXTER] | Tartine à l’œuf du brunch maison | Tester une recette de chouquettes | Rendre visite aux copines et à leur bibou | Cuisiner pour la première fois une tarte au sucre | Défendre mes valeurs | Moriarty-tout-en-rond  | Retrouver avec joie Pitiponks | Déjeuner au marché de Noël : tartine de fromage et aligot, bien sûr ! | Recevoir à dîner ma copine Enflammée et son amoureux  | Qui m’ont offert un sublime bouquet | Le même jour où j’en envoyais un à ma copine strasbourgeoise Marion | En prendre les mirettes au festival des lanternes à Gaillac | Confectionner quelques cartes à mes correspondantes pour démarrer le mois de décembre.

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Le roman Rhizome pris en photo parmi les plantes Mise en scène du roman Terre de Brume de Cindy Van Wilder

Liseuse PRS-T1 sous la pluie Tarte aux poires et amandes

 La machine Minotaure se balandant dans Toulouse Assiette avec un fondant au chocolat, de la chantilly et un crumble aux pommes

Chat qui baille Préparation de la salle de bain pour des travaux

Tartine salée, oeuf, oignon, fromage Chouquettes revisitées

Tarte au sucrée du nord Petites mains d'enfant

Petites mains d'enfant au goûter Tenue violette pour défendre ses valeurs "nous aussi"

Chat en rond endormi dans un coussin Chocolat chaud du Flowers

Aligot et tartine au fromage mangés au marché de Noël Bouquet et craspedia

Tag sur le bitume pour le festival des lanternes à Gaillac Fleurs du festival des lanternes à Gaillac

Lotus du festival des lanternes à Gaillac Pivoines du festival des lanternes à Gaillac

Scrapbooking de cartes pour Noël

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PRIEST Christopher – Conséquences d’une disparition

18/10/2018 13 commentaires

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Couverture du roman Conséquences d'une disparition de Christopher PriestTitre : Conséquences d’une disparition
Auteur : Christopher Priest
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Christopher Priest parle du livre sur son blog (en anglais)
Lire les premières pages

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Ben Matson vit tranquillement en famille sur l’île écossaise de Bute quand il apprend brutalement la mort de Kyril Tatarov, un scientifique renommé. Il l’avait interviewé voilà dix-sept ans et des souvenirs remontent à la surface. Notamment la disparition de la femme qu’il a tant aimée, Lilian Viklund, dans les attentats du 11 septembre 2001. Les rencontres qui suivent l’amènent toujours au même questionnement : l’effondrement du World Trade Center.

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Réinventer un événement réel dans une version romancée m’avait fait toucher du doigt l’importance de la fiction, de la narration, lorsque la vérité était trop malséante ou trop complexe, ou tout simplement une chose que l’on préférait ne pas révéler. On pouvait toujours raconter une histoire.

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Le roman de Christopher Priest tourne autour des attentats du 11 septembre 2001, le plus gros événement médiatique et à controverses. Le sujet n’a pas donné toutes ses réponses. Les conséquences de ce drame ont marqué l’humanité au niveau de la politique mondiale. L’auteur l’indique clairement : ce n’est pas un travail de journalisme même si son protagoniste l’est de métier. Christopher Priest émet des hypothèses sans verser dans le conspirationnisme, en évitant soigneusement la psychose de masse. Il donne même envie de nous replonger dans les informations liées à l’événement.

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Si des gens définissent des situations comme réelles, alors elles sont réelles dans leurs conséquences. Autrement dit, c’est l’interprétation d’une situation qui détermine l’action.

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Il peut exister des impressions sur les attentats qui reposent sur une dissonance cognitive et c’est par cette brèche que l’auteur s’engouffre.

Deux fils temporels se mélangent : on retrouve Ben Matson, le protagoniste sur plusieurs époques. Dans la (re)construction de ce dernier, une ombre hante son présent, et ce, sans mièvrerie. Le réalisme des personnages est un élément réussi – comme souvent dans les romans de Christopher Priest – et cela me captive.

Par l’utilisation d’un accident cérébral vasculaire à l’un des personnages, on remarque que des souvenirs peuvent être présentés, vécus et surtout rapportés de manière déformée. Quid de l’interprétation ? Cela rejoindra alors les incohérences de cette catastrophe et d’un raisonnement global illogique.

Le symbolisme est manié avec force et intensité, en usant des métaphores. Le cerveau du lecteur démarre alors au quart de tour durant la lecture pour se demander tout simplement s’il n’existe pas plusieurs réalités.

Dernier fil à ajouter à ce schéma : le traumatisme qui va tenailler une personne, celui d’avoir perdu un être proche sans avoir la certitude qu’il est réellement décédé.

On arrive au point d’orgue, on parle de disparition : des deux tours, d’un amour, de la mémoire et de la vérité.

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La dernière raison pour laquelle je ne pouvais accepter l’idée d’un complot était la plus difficile à écarter : c’était la peur.
Pour moi, considérer qu’une quelconque officine gouvernementale américaine pût être complice de la mort de tous ces innocents impliquait d’infirmer une vie entière de postulats sur le monde dans lequel j’avais grandi.

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La qualité de l’écriture est toujours présente, avec le style raffiné de cette plume ; et de l’habilité à dérouler une telle intrigue.

On reconnait facilement les bases d’un thriller psychologique avec la touche priestienne qui embrasse le jeu avec la réalité, l’interrogation permanente sur la fiabilité des événements exposés et sur l’identité des personnages. On en vient à douter de tout, jusqu’à la narration.

Certains éléments ont été abordés trop succinctement pour moi comme les instants avec Tatarov qui m’ont semblé trop courts. Je me suis également demandé où l’auteur voulait m’emmener, si j’y suis bien arrivée et si j’ai bien appréhendé le cheminement.

Je pense que circonspection répond à la question puisque systématiquement après la lecture d’un roman de Christopher Priest, je songe à l’histoire durant plusieurs jours.

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« Conséquences d’une disparition » demeure un roman abordable, sans doute celui à l’intrigue la moins mystérieuse des titres de l’auteur que j’ai déjà lus. Il reste proche de ses thèmes de prédilection (pour ma plus grande joie), et de façon voulue, quelques zones de réflexion restent ombreuses.

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Photographie du roman de Christopher Priest titré "Conséquences d'une disparition" paru aux éditions Denoël
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Le chien critique, Les Lectures du Maki (Yogo)Lorhkan et les mauvais genres, Un papillon dans la Lune ont certainement visualisé l’image d’un Boeing 747.

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