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Les Aventuriales 2018

10/10/2018 37 commentaires

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Bannière des Aventuriales 2018

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Les Aventuriales est un salon hybride consacré aux imaginaires. La part belle est dédiée aux littératures et aux illustrations. Le festival se déroule en Terre du Milieu, à Ménétrol (soit approximativement à 8min46s de Clermont-Ferrand). Cette année, il a pris ses quartiers les 29 et 30 septembre.  Merci à toutes l’équipe, c’était une chouette édition ! D’ailleurs, à vos agendas : la prochaine édition aura lieu les 28 & 29 septembre 2019.

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Je suis allée me promener à ce salon la première fois en 2016 ; par le plus grand des hasards d’ailleurs puisque j’eus fait mes valises la veille. 2017 s’est passé de moi pour cause de mariage familial, je ne pouvais décemment pas décliner l’invitation des parents de mon neveu préféré (je n’en ai qu’un), aka mon neveu-presque-tout-neuf.
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Cette année, j’embarquais l’un de mes frères, ma petite maman et mon Amoureux (comme souvent). Un retard attendu – repas en grande famille oblige – s’est profilé et a un petit gonflé ; suffisamment pour me dire que je ne pourrai alors pas – ohlàlàlàlà ! – rencontrer Christopher Priest pour peu qu’il y ait une grande file d’attente. Je fais descendre le suspense illico : il n’y avait personne à sa table quand je suis arrivée et le salon fermait ses portes – ô agréable surprise – à 19h30 le samedi.

J’avoue aisément qu’une partie du retard a tenu dans le simple fait d’admirer Oly, la petite boule de poils recueillie par mon frère et ma belle-sœur. C’est un vrai chat de poche, ce jour-là elle pesait 286 grammes.

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Oly, chaton mignon au biberon

Je placarde en grand la photo d’un chaton. Il parait que cela attire le chaland.

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Dès mon arrivée, je textotais les informations importantes « retrouves-moi sous le lampadaire rose » à ma presque-copine Delphine (que je connais virtuellement parlant de longue date, que j’ai rencontrée pour la première fois en juillet 2017 et qui m’a fait plaisir de parcourir les derniers kilomètres pour venir sur un salon dont le thème central n’est pas foncièrement sa tasse de thé/café). Il était l’heure du goûter, j’ai sorti les munitions, des cookies outrageusement bons au chocolat.

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Chaussures d'une vichyssoise et d'une toulousaine "Outrageous cookies", le goûter pour les Aventuriales
On reconnaitra facilement la vichyssoise et la toulousaine qui a quitté le sud où c’était encore l’été.
Il n’y a aucun rapport avec la photo de droite. On mange bien avec nos mains.

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Persuadée d’arriver en début d’après-midi, j’ai loupé l’entièreté du concours de cosplay mais j’ai très vite reconnu Lael (son blog : Chez les aventuriers des rêves).

Et ma plus grande surprise du salon, fut de tomber nez à nez avec Samantha, femme optimiste et énergique. Je l’avais rencontrée en coup de vent à Toulouse avant qu’elle ne parte très vite à Chambéry continuer son bout de chemin. Il se devine plus qu’il ne se voit : elle porte un magnifique pendentif beluga.

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Portrait de Lael aux Aventuriales 2018 Pendentif Beluga de Samantah

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Les choses sérieuses commencent, c’est partie pour la chasse aux dédicaces
et surtout le plaisir des discussions.

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Livres dédicacés lors des Aventuriales 2018

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Comme je le notais en début d’article, je me suis dirigée en priorité vers Christopher Priest où aucun quidam ne semblait pour l’instant intéressé de sa présence. J’ai baragouiné trois mots à demi-anglais pour lui expliquer que « La séparation » était le premier roman de sa bibliographie que j’avais découvert. J’en ai lus d’autres depuis mais début septembre, j’ai relu ce titre-là pour voir s’il s’en dégageait la même force (la réponse est oui).

Quel ne fut pas mon étonnement qu’il m’offrit une franche accolade pour qu’on nous prenne en photo tous deux (si je me suis habituée à l’accolade durant la dernière décennie vécue dans la ville rose, je demande toujours à mes futures victimes si je peux les « embrasser comme dans le sud » car je sais que l’embarras peut vite naître… alors il y a à peu près un monde et demi entre moi et ma réflexion qu’un britannique pourrait prendre l’initiative).

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Portrait de Christopher Priest aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman La séparation par Christopher Priest

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Puis, je fondûte littéralement sur Nadia Coste. Résultats annoncés du cosplay aidant, elle trônait dans son magnifique costume fait-main du Dr Strange. Je venais justement de recevoir Jivana (deux jours avant le départ !) mais que je n’avais pas encore lu. Comme il est toujours agréable d’échanger avec elle, je lui ai rappelé avec bonheur que je considérais sa plume comme une valeur sûre et que je conseillais ses romans autour de moi (sauf Le Premier que je considère à part).

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Portrait de Nadia Coste en cosplay Dr Strange aux Aventuriales 2018 Dédicace de Jivana par Nadia Coste

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Juste à côté, discutait Estelle Faye. Quand vint mon tour, elle me montrîte son art de teasing en me révélant deux éléments sur la suite des Seigneurs de Bohen. J’avais été époustouflée par l’originalité de son roman.

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Portrait d'Estelle Faye aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman Les seigneurs de Bohen d'Estelle Faye

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Puis j’en venais à rencontrer Marie-Catherine Daniel. C’est en relisant la liste des invités que le matin même je glissais son livre « Entre troll et ogre » dans ma valise. Tout est fameux : les personnages réussis, un peu abîmés par la vie et qui pourrait très bien exister parmi nous pour une intrigue bien rythmée, à la belle conclusion. Il y a des livres qu’on choisit pour la couverture et il pourrait y avoir des livres qu’on choisit pour le capital sympathie de leur auteur/autrice. Que de pétillance ! Notez son super pantalon customisé en rapport à la couverture dudit roman.

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Portrait de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018 Pantalon customisé de Marie-Catherine Daniel

Dédicace en cours de Marie-Catherine-Daniel Dédidcace du roman Entre troll et ogre par Marie-Catherine Daniel

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En coin de table (et d’allée, à l’entrée), je m’arrêtais au vol juste pour montrer au vol « Terre de Brume » de Cindy Van Wilder à mon Amoureux car la couverture est à mes yeux, un exemple réussi d’illustration et de photomontage, le tout rehaussé par la dorure à chaud (passiooooon packaging divers et variés). Si vous avez déjà rencontré Cindy Van Wilder – en 2016 lors de L’imagina’livres pour moi – vous savez qu’elle vous impacte immédiatement par son sourire, son tutoiement et sa joie de vivre.

