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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en D, E, F’

Echos & Merveilles 2019

07/05/2019 14 commentaires

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Bannière issue de l'affiche d'Echos & Merveilles 2019

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26, 27 et 28 avril 2019. Quatrième édition du festival Echos & Merveilles.
Autant vous spoiler directement : j’en ai pris plein les mirettes et les esgourdes.
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Les deux premières années, la version du festival se concentrait sur la musique en proposant trois soirées réunissant plusieurs groupes sur le site du Bascala à Bruguières (près de Toulouse).

2018 marquait l’ouverture d’un village des légendes où l’on retrouvait des artisans et des animations diverses et variées. La nouveauté, cette année, est la création d’un salon du livre de l’imaginaire.
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Sous-titré « Le festival des Cultures de l’Imaginaire », l’événement grandit vite et fort… pour mon plus grand plaisir ! Comme celui d’environ 25 000 autres festivaliers (là aussi, le festival gagne en puissance, 7000 curieux étaient venus en 2018).
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Rajoutons 10 restaurateurs, 140 artisans, 21 groupes de musique et 170 bénévoles pour l’édition 2019. On peut dire que c’est une bien belle équipe qui porte haut cet événement.
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Le festival offre un grand mélange de ‘Médiéval + Fantastique’, toutes disciplines confondues et sans sectarisme. Aucun doute, c’est là que l’on trouve l’ADN de cette organisation.

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Echos et merveilles 2019 : bottes de pluie violettes Echos et merveilles 2019 : ouette d'égypte

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Dès mon arrivée sur les lieux, je note les efforts des équipes pour le réalisme avec la mise en place de boue médiévale. Aucun doute, le temps pluvieux est bon signe : c’est pour mieux arroser le festival afin qu’il grandisse encore 😉
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En attendant, je me suis sentie très inspirée d’avoir chaussé mes bottes de pluie et j’ai été plusieurs fois saluée pour cette initiative.
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Avec mes coéquipiers, nous nous sommes rendus sur le festival la journée du samedi. Forts des conseils distillés par l’association, nous sommes arrivés sur les lieux en fin de matinée. Autant vous dire qu’on visait avant tout le déjeuner (on doit posséder un brin génétique de hobbit).
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Nous avons choisi l’originalité avec les pains à garnir soi-même (Bröds). Sous les conseils saliveux de Jean-Claude Dunyach, nous avons pris des mochis en dessert (Okami No Enkai) (si, ça rentre dans le thème : c’est de la nourriture médiévale japonisante). Au sein de la place de restauration, trônait le drakbar, haut lieu de festoyade et d’animations au sommet.
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La baguenaude est d’autant plus agréable que beaucoup de personnes sont déguisées.

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Echos et merveilles 2019 : drakbar Echos et merveilles 2019 : joueur de cornemuse

Echos et merveilles 2019 : pain à garnir Echos et merveilles 2019 : biscuits

Echos et merveilles 2019 : personnes déguisées Echos et merveilles 2019 : faune danseuse

Echos et merveilles 2019 : danseuse Echos et merveilles 2019 : danseur au baton

Echos et merveilles 2019 : rencontre de bardes Echos et merveilles 2019 : Faune guerrière

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Place aux réjouissances : quoi de mieux que de sauter dans la boue se balader au gré des envies, en papillonnant de chapiteau en chapiteau ? C’est ainsi que j’ai pérégriné dans le village des artisans.
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Du côté des animations, j’ai pu encourager l’équipe des « Ouais » au trollball, comprendre les règles et être témouine de l’investissement gadouesque des joueurs.
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J’ai été totalement emballée par la démonstration de foire commerciale du radiateur, excellente invention pour envoyer des radis (donner des nouvelles à son acolyte sans laisser de preuve) ; performance assurée par la Breizh Steampunk Society.
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Enfin, je me suis glissée sous un chapiteau bleu et rouge pour assister à un théâtre steampunk de marionnettes et je salue la prestation des personnes qui se sont adaptées à de nouvelles conditions.
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J’ai eu la chance de pouvoir assister au concert improvisé par le Neko Light Orchestra, avec pour thématique « Westeros », fortement applaudi – complètement adulé, oui ! –par le public. En concerts extérieurs gratuits dans l’amphithéâtre, j’ai ouvert grand mes oreilles pour Nataverne et les Tanneurs de Drac.

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Echos et merveilles 2019 : bric à brac d'un stand Echos et merveilles 2019 : sirops en bouteille

Echos et merveilles 2019 : maisons de lutins suspendues Echos et merveilles 2019 : maison sous petite cloche

Echos et merveilles 2019 : colliers à potion Echos et merveilles 2019 : colliers

Echos et merveilles 2019 : marque-pages en cuir Echos et merveilles 2019 : accroche-thé en pâte polymère

Echos et merveilles 2019 : marques en cuir corbeau Echos et merveilles 2019 : Maîtresse et corbeaux en peluche

Echos et merveilles 2019 : bijou d'épaule en écaille de dragon Echos et merveilles 2019 : arbitre du troll ball

Echos et merveilles 2019 : téléphone trans-ethérique Echos et merveilles 2019 : démonstrateur steampunk

Echos et merveilles 2019 : théâtre steampunk Echos et merveilles 2019 : faiseur de bulles

Echos et merveilles 2019 : concert improvisé du Neko Light Orchestra Echos et merveilles 2019 : Tanneurs de Drac

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Enfin et non des moindres (!) j’ai longuement squatté le salon du livre de l’imaginaire. J’ai aimé papoter avec des auteurs et des illustrateurs. Cette année, j’ai pu spécifiquement discuter avec Mélanie Fazi, Aurore Folny, Ixel et bien évidemment, fait la bise à Jean-Claude Dunyach.

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Echos et merveilles 2019 : salon du livre de l'imaginaire Echos et merveilles 2019 : parapluie protégeant les livres

Echos et merveilles 2019 : Jean-Claude Dunyach Echos et merveilles 2019 : portrait d'Ixel, illustrateur

Echos et merveilles 2019 : dessins d'Aurore Folny Echos et merveilles 2019 : livre pop up

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Et bien sûr, un événement est encore plus joyeux quand on peut partager le festival avec des gens : en plus de mon amoureux, mon petit frère et un couple de copains sont venus des Terres du Milieu (Auvergne) pour découvrir l’événement ; ma libraire préférée et les copains des Dimanches de l’Imaginaire.

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À vos agendas, si vous êtes curieux ou déjà convaincus : l’édition 2020 sera celle des 5 ans et courra du jeudi 9 avril (avec la soirée d’ouverture) jusqu’au lundi 13 avril (jour férié). Pour rappel, le festival se compose de soirées musicales payantes et l’ensemble du village des légendes, du salon du livre de l’imaginaire et toutes les animations est gratuit.
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Alors, il ne reste plus qu’à scander l’expression de l’association Echos & Légendes pour clôturer ce billet :

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KING IN THE NORTH ! (Of Toulouse)
LE ROI MUNDIS VAINCRA !

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Rond de Sorcière #99

13/11/2018 18 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Me voilà enfin pour publier mon bilan du mois de septembre… mi-novembre. Aucun doute, un esprit frappeur issu du challenge Halloween a certainement agi.
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🌴 Pour amorcer cet automne tout neuf, je suis revenue sur la pile de livres lus durant l’été.
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📆 On reprenait également les bonnes habitudes avec le rendez-vous mensuel organisé sur la ville rose « Les dimanches de l’imaginaire ». Je vous racontais les premiers mois sur ce billet. Si vous intéressés par l’événement, je vous invite à intégrer le groupe ou à consulter sans connexion le groupe sur Facebook.
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⛰ À la fin du mois, je me suis littéralement plongée dans le salon Les Aventuriales se déroulant en Auvergne, et ce fut encore une belle expérience. J’ai pu rencontrer et discuter avec plein de monde.
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📜 Côté challenges littéraires : Valériane avait choisi une lecture halloweenesque avec « La servante écarlate » de Margaret Atwood pour ce mois.
J’ai également publié un avis de recherche billet sur les (sur)vivantes qui participent aussi au défi « Fin de Série ».
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📷 Je me suis décidée à ouvrir un compte Instagram dédié. Vous pouvez m’y retrouver sous cette URL : https://www.instagram.com/livrementblog/
J’ai mis quelques hashtags mots-dièse en place que vous pouvez aussi suivre : #livrementblog #livrementlectures2018 #livrementcitations
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🖥 Question visionnage : suivant l’axe SFFF : le film Zoe était intéressant ; Castle Rock est une très bonne découverte et cette première saison se conclut avec le dernier épisode. Je suppose que la série va inclure une histoire d’habitants de la ville de Castle Rock pour chaque future saison ? Et évidemment, une petite saison – la troisième – de Preacher, qui est passée comme une lettre à la poste.
Veine « policier » : il me restait la dernière enquête de Cormoran Strike à découvrir en série, elle s’appuie sur le roman « La carrière du mal » de Robert Galbraith. Même soin dans la réalisation que les précédentes. Et puis il y a eu la particulière série, Sharp Objects. Mini-série composée de 8 épisodes, elle est brutale, glauque et j’ai aimé suivre la protagoniste Camille et avancé dans le même flou qu’elle.
Côté “vie”, il y a la seconde saison d’Atypical que j’aime beaucoup ; j’ai aussi regardé le long-métrage Birthmarked pour la présence de Toni Collette : intrigant mais pas avec autant d’humour que je l’espérais.
Humour : j’ai dévoré les deux shows d’Iliza Shlesinger (coup de cœur !) Freezing hot et Confirmed Kills. S’ils sont réussis, le summum reste Elder Millennial que j’ai vu en août (disponibles sur Netflix).
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Les nouveautés dans la Pile à Lire :
¤ BENNETT Robert Jackson : American Elsewhere
¤ COSTE Nadia : Jivana
¤ GESTIN Sandrine & JEZEQUEL Patrick : Petit grimoire des Fées
¤ PRIEST Christopher : La séparation
¤ PRIEST Christopher : Conséquences d’une disparition
¤ VAN WILDER Cindy : Terre de Brume – Le sanctuaire des dieux, tome 1

→ On sent que les Aventuriales sont passées par là !
L’avantage de chroniquer mon bilan avec peu de retard, c’est que je peux constater que ces arrivées ont été difficiles à éponger car mon rythme de lecture est vraiment inférieur à celui de cet été et les arrivées ont aussi été nombreuses en octobre.

Résultat : +6 entrées ; -3 sorties

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Livres acquis en septembre 2018

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Couverture du roman intitulé La servante écarlate écrit par Margaret Atwood. Edition DeluxeLa servante écarlate – Margaret Atwood
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
J’ai trouvé l’histoire puissante… sans doute parce qu’elle pourrait être un glissement de notre société actuelle de par ses fragilisations. Le point de vue interne est celui de la protagoniste, une servante écarlate répondant au nom de Defred. J’ai aimé découvrir son récit, de ce qu’elle comprend, ponctué par ses souvenirs et surtout la pensée qu’elle ose formuler dans un environnement liberticide.

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Couverture du quatrième tome de Phobos écrit par Victor Dixen, titré "Il est trop tôt pour respirer"Il est trop tôt pour respirer (Phobos, tome 4) – Victor Dixen
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Tome 1tome 2, tome 3hors série
Ultime tome de la série, je suis rentrée dubitative – et tout de même intriguée – dans le récit alors que j’estimais que le troisième volume pouvait clore l’aventure. L’auteur prend soin de répondre aux questions restantes, sans plus laisser de zones d’ombre. L’’intrigue est totalement déroulée allant jusqu’à montrer « l’après » des pionniers. Évidemment, la série inclut des questionnements importants concernant l’humain : l’écologie, les clivages sociaux, l’information, l’éthique, etc. Pour moi, le récit est vraiment dilué, incluant des passages qui n’apportaient rien, pas même une ambiance et que l’œuvre aurait pu être amputée de plusieurs centaines de pages pour gagner en efficacité. Je n’ai pas été sensible non plus au traitement du suspense. Avantage, l’histoire passe très bien au format audio.

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La séparation – Christopher Priest
Plaisir de lecture :  Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Comme je souhaitais rencontrer Christopher Priest durant les Aventuriales, je me suis dit que ce serait la motivation idéale pour une relecture du premier titre de sa bibliographie que j’ai découvert. Je me suis donc replongée avec délice La séparation. Les émotions sont revenues identique à ma première lecture : j’ai aimé retrouver Joe et Jack, coincés dans la seconde guerre mondiale. Leur histoire rebondit entre le réel et le potentiel mettant en exergue les possibilités alternatives. Un dédale psychologique mené d’une main de maître et où Christopher Priest prend soin du lecteur pour le faire entrer dans son univers et toute sa richesse.

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Lectures effectuées en septembre 2018

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Fêter l’annigreffaire d’une amie | Avec beaucoup de joie | Retrouver les copains au dimanche de l’imaginaire de septembre | Aller voir Mutinelle et son Amoureux | Relire La séparation et toujours jubiler | Mini pizzaaa maison | Enfin le moment de l’initiation à Magic aux gamins des copains | Le premier anniversaire du filleul | Une tarte courgettes et camembert | Se féliciter d’une toute pile à lire romans papier | Moriarty participe au tri des livres à vendre | Sous le regard de Raspoutine | Fêter une moitié de mois sous le signe du soleil, du bon temps en famille et des baignades | Et découvrir les chatons de la maison | Lire sous le ciel bleu | Faire le plein de mûres | Avoir le dernier né de la plume de GGK dans les mains | Faire rire ma filleule en jouant avec elle | Dîner en mode « guinguette » | Acquérir de nouvelles plantes | Voir fleurir celle que j’offrais à ma mère | Se promener | Trouver un livre dans la boite à lire du quartier | Ramasser l’automne | Avant de partir en Auvergne | Rencontrer Oly, chaton tout mignon | Faire dédicacer des livres aux Aventuriales | Décorer des paquets cadeaux.

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Makis et sushis pour fêter un évenement Manga présenté au dimanche de l'imaginaire de septembre

 Café pris à Tarbes Meuble remplis de photos en librairie tarbaise

Livre La séparation de Christopher Priest, aux éditions Folio SF Petite pile à lire de romans papier

Mini pizza faites maison Initiation au jeu de cartes Magic

Faire part de naissance original Tarte courgettes camembert faite maiso,n

Chat Moriarty assis parmi les livres de recette Gros plan sur les coussinets du chat Raspoutine

Verre de mojito Chaton tuxedo de deux mois

Livre sur le ciel bleu Mûres dans un saladier

Livre "Enfants de la terre et du ciel" de Guy Gavriel Kay Peluches dans le tunnel d'un enfant

Dîner guinguette, en mode pique nique Sac de nouvelles plantes achetées

Fleur épanouie de schlumbergera truncata Bouquet d'herbes séchées

Chaîne des puys en Auvergne Chaton de trois semaines nourri au biberon

Petite sculpture aux Aventuriales Livres dédicacés aux Aventuriales

Emballage réalisé avec des herbes séchées Cadeau décoré avec des feuilles

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Categories: DIXEN Victor, Ronds de Sorcière Tags:

Les Aventuriales 2018

10/10/2018 37 commentaires

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Bannière des Aventuriales 2018

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Les Aventuriales est un salon hybride consacré aux imaginaires. La part belle est dédiée aux littératures et aux illustrations. Le festival se déroule en Terre du Milieu, à Ménétrol (soit approximativement à 8min46s de Clermont-Ferrand). Cette année, il a pris ses quartiers les 29 et 30 septembre.  Merci à toutes l’équipe, c’était une chouette édition ! D’ailleurs, à vos agendas : la prochaine édition aura lieu les 28 & 29 septembre 2019.

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Je suis allée me promener à ce salon la première fois en 2016 ; par le plus grand des hasards d’ailleurs puisque j’eus fait mes valises la veille. 2017 s’est passé de moi pour cause de mariage familial, je ne pouvais décemment pas décliner l’invitation des parents de mon neveu préféré (je n’en ai qu’un), aka mon neveu-presque-tout-neuf.
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Cette année, j’embarquais l’un de mes frères, ma petite maman et mon Amoureux (comme souvent). Un retard attendu – repas en grande famille oblige – s’est profilé et a un petit gonflé ; suffisamment pour me dire que je ne pourrai alors pas – ohlàlàlàlà ! – rencontrer Christopher Priest pour peu qu’il y ait une grande file d’attente. Je fais descendre le suspense illico : il n’y avait personne à sa table quand je suis arrivée et le salon fermait ses portes – ô agréable surprise – à 19h30 le samedi.

J’avoue aisément qu’une partie du retard a tenu dans le simple fait d’admirer Oly, la petite boule de poils recueillie par mon frère et ma belle-sœur. C’est un vrai chat de poche, ce jour-là elle pesait 286 grammes.

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Oly, chaton mignon au biberon

Je placarde en grand la photo d’un chaton. Il parait que cela attire le chaland.

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Dès mon arrivée, je textotais les informations importantes « retrouves-moi sous le lampadaire rose » à ma presque-copine Delphine (que je connais virtuellement parlant de longue date, que j’ai rencontrée pour la première fois en juillet 2017 et qui m’a fait plaisir de parcourir les derniers kilomètres pour venir sur un salon dont le thème central n’est pas foncièrement sa tasse de thé/café). Il était l’heure du goûter, j’ai sorti les munitions, des cookies outrageusement bons au chocolat.

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Chaussures d'une vichyssoise et d'une toulousaine "Outrageous cookies", le goûter pour les Aventuriales
On reconnaitra facilement la vichyssoise et la toulousaine qui a quitté le sud où c’était encore l’été.
Il n’y a aucun rapport avec la photo de droite. On mange bien avec nos mains.

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Persuadée d’arriver en début d’après-midi, j’ai loupé l’entièreté du concours de cosplay mais j’ai très vite reconnu Lael (son blog : Chez les aventuriers des rêves).

Et ma plus grande surprise du salon, fut de tomber nez à nez avec Samantha, femme optimiste et énergique. Je l’avais rencontrée en coup de vent à Toulouse avant qu’elle ne parte très vite à Chambéry continuer son bout de chemin. Il se devine plus qu’il ne se voit : elle porte un magnifique pendentif beluga.

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Portrait de Lael aux Aventuriales 2018 Pendentif Beluga de Samantah

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Les choses sérieuses commencent, c’est partie pour la chasse aux dédicaces
et surtout le plaisir des discussions.

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Livres dédicacés lors des Aventuriales 2018

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Comme je le notais en début d’article, je me suis dirigée en priorité vers Christopher Priest où aucun quidam ne semblait pour l’instant intéressé de sa présence. J’ai baragouiné trois mots à demi-anglais pour lui expliquer que « La séparation » était le premier roman de sa bibliographie que j’avais découvert. J’en ai lus d’autres depuis mais début septembre, j’ai relu ce titre-là pour voir s’il s’en dégageait la même force (la réponse est oui).

Quel ne fut pas mon étonnement qu’il m’offrit une franche accolade pour qu’on nous prenne en photo tous deux (si je me suis habituée à l’accolade durant la dernière décennie vécue dans la ville rose, je demande toujours à mes futures victimes si je peux les « embrasser comme dans le sud » car je sais que l’embarras peut vite naître… alors il y a à peu près un monde et demi entre moi et ma réflexion qu’un britannique pourrait prendre l’initiative).

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Portrait de Christopher Priest aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman La séparation par Christopher Priest

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Puis, je fondûte littéralement sur Nadia Coste. Résultats annoncés du cosplay aidant, elle trônait dans son magnifique costume fait-main du Dr Strange. Je venais justement de recevoir Jivana (deux jours avant le départ !) mais que je n’avais pas encore lu. Comme il est toujours agréable d’échanger avec elle, je lui ai rappelé avec bonheur que je considérais sa plume comme une valeur sûre et que je conseillais ses romans autour de moi (sauf Le Premier que je considère à part).

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Portrait de Nadia Coste en cosplay Dr Strange aux Aventuriales 2018 Dédicace de Jivana par Nadia Coste

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Juste à côté, discutait Estelle Faye. Quand vint mon tour, elle me montrîte son art de teasing en me révélant deux éléments sur la suite des Seigneurs de Bohen. J’avais été époustouflée par l’originalité de son roman.

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Portrait d'Estelle Faye aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman Les seigneurs de Bohen d'Estelle Faye

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Puis j’en venais à rencontrer Marie-Catherine Daniel. C’est en relisant la liste des invités que le matin même je glissais son livre « Entre troll et ogre » dans ma valise. Tout est fameux : les personnages réussis, un peu abîmés par la vie et qui pourrait très bien exister parmi nous pour une intrigue bien rythmée, à la belle conclusion. Il y a des livres qu’on choisit pour la couverture et il pourrait y avoir des livres qu’on choisit pour le capital sympathie de leur auteur/autrice. Que de pétillance ! Notez son super pantalon customisé en rapport à la couverture dudit roman.

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Portrait de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018 Pantalon customisé de Marie-Catherine Daniel

Dédicace en cours de Marie-Catherine-Daniel Dédidcace du roman Entre troll et ogre par Marie-Catherine Daniel

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En coin de table (et d’allée, à l’entrée), je m’arrêtais au vol juste pour montrer au vol « Terre de Brume » de Cindy Van Wilder à mon Amoureux car la couverture est à mes yeux, un exemple réussi d’illustration et de photomontage, le tout rehaussé par la dorure à chaud (passiooooon packaging divers et variés). Si vous avez déjà rencontré Cindy Van Wilder – en 2016 lors de L’imagina’livres pour moi – vous savez qu’elle vous impacte immédiatement par son sourire, son tutoiement et sa joie de vivre.

Elle a su me « vendre » son diptyque stipulant que le second tome était fraîchement finalisé et prêt à paraitre durant les prochains mois. Ce qui ne fut pas mon cas – d’être prête – car elle m’a demandé de choisir une couleur pour la dédicace. J’ai hésité entre le bleu et le violet qu’elle a finalement pris en main sous ma directive. Je suis revenue expressément le dimanche matin, lui notifiant la nuit mauvaise passée à cause de ce choix de couleur raté et qu’il fallait absolument qu’elle recommence en écrivant une nouvelle dédicace en bleu. Ce qui l’a faite exploser de rire (elle est bon public).

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Portrait de Cindy Van Wilder aux Aventuriales 2018 Dédicace violette en cours par Cindy Van Wilder

Dédicace de Terre de Brume par Cindy Van Wilder Mise en scène de Terre de Brume dans un décor automnal

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Venait ensuite mon petit graal personnel en la personne de Sandrine Gestin. C’est une illustratrice qui a une place chère à mon cœur, à celui de maman (et qui compte beaucoup dans notre relation mère-fille) (parce que si tu ne le sais pas encore, c’est grâce à ma mère que je suis plongée toute entière depuis la naissance dans l’imaginaire). Je me suis sentie légèrement euphorique et légèrement honteuse aussi que cela se voit tant. En salon, les invités peuvent être d’une belle patience avec le genre d’individus que je représentais à ce moment-là.

J’ai un coup de cœur de tous les temps pour son tableau nommé « La clef de Nimüe », j’ai donc demandé une signature sur la carte postale qui représente mon marque-page préféré de tous les temps lui aussi (tu le sens, le potentiel de fan en moi ?). D’ailleurs, Ma-Chère-Mère a brodé pour mon anniversaire il y a quelques années ledit tableau au point de croix (avec 1500 micro perles pour représenter le bijou de cheveux).

Sans se concerter, on s’est offert l’une à l’autre « Le petit Grimoire des Fées » que Sandrine a bien voulu nous dédicacer.

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Portrait de Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018 Dédicace du petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

Carte postale La clef de Nimüe de Sandrine Gestin Dédicace de la carte postale La clef de Nimüe par Sandrine Gestin

Mise en scène automnale pour le petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

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Côté illustrations, j’étais aussi allée faire un coucou à Tiphs que j’avais préalablement rencontrée à L’imagina’livres en mars dernier ; et durant lequel j’avais – presque – dévalisé tout son stand. Notez la pose super naturelle de l’illustratrice en pleine action.

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Portrait de l'illustratrice Tiphs aux Aventuriales 2018

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Jean-Claude Dunyach, je le croise souvent. Aux événements, en librairie, et même dans la rue. J’étais donc venue lui faire un coucou en remarquant qu’il n’y avait pas les traditionnelles gourmandises sur sa table. Il m’a indiqué qu’elles étaient réservées aux événements haut-garonnais, question facilité de transport. J’ai vu son ordinateur ouvert, et je sais que c’est un bon signe : il planche sur l’écriture de son prochain roman (il en était à la page 34).

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Portrait de Jean-Claude Dunyach avec le troll aux Aventuriales 2018 Veilleur Aventuriales 2018
Jean-Claude et son troll à gauche / Un veilleur-combattant à droite (sans rapport l’un avec l’autre) (enfin je crois)

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Si je me suis sentie très vite à l’aise pour parler avec celles que je cite (le féminin l’emporte). Je n’ose toujours pas aller vers les auteurs dont je n’ai jamais lu la plume ou pour lesquels je n’emmène les livres (entre les versions numériques et les emprunts bibliothécaires), comme Charlotte Bousquet et Lionel Davoust (bien que j’aie assisté quelques minutes à son cours du soir intitulé « La procrastination de l’écrivain »). J’ai pu échanger rapidement quelques mots avec Anna Combelles, l’une des organisateurs des Aventuriales (et rencontrée aussi à L’imagina’livres). J’ai complètement loupé Stéphane Desienne, Jean-Luc Marcastel – mais pas ma mère, d’où l’existence de la photo – et Ariel Holzl (il n’y avait que Mr Nyx présent assis à sur la table de dédicace à chaque fois que je suis passée devant).

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Cours du soir intitulé "La procrastination de l'écrivain" aux Aventuriales 2018 Portrait Lionel Davoust aux Aventuriales 2018

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Pour le reste, j’ai tout loupé. Je n’ai vu que la fin de démonstrations de combat au sabre-laser par l’Académie des Jedi Auvergnats, je n’ai assisté à aucune animation ni table ronde. J’ai très peu traîné de stand en stand. J’ai dû être sélective au vu du temps imparti (sur le salon et hors salon, en attestent les minuscules vingt minutes passées en compagnie de l’une de mes cousines que je n’avais pas vue depuis deux ans).

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Vue d'ensemble de la salle principales des Aventuriales 2018

Dédicace en cours d'Estelle Faye Allées du salon littéraire les Aventuriales 2018 

Dédicace de Jean-Luc Marcastel aux Aventuriales 2018 Stands du salon des littératures de l'imaginaire Aventuriales 2018

Dédicace en cours de Lorhan aux Aventuriales 2018 Tampon de dédicace de Nadia Coste

Sculpture de combattante aux Aventuriales 2018 Sculpture Aventuriales 2018

Cosplay La Belle aux Aventuriales 2018 Combat aux sabres laser aux Aventuriales 2018

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Est-ce que j’ai encore plus savouré la délicieuse pompe aux pommes de ma grand-mère paternelle en fin de journée ? Certainement. C’est un dessert typiquement auvergnat qui ressemble à un chausson aux pommes géant. Et pour moi, c’est aussi LE symbole des vendanges, un souvenir très fort.

Et pour contenter celles qui me l’ont demandé, je vous montre les emballages des cadeaux pour les femmes nées en octobre, aka Delphine et ma petite maman que j’ai offerts durant ce week-end.

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Pompe aux pommes, dessert traditionnel auvergnat Puy de Dôme et lecture en cours, photo en cours de route pour les Aventuriales 2018
La pompe aux pommes est à gauche
À droite, c’est quand je fais la maligne en storie sur Instagram. J’ai bien pris la photo en roulant mais je ne conduisais pas. (je précise, on ne sait jamais)

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Emballage cadeau automnal l'automne s'invite sur les papiers cadeaux 

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Rond de Sorcière #98

04/09/2018 18 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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⛱ En août, il parait que sous les pavés, se trouve la plage.

C’est vrai. Sauf si comme moi, vous n’emportez pas à la mer vos livres papier comme moi (à plus juste titre des pavés peu pratiques à lire du fait de leur poids !).
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📒 Durant ces dernières semaines, je vous ai raconté la vie de ma Pile à Lire sur l’année 2017. J’ai également tenté – oui, car j’ai abandonné ! – de m’intéresser à « Les foudres de la Sor’cière » de James Clemens (Les Bannis et les Proscrits, tome 2) que Valériane m’avait choisi dans le cadre de notre défi littéraire.

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📺 Du côté des écrans : en films, Like father est dispensable, To all the boys I’ve loved before est mignonnet et Baby driver est seulement réussi musicalement parlant à mes yeux oreilles car je n’ai pas été passionnée par l’intrigue. Pour les séries, j’ai enchainé et terminé les deux premières saisons de Bonusfamily car les personnages sont terriblement attachants. Enfin, et non des moindres, j’étais hilare en visionnant le stand up d’Iliza Shlesinger titré ‘Elder Millennial’ (et quelle présence sur scène !).

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Ma pile à lire fond comme glace au soleil, mais il y a toujours de nouvelles recrues :
¤ DIXEN Victor : Phobos – Il est trop tard pour renoncer, tome 3
¤ KAY Guy Gavriel : Enfants de la Terre et du Ciel

→ Le Phobos pour continuer la série que je découvre format audio ; et le dernier GGK car je ne vois aucune raison de ne pas craquer (la double négation, c’est pour mieux vous perdre car j’estime cet achat complètement indispensable).

Résultats : +2 entrées ; -5 sorties

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Acquisitions du mois d'août 2018 du blog Livrement

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Couverture du livre "Les foudres de la sor'cière" de James Clemens : tome 2 de la série Les Bannis et les ProscritsLes foudres de la Sor’cière (Les Bannis et les Proscrits, tome 2) – James Clemens
Plaisir de lecture Livre à oublier
Tome 1
J’ai abandonné ma lecture car le destin de ces personnages ne m’intéressait pas ; ils m’épuisaient déjà dans leur indécision. J’ai aussi focalisé sur les clichés de ces derniers et le bancal de certaines actions qui se profilaient déjà. Le rendez-vous avec cette série n’a pas eu lieu. Peut-être suis-je devenue un peu plus exigeante au fil de mes lectures/des années plongées en fantasy.

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Couverture de Phobos tome 3 de Victor Dixen aux éditions Robert LaffontIl est trop tard pour renoncer (Phobos, tome 3) – Victor Dixen
Plaisir de lecture Livre sympa
Tome 1, tome 2, hors série
Malgré quelques longueurs en début de récit – avec le procès – dans la globalité, Victor Dixen offre les révélations attendues avec quelques petits rebondissements finaux. Il laisse quelques questions sans réponse (et ces ouvertures sont bienvenues). Les personnages frisent la caricature car certains adoptent des aptitudes qu’on ne leur connaissait pas, mais il délicat de lier en une pelote lisse des fils ébouriffés. Je me serai bien arrêtée à ce tome que je considère comme offrant une fin acceptable. Curieuse, je découvrirai l’ultime volume pour savoir quel(s) élément(s) a/ont pu mériter un développement supplémentaire.

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Couverture du roman "Les enfants de la terre et du ciel" de Guy Gavriel Kay paru aux éditions L'atalanteEnfants de la Terre et du Ciel – Guy Gavriel Kay
Plaisir de lecture note : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Il n’est plus à prouver la qualité de conteur de Guy Gavriel Kay. Avec ce titre, il nous emmène dans les Balkans au XVe siècle qu’il se fait un plaisir de revisiter. Sous une forme polyphonique, le roman nous présente plusieurs personnages, leur vie, leurs aspirations et leur destin. Ils embarquent à bord du même bateau et leur fil de vie va s’y croiser pour la première fois. Certains vont s’éteindre avant d’avoir réalisé ce qu’ils comptaient et d’autres vont participer à des grands changements bien malgré eux. Ma lecture souffre de la comparaison avec Tigane que j’ai découvert en mars dernier : je me suis peu accrochée aux personnages mais cela reste une belle aventure.

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Couverture du tome 1 du Livre des Radieux par Brandon SandersonCouverture du Livre des Radieux deuxième partie de Brandon Sanderson. Tome 2 des Archives de Roshar, publié aux éditions Le livre de pocheLe Livre des Radieux (Les Archives de Roshar, tome 2 parties 1 et 2) – Brandon Sanderson
Plaisir de lecture :  Livres fantas… tique
Chronique complète
Tome 1
Les débuts de cette histoire polyphonique avaient un peu asséché ma jubilation à découvrir cette série qui promet d’être marathonienne. Il faut dire que les fils narratifs qui me plaisaient le plus étaient les moins développés. J’ai laissé reposer ma lecture – une année – avant d’attaquer le deuxième tome (scindé en deux parties dans la version française) pour découvrir l’intensité ébauchée des arcs narratifs. J’ai été subjuguée par la richesse de l’univers, les talents d’imagination de l’auteur et la surprise générale avec l’angle à 90° que le récit prend.

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Lectures du mois d'août 2018 du blog Livrement

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Canicule | Prendre le temps de ne strictement rien faire | Puis trouver un spot pour aller se baigner dans le Tarn | Découvrir la nouvelle maison d’amis avant de filer à l’eau avec Petit M. et sa maman un lundi | Tenter de discuter en anglais, ardu | Partir voir ma famille en Auvergne | Se balader | Craquer pour des bougies de Charroux | Manger ce qui nous fait envie, comme une glace framboise-fraises Tagada pour ma belle-sœur | Revenir trempés d’une séance de pistolets à eau | Gaya la chienne en a aussi profité | Zieuter le bibliobus | Passer chez mes grands-mères | Déguster des tartelettes aux fraises | Et gratter la Mimine | L’image du bonheur | Déjeuner avec burgers chez les copains | Partir avec d’autres copains à Saint Jean de Luz | Trouver deux des trois boîtes à livres de la ville | Profiter de l’océan, des glaces et des beignets | Participer à un anniversaire / réunion de famille | Retrouver souvent mes chats collés-serrés | Organiser un pique-nique pour rendre plus douce la rentrée d’une amie | Boire un verre en terrasse | Tomber par hasard sur une vitrine avec des objets décoratifs réalisés avec des feuilles de livres | Écouter la douce pluie qui tombe | Déguster des figues à m’en lécher les doigts | Retrouver de la couleur dans les assiettes | Revoir le premier long-métrage Harry Potter en compagnie de N. 10 ans, qui vient de terminer la lecture du premier tome éponyme.

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Categories: DIXEN Victor, Ronds de Sorcière Tags:

Rond de Sorcière #96

17/07/2018 22 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Juin est comme un long fleuve de la lecture tranquille.
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📝 J’ai rédigé un récapitulatif sur mon challenge « Fin de Série ». Ô qu’il est délicat de poursuivre en même temps deux objectifs : dégommer ma pile à lire – essentiellement papier – et continuer les séries en cours.
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🎯 Pour ce mois-ci, Valériane avait la possibilité de proposer une pré-sélection pour notre défi : j’ai gardé Fantômette se pacse de Cécile Vargafitg ; mais ce n’était pas le bon moment pour qu’elle rencontre ce livre. La sélection de Valériane à mon égard s’est portée sur le premier tome de Stefan Platteau que j’ai beaucoup aimé : une chouette incursion.
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🚀 Le dimanche de l’imaginaire du mois s’est déroulé à l’abri de quatre murs par risque de pluie. Nous étions une petite équipe et la tablée s’est partagée équitablement entre sucré et salé… le tout saupoudré de conversations.

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📽 Côté écran, j’ai visionné « Au revoir là-haut » (oui, j’apprécie Albert Dupontel) et Pitch Perfect 3 avec une intrigue tirée par les cheveux mais avec tout plein de chansons. Après avoir vu de nombreux extraits, je me suis décidée à voir le spectacle « Je parle toute seule » de Blanche Gardin dans son intégralité. La mission de juin était d’acheter des places pour son prochain stand-up « Bonne nuit Blanche », une date dans ma ville – en mars 2019 ! – et les tickets se sont arrachés en deux heures (mais j’ai obtenu le précieux sésame !).
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🖥 Au niveau de mon grade de « sérivore » : j’ai terminé la saison 5 de BiTS, toujours distrayant. Si vous ne connaissez pas encore ce magazine sur la pop culture, vous pouvez découvrir les 182 épisodes disponibles gratuitement. Découvert sur le tard, j’ai adoré les maisons de Grand Designs (on n’est absolument pas sur de l’imaginaire sauf si l’on estime que c’est du domaine du rêve). J’ai tenté de faire durer les épisodes de Grace & Frankie, mais j’ai fini par terminer la quatrième saison ; il y a toujours du fun dans les épisodes mais aussi des moments d’émotions-gorge-serrée. La saison 2 de The Good Place ne m’a pas convaincue alors que j’avais passé un bon moment avec la première (snif). Je n’ai fait qu’une bouchée de la saison 2 de Santa Clarita Diet (pardon), que je suis avec appétit (re-pardon) pour les dialogues, moins pour l’intrigue. Alors que j’ai testé et abandonné Lost in space, j’ai encore du mal à faire mes adieux à la superbe série Mozart in the jungle après 4 saisons.

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Ils ont été catapultés dans ma Pile à Lire :
¤ DIXEN Victor : Phobos Origines H.S.
¤ LEMIRE Jeff & NGUYEN Dustin : Descender, volume 5
¤ STRÖMQUIST Liv : I’m every woman
¤ STRÖMQUIST Liv : L’origine du monde
¤ VAUGHAN Brian & STAPLES Fiona : Saga, volume 8

Je continue ma découverte de Phobos au format audio. On m’a gentiment prêté les deux livres de Strömquist et j’ai acquis la suite de deux excellentes séries graphiques.

Résultats : +4 entrées ; -9 sorties
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Livres acquis en juin 2018 par le blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du livre "L'évangile cannibale" de Fabien Clavel, publié aux éditions ActuSFL’évangile cannibale – Fabien Clavel
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Chronique complète
Depuis sa sortie – janvier 2014 chez ActuSF – j’étais curieuse de ce roman du simple fait qu’il y ait des zombies dans le dedans. Les blogopotes avaient majoritairement passé un très bon moment. Peut-être en attendais-je trop car je suis passée à côté. L’idée de départ : des petits vieux aient réussi à survivre en pleine apocalypse zombie est une bonne idée de postulat. Le protagoniste volontairement antipathique est une sal*perie avec les autres (secrets, vols et délires sénilo-paranoïaques). À 90 ans, il devient le chef d’une équipe de bras cassés. Une scène m’a dérangée, je la trouve superficielle car elle n’apporte rien à l’intrigue et j’ai fini par décrocher. Bien qu’il y ait quelques trouvailles et références religieuses bien placées, l’humour n’a pas su me toucher. Habituellement, je suis assez friande du côté décapant des romans Z.

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Couverture du livre "Ma pire semaine de vacances" de Nadia Coste publié aux éditions CastelmoreMa pire semaine de vacances – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
J’ai trouvé que ce roman était idéal à dévorer lors d’une journée pluvieuse de vacances. J’ai apprécié que l’écologie soit la trame de fond du récit, apportant une réflexion certaine aux conséquences des actes humains. L’histoire offre une fraîcheur avec des personnages crédibles, qui pourraient être nos voisins. La plume de Nadia Coste est à suivre et à lire, les yeux fermés (enfin, presque).

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Couverture du roman Phobos origines de Victor Dixen de la collection RPhobos Origines ; Avant qu’il soit trop tard – Victor Dixen
Plaisir de lecture :v Livre sympa
Tome 1, tome 2Considéré comme un hors-série, ce volume est aussi un préquel. Victor Dixen se focalise sur l’histoire des prétendants masculins. À partir de leur entretien de sélection, l’auteur nous offre quelques détails de leur vie avant décollage et surtout pour quelle raison ils s’engagent sur le programme Genesis. C’est enthousiasmant de découvrir ces six points de vue, et des bribes de leur vie qui ont indéniablement formé leur personnalité. Ce livre se révèle nécessaire pour enfin comprendre ces hommes. Comme Conseillé, je l’ai lu après avoir terminé le deuxième tome ; le troisième tome fait d’ailleurs allusion à quelques détails découvert ici.

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Couverture de la trilogie des Héritiers de Katherine Kurtz : le livre contient "Le calvaire de Gwynedd", "L'année du roi Javan" et "Le Prince félon"La trilogie des Héritiers – Katherine Kurtz
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
L’univers des Derynis
C’est avec grand plaisir que je me suis plongée dans l’ultime livre du cycle des Derynis. Il reste encore quelques récits non traduits en français mais qui s’avèrent des compléments (codex, archives et nouvelle). À la mort de Cinhil, ses fils vont devoir prendre la relève en assurant de manière permanente un séant « Haldane » sur le trône. Commence alors la vague de persécutions contre les Derynis. Dans un univers moyenâgeux, Katherine Kurtz nous emmène à travers Gwynedd où population humaine et personnes douées de magie doivent cohabiter. L’aspect politico-religieux est dense car il sert de berceau où la tension naîtra. L’intrigue est toujours prenante et on aime suivre cette famille bien que le système de magie ne sera guère plus développé que dans les autres trilogies existantes (on maîtrise vite le fonctionnement de cette magie entre les éléments de communication et les éléments de protection).

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Couverture du livre Manesh de Stefan Platteau, premier tome de la série Les sentiers des Astres, parution aux éditions J'ai luManesh (Les sentiers des Astres, tome 1) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Pour ce premier tome, Stefan Platteau nous offre deux récits qui s’emmêlent. En la qualité de conteurs, nous retrouvons Manesh – à la double personnalité – et Fintan, barde sur la gabarre du capitaine Kalendûn Rana, sur laquelle est recueilli le premier. Au fur et à mesure, on s’imprègne du récit comme l’on entre dans la forêt si vivante. Le récit ni épique ni explosif permet de profiter pleinement de la musicalité, et des atmosphères que l’auteur distille pour son univers. Plusieurs mythologies s’entremêlent pour offrir une histoire riche.

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Titres graphiques SFFF

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Couverture du tome 1 A la recherche de Féerie de Jean-Baptiste Monge et Erlé FerronnièreCouverture du tome 2 A la recherche de Féerie de Jean-Baptiste Monge et Erlé FerronnièreÀ la recherche de Féerie, tome 1 et 2 – Jean-Baptiste Monge et Erlé Ferronnière
Plaisir de lecture Livres fantas… tique
Ces deux albums renferment l’histoire et les preuves de deux scientifiques qui auraient découvert un monde Merveilleux. Le Petit Peuple est au cœur du récit et des dessins. Tout part d’un sifflet d’argent magique trouvé dans la forêt par Anatole de Batignolles et Louis de Kornandon. Les aventures sont racontées sur la forme épistolaire. On découvre alors les diverses peuplades, leur us et coutumes, leur habitat, leur vêture. La richesse des illustrations et l’imagination de ces deux hommes sont époustouflantes et l’on pourrait aisément s’interroger sur la probabilité de l’existence des fées et lutins.

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Couverture du tome 1 Carnet de croquis de Jean-Baptiste Monge publiés aux éditions au bord des continentsCouverture du tome 2 Carnet de croquis de Jean-Baptiste Monge publiés aux éditions au bord des continentsCarnet de croquis : Archives de Féérie, tomes 1 et 2 – Jean-Baptiste Monge
Plaisir de lecture Livres fantas… tiques
Dans ces deux carnets, l’illustrateur revient sur les illustrations abouties ou abandonnées. En présentant ses croquis, il commente son ressenti : ce qui est à valoriser, ce qui cloche dans la morphologie du petit peuple et des éléments associés entre eux. Il est plaisant de voir une planche où les croquis sont améliorés pour donner naissance à un dessin complet ou une peinture finalisée ; et qui est alors visible dans « À la recherche de Féerie ». Les volumes donnent l’impression d’observer en catimini Jean-Baptiste Monge dans son atelier.

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Couverture du tome 5 de Descender par Lemire et Nguyen, titré "Le soulèvement"Le Soulèvement (Descender, volume 5) – Jeff Lemire et Dustin Nguyen
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Volumes 1, 2, 3, 4
Descender est une série explosive tant sur le scénario que sur les dessins. Le mariage de Lemire & Nguyen est harmonieux et l’on ne verrait pas meilleur combo pour cette saga-là. La trame scénaristique est soignée et complexe. Comme pour les volumes précédents, l’histoire est rythmée et le suspense augmente encore. Les équipes sont séparées et disséminées dans toute la galaxie ; si parfois l’un des fils narratifs semble s’éloigner, on suppose aisément qu’il va bientôt rejoindre les autres. Les aquarelles sont sublimes et ce cinquième tome nous présente de non moins magnifiques doubles pages. Percutant et beau !

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Couverture du tome 8 de Saga de Jeff Lemire et Fiona StaplesSaga, volume 8 – Brian Vaughan et Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Dans l’optique permanente d’une ode à la tolérance, Vaughan et Staples nous entraine dans un huitième volume en valorisant l’union interraciale interdite d’Alana et Marko, la nature transgenre d’un des personnages et les questions sur le sexe de la part d’Hazel. C’est un récit qui prône une grande liberté également. Je suis gourmande de la créativité de Saga, c’est réellement un space opera savoureux. Les personnages ont pour objectif de sans cesse s’améliorer et leur optimisme malgré les mésaventures est honorable. Les arcs narratifs sont nombreux, dus à la palette de personnages. J’avoue que j’ai une préférence pour Hazel, la suivre et la voir évoluer. L’ingéniosité favorise l’agencement de tous les détails. La lecture est fluide et truffée de multiples rebondissements. La série est graphiquement solide : c’est coloré et inventif et l’on en prend plein les mirettes.

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Lectures du mois de juin 2018 du blog Livrement

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Au mois de juin… Je passe du temps avec ma filleule en tête-à-tête | Et ce premier week-end m’entraîne au dimanche de l’imaginaire | On profite du beau temps avec les copains en dégustant du tapioca-lait-de-coco-fraises, frais et délicieux | Puis, je confectionne une charlotte aux fraises et aux biscuits roses de Reims pour d’autres | Avec les copains, on avance grandement dans le jeu T.I.M.E. stories, en dévorant trois scénarios durant le mois (donc trois rendez-vous) | Instant collage au lait avec ma filleule | Et si possible, appuyer sur le papier pour le faire disparaitre dans le liquide | Après l’anniversaire de mon amoureux, on a fêté celui d’une copine | Et déguster une fabuleuse paëlla | Admirer chaque jour le déploiement de la nouvelle feuille de monstera deliciosa | J’organise à la va-vite un pique-nique entre voisins pour profiter du beau temps | On passe un bon moment au parc d’à-côté jusqu’à la nuit tombée | Découvrir un restaurant d’application en compagnie de Chantal | Puis un café confidentiel | Faire pousser un chat en pot | Regarder avec la même intensité les nuages que le bleu-violet de mon hortensia | Fabriquer une carte licorne de toute beauté | Et savourer ensemble des plats et de doux moments | Commencer mon nouvel agenda estampillé ‘Wingardium Leviosa’ | Donner mes fraises au neveu-presque-tout-neuf | Profiter du barbecue pour proposer un fromage rôti | Réussir à prendre Marie en photo | Alors que le mien, Moriarty, s’incruste toujours quand je veux prendre quelques clichés.

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Rond de Sorcière #95

17/06/2018 10 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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🌞 Durant le mois de mai, on parlera de chaleur… humaine.
Par manque de soleil, les gens – dont je fais partie – s’éveillent et/ou deviennent socialement plus actifs à partir de ce mois. Les pages tournées se font moins nombreuses mais c’est pour mieux recueillir de l’énergie au contact des autres.

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👾 L’ouverture « littéraire » de chaque mois est souvent officialisée par le rendez-vous mensuel « Les dimanches de l’imaginaire ». Malgré quelques soucis d’organisation pour cette édition, on profite du répit pluvieux pour improviser un pique-nique dans un parc. Grande surprise, le soleil s’est même invité ! Ami·e·s toulousaing·e·s, vous êtes les bienvenu·e·s, rejoignez-nous sur le groupe éponyme Facebook.
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📩 Pour ce mois, Valériane m’avait invitée à découvrir « Le Reich dans la Lune » de Johanna Sinisalo, fraîchement arrivé dans ma Pile à Lire. Ce n’est pas la grande rencontre pour cette édition pour cette 63e édition de défi.

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👭 Instants partagés : Hélène/Mutinelle est venue faire un tour à Toulouse : après avoir dégusté un yakisoba pour notre déjeuner, nous avons traîné nos guêtres au GJ avant d’aller profiter de la non-pluie en terrasse. Avec quelques discussions livresques dans le dedans, évidemment.
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Puis c’est au tour d’Eirilys de réaliser un passage express. Elle n’est pas venue les mains vides, Pitiponks et elle m’ont ramené un cadeau des Imaginales : le tome 2 « Shakti » dédicacé par l’auteur (j’avais fait dédicacé le tome 1 en rencontrant précédemment Stefan Platteau à L’imagina’livres). J’ai pu aussi découvrir les dédicaces qu’elle a récoltées ainsi que sa cueillette de nouveaux romans.
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Enfin, mes parents sont venus passer quelques jours dans la ville rose. C’était l’occasion – entre autres balades et visites – de présenter ma petite maman à ma libraire préférée (Coucou Cathy !). C’est elle qui m’a mis le pied à l’étrier de la lecture et c’est de loin, la rate de bibliothèque la plus gourmande que je connaisse. Je lui ai aussi montré la boutique Imagin’ères et les locaux atypiques de la librairie Ombres Blanches. Ma mère a rattrapé son « retard » avec la découverte des derniers tomes de Thorgal (enfin, quand elle le pouvait, voir photo en fin de billet).

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🎬 Du côté des films vus, il y a eu le revisionnage de « Iron Sky » pour mieux parler du livre « Le Reich de la Lune » (si, si) : j’ai préféré le premier au second. J’ai enfin regardé Black Panther (film standard) pour mieux profiter de la séance cinéma pour « Avengers : infinity war ». Si la réalisation de ce dernier suit un bon tempo au vu du casting, je n’ai absolument pas été émue. Hors « imaginaire », j’ai été convaincue par « Je ne suis pas un homme facile » : un homme à qui tout réussit se retrouve transporter dans une réalité où les femmes dirigent le monde et les rôles sont inversés (difficile pour ce macho en puissance). J’ai trouvé beaucoup de justesse dans les comportements et les sentiments, il ne tombe pas dans la facilité de « féminiser » les hommes. Et je me suis bien marrée avec « Toc » : en attendant l’arrivée de leur médecin, des patients atteints de TOC se supportent dans la salle d’attente (Ces deux derniers films sont disponibles sur Netflix).

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📚 Ma Pile à Lire a accueilli quelques nouveaux :
¤ CLAVEL Fabien : L’évangile cannibale
¤ COSTE Nadia : Ma pire semaine de vacances
¤ DIXEN Victor : Phobos – Il est trop tard pour oublier, tome 2
¤ PLATTEAU Stefan : Les sentiers des astres – Shakti, tome 2

Un petit roman « zombie » que je n’avais pas encore découvert (décidément, c’est un running gag après « L’éducation de Stony Mayhall »), le petit dernier de Nadia Coste, le cadeau des copines et le tome dont je découvre la série au format audio sur ces dernières semaines.

Résultat : +4 entrées ; -3 sorties

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Livres acquis en mai 2018 : Ma pire semaine de vacances de Nadia Coste, L'évangile cannibale de Fabien Clavel et Shakti de Stefan Platteau

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Romans SFFF

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Couverture de Phobos 2 de Victor Dixen intitulé Il est trop tard pour oublierIl est trop tard pour oublier (Phobos, tome 2) – Victor Dixen
Plaisir de lecture Livre sympa
Tome 1, préquel
Au deuxième tome de cette pentalogie, l’intrigue s’épaissit encore. L’auteur nous livre quelques grosses surprises mais surtout il nous balade. Il nous place dans une situation de voyeur puisque nous suivons, au même titre que les spectateurs, cette télé-réalité qui se déroule dans l’espace. J’ai apprécié que la narration englobe différentes points de vue, cela permet de voir les personnalités émerger. Avec deux ou trois sous-intrigues, les décisions du groupe repose sur l’avancement de pions (mais lesquels ?) ; parfois, on a la légère impression de tourner en rond. Beaucoup d’explications passent par les dialogues et cela donne un côté un peu artificiel. Il reste encore beaucoup à découvrir et j’ai, pour ma part, continué en m’attaquant au préquel « Phobos, Origines » pour en savoir davantage sur la sélection des prétendants masculins. J’ai découvert ce livre au format audio, et j’ai passé mon temps soit à composer un demi-sourire soit à rouler des yeux à chaque itération du mot « digital » (et il y en a beaucoup !) qui  pour rappel, se rapporte « aux doigts » ; le terme « numérique », c’est mieux.

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Couverture du roman "L'éducation de Stony Mayhall" écrit par Daryl Gregory et publié aux éditions PocketL’éducation de Stony Mayhall – Daryl Gregory
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Daryl Gregory nous présente l’un de ses nouveaux « freaks » qu’il apprécie tant : son héros de chairs mortes. Nous le suivons dans sa non-vie dès son enfance. Il va grandir intellectuellement et physiquement dans un environnement familial aimant mais dans une société qui honnit les gens comme lui. L’auteur s’amuse des stéréotypes habituels de la littérature zombie et nous présente un protagoniste attachant. Le statut de narrateur de ce dernier apporte beaucoup de réalisme à l’histoire. L’intrigue est fascinante et complexe, une sacrée aventure !

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Couverture du livre "Le reich dans la lune" de Johanna Sinisalo aux éditions Actes SudLe Reich de la Lune – Johanna Sinisalo
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Chronique complète
Le pitch repose sur : les nazis vaincus durant la seconde guerre mondiale se réfugient sur la face cachée de la Lune. Ils préparent leur reconquête… du monde entier. Franchement, côté absurde, cela promettait ! Mais finalement, ce ne fut qu’une promesse sur papier car l’histoire était divertissante tout au plus. L’intrigue reste prévisible et n’inclut pas vraiment d’humour. Le roman était censé développer l’idée originelle du film Iron Sky mais il reprend au contraire, l’histoire dudit film dans son intégralité sans rien y ajouter.

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Livres lus durant le mois de mai ; livres mis en scène avec une plante et une grue en papier

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C’est parti pour mai ! | Une escapade à la mer, seuls les orteils s’y baigneront | Un rayon de soleil ? Vite improvisons un barbecue ; Et le bleuté du ciel qui se retrouve dans le gâteau au chocolat | Réaliser une virée en jardinerie pour compléter mon potager babylonien | Avant de retrouver les copains pour la soirée la plus chaude du mois | Après le dîner, on enchaîne avec quelques jeux de société en testant un nouveau bar | Les deux poilus sur mon fauteuil de lecture | Recevoir un happy mail de la part de Hilde | Mon amie Lucie m’offre un marque-page crocheté | Je trouve de chouettes albums pour la fille de cette dernière (qui est aussi ma filleule) | Cuisiner | Visite de Toulouse | Le nez en l’air | Parc, librairies, balades pour l’architecture | Avoir du beau temps et déguster des glaces au goûter | Faire un tour à l’espace Bazacle d’EDF et admirer la Garonne en grande crue | Partir pour la Nuit des Musées | Admirer des détails d’établissements religieux : peinture sur lambris de chêne de la chapelle des Carmélites et le Grand Orgue fabriqué par Cavaillé-Col à la Basilique Saint-Sernin | Bruncher | Quelques moments calmes : ma mère lit Thorgal… quand elle le peut | Venue d’Hélène et promenade | Un don du sang précieux | Passage d’Eirilys et de ses livres | Souhaiter la bienvenue au bébé-tout-neuf des amis | Soirée « de société » à notre bar à jeux préféré avec des copains | On attaque T.I.M.E. Stories dont les différents scénarios à découvrir seront notre fil rouge.

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Categories: DIXEN Victor, Ronds de Sorcière Tags:

DANIEL Marie-Catherine – Entre troll et ogre

02/05/2018 10 commentaires

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Couverture entre troll et ogre de Marie-Catherine Daniel aux éditions Actu SFTitre : Entre troll et ogre
Autrice : Marie-Catherine Daniel
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Lire les premières pages

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Arsouille, 70 ans, traîne son vieux corps dans un quotidien bien rôdé. Pourtant un jour, il reçoit une lettre écrite par son frère qu’il n’a pas vu depuis 50 ans. Sauf qu’il est impossible qu’il ait écrit la lettre car son frère est un ogre ; et les ogres ne connaissent pas les sentiments et ne se préoccupent absolument pas des trolls. Perplexe, il aimerait tirer cette affaire au clair. Il va devoir commencer par réussir à situer sur une carte la ville mentionnée sur la flamme de l’enveloppe.

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Il est rare qu’un roman fasse de son protagoniste un troll ou un vieux… et encore moins un troll vieux. Arsouille a 70 ans et est perclus des douleurs dues à son arthrite. Il est irascible, clairement désabusé et il doit s’occuper de surcroît de sa belle-fille et de son trollinou.
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Trolls et ogres sont les deux races qui peuplent ce récit. Les enfants revêtent la forme d’humains avant de choisir un des deux camps lors de la Grande Poussée Dentaire ; qui correspond à l’adolescence. Il n’existe donc plus d’humains adultes. Les trolls possèdent un groin alors que la caractéristique physique principale des ogres est une face de requin, une bouche pleine de dents. Les ogres sont disciplinés, rationnels et absolument pas affectifs ; là où les trolls sont incultes, bagarreurs et sensibles. Les trolls sont considérés comme les ratés de la société et sont clairement opprimés par les ogres. Cela donne le ton !
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Les descriptions physiques et mentales des races qui tapissent l’histoire est un de ses aspects prenants. Elles participent à l’intrigue et soutiennent aussi l’affection du lecteur pour le protagoniste.

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Arsouille est touchant dans sa façon de se mouvoir, dans sa vision des choses de la vie, dans son ouverture d’esprit à laquelle on assiste. Et si l’on parlait d’une quête initiatique nonobstant son âge ?

Il y a les choses de la vie : quelles valeurs inculquer à un trollinou ? Comment se présenter à l’administration pour un examen ? Quelles connaissances transmettre à des élèves ? Et puis, les préoccupations du quotidien : alcool, sexe, amour, amitié, rigolade. Et enfin les véritables péripéties de voyage, que l’on croise peu en SFFF et qui pourtant sont des questions qui traversent chaque voyageur dans notre réalité : que faire quand on a faim ? Quand on a une envie pressante de faire pipi ? Quand on se fait piquer son savon ?

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Cette histoire est douce et profondément humaine dans les émotions. On sent un univers riche et fouillé auquel sa créatrice tient, tout comme à ses personnages qu’elle nourrit. C’est un roman feel good !
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Bien que je n’aie croisé aucune tasse rouge à pois blancs – mais verte à pois, si ! – dans le roman, la couverture a été réalisée par Ronan Toulhoat. J’ai aimé découvrir les choix de création qu’Audrey Alwett, directrice de la collection Badwolf chez ActuSF, avait publiés en stories sur Instagram.

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Le roman "entre troll et ogre" de Marie-Catherine Daniel est mis en scène sur du papier typé "tapisserie" et du tissu rouge à pois blancs qui reprennent des éléments de la couverture du livre

Dédicace en cours de Marie-Catherine-Daniel Dédidcace du roman Entre troll et ogre par Marie-Catherine Daniel

Portrait de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018 Pantalon customisé de Marie-Catherine Daniel
Rencontre et dédicace de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales

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Dans le chaudron : Si vous aimez les trolls, je vous invite à rencontrer celui de Jean-Claude Dunaych avec le roman « L’instinct du troll ».

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Le bibliocosme (Boudicca), Le comptoir de l’Écureuil(Estelle) ont aussi apprécié la rencontre avec Arsouille.

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