Archive

Archives pour la catégorie ‘Auteurs en D, E, F’

Rond de Sorcière #112

19/11/2019 14 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

.

Octobre 2019.

Rythmé par les lectures halloweenesques : il faut dire que le challenge m’a bien aidée. J’avais décidé d’y participer sans contrainte mais avec une liste d’envies. Maintenant qu’il est clôturé, je fais un retour sur ces semaines bien occupées.
.

Il y a aussi le traditionnel défi Valériacr0 : ma codétenue m’avait choisi « Une cosmologie de monstres » de Shaun Hamill. Dès lecture finie, je l’ai chroniqué de peur de ne pas à y arriver avant la date limite.
.

Du côté des événements, il y avait le dimanche de l’imaginaire du mois, le 6 octobre. Une affaire qui roule 🚀

Et je suis allée avec mes larronnesses en foire à Scientilivre, festival de « découverte et de sensibilisation aux sciences et à la lecture ». Cela faisait des années que je n’y avais pas traîné mes guêtres et j’ai davantage regardé les ateliers se dérouler plutôt que d’y participer.

.

📚 Nouveautés en pile à lire :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Intrigue à Venise, volume 9
¤ COLLETTE Xavier : The Little Witches Exodus
¤ FAZI Mélanie : Nous qui n’existons pas
¤ ILLIANO Rozenn : Midnight City
¤ MOORE Alan : La Voix du feu
¤ VAN HAMME & ROSINSKI : Kriss de Valnor – La montagne du temps, volume 7

→ Je peux tout expliquer ! Les deux volumes de BD sont pour compléter mes séries. L’album de Xavier Collette est l’exemplaire issu du financement participatif du début d’année. Le roman d’Alan Moore pour essayer à sa plume. J’ai reçu – avec grande joie ! – un exemplaire vagabond du roman de Rozenn Illiano. Le livre de Mélanie Fazi m’a été envoyé car j’ai répondu parmi les 10 premier.e.s à l’opération 10 SP pour les 10 ans de Dystopia (il me reste encore à le découvrir).

Résultats : +6 entrées ; -6 sorties

.
.

Couverture de la collection Hélios pour le roman "L'héritière" de Jeanne-A DebatsL’héritière (Testaments, tome 1) – Jeanne-A. Debats
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Le récit commence fort : il faut dire que l’on tombe en plein sur Agnès Cleyre, qui, fortement alcoolisée, essaie de franchir le mur d’un cimetière. Entre créatures fantastiques, personnalités fortes, le récit se déploie pour mon plus grand plaisir. J’ai aimé entrer dans cet univers, j’ai aimé suivre l’intrigue : j’ai été emportée. Rebondissements et coups de théâtre s’enchainent dans cette fantasy urbaine qui donne au folklore une saveur bien française. J’ai hâte de découvrir la suite des aventures de cette prometteuse protagoniste (il s’agit là du premier tome d’une trilogie complète et terminée).

.
.

Couverture du roman "Dans l'ombre de Paris" de Morgan of GlencoeDans l’ombre de Paris (La Dernière Geste, tome 1) – Morgan of Glencoe
Plaisir de lecture Livre sympa
A vrai dire, en commençant ma lecture, j’étais sceptique. Je ne comprenais pas l’intérêt de visiter certains lieux et les rencontres qui en découlaient. Puis un événement marquant de l’histoire survient après la centaine de pages, et la plongée dans l’univers a lieu. D’ailleurs, approcher la communauté qui survit sous la terre est intéressant : appréhender les règles et leur fonctionnement, découvrir des individus, aussi. On se balade grâce au regard de la protagoniste, mais le point fort est bien le contact avec les autres qui est l’élément que j’ai préférée : les personnages secondaires sont colorés et certaines personnalités, fortes. J’avoue avoir une certaine distance émotionnelle avec la Princesse, issue surtout d’une préférence personnelle puisque sa psychologie semble bien construite. J’ai aimé ce « liberté VS règles structurées ». Et si j’estime que le récit est parfois un peu utopique, la narration ne verse pas la facilité car il s’agit d’un livre jeunesse. Je suis curieuse de la suite et me demande de combien de tomes se composera cette série.

.
.

Couverture du roman "Une cosmologie de monstres" de Shaun HamillUne cosmologie de monstres – Shaun Hamill
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Noah est le narrateur de ce roman, et plus précisément de l’histoire de sa famille. Elle est au cœur du récit et malheureusement, de gros soucis aussi. Les ombres grandissent à cause des non-dits et chaque membre vit l’un à côté de l’autre sans plus communiquer. La figure de monstre est revisitée et le mal qui ronge cette famille est plutôt bien amené. Cependant, malgré une sensation de malaise bien retranscrite, j’ai attendu que l’histoire présente quelque chose d’autre qu’une « tranche de vie » d’une famille. Malheureusement, le retournement de situation n’est pas venu et j’ai l’impression d’avoir lu une histoire inaboutie, j’avoue être un peu frustrée… et pas convaincue par le dénouement final.

.
.

Couverture du roman "Le Phare au Corbeau" de Rozenn IllianoLe phare au corbeau (Magie Grise, tome 1) – Rozenn Illiano
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Place à un duo complémentaire : Isaïah et Agathe. En plus de s’apprécier, ils travaillent ensemble en proposant leurs talents d’exorcistes. Partis en Bretagne pour déloger un esprit nocturne, le domaine de Ker ar Bran révèle une situation bien compliquée pour eux. J’ai aimé le monde ésotérique et underground dans lequel Rozenn Illiano nous invite par petites touches au fil du roman. J’ai aimé la fluidité de l’écriture et son architecture nourrie par des flashbacks. Enfin, j’ai été réceptive au cas de la maison hantée, ce fut donc une lecture immersive. L’enquête est terminée, le roman peut donc être lu de manière indépendante. Mais j’ai très envie de retrouver ce combo électrisant dans un second tome !

.
.

Couverture du livre illustré Halloween par Ferronnière, Monge, Jézéquel et MorantHalloween – Jean-Baptiste Monge, Erlé Ferronnière, Patrick Jézéquel & Bénédicte Morant
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce beau livre illustré donne le ton : une couverture sombre où trois sorcières s’affairent au-dessus d’un chaudron, le titre s’étale en lettres dorées. Les illustrations ont été concoctées par Jean-Baptiste Monge et Erlé Ferronnière, accompagnées par des textes de Patrick Jézéquel et Bénédicte Morant. Il y en a pour tous les goûts, nombreuses sont les créatures : lutins, fantômes, sorcières, vampires, trolls, ogres, diablotins… qui bénéficient de descriptions. Elles présentent chaque créature, leurs origines, pouvoirs et attributs. On peut y retrouver aussi des ballades populaires, des extraits de contes, des morceaux de poèmes mais aussi des comptines. La clé de voute du récit est le folklore autour d’Halloween. La promenade au cœur des légendes celtes est un plaisir pour les yeux.

.
.

Couverture du roman "La voie du feu" d'Alan MooreLa voix du feu – Alan Moore
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
A travers douze nouvelles, Alan Moore parle de sa ville : Northampton. Elles se situent à différentes époques, entre 4000 av. J.-C. et 1995. Même si elles peuvent se lire de manière indépendante, elles sont interconnectées grâce à une clé qui apparait au/à la lecteurice au fil des pages. Il est possible aussi de démarrer par le chapitre qui nous intéresse, conseil donné par Neil Gaiman dans la préface qu’il a rédigée. L’expérience a raté pour moi, j’ai trouvé le livre assez difficile d’accès et plutôt sordide. Le livre est pour un public averti.

.
.

Lectures du mois d'octobre 2019 par le blog Livrement

Ma pile à lire papier au 1er octobre 2019Ma pile à lire papier au 1er octobre 2019

.

————————————————————————~*

.

En octobre, j’ai visé la thématique même dans mes visionnages :

Fantômes contre fantômes, Girls with balls, Monster House et The house with a clock in its walls. Mais aussi une série « Unbelievable » qui fait froid dans le dos car elle est basée sur une histoire vraie. Et de quoi se marrer avec la série « What we do in the shadows » du même humour que le mockmumentary éponyme. J’ai passé de très bons moments ! Pour lire mon avis, je vous invite à retrouver la partie dédiée sur mon billet de clôture du challenge Halloween.

Question long-métrage, j’ai vu Hellboy (2019) : rien de transcendant pour moi, malheureusement. Je n’ai même pas la motivation pour en dire quelques mots (oups).

.
Affiche du film Fantômes contre fantômes Affiche du film Girls with balls Affiche du film d'animation Monster House
Affiche du film The house with a clock in its walls Affiche de la série Unbelievable Affiche de la série de What we do in the shadows Affiche du film Hellboy 2019

.

————————————————————————~*

.

Les retrouver au chaud pour la session dimanche de l’imaginaire | Me prévoir une grosse séance de scrap pour bien avancer | Souhaiter un bel emménagement à ma grand-mère par la réception d’un « vrai » courrier | Recevoir mon exemplaire « The Little Witches Exodus » après la réussite du financement participatif en début d’année | Fabriquer une carte à secouer pour l’échange de cartes spécial challenge | Préparer une jolie enveloppe | Envoyer une carte à Hilde et joli croisé, recevoir très vite la sienne | Comme une tradition | Envoyer une carte à Delphine | Et une à ma petite maman | Aller à Scientilivre bien accompagnée | Et seule au salon des loisirs créatifs dont l’édition m’a laissé un goût mitigé | Ressortir le plaid, mais c’est le chat qui en a profité | Découvrir par hasard les Commandos Percu : un show de toute beauté, j’ai été convaincue | Mon expéditrice du swap était l’organisatrice elle-même Tiphanya | Et ma destinataire m’a répondu | Passer une soirée à un bar à jeux avec les copains | Grappiller ici et là quelques minutes pour lire | Recevoir une carte Halloween de ma petite maman mais aussi une de Lou et sa petite sorcière | Cuisiner… uniquement du sucré.

.

Dimanche de l'imaginaire d'octobre 2019 Scrap automnal

carte scrapée pour emmenagement Mise en scène de The Little Witches Exodus par Xavier Collette sur un lit de feuilles

Challenge Halloween 2019 : carte scrapée à secouer Challenge Halloween 2019 : contenu de l'enveloppe envoyée

Challenge Halloween 2019 : carte envoyée à Hilde Challenge Halloween 2019 : carte reçu de la part de Hilde

Challenge Halloween 2019 : carte envoyée à Delphine Challenge Halloween 2019 : carte scrapée pour ma mère

Verre réutilisable Scientilivre Affiche manger dormir créer répéter du salon des loisirs créatifs à Toulouse

Les commandos percu pour la clôture des Halles de la Cartoucherie Un des commandos percu, soirée à Toulouse

Challenge Halloween 2019 : envoi de ma destinataire Challenge Halloween 2019 : carte envoyée par mon expéditrice

Bilan lecture octobre 2019 : Une cosmologie de monstres de Shaun Hamill Rond de Sorciere octobre 2019 : roman La Voix du Feu d'Alan Moore

Challenge Halloween 2019 : L'héritière Challenge Halloween 2019 : le phare au corbeau

Challenge Halloween 2019 : carte envoyée par ma mère Challenge Halloween 2019 : carte de la part de Lou

Cake surprise pour Halloween Oreo potimarron pour Halloween

4 tomes de Zombillénium d'Arthur de Pins

.

DEBATS Jeanne-A – L’héritière

29/10/2019 20 commentaires

.

Couverture de la collection Hélios pour le roman "L'héritière" de Jeanne-A DebatsTitre :  L’Héritière
Autrice : Jeanne-A Debats
Plaisir de lecture Livre à découvrir

.

Agnès Cleyre a reçu le don particulier de voir les fantômes. Ce qui s’avère problématique pour se rendre aux funérailles de ses parents et frère qui ont récemment perdu la vie dans un accident de voiture. Sa réclusion inévitable dans la maison familiale ne lui permet pas de s’en sortir seule. Ressurgit son oncle qui la prend sous son aile : il lui offre un poste dans son agence et pour s’y rendre, un moyen de transport personnel des plus charmants.

.
.

Agnès Cleyre, 27 ans est très handicapée dans la vie tant son don est fatigant. Les fantômes ont bien compris qu’ils pouvaient être vus d’elle et ne lui laissent aucun répit. Elle n’a que deux choix : s’isoler chez elle ou sortir après forte alcoolisation pour diminuer ses sens. Son oncle Géraut va lui offrir un emploi mais Agnès ne connaît absolument pas ce nouvel environnement qu’est l’Alter-monde.
.

Les castes de différentes créatures fantastiques se partagent les quartiers de la ville. Des règles régissent leurs relations (ou plus précisément : leur évitement) et d’autres lois viennent régler les problématiques internes. Sorciers, loups garous et vampires cohabitent tant bien que mal. Et c’est un plaisir du/de la lecteurice de les suivre dans leurs interactions et de leur façon de voir le monde qui les entoure.
.

Un bien grand mystère enveloppe l’héroïne et les détails sont lâchés au compte-goutte ; voilà une investigation truculente !
Du côté des personnages secondaires, c’est un plaisir de retrouver Navarre que j’avais rencontré dans Métaphysique du vampire. Zalia est une personne qui lutte contre elle-même, plusieurs vampires font leur apparition : Denis, Bathilde et Herfauges. Azraël représente un bonus sucré. Les personnages sont loin d’être manichéens.

.
.

Je suis vraiment arrivée après tout le monde ! « L’Héritière » sorti en 2014 – et en poche en 2016 – est le premier tome de la trilogie « Testament ».
.

Cette fantasy urbaine prend place à Paris. Deux remarques alors : il est intéressant de voir une intrigue se dérouler dans l’hexagone ; Jeanne-A Debats s’amuse des clichés de la bit-lit et cela se ressent durant notre lecture !
.

L’autrice montre toutes les couleurs d’un folklore national en prenant plaisir à dérouler une intrigue aussi cocasse qu’attrayante. Les dialogues sont parsemés d’un humour de second degré et des réparties bien envoyées. Certains passages sont peu piqués des vers.
.

Le scénario est pénétrant, intelligent et bordé de perspicacité. Aucun temps mort n’écaille le récit : les rebondissements et autres coups de théâtre s’enchainent. Je suis curieuse de savoir comment Agnès va affiner son œil critique et garder sa personnalité avec autant d’influences atypiques autour d’elle dans les prochains tomes.
.

Le livre s’accompagne d’une préface par Adrien Party et d’une postface signée par Jean-Luc Rivera fort intéressantes.

.

Mise en scène de roman "L'héritière" de Jeanne Debats

.

————————————————————————~*

Logo du challenge Halloween 2019

.

 

Une lecture qui a toute sa place dans le challenge Halloween, édition 2019.

.

Boudicca (Le Bibliocosme)Dup (Book en stock), La LicorneLe monde d’Elhyandra, Les lectures de Marie Juliet, Les lectures de XapurSia (Encres & Calames)Snow (Bulle de livre), Vladkergan (Vampirisme) ont aussi mis les pieds dans l’Alter-Monde pour la première fois.

 

Categories: DEBATS Jeanne-A Tags:

FAYE Estelle – Les Nuages de Magellan

20/08/2019 10 commentaires

.

Couverture du roman Les nuages de Magellan d'Estelle Faye, publié aux éditions ScrinéoTitre : Les Nuages de Magellan
Autrice : Estelle Faye
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
.

27ème siècle, les humains ont colonisé toute la Voie Lactée. Les planètes habitées sont sous la coupe des Compagnies, des entreprises tentaculaires qui ont remplacé toute forme de gouvernement.

Dan est une jeune serveuse dans un bar du seul paysage qu’elle connaît. Elle est intriguée par une fidèle et mystérieuse cliente, Mary qui a, parait-il, pas mal bourlingué quand elle faisait partie… de la grande piraterie.

.

.

Dan ne connaît que le bar dans lequel elle sert et le bouiboui dans lequel elle vit. Elle a le sentiment d’être enfermée, rêve d’ailleurs en éteignant rapidement ses envies par peur de l’inconnu. À ses heures perdues, le blues l’anime, elle chante alors un hommage aux rebelles morts. Malheureusement, son exploit musical fut filmé et rapporté aux autorités qui rappliquent.
.

Dans un dernier sursaut, elle prend la poudre d’escampette grâce à Mary Reed. Cette dernière traîne ses guêtres dans le même bar. Elle s’emmêle et sort Dan du pétrin alors qu’elle avait tout fait pour cacher son identité et être oubliée de tous.
.

Il ne faut pas plus que quelques lignes pour s’attacher à ces deux femmes. Estelle Faye a réellement réussi le portrait de ses deux protagonistes, ce sont des personnages fortes et authentiques ; tant dans leurs comportements, les valeurs qu’elles défendent que dans leurs discussions.

.
.

« Les Nuages de Magellan » est qualifié comme space opera. Si ce n’est pas un genre par lequel je suis attirée, j’avais envie de retrouver la plume d’Estelle Faye dont j’ai lu plusieurs romans.
.

Petit point Culture & Astronomie 🔭 : les Nuages de Magellan est le nom d’un groupe formé de deux galaxies naines irrégulières du Groupe local, elles sont d’ailleurs voisines de la Voie Lactée. Le Petit Nuage et le Grand Nuage sont certainement connus depuis des temps très anciens par les habitants de l’hémisphère sud (de la Terre) ; en atteste une citation par l’astronome perse Al-Soufi en 924 dans son Livre des étoiles fixes.
.

En plus de l’étiquette « Science-fiction & piraterie », on retrouve aussi la thématique de l’Intelligence Artificielle avec la technologie de pointe, la création d’implants spécifiques, l’existence de cyborgs,… et le rafistolage en mode système D. On se permet également un petit voyage dans l’espace tout en se demandant si une planète secrète a bel et bien existé et si oui, où est-elle localisée.

.
.

C’est une véritable course-poursuite dans l’espace qui démarre alors. Calibré pour le jeune public – young adult – je pensais découvrir une intrigue un poil plus profonde. Mais force est de constater qu’en moins de 300 pages, le roman tient la route. Les chapitres courts relance le rythme et les alternances entre présent et passé permettent de donner de la consistance aux personnages.
.

Bien qu’en plein space opera, le récit ne contient pas de grand éclat (de type super combat spatial à coup de pew-pew dans tous les sens). La dose d’humour est savamment dosée, tout comme les actions sans temps mort. La piraterie et l’amitié entremêlées est un mélange original pour ce cocktail d’aventure trépidante. Un vent de rébellion souffle sur la (les) galaxie(s). Êtes-vous prêts ?

.

Mise en scène du roman "Les nuages de Magellan" d'Estelle Faye / Couleurs jaune, vert et trucs qui brillent
.

————————————————————————~*

.

Dans le chaudron : cette histoire m’a rappelé « Les océans stellaires » de Loïc Henry : un space opera muni de portails spatiaux situés dans les abysses océanes.

.

Book en stock (Dup)Délivrer des livres (Nathalie), Imagine… erre (Arutha)Livrement vôtre… (Gilwen)Lorhkan et les mauvais genres, Plumes de lune (Kin)The books Howl (May), The notebook 14 (Mallou14) se sont aussi demandé si certains de leurs souvenirs avaient été effacés.

.

Rond de Sorcière #108

17/07/2019 18 commentaires

.

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

.

Juin voit l’été commencer, j’ai établi une pile à lire spéciale ⛱

J’ai préféré mon concentrer sur le soleil alors que quelques jours avant, il a plu chez moi. Ce qui a occasionné un vidage en quatrième vitesse de ma bibliothèque.

.

🎯 De manière un peu plus calme, je suis revenue sur l’avancement de mon défi Fin de Série : seulement 3 lectures… mais l’avancée de 3 séries.

Pour le défi Valériacr0, Valériane m’a choisi « Histoires du soir pour fille rebelles ». Histoire de montrer sa rebel-attitude à l’occasion de la Saint-Jean (fête célébrée avec boutage de feu).

.

🚀 Les livres, c’est aussi se tourner vers l’extérieur :

Je suis allée à la rencontre entre Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach et j’ai aimé leur joute verbale.

J’ai aussi retrouvé mes chers passionnés toulousains au dimanche de l’imaginaire.

Parallèlement à la vente de mes livres, je remplis les boites à lire et libère à nouveau des livres voyageurs en les taguant en mode « bookcrossing ».

.

Remplissage de ma Pile à Lire :
¤ CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Poisons & Jupons, tome 3
¤ DAMASIO Alain : Les furtifs
¤ HARDINGE Frances : Le chant du coucou
¤ MITCHELL David : Slade House
¤ WALTON Jo : Pierre-de-vie

→ Drapeau de la Raisonnabilité dressé haut, j’ai intégré le troisième tome de Gail Carriger. Je n’ai pas su résister : « Les furtifs », « Slade House » et « Pierre-de-vie » sont les derniers parus de ces auteurs. J’ai gagné « Le chant du coucou » à l’occasion du concours de l’Atalante sur Twitter pour leurs 30 ans (et je suis joie).

Résultats : +5 entrées ; -5 sorties

.

Livres acquis en juin 2019, blog Livrement

.

.

Couverture du roman Les furtifs d'Alain DamasioLes furtifs – Alain Damasio
Plaisir de lecture :  Livre avec regrets
Dans cette société ultra connectée, chaque individu est tracé dans ses moindres faits et gestes. Le capitalisme est hypertrophié, les pouvoirs publics n’assurent plus rien. Il existe des poches de résistance composées d’individus qui défendent des valeurs humanistes. Et malgré toutes les technologies disponibles, personne n’a encore réussi à mettre la main sur un furtif vivant. Ces entités se transforment en céramique dès qu’un regard humain se pose sur eux. Et c’est comme ça qu’on s’approche du « frisson », cette mélodie qui va rythmer un univers captivant. Avec un jeu typographique et des essais grammaticaux, cette œuvre est ambitieuse – qu’on pourrait trouver élitiste aussi – et ne peut donc pas plaire à tout le monde. J’ai accueilli le tout comme un jeu et je m’y suis bien amusée même si certains éléments m’ont davantage intéressée que d’autres.

.
.

Couverture du roman Jupons et Poisons de Gail Carriger, troisième tome de la série Le pensionnat de mademoiselle GéraldineJupons & poisons (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 3) – Gail Carriger
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Tome 1, tome 2, tome 4
J’avais arrêté la série en 2015 car je la trouvais beaucoup trop fade par rapport au Protectorat de l’ombrelle. Comme j’avais envie de découvrir le devenir de Sophronia, je l’ai reprise où je l’avais laissée sans aucun souci d’oubli concernant l’intrigue.
Je suis donc contente d’avoir retrouvé la protagoniste et toute sa clique : Dimity, Sidheag, Savon et même Lord Felix Mersey. On observe une évolution des relations – entre les filles, avec Savon – et la scène politique prend du poids car des décisions quant à l’avenir vont devoir être établies. Ces jeunes filles se doivent d’incarner l’élégance en toutes circonstances. Le tome se déroule majoritairement en dehors de l’école, c’est l’occasion pour elles d’appliquer la théorie dans des situations concrètes. Dans un style suranné, Gail Carriger nous propose un univers steampunk. L’intrigue est quelques peu linéaire mais les actions s’enchainent. On retrouve aisément des connexions avec la première saga de l’autrice et le surnaturel reste bien intégré.

.
.

Couverture du livre "Histoires du soir pour filles rebelles" d'Elena Favilli et Francesca CavalloHistoires du soir pour filles rebelles – Elena Favilli & Francesca Cavallo
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Le livre revient sur le destin courageux de cent femmes. Chaque double page présente une figure féminine : une biographie succincte sur la page de gauche et une illustration sur la page de droite. Les portraits sont variés, que ce soit en termes d’époques ou de continents. Les illustrations sont riches par leur variété et constituent un point d’entrée quant à l’intérêt historique. Le livre est à placer entre toutes les mains, féminines et masculines et il peut être feuilleté dès le plus jeune âge. Même si les textes ne peuvent pas être exhaustifs, le livre constitue une ressource parfaite pour éveiller les consciences.

.
.

Couverture du roman Les nuages de Magellan d'Estelle Faye, publié aux éditions ScrinéoLes Nuages de Magellan – Estelle Faye
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Les planètes habitées par l’homme sont sous la coupe des Compagnies, des entreprises tentaculaires qui ont remplacé toute forme de gouvernement.
On y retrouve des personnages féminines authentiques et fortes. Dan est une jeune serveuse et chanteuse de blues à ses heures perdues dans le seul bouiboui du paysage qu’elle connait. Mary Reed en est une fidèle cliente. Elle cherche à se faire oublier de tous et cache son identité. Pourtant, elle n’hésitera pas à sortir de l’ombre aider Dan. Cette histoire entremêle piraterie et amitié. Voyage dans l’espace et intelligence artificielle viennent nourrir l’aspect science-fictif (cyborgs, technologie de pointe et rafistolage en mode système D). Cette course-poursuite dans l’espace est un bon cocktail d’aventures : beaucoup d’actions, peu de temps morts, le tout saupoudré par une dose d’humour. L’alternance entre présent et passé permet d’enrichir l’intrigue. Les chapitres courts relancent le rythme. L’histoire tient la route même si elle est racontée en moins de 300 pages. Le roman se lit bien, l’écriture d’Estelle Faye est un délice à lire de par sa fluidité. Le format « excursions » n’est pas celui qui me convient le mieux : si j’ai aimé rencontrer Dan et Mary, je ne sais pas ce qu’il me restera en mémoire de leurs péripéties.

.
.

Couverture du roman "Pierre-de-vie" de Jo WaltonPierre-de-vie – Jo Walton
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Applekirk est une ville rurale : un manoir, un seigneur, un village, le travail des moissons, la douceur de vivre et les mœurs libres. Dans cet univers, le temps ne s’écoule pas de la même manière sur le territoire : l’Est est emplie de magie – appelée yeya – et le temps s’écoule doucement alors qu’à l’Ouest, il y a peu de magie, des dieux sont présents et le temps coule plus vite. En début de roman, l’appréhension de cette temporalité demande un peu de concentration. Alors que la vie était douce, deux étrangers arrivent au manoir : Jankin, un érudit qui veut tout apprendre et Hanethe, l’ancienne maîtresse des lieux.
On peut parler de fantasy personnelle voire intimiste. Jo Walton présente un schéma familial différent où le polyamour est au centre des relations des personnages. Sont aussi abordées en moindres mesures, la bisexualité, l’homosexualité et l’asexualité. Les personnages féminins sont déterminées et sont d’abord elles-mêmes avant d’être « mère de » ou « épouse de ». Les liens qui unissent les membres de la famille ont un caractère primordial dans cette histoire. Et puis il y a aussi les petits liants du quotidien : les amours donc, les sentiments, la famille, les enfants, les semailles, les moissons, la cuisine, les festivités. Le roman est immersif, le rythme plutôt lent. Jo Walton, autrice caméléon nous offre une formidable et tendre fresque familiale.

 

.

Livres lus en janvier 2019.
.

————————————————————————~*

.

📺 Du côté des écrans, c’est un petit visionnage ce mois-ci avec uniquement des séries.

La série Santa Clarita Diet est clôturée avec cette troisième saison : c’est la synergie entre les personnages qui reste le point fort de cette série. Les acteurs sont plutôt doués question expressions faciales et les dialogues sont truculents.

J’ai testé Osmosis, la série française. Plaisir de visionnage : nah 🤷🏻‍♀️ Il y avait une direction forte et claire à prendre concernant l’IA et sa réception par des humains bêtatesteurs, la communication et l’éthique. Sauf qu’en huit épisodes, le spectateur est perdu dans de trop nombreuses intrigues secondaires. Une série trop hésitante, parfois sous couvert du « bien-pensant ».

.

Après ces séries « pliées », parlons de celles « en cours ».

La saison 5 de Black Mirror est une déception… mais assez anticipée. Depuis le rachat par Netflix, je trouve les épisodes plus édulcorés, davantage passe-partout (ce qui ne fut pas le cas pour les deux premières saisons !). On reste sur la large thémtique de la communication et surtout ses dérives. Il y a quand même quelques éléments qui m’ont plu, malheureusement au moment où l’intrigue pouvait s’élever, elle retombait comme un soufflet. Décembre 2018, je m’étais pourtant bien amusée avec le film interactif « Bandersnatch ».

La série Calls se compose d’enregistrements sonores, issus de différents outils du type boîte noire, magnétophone, standard téléphonique avec les services d’urgence, message vocal laissé sur messagerie téléphonique. Et… c’est tout ! Autant te dire que le script doit être particulièrement léché pour prendre. La saison 2 a autant fonctionné que la première sur moi ! C’est fou comme je suis réceptive.

Ah, jubilation totale ! J’attendais avec grande impatience la saison 2 de Dark. Synopsis ultra court : À Winden, des événements se déroulant tous les 33 ans sont étroitement liés : 1953, 1986, 2019. Hum, je ne suis pas sûre que cela suffise mais c’est trop compliqué pour moi de vous en parler sans m’exalter sur l’intensité de l’intrigue et par rapport à quels éléments. J’ai été totalement satisfaite : aussi bien sur l’intrigue, ses tours et ses détours (on sent la série déjà échafaudée en trois saisons) que sur la qualité esthétique visuelle. Vivement l’ultime saison ! Je suis vraiment curieuse de ce qu’ils vont nous présenter après ce twist.
.

Affiche de la série télévisée Santa Clarita Diet saison 3 Affiche de la série télévisée française Osmosis Affiche de la série télévisée black mirror saison 5 Affiche de la série télévisée Calls saison 2 Affiche de la série télévisée Dark saison 2

.

————————————————————————~*

.

Le mois commence toujours très fort avec le dimanche de l’imaginaire : pique-nique dans un parc à la fraîche | Deux jours après, on se rejoint à la rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach | C’est l’été : la préparation culinaire se réduit au minimum ; on compose des assiettes froides au jour le jour | Petite carte d’anniversaire pour une amie | Chatminous en mode tranquille (il fait chaud mais ils sont parfois collés l’un à l’autre) | On partage quelques repas avec les copains et parfois on se balade | Tarte aux fraises et à la chantilly au déjeuner et tiramisu à la fraise au dîner | Faits maison pour l’anniversaire de l’amoureux | Oups, dégât des eaux à cause d’une tempête : les livres sont déménagés en quatrième vitesse | Scrap d’une carte de mariage des copains pour les félicitations suivies d’une pour la naissance de leur fils | Body customisé, premier essai de broderie pour moi | Balade à l’Open summer festival : une édition colorée mais plus chiche que les précédentes | J’ai goûté à la glace « chocolatine », bonne mais pas ma préférée de ce glacier | Et terminer le mois avec les siestes électroniques, festival gratuit sur les musiques électroniques.

.

Pique-nique du dimanche de l'imaginaire en juin 2019 Rencontre d'Alain Damasio et les furtifs en juin 2019 à Toulouse

Assiette froide pour l'été Mise en scène du roman Rouge Vénom

binôme félin Raspoutine et Moriarty Gâteau au yaourt et bougies dinosaures

Carte d'anniversaire scrapée violet, doré et bleu turquoise Vue sur la Garonne depuis la passerelle Viguerie

Tarte à la fraise et à la chantilly Livre Vox de Christina Dalcher : quand les femmes ne peuvent plus parler

Bibliothèque déménagée en express pour dégât des eaux Livre Histoires du soir pour filles rebelles

Carte scrapée de félicitation mariage en gris et rose Broderie sur body : prénom Clément et petite pieuvre

Open Summer Festival 2019 Ma liseuse pour m'accompagner dans mes lectures estivales (et mes vacances)

Glace chocolatine Aperçu nocturne des siestes électroniques 2019

.

Categories: DAMASIO Alain, Ronds de Sorcière Tags:

FAVILLI Elena & CAVALLO Francesca – Histoires du soir pour filles rebelles

29/06/2019 10 commentaires

.

Couverture du livre "Histoires du soir pour filles rebelles" d'Elena Favilli et Francesca CavalloTitre : Histoires du soir pour filles rebelles, 100 destins de femmes extraordinaires
Autrices : Elena Favilli & Francesca Cavallo
Plaisir de lecturenote : 4Livre à découvrir

.
.

« Histoires du soir pour filles rebelles » est né d’un financement participatif et a connu un grand succès : 500 000 exemplaires vendus, n° 1 des albums jeunesse aux USA et en Angleterre, n° 1 des livres en Italie dès sa parution. Il existe un second tome.
.

Le livre fait part de 100 portraits de femmes qui ont cru en elles. Le fond du message rappelle que rien n’est acquis. Il est à mettre entre toutes les mains, masculines et féminines. Il passe très bien en lecture à voix haute (le soir ou non). J’ai partagé ma lecture avec N., 10 ans, qui était très intéressé. Les biographies soulèvent des questions… qui amènent à d’autres recherches.
.

Je tique un peu sur l’expression « pour filles rebelles » dans un contexte où la lecture devrait être non genrée. J’ai bien conscience du parti pris du livre qui souhaite mettre en avant des figures féminines qui ont connu une victoire. Mais je trouve que c’est maladroit d’en faire un point purement marketing pour le titrer ainsi.
.

J’ai trouvé la présence de certains portraits tendancieuce, que je n’aurais peut-être pas validé sur maquette mais rien d’outrageant. Inversement, toutes les femmes au niveau mondial ne peuvent pas être représentées (heureusement qu’un second tome est paru !).
.

Est à remarquer, un effort louable pour balayer aussi bien les époques que les continents. On retrouve ces cent femmes dans diverses disciplines sportives, dans les arts, de métiers différents ou dans les nombreuses sciences. Les reines côtoient les guerrières – parfois, elles sont les deux – et beaucoup de militantes.
.

La sélection s’établit sur des femmes qui s’avèrent/s’avéraient des rebelles pour la société et leur époque. Parfois, elles choquent/choquaient et risquaient souvent leur vie.
.

Les portraits brossés sont synthétiques : la biographie se concentre sur le succès et moins sur l’œuvre accomplie par la femme. La fin tragique de certaines figures est aussi édulcorée. Alors même si on peut rester sur sa faim, le livre a l’immense intérêt d’éveiller les consciences.
.
.

Concrètement, chaque double page présente une figure féminine : texte de présentation à gauche, portrait dessiné à droite accompagné d’une citation. La biographie titre le nom, puis le métier ou le titre, présente l’histoire en quelques mots, clôture sur la date de naissance et la date de mort, ainsi que le pays de naissance.

J’ai bien aimé que ces 100 portraits soient classés de manière alphabétique à partir du prénom de chacune.
.

60 illustratrices interviennent dans ce livre : chaque artiste a pu apporter sa touche et c’est une véritable sensibilisation à l’art qu’on peut aussi amener en le feuilletant. Petit précision : les illustrations sont non « girly » (ouf !), non enfantines et travaillées. Elles sont un vrai régal à découvrir.
.

Le livre contient un signet en ruban, les cent portraits, une double page vierge pour écrire l’histoire et dessiner le portrait de la/du propriétaire du livre, un panthéon des rebelles (les personnes qui ont participé au crowdfunding initial), et la liste des illustratrices ; en plus des remerciements et d’un succinct portrait des autrices.

.

Mise en scène du livre Histoires du soir pour filles rebelles Livre histoires du soir pour filles rebelles, signet et étiquette "appartient à"

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Magherita Hack

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Nina Simone

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Jane Goodall

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait d'Hypatie

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Michelle Obama

Livres histoires du soir pour filles rebelles à feuilleter

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait vierge

.

————————————————————————~*

.

Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules.
Ce livre était la sélection de ma binômette Valériane dans le cadre de notre défi Valériacr0 de juin. Très rebelle !

.

·· Rencontre · avec Alain Damasio, Jean-Claude Dunyach et les furtifs

06/06/2019 7 commentaires

.

Rencontre avec Alain Damasio à Toulouse le 4 juin 2019

.
Mardi 4 juin, a eu lieu une rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach. À l’occasion de la sortie toute récente de son roman « Les furtifs », l’événement s’est déroulé à la Médiathèque Grand M située à la Reynerie (Toulouse), en partenariat avec Bédéciné et La Volte.
.

Rincé comme peut l’être un auteur qui a enchaîné cinq interviews, Alain Damasio se présente souriant. Jean-Claude Dunyach en sa qualité de Super Animateur – déjà testée avec la rencontre avec Guy Gavriel Kay – a proposé un débat/jeu de rôle reposant sur l’histoire fraichement publiée : il incarnerait le président de la République cet univers et Alain Damasio, le protagoniste Lorca Varèse. Le jeu de questions/réponses a été bâti selon les deux clans opposés. Le laisser se reposer ? Que nenni, l’auteur toulousain confirmait « J’ai grand plaisir à lui rentrer dedans ». Assister à la joute verbale était délicieux.
.

Jean-Claude : [formule une question pointilleuse]… Je suis là pour faire chier, hein.
Alain : Cette question est centrale, elle est très bonne !

.

L’invité fut ensuite sous le feu des questions des spectateurs.  J’ai moins apprécié ce temps dédié au public car j’ai trouvé que les gens se perdaient dans leur propos et terminaient sans avoir formulé une question (par contre, je note la capacité de rebond d’Alain Damasio pour formuler quelques mots). La tournure était trop politique et floue pour m’intéresser. Aucune information n’a été donnée sur l’écriture de manière générale – comme l’amusement typographique –, les choix scénaristiques ou autres. Moi qui n’avais justement pas lu/écouté d’interview avant ce mardi, je suis restée sur ma faim.

.

Rencontre avec Alain Damasio : détails de la Médiathèque grand M Rencontre avec Alain Damasio de ma place
J’écoute plus que je ne vois : je reste donc en mode furtif. Des détails, des motifs.

.
.

Quelques idées m’ont interpellée durant la soirée. Ci-après, ce sont mes notes tapuscrites, elles peuvent contenir des imprécisions et des inexactitudes.

.

·· La · première technologie est le cocon, appelé le terrier. Nomade et virtuel, il propose une sécurité primaire. S’il représente un objet, c’est le smartphone. Alain Damasio stipule que le terrier numérique est un piège, on entre dans l’ère du self serf-ice (servitude).
.

Le roman est un produit de notre époque et du lieu où l’on vit. Donc oui, le roman touche l’empire occidental (blancs occidentaux) et cette stigmatisation ne peut pas plaire à tout le monde. Quid des animistes ? Ils ne peuvent pas se sentir envahis par la notion « cocon » puisqu’ils n’ont pas subi de décrochage avec la nature.

.
.

·· Alain · s’est surtout intéressé à l’aspect psychosocial, pas à la technologie anticipée mais bien à la matrice sociétale. Il précise que le techno-cocon est néfaste – même physiquement – puisqu’il entraine un biais dans la perception au corps. La paresse est outillée, l’effort à fournir est maintenant déchargé aux technologies (se repérer dans une ville, courir pour les sensations de son corps sans compter les calories perdues,…). Il enchaine sur le fait que garder ses capacités cognitives, c’est la liberté.
.

Alors, oui, Alain Damasio