Elle a su me « vendre » son diptyque stipulant que le second tome était fraîchement finalisé et prêt à paraitre durant les prochains mois. Ce qui ne fut pas mon cas – d’être prête – car elle m’a demandé de choisir une couleur pour la dédicace. J’ai hésité entre le bleu et le violet qu’elle a finalement pris en main sous ma directive. Je suis revenue expressément le dimanche matin, lui notifiant la nuit mauvaise passée à cause de ce choix de couleur raté et qu’il fallait absolument qu’elle recommence en écrivant une nouvelle dédicace en bleu. Ce qui l’a faite exploser de rire (elle est bon public).

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Portrait de Cindy Van Wilder aux Aventuriales 2018 Dédicace violette en cours par Cindy Van Wilder

Dédicace de Terre de Brume par Cindy Van Wilder Mise en scène de Terre de Brume dans un décor automnal

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Venait ensuite mon petit graal personnel en la personne de Sandrine Gestin. C’est une illustratrice qui a une place chère à mon cœur, à celui de maman (et qui compte beaucoup dans notre relation mère-fille) (parce que si tu ne le sais pas encore, c’est grâce à ma mère que je suis plongée toute entière depuis la naissance dans l’imaginaire). Je me suis sentie légèrement euphorique et légèrement honteuse aussi que cela se voit tant. En salon, les invités peuvent être d’une belle patience avec le genre d’individus que je représentais à ce moment-là.

J’ai un coup de cœur de tous les temps pour son tableau nommé « La clef de Nimüe », j’ai donc demandé une signature sur la carte postale qui représente mon marque-page préféré de tous les temps lui aussi (tu le sens, le potentiel de fan en moi ?). D’ailleurs, Ma-Chère-Mère a brodé pour mon anniversaire il y a quelques années ledit tableau au point de croix (avec 1500 micro perles pour représenter le bijou de cheveux).

Sans se concerter, on s’est offert l’une à l’autre « Le petit Grimoire des Fées » que Sandrine a bien voulu nous dédicacer.

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Portrait de Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018 Dédicace du petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

Carte postale La clef de Nimüe de Sandrine Gestin Dédicace de la carte postale La clef de Nimüe par Sandrine Gestin

Mise en scène automnale pour le petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

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Côté illustrations, j’étais aussi allée faire un coucou à Tiphs que j’avais préalablement rencontrée à L’imagina’livres en mars dernier ; et durant lequel j’avais – presque – dévalisé tout son stand. Notez la pose super naturelle de l’illustratrice en pleine action.

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Portrait de l'illustratrice Tiphs aux Aventuriales 2018

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Jean-Claude Dunyach, je le croise souvent. Aux événements, en librairie, et même dans la rue. J’étais donc venue lui faire un coucou en remarquant qu’il n’y avait pas les traditionnelles gourmandises sur sa table. Il m’a indiqué qu’elles étaient réservées aux événements haut-garonnais, question facilité de transport. J’ai vu son ordinateur ouvert, et je sais que c’est un bon signe : il planche sur l’écriture de son prochain roman (il en était à la page 34).

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Portrait de Jean-Claude Dunyach avec le troll aux Aventuriales 2018 Veilleur Aventuriales 2018
Jean-Claude et son troll à gauche / Un veilleur-combattant à droite (sans rapport l’un avec l’autre) (enfin je crois)

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Si je me suis sentie très vite à l’aise pour parler avec celles que je cite (le féminin l’emporte). Je n’ose toujours pas aller vers les auteurs dont je n’ai jamais lu la plume ou pour lesquels je n’emmène les livres (entre les versions numériques et les emprunts bibliothécaires), comme Charlotte Bousquet et Lionel Davoust (bien que j’aie assisté quelques minutes à son cours du soir intitulé « La procrastination de l’écrivain »). J’ai pu échanger rapidement quelques mots avec Anna Combelles, l’une des organisateurs des Aventuriales (et rencontrée aussi à L’imagina’livres). J’ai complètement loupé Stéphane Desienne, Jean-Luc Marcastel – mais pas ma mère, d’où l’existence de la photo – et Ariel Holzl (il n’y avait que Mr Nyx présent assis à sur la table de dédicace à chaque fois que je suis passée devant).

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Cours du soir intitulé "La procrastination de l'écrivain" aux Aventuriales 2018 Portrait Lionel Davoust aux Aventuriales 2018

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Pour le reste, j’ai tout loupé. Je n’ai vu que la fin de démonstrations de combat au sabre-laser par l’Académie des Jedi Auvergnats, je n’ai assisté à aucune animation ni table ronde. J’ai très peu traîné de stand en stand. J’ai dû être sélective au vu du temps imparti (sur le salon et hors salon, en attestent les minuscules vingt minutes passées en compagnie de l’une de mes cousines que je n’avais pas vue depuis deux ans).

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Vue d'ensemble de la salle principales des Aventuriales 2018

Dédicace en cours d'Estelle Faye Allées du salon littéraire les Aventuriales 2018 

Dédicace de Jean-Luc Marcastel aux Aventuriales 2018 Stands du salon des littératures de l'imaginaire Aventuriales 2018

Dédicace en cours de Lorhan aux Aventuriales 2018 Tampon de dédicace de Nadia Coste

Sculpture de combattante aux Aventuriales 2018 Sculpture Aventuriales 2018

Cosplay La Belle aux Aventuriales 2018 Combat aux sabres laser aux Aventuriales 2018

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Est-ce que j’ai encore plus savouré la délicieuse pompe aux pommes de ma grand-mère paternelle en fin de journée ? Certainement. C’est un dessert typiquement auvergnat qui ressemble à un chausson aux pommes géant. Et pour moi, c’est aussi LE symbole des vendanges, un souvenir très fort.

Et pour contenter celles qui me l’ont demandé, je vous montre les emballages des cadeaux pour les femmes nées en octobre, aka Delphine et ma petite maman que j’ai offerts durant ce week-end.

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Pompe aux pommes, dessert traditionnel auvergnat Puy de Dôme et lecture en cours, photo en cours de route pour les Aventuriales 2018
La pompe aux pommes est à gauche
À droite, c’est quand je fais la maligne en storie sur Instagram. J’ai bien pris la photo en roulant mais je ne conduisais pas. (je précise, on ne sait jamais)

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Emballage cadeau automnal l'automne s'invite sur les papiers cadeaux 

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Les livres que j’ai lus cet été (ou comment bien passer à côté de sa liste initiale)

24/09/2018 19 commentaires

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Livres lus durant l'été 2018

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Aujourd’hui est le premier jour de l’automne, les feuilles tourbillonnent avec la même vivacité que l’énergie qui m’anime (toujours la verve de poétesse). Et si je vous écris ce billet, cela tient du simple fait que j’arrive à faire le deuil de la saison chaude uniquement parce que nous bénéficions d’un super été indien (en accord avec le désastre écologique).
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Début juillet, je me lançais et vous proposais ma liste « spéciale été 2018 » (tu sais, comme une étiquette kitsch super collante qu’on pouvait retrouver sur des objets divers et variés).

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Est-ce que j’ai réussi ? J’ai fait du mieux que j’ai pu.

→ D’abord, j’ai tenté d’écluser la vieille relique pleine de poussière qui trainait dans ma Pile à Lire depuis 2010. J’ai lu le premier tome et j’ai abandonné au début du deuxième de la série « Les Bannis et les Proscrits » de James Clemens. Je n’ai pas su m’intéresser aux destins des personnages, il me fatiguait déjà avec leurs innombrables indécisions.

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J’ai lu avec succès « Le livre des Radieux » publié en deux volumes en VF, le deuxième tome des Archives de Roshar de Brandon Sanderson (du très très bon !). Je cartonne alors : 1. en poursuivant la série dans le cadre de mon challenge « Fin de Série » et 2. en les ajoutant expressément à ma Pile à Lire pour le challenge « Pavé de l’été » de Brize. Pour ce dernier, le tout nouveau roman de Guy Gavriel Kay « Les enfants de la Terre et du Ciel » s’y prêtait bien (bien chouette). J’ai profité de cette motivation pour chroniquer « La trilogie des Héritiers » de Katherine Kurtz (c’est fini, j’ai tout lu de l’univers).

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→ Enfin, l’été a vu quelques surprises :
· ma lecture de « La servante écarlate » de Margaret Atwood. Dans mon billet d’annonce, je l’avais estampillé ‘Cerise sur le gâteau’ – expression qui lui convient à merveille au vu de la couleur de sa tranche – en pensant secrètement le lire cet automne. Valériane est passée par là avec notre défi Valériacr0 pour me booster à le lire en septembre.
· la relecture de « La séparation » de Christopher Priest, inspirée, en dernière minute, par la rencontre prochaine – j’espère ! – de l’auteur aux Aventuriales les 29 & 30 septembre. C’est le premier roman de l’auteur que j’ai bouquiné et maintenant que j’en ai lus d’autres, je me demandais si ce roman me paraissait toujours aussi intense qu’à la première lecture (la réponse est oui).

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→ J’ai publié mon billet d’annonce le 5 juillet, mais entre cette date et celle du démarrage officielle de la saison – le 21 juin – j’ai aussi dévoré le neuvième tome de L’assassin royal de Robin Hobb, j’ai découvert au format audio le troisième tome de Phobos de Victor Dixen ainsi que le hors série.
Niveau livres graphiques, il y a eu aussi L’origine du monde et I’m every woman de Liv Strömquist ; mes deux séries coups de cœur avec le volume 5 de Descender de Jeff Lemire et Dustin Nguyen ainsi que le volume 8 de Saga de Brian Vaughan et Fiona Staples.

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Au vu du programme estival, je pensais avoir fort peu lu… force est de constater que si puisque cela équivaut à 3889 pages + 1907 pages si je prends en compte toute la période de l’été, les audiolivres et les bandes dessinées (dont 536 pages graphiques). Il n’y a pas à dire : les nuits ont dû être courtes pour avaler ses kilogrammes de papier (non, je lis beaucoup sur liseuse). Et c’est sûr, mes nouveaux yeux bioniques ont aidé.

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Allez, c’est parti pour la liste avec les avis sous chaque lien :
¤ ATWOOD Margaret : La servante écarlate
¤ CLEMENS James : Les Bannis et les Proscrits – Le feu de la Sor’cière, tome 1
¤ CLEMENS James : Les Bannis et les Proscrits – Les foudres de la Sor’cière, tome 2
¤ KAY Guy Gavriel : Enfants de la Terre et du Ciel
¤ PRIEST Christopher : La séparation
¤ SANDERSON Brandon : Les Archives de Roshar – Le Livre des Radieux, tome 2

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Pile de livres lus durant l'été 2018 / blog Livrement

 

PLATTEAU Stefan – Manesh

27/06/2018 19 commentaires

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Couverture du livre Manesh de Stefan Platteau, premier tome de la série Les sentiers des Astres, parution aux éditions J'ai luTitre : Manesh (Les sentiers des astres, tome 1)
Auteur : Stefan Platteau
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Shakti, tome 2

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Les hommes du capitaine Kalendûn Rana naviguent sur le fleuve Framar. L’équipage doit trouver le légendaire Roi-Diseur, un Oracle qui possède les réponses pour mettre fin à la guerre civile. Alors qu’ils traversent la forêt de Vynathrir, ils récupèrent un homme à la dérive. Jusqu’à sa complète rémission, Fintan le Barde prend soin du prénommé Bâtard.

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Pour cette histoire, deux récits s’emmêlent et se complètent. Deux narrations pour deux lignes temporelles. Les buts de cette expédition en gabarres sont dévoilés petit à petit au lecteur, l’aventure demeure énigmatique.
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Dans ce récit enchâssé, au passé nous découvrons les origines extraordinaires de Manesh et la remontée du fleuve par Fintan au présent. Les personnages sont emplis de mystère. La double nature de Manesh est révélée : ce demi-être solaire, humain de corps, possède en son sein une énergie astrale qui le ronge. Parmi les bateliers, se trouvent aussi la Courtisane et sa fille dont la présence n’a pas été officiellement expliquée.

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En sus des personnages, il y a aussi d’autres individus et peuples : le Semeur de feu, les lunaires et les solaires, les Nendous, les Teules, les Dieux maudits. Le folklore des Sentiers des Astres emprunte des éléments à diverses mythologies (celtique, hindou, finnoise et mésopotamienne me semble-t-il) : l’auteur les a mis dans un sac, a secoué et chaque donnée tirée a été savamment assemblée à la précédente afin d’établir une harmonie. Peu d’éléments contextuels permettent d’ancrer l’histoire notamment sur la société dont est issu l’équipage du capitaine Rana, ni même l’époque bien qu’elle se devine.
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C’est par les deux conteurs – Manesh et Fintan – que les mythes prennent leur place et que l’on écoute les légendes. J’ai particulièrement aimé la prédominance de la nature qu’on sent pleine de vie, dense et touffue. En plus de son caractère luxuriant, on imagine son cœur imprévisible et angoissant.

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Ce récit imbriqué à deux voix offre un rythme « au fil de l’eau ». Loin d’une impression de lenteur ou d’un aspect contemplatif, cette cadence est la base pour raffiner un univers en fantasy.
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Le lecteur peut se retrouver bercé par la linéarité du fleuve. Stefan Platteau plante son décor et sublime les atmosphères. Tel un conteur, l’auteur tisse son histoire en prenant le temps de faire respirer la forêt, soupirer les gabarres et tour à tour haleter ou tenir le souffle des personnages.
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L’expression « au fur et à mesure » prend tout son sens. J’ai été enthousiasmée pour le récit délivré au compte-goutte. L’immersion est réussie bien que l’histoire ne soit ni épique ni explosive : la tension monte lentement tout comme le sentiment d’oppression. Par des passages lourds de sens, l’auteur nous offre des révélations sombres et tortueuses pour ses héros.
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Je tiens à parler de la musicalité du roman : la langue a été travaillée. Le vocabulaire est riche, la beauté se retrouve dans les descriptions. La plume agréable et non verbeuse distille des accents de poésie épique entre les pages. Finalement, cela rejoint le concept de « parler vrai » – développé dans l’histoire – : une parole juste, qui nous touche au plus profond de nous-mêmes, celle qui parle à notre émotion la plus forte.

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Résolument, cette histoire est un coup de cœur avéré pour beaucoup de lecteurs. Le cliffhanger appelle à lire la suite promptement (ayant été prévenue et ayant vécu des fins de volumes plus violentes encore, j’ai survécu). À noter les superbes illustrations des éditions Les moutons électriques concoctées par Melchior Ascaride.

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Couverture de Manesh de Stefan Platteau, relié aux éditions Les moutons électriques Couverture de Melchior Ascaride du livre Manesh de Stefan Platteau, édition souple aux éditions Les moutons électriques

Livre dédicacé Manesh de Stefan Platteau Chronique du livre Manesh de Stefan Platteau ; livre pris en photo au milieu des plantes

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Logo défi Valériacr0Ce livre était le choix de Valériane à découvrir durant ce mois pour notre défi. C’est finalement une histoire au long cours car c’est ce titre même que je lui avais indiqué pour décembre 2014. Et je viens de lui sélectionner le troisième tome à découvrir le mois prochain.

Lecture équitable : soutien aux petites maisons d'éditions

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Ceci est une lecture parfaite dans le cadre du « Petit éditeur aux grands livres« .

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233°C (Baroona), Anarésume (Anassete), Blog-O-Livre (BlackWolf), Book en stock (Dup)La lectrice hérétique (Olivia Lanchois)Le Bibliocosme (Boudicca), Les lectures de Bouch’Les étagères de PitiponksLes lectures de Shaya, Les lectures de Xapur, L’ours inculteMarque-ta-page (Valeriane), The Library at Hurtfew (Eirilys) ont aussi entendu la forêt frémir.

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Rond de Sorcière #93

20/04/2018 14 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Mars, c’est :

¤ 5 ans de défi Valériacr0 ! Il y a eu un changement dans le nombre de jokers et dans leur utilisation, Valériane et moi avons introduit des gages pour plus de fun dans le dedans.
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¤ Le lancement des Dimanches de l’Imaginaire ! avec Marie Juliet et Magali. Si les débuts sont chaotiques (par rapport au lieu choisi), cela n’a pas entamé notre motivation. On se retrouve à Toulouse le premier dimanche du mois pour partager un brunch et autour des cultures de l’imaginaire. Il existe un groupe Facebook pour récapituler toutes les informations. Nouvelles et nouveaux bienvenus !
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¤ La troisième édition de L’imagina’livres, salon SFFFH. Toujours en compagnie de Marie et Magali, nous sommes allées écouter la lecture publique de Stefan Platteau, se balader entre les stands et papoter.
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¤ La venue d’Eirilys & Perlesvaus. C’était très chouette de les revoir après une si longue période. Nous avons évidemment fait la tournée des librairies !
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Au visionnage, ce mois-ci, il y a eu « When we first met » pour lequel je n’ai pas été convaincue ; je pensais que la boucle temporelle serait mieux travaillée. « The shape of water » m’a davantage séduite par son esthétique, sa poésie et le choix fabuleux en l’actrice Sally Hawking.

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Nouvelles acquisitions pour la Pile à Lire :
¤ CAUSSARIEU Morgane : Rouge toxic
¤ DIXEN Victor : Phobos, tome 1
¤ LE ROY Philip : S.I.X.
¤ MAURO DE VASCONCELOS José : Mon bel oranger
¤ PETERSEN David : Légendes de la Garde – Baldwin le Brave, hors-série
¤ PLATTEAU Stefan : Les sentiers des astres – Manesh, tome 1
¤ SHUSTERMAN Neal : La Faucheuse – Thunderhead, tome 2

→ “Mon bel oranger” est un prêt d’une amie, je n’ai pas résisté à « Manesh » (dédicacé) qui s’avère le seul livre qu’il me reste encore à lire, je découvre la série Phobos au format audio. Et si jusqu’à présent, c’est Eirilys qui m’offrait les volumes des Légendes de la Garde chaque année pour mon anniversaire, on peut dire que la tradition est maintenue puisque je me suis offert ce hors-série en sa présence.

Résultat : + 7 entrées ; – 8 sorties

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Livres acquis en mars 2018

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Romans SFFF

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Couverture du livre "Rouge toxic" de Morgane Caussarieu, publié aux éditions actuSFRouge Toxic – Morgane Caussarieu
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Morgane Caussarieu s’investit auprès du public young adult pour proposer un récit vampirique moins macabre que ses précédents écrits mais tout aussi intense. L’autrice maîtrise les codes de la créature légendaire : clins d’œil, références et contre-pieds se mêlent à l’intrigue. Bien que la trame soit assez prévisible, l’écriture est aussi mordante que de bonne qualité.

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Couverture du roman Phobos tome 1 écrit par Victor Dixen, intitulé "Il est trop tard pour regretter"

Il est trop tard pour regretter (Phobos, tome 1) – Victor Dixen
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Tome 2, préquel
Pour mes découvertes au format audio, je privilégie les œuvres vers lesquelles je ne me serai pas tournée en première intention. Victor Dixen mêle amours, conquête spatiale et télé-réalité. On peut se demander si cela ne serait pas un petit coup d’esbroufe, si l’auteur ne risque pas de dégonfler son intrigue plus tard. Beaucoup d’informations sont données dans les dialogues qui peuvent alors paraitre indigestes mais le procédé est plausible au vu de la construction de l’intrigue. L’écriture est visuelle et la découverte de la série au format audio est agréable grâce à la voix de Maud Rudigoz. Ce premier tome démarre la saga avec beaucoup de vigueur.

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Couverture du livre Tigane de Guy Gavriel KayTigane – Guy Gavriel Kay
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Pour cette fantasy historique, Guy Gavriel Kay plante son intrigue dans une péninsule italienne fictive à l’époque de la Renaissance. La Palme est partagée entre deux tyrans Alberico de Barbadior et Brandin d’Ygrath. Tigane a littéralement disparu des mémoires car son nom a été oblitéré par un sort. C’est la quête d’identité de tout un peuple qui se dessine. L’auteur se focalise sur la grande thématique du patriotisme avec le rôle et le poids de la mémoire et de l’art pour une nation. La grande force de GGK réside dans les personnages : ils sont non manichéens, d’une grande justesse dans leur comportement et leur personnalité. Ils sont perspicaces et la musique apporte beaucoup de finesse et de souplesse à leur quotidien. L’auteur nous sert un récit aux accents de liberté, avec une pincée de magie et une belle épopée. Jeux politiques, convictions et amours émaillent le récit. Y réside une légère mélancolie et l’histoire se termine sur un dénouement fabuleux.

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La tour des anges (À la croisée des mondes, tome 2) – Philip Pullman
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Ah ! La relecture de cette trilogie est un véritable plaisir : j’apprécie de goûter à nouveau tous ces petits détails qui s’étaient envolés et d’apprécier l’intrigue avec un recul global sur l’œuvre. Dans « La tour des anges », Lyra fait la connaissance de Will qui deviendra bien malgré lui et dans une douleur cuisante, le porteur du couteau subtil. J’aime les imbrications et les mouvements stratégiques du récit sans oublier l’humanisme réaliste des personnages de papier.

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Couverture du livre "Thunderhead" de Neal Shusterman, il s'agit du tome 2 de la série La Faucheuse

Thunderhead (La Faucheuse, tome 2) – Neal Shusterman
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Chronique complète
Tome 1
J’ai été agréablement surprise par le premier tome et je me demandais si cette impression de « soufflé retombé » allait m’arriver comme pour d’autres trilogies young adult. Tout de go : j’ai été clairement rassasiée. Neal Shusterman amène encore beaucoup de détails sur le fonctionnement de cette société. Alors qu’au premier volume, nous avions accès aux journaux des faucheurs, ici ce sont les pensées du Thunderhead qui sont mises en mots. C’est un plaisir de découvrir une vision alternative. L’auteur insère le concept des malpropres avec l’introduction de Grayson et affine la psychologie des personnages déjà connus. Les retournements de situations et autres révélations parsèment le récit, à un rythme attendu dont l’auteur avait donné la cadence dès le premier tome. J’apprécie ce récit non manichéen et cette multiplicité des points de vue qu’il accueille, offre beaucoup de fraicheur.

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Œuvres graphiques SFFF

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Couverture du livre illustré par François Baranger : L'appel de Cthulhu de LovecraftL’appel de Cthulhu illustré – H.P. Lovecraft & François Baranger
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Chronique complète
Ce grand format 35,8*27,2cm délivre un récit en trois parties sur 64 pages. La mise en page du volume s’équilibre entre le texte et les dessins pour garder un rythme continu. Les illustrations de François Baranger sont saisissantes et apportent une nouvelle dimension à l’écrit de Lovecraft. La tension est palpable, détails et angles de vue happent le lecteur. Un objet-livre réussi !

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Couverture du livre "Baldwin le brave" de David PetersenBaldwin le Brave (Légendes de la Garde, hors-série) – David Petersen
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1, tome 2, tome 3
Cet opus se situe entre la préquelle et le spin off. Il renferme six contes représentatifs du folklore de David Petersen, en fantasy animalière. En dix pages, chaque conte offre valeurs et morale ; avec en clé de voûte l’importance de s’unir pour être plus forts. On retrouve nos protagonistes plus jeunes, c’est donc un joli complément pour les fans mais ce hors-série permet aussi de séduire de nouveaux lecteurs. Joli équilibre entre donner de la matière aux précédents volumes et donner envie d’entrer dans l’univers. C’est graphiquement toujours aussi réussi, un vrai régal visuel.

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Roman éclectique

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Couverture du roman "mon bel oranger" de Jose Mauro de VasconcelosMon bel oranger – José Mauro de Vasconcelos
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Une amie m’a proposé trois de ses récentes lectures qui pourraient me plaire. J’ai sélectionné et lu dans la foulée ce roman. Zézé a grandi bien trop vite ; avec tout un univers de réflexions et une vision à contre-courant. Dans son quartier et sa famille, il est souvent livré à lui-même, ce qui donne des péripéties hautes en couleurs et parfois une impuissance par les adultes à savoir comment le « gérer ». Zézé a une imagination fertile, mais ce n’est pas une faculté qu’il travaille, c’est naturel. Aux accents autobiographiques, ce récit chatouille l’empathie et les émotions du lecteur.

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Livres lus en mars 2018

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Confectionner encore et encore le dessert aux noix de pécan | Avoir un veilleur pour la lecture nocturne | Fêter les anniversaires de Février & Mars | Bruncher pour la première édition des dimanches de l’imaginaire | Revoir Royal Republic en concert et en prendre plein les esgourdes | Admirer la superbe verrière d’un bâtiment hausmannien | Manger japonais en mode « street food » | Coudre des cotons démaquillants pour ma belle-sœur | Partir en Auvergne | M’émerveiller du programme félin | Envoyer des colis, l’un pastel pour Carole, l’autre thématique pour mon petit frère | M’enthousiasmer pour l’arrivée d’une nouvelle feuille de ma monstera deliciosa | Coudre des gants de toilette spécialement pour mon neveu-presque-tout-neuf | Recevoir Eirilys et son amoureux | Lui confectionner une composition florale | Dîner coréen ensemble après une balade en librairies | Fêter les deux ans du neveu-presque-tout-neuf | Dîner avec un ami dans un cadre Fifties | Aller à l’imagina’livres | Améliorer la recette de brioche | Confectionner des enveloppes printanières | dont un marque-page lapinou tout chou | Pour ma petite maman, Hilde et Delphine | Prendre plus que le temps d’un café pour discuter avec une amie | Déguster un plat fait pour moi par une amie et passer une belle soirée.

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Imagina’livres 2018

26/03/2018 16 commentaires

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Entête de l'Imagina'livres 2018

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Ce week-end s’est déroulée la troisième édition de l’Imagina’livres, salon des littératures de l’imaginaire (SFFFH) à Toulouse. Il était organisé par L’imagin’arium, une association estudiantine axée sur la promotion d’artistes français. Je m’étais rendue à la première édition et vous pouvez en découvrir mon compte-rendu par ici.

Pour contrer grisaille et pluie en ce dimanche, rien de meilleur qu’une agréable compagnie. Magali et Marie sont toujours partantes pour toute initiative. C’est donc en trinôme que nous sommes arrivées en terres accueillantes.
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Malgré le changement de salle de dernière minute, les bénévoles nous ont accueillis avec le sourire (et de grands cafés). La salle de la résidence Olympe de Gouges sise 35 rue Maurice Becanne « derrière » l’IUT GEA Ponsan, s’avère lumineuse et agréable. Le cadre possède un fort potentiel à la flânerie (pour peu que la pelouse ait un peu poussé et qu’il y ait du soleil) (l’un ne fonctionnant pas sans l’autre, ça tombe bien).

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Banderole extérieure du salon du livre L'imagina'livres en 2018 Badges et gobelets du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Point accueil du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Vue d'ensemble du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

 Une allée du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stand de Stephen Cornu au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Stand de la photographe Mylene Blacksshark au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Photographie de la buvette du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

 

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C’est toujours un plaisir de papoter avec Jean-Claude Dunyach, toujours accompagné de sucreries. J’ai aussi rencontré Sylvie Denis et Anna Combelles. J’ai également échangé quelques mots avec l’artiste Tiphs ; et si le budget avait été possible, je serai repartie avec tout son stand en nouant les quatre coins de la nappe. J’ai fait aussi un coucou à Jenn, copine et grande lectrice, qui a amassé un joli butin. Bien que j’aie discuté avec peu de monde, j’ai zieuté tous les stands, ai admiré les première et les quatrième de couverture, les pupilles grandes ouvertes.

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Sucreries proposées par Jean-Claude Dunyach au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stand de l'artiste Tiphs au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

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L’horaire d’arrivée sur les lieux a été judicieusement choisi pour participer à la lecture publique de Stefan Platteau en petit comité. Il a su nous délecter de formidables passages extraits de ses romans. Ce fut une heure de lecture forte intense et c’est passionnant d’échanger avec un homme passionné. Ma récolte : un livre dédicacé de l’auteur « Manesh » et un ensemble de cartes postales ainsi qu’un marque-page de Tiphs.

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Stefan Platteau en lecture publique au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stefan Platteau lit des extraits de ses livres au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Livre dédicacé Manesh de Stefan Platteau Dédicace de Stefan Platteau ; blog Livrement

Marque-page et cartes postales de Tiphs artiste

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Nous avons décidé de déjeuner sur place – dehors donc les fesses au frais ! – puis d’effectuer un dernier tour au chaud avant de retourner dans nos chaumières pour évidemment… lire. L’ambiance du salon était détendue et cordiale et c’est avec plaisir que nous avons vécu cette troisième édition.

Je vous invite à visionner les magnifiques photographies du salon d’Axelle/Hubris : jour 1, jour 2.

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→ Le trinôme se réunira pour le prochain événement « Les dimanches de l’imaginaire » autour d’un brunch le 8 avril prochain à Toulouse. Locaux et passionnés, nous serons ravies de vous accueillir parmi nous !

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Déjeuner lors du salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018 Stand et gros plan sur un déguisement au salon L'imagina'livres à Toulouse en 2018

Logo "dragon" de l'association Imagin'arium

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Categories: PLATTEAU Stefan, Vie de lectrice Tags:

Rond de Sorcière #92

21/03/2018 18 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Février fut un mois bien rempli !
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Il était temps de réaliser un récapitulatif de parcours pour mon défi « Fin de Série » : j’ai terminé l’un des trois objectifs que je m’étais fixés pour cette année. J’ai ainsi terminé ma plus vieille série en cours : Le Chant de la Terre de Michael Coney. Je l’ai d’ailleurs entièrement chroniquée : 1, 2, 3, 4 et 5. En tout, j’ai lu 25 tomes durant les quatre derniers mois.
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Ma binômette Valériane m’avait lancée à la poursuite d’un monstre avec « La contre-nature des choses » de Tony Burgess. Un livre aussi vite entré en pile à lire que sorti, et c’est tant mieux car il ne m’a pas du tout plu.

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Je me suis offert le pin’s du logo du Comic Whales : un club de lecture dédié au format BD et initié par Sita et Schausette. Je vous le montrais en photo par ici. Côté films, très peu de visionnages : le film « Your name » que j’ai trouvé très émouvant et le documentaire « My beautiful broken brain » bien réalisé (comment ne se pas projeter à la place de Lottie ?). Il faut dire que mon temps libre se focalise davantage sur les séries télévisées.

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Mise à jour de la Pile à Lire :
¤ ARLENE Alexandre : Bloody Harry – Abrada Kadavra !, volume 2
¤ ATWOOD Margaret : La servante écarlate
¤ MALZIEU Mathias : Journal d’un vampire en pyjama
¤ MARCASTEL Jean-Luc : L’auberge entre les mondes – Embrouilles au menu !, tome 2
¤ PULLMAN Philip : À la croisée des mondes – Les Royaumes du Nord, tome 1
¤ PULLMAN Philip : À la croisée des mondes – La tour des anges, tome 2
¤ PULLMAN Philip : À la croisée des mondes – Le miroir d’ambre, tome 3
¤ SURHENZO Roman & Yann : La jeunesse de Thorgal – Berserkers, volume 4
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 6
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 7

→ Il s’y trouve : des cadeaux (merci !), de la relecture et des acquisitions de tomes de séries.

Résultat : +10 entrées ; -11 sorties

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Lectures de février 2018 blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du livre "La contre-nature des choses" de Tony BurgessLa contre-nature des choses – Tony Burgess
Plaisir de lecture Livre à oublier
Chronique complète
Des zombies, le livre s’y intéresse peu. Le récit s’ancre davantage sur l’aspect extrêmement gore des expériences menées par Dixon. Même l’exercice stylistique de l’auteur n’aura pas su me convaincre ; surtout pour terminer son livre sans même proposer une fin. L’intrigue se concentre sur la débauche aussi visuelle que viscérale ; et aura eu raison de mon intérêt de lectrice.

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Couverture du livre "Embrouilles au menu !" de Jean-Luc Marcastel. Il s'agit du tome 2 de la série "L'auberge entre les mondes"Embrouilles au menu ! (L’auberge entre les mondes, tome 2) – Jean-Luc Marcastel
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Tome 1
Le deuxième tome de cette série est toujours basé sur un rythme entraînant dont les rebondissements donnent du relief à l’intrigue fantastique. L’humour se trouve entre les pages – et beaucoup en cuisine – et l’auteur prend le soin de nous livrer des informations supplémentaires sur son univers et les personnages. Le récit court est accessible à partir de 9 ans.

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Couverture du livre "L'âme des horloges" de David MitchellL’âme des horloges – David Mitchell
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
David Mitchell nous propose une histoire avec différents narrateurs, avec pour fil conducteur, la personne d’Holly Sykes. La diversité des personnages est un point fort pour ce récit aussi brillant que passionnant. La construction du roman peut paraitre labyrinthique mais sa structure est intelligente. L’auteur nous balade un peu dans l’espace et dans le temps : la compréhension de l’aspect fantastique s’affine au fil des pages. Il vaut mieux lire ce roman de manière concentrée, le lecteur est alors récompensé par une justesse et une profondeur soignées. J’ai aimé retrouver la plume stylistique que l’auteur m’avait proposée dans Cloud Atlas.

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Couverture du livre "Les royaumes du nord" de Philip PullmanLes royaumes du Nord (À la croisée des mondes, tome 1) – Philip Pullman
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Tome 2, tome 3
J’entame ma troisième relecture de la trilogie ; et ce dans le but bien précis de m’imprégner de l’univers avant d’attaquer la récente trilogie de la Poussière. Quel bonheur de retrouver Lyra, protagoniste vive, intelligente et intéressante ! Et puis, il y a toujours cet univers qui ressemble tant au nôtre mais dont les différences sont intrigantes : l’existence des daemons, celle de la Poussière et puis l’Aléthiomètre. Et puis, tous ces rebondissements et cette intrigue riche dans laquelle figurent des personnages à la personnalité et l’histoire profondes.
J’ai aimé relire ces petits détails que j’avais oubliés mais d’autres m’ont fait tiquer ; notamment sur le rappel régulier que la « vraie » fourrure tient bien plus chaud et qu’heureusement, Lyra peut en bénéficier. Extrait : « Ils firent l’acquisition d’un parka en peau de renne, car les poils de renne sont creux et donc parfaitement isolants ; la capuche était doublée de fourrure de glouton qui chasse la glace qui se forme quand on respire. Ils achetèrent également des sous-vêtements et des sous-bottes en peau de jeune renne, et des gants de soie pour mettre à l’intérieur des grosses moufles en fourrure. Les bottes et les moufles étaient faites avec la peau des pattes antérieures de renne, extrêmement résistante, et les semelles des bottes étaient en peau de phoque barbu, aussi solide que la peau de morse, mais plus légère. Pour finir, ils achetèrent une cape imperméable qui l’enveloppait de la tête aux pieds, à demi transparente, faite avec des boyaux de phoque. »

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Livres graphiques SFFF

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Couverture de la bande dessinée "Le retour de Lavinia" d'Alwett et Moretti, tome 7 de la série "Princesse Sara"Couverture de la bande dessinée "Meilleurs voeux de mariage" d'Alwett et Moretti, tome 8 de la série Princesse SaraBas les masques, Le retour de Lavinia, Meilleurs vœux de mariage (Princesse Sara, volumes 6, 7 et 8) – Alwett, Moretti et Duclos
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Volumes : 1, 2, 3, 4, 5
Habitant maintenant en Inde, Sara Crewe doit jongler entre ses deux vies. L’usine d’automates dans laquelle elle travaille connaît des difficultés. C’est sans compter le débarquement de Lavinia, son ennemie d’enfance. Elle a toujours ce côté peste mais elle a évolué. L’univers est plus adulte, à l’image des personnages qui gagnent eux aussi en maturité. L’histoire est graphiquement réussie : les couleurs sont sublimes, la touche steampunk bien intégrée avec un luxe de détails à chaque planche. Lavinia relance la dynamique de la série : le rythme est soutenu et la tension intense. On y découvre aussi une romance entre deux personnages et l’éveil de Mariette. Toute amorce trouve réponse avec la fin de ce deuxième cycle.

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Couverture d'Abrada Kadavra, le tome 2 de Bloody Harry réalisé par Alexandre ArlèneAbrada Kadavra ! (Bloody Harry, volume 2) – Alexandre Arlène
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Volume 1
J’étais impatiente de retrouver la parodie succulente sur le monde d’Harry Potter par Alexandre Arlène. On retrouve un sketch par page. Alors qu’à la lecture, tout semble couler de source, on se rend vite compte que les gags et leur chute sont vraiment bien trouvés. Cela fonctionne d’autant mieux que les codes de l’univers sont respectés… pour être mieux détournés. Les pages reposent toutes sur une dose caustique. Ce livre possède un humour décalé savoureux.

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Couverture de la bande dessinée Berserkers, tome 4 de La jeunesse de Thorgal par Surzhenko et YannCouverture de la bande dessinée Slive, tome 5 de La jeunesse de Thorgal par Surzhenko et YannBerserkers et Slive (La jeunesse de Thorgal, volumes 4 et 5) – Roman Surzhenko & Yann
Plaisir de lecture Livres sympa
Volume 1, volume 2, volume 3
Je suis attachée à la série Thorgal de par l’histoire de base et le fait que je partageais sa lecture avec ma mère. « La jeunesse de Thorgal » n’est pas celle que je préfère parmi les séries dérivées. Son grand avantage, c’est que les libertés scénaristiques prises n’ont pas de poids sur l’intrigue de la série-mère (contrairement aux autres).
Le récit de Berserkers est riche en rebondissements mais le tout sonne particulièrement creux : l’amour entre Aaricia et Thorgal subit un traitement niais et le déroulé manichéen est prévisible. Slive apporte un éclairage différent sur la première aventure avec le cycle de la reine des mers gelées, de par son emprisonnement par Gandalf-le-Fou. J’ai l’impression que la série sert de faire-valoir pour le protagoniste « Hé, regardez, Thorgal est un bien plus grand héros que vous ne le pensiez ! »
Prolonger les aventures de Thorgal n’est pas chose aisée et les essais avec ces séries dérivées laissent parfois le lecteur dubitatif (surtout lorsqu’on se rappelle certains volumes intenses de la série principale).

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Livre éclectique

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Couverture du roman "Un vampire en pyjama" de Mathias MalzieuJournal d’un vampire en pyjama – Mathias Malzieu
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Chronique complète
Fin 2013, les examens médicaux révèlent à Mathias Malzieu qu’il souffre d’aplasie médullaire idiopathique. Dans ce livre, il revient sur le traitement de la maladie sans pathos et de manière sobre. Il raconte ses péripéties médicales avec poésie mais aussi avec punch et rage. Les phrases d’autodérision se lient avec des passages qui touchent la corde sensible. L’ouvrage peut être paraitre dur mais il est relaté avec beaucoup d’humour. Le récit capte le lecteur et le tient en haleine : le livre se dévore. J’ai été littéralement prise au cœur. Cette autobiographie renforce cette envie de prendre soin des petits bonheurs du quotidien. J’ai découvert cette histoire sous format audio, lu par Mathias Malzieu lui-même (et cela ajoute une sacrée dimension).

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Acquisitions des livres en février 2018 blog Livrement

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Être badgetisée avec classe | Préparer les cousettes pour rencontrer mon filleul | Être prête pour février | Planning chargé pour les chats | Confectionner une tarte hivernale et voir arriver quelques flocons | Apprécier les lasagnes de saison | Offrir des fleurs pour l’anniversaire d’un ami | Déguster un yakisoba puis une part de la tarte Eugénie en délicieuse compagnie | Fêter les 1 an de ma filleule | Cuisiner des tapas végétaliennes pour le dîner de la dreamteam | Fêter les 90 ans d’une grand-mère | Bottes et vélo en draisienne | Aimer encore un peu les légumes d’hiver | Et déguster une mousse au chocolat végé | S’amuser à enquêter auprès de Sherlock Holmes en compagnie de Marie Juliet | S’amuser à coudre une balle de préhension pour l’offrir à Mr G. de Jenn | Être surprise par la neige le 28 | Et accueillir le soleil quelques heures après.

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Rond de Sorcière #91

20/02/2018 24 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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C’est la nouvelle année ! Après avoir répertorié toutes mes lectures, je vous offrais alors mon bilan de 2017 sur mes lectures.
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Pour notre défi Valériacr0, ma binômette m’invitait à prendre la poudre d’escampette en compagnie d’Henri Lœvenbruck avec « Nous rêvions juste de liberté » : ce fut une belle épopée !
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En compagnie de Magali et de Marie Juliet, je me suis rendue à la deuxième édition nationale de la Nuit de la Lecture. Nous avons découvert un établissement que nous ne connaissions pas. Même si l’événement était bondé, cela nous a permis de papoter en toute tranquillité.
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Janvier est synonyme de bloggiversaire : j’ai soufflé les 9 bougies du blog. C’est fou ! Et en guise de note spéciale, j’ai écrit un plaidoyer.

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C’est tout frais ! dans la PAL :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Le retour de Lavinia, volume 7
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Meilleurs vœux de mariage, volume 8
¤ BURGESS Tony : La contre-nature des choses
¤ COMBREXELLE Anthony : Presque Minuit
¤ GREGORY Daryl : L’éducation de Stony Mayhall
¤ KAY Guy Gavriel : Tigane
¤ PETERSEN David : Légendes de la Garde – La Hache Noire, volume 3
¤ ZELAZNY Roger : Le Songe d’une nuit d’octobre

→ Janvier est aussi le mois de mon anniversaire : avec beaucoup de petites attentions et de petits messages, on m’a offert des livres et c’est chouette. D’autres sont arrivés durant le mois de février.

Résultat : +8 entrées ; -9 sorties

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Acquisition des livres de janvier 2018

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Romans SFFF

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Couverture du livre "Presque minuit" de l'auteur Anthony Yno Combrexelle. Elle représente un cadran d'horloge doré sur un fond sombrePresque Minuit – Anthony Yno Combrexelle
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Chronique complète
Sous la sublime couverture se cache une histoire estampillée jeunesse : celle d’orphelins ayant volé le mauvais objet aux mauvaises personnes. La course-poursuite nous entraine dans les rues de Paris à la Belle Époque (en 1889). Sont ainsi incorporés quelques éléments steampunk à cette enquête fantastique. Bien que l’intrigue ne puisse fournir une balade plus longue dans cet univers, ce dernier tient d’aplomb et le récit se révèle rythmé.

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Couverture du livre "Le songe d'une nuit d'octobre" de Roger Zelazny, réédition chez ActuSFLe Songe d’une nuit d’octobre – Roger Zelazny
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Les experts des sciences occultes se réunissent pour déterminer si au 31 octobre, il faut libérer les Anciens Dieux lors d’un rituel ou si les Fermeurs arriveront à les en empêcher pour préserver le quotidien actuel que nous connaissons tous. Chacun prend secrètement position lors de la préparation du jeu. L’originalité du récit repose sur le narrateur en « la personne » de Snuff, chien de son état. Il est le compagnon de Jack et la remontée des informations sera réalisée auprès des familiers d’autres « célébrités ». J’ai aimé l’humour qui se dégage de ces pages et l’imagination soutenue par une écriture visuelle.

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Couverture du livre intitulé "Le gnome" de Michael Coney. Il s'agit du quatrième tome de la série "Le chant de la Terre"Couverture argentée du livre "Le roi de l'île au sceptre" de Michael ConeyLe gnome ; Le roi de l’île au sceptre (Le Chant de la Terre, tomes 4 et 5) – Michael Coney
Plaisir de lecture : note : 4 Livres à découvrir
Chronique complète tome 4, chronique complète tome 5
Tome 1, tome 2, tome 3, tome 5
Le multivers de Michael Coney s’investit sur des variations du cycle arthurien pour ces deux tomes. Les avancées technologiques découvertes précédemment y figurent de manière très lointaine. Il existe toujours les aléapistes, ces bifurcations temporelles pour chaque action avortée ou non réalisée. Les personnages sont insolites et nous nous accrochons facilement à Nynève et à Fang, un gnome. L’imagination de Michael Coney n’est pas limitée et c’est essentiellement un sentiment d’évasion qui envahit le lecteur. L’auteur se balade en fantasy et en SF pour proposer une œuvre singulière destinée aux connaisseurs des littératures de l’imaginaire.

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Couverture des éditions J'ai lu du tome 8 "La secte maudite" de l'assassin royal écrit par Robin HobbLa secte maudite (L’assassin royal, tome 8) – Robin Hobb
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Série complète
Sous le pseudonyme de Tom Blaireau, Fitz accepte la mission de la reine Kettricken : il part retrouver le prince héritier, en compagnie du Fou maintenant surnommé Sire Doré. Des souvenirs piquants remontent dans l’esprit de Fitz, et il doit faire face à des décisions épineuses. On se retrouve complètement emporté·e par le rythme effréné de la poursuite et l’on en apprend davantage sur le fonctionnement du Vif. Le tome se révèle particulièrement émouvant.

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Livre graphique SFFF

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Couverture du troisième tome des Légendes de la Garde : La Hache Noire de David PetersenLa Hache Noire (Légendes de la Garde, volume 3) – David Petersen
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Volume 1, volume 2, hors série
Après relecture des deux précédents tomes, je me suis jetée avec délice dans ce troisième. Ce volume est consacré à l’histoire de la Hache Noire : comment elle a été forgée, pour quelles raisons, pourquoi son détenteur est lié à certains principes. L’auteur distille des informations également sur l’histoire des souris et de la Garde. Celle-ci a été créée pour protéger la communauté étendue contre leurs prédateurs. Chaque membre voue sa vie à la protection des autres, une vie parfois bien âpre. Les illustrations sont un véritable plaisir pour l’œil, les motifs et les textures – pelage des souris, végétation – sont travaillés avec beaucoup de finesse. La lecture se termine sur un certain sentiment de solitude tant le quotidien du protagoniste lui est lourd à supporter.

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Livre éclectique

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Couverture du livre Nous rêvions juste de liberté d'Henri LoevenbruckNous rêvions juste de liberté – Henri Lœvenbruck
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Henri Lœvenbruck nous invite dans l’univers des bikers. Nous suivons Hugo et sa bande en quête de liberté. L’aventure les emmène loin sur le bitume mais aussi loin sur leurs valeurs et leur vision de la vie. C’est surtout une histoire humaine où l’auteur nous invite dans la communauté des motards sans nous perdre ni dans les clichés ni dans les détails superflus. Le roman a des allures de chemin initiatique : c’est beau et triste à la fois.

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Lectures de janvier 2018 blog Livrement

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Me réveiller pour la nouvelle année au pied des Pyrénées et déguster de nouveau une pizza faite soi-même | Prendre le temps | Admirer la nature chez moi | Et la première feuille de ma monstera deliciosa ciselée | Confectionner une galette en m’appliquant car c’est un des rares desserts qu’apprécie petit G. | Il tirera la fève, un tyrannosaure ! | Préparer une carte et un cadeau pour l’anniversaire de Valériane | M’amuser avec l’objectif macro pour mon smartphone tout juste reçu | Profiter de la nuit de la lecture | Fêter mon anniversaire en toute simplicité | Le film « Coco », très émouvant | Déjeuner dans un restaurant à burger | Me balader en ville | M’offir un bouquet violet | Rentrer ouvrir mes cadeaux | Et recevoir de l’Amoureux un bouquet blanc | Fignoler mes cartes de voeux | Prendre le soleil à la pause déjeuner et tant pis s’il fait un peu froid | Ronronthérapie en duo | Tester une table d’hôtes en bonne compagnie | Puis déguster un bibimbap | Le tout en délicieuse compagnie | Se marrer avec le jeu Esquissé qui plaît à tout profil de joueurs | Recevoir des cadeaux et des licornes et des cadeaux licornesques, aussi | Être satisfaite de mon gâteau « aussi beau que bon ».

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La couverture du livre presque minuit écrit par Anthony Combrexelle est en relief Le songe d'une nuit d'octobre de Roger Zelazny, couverture d'actuSF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Categories: PETERSEN David, Ronds de Sorcière Tags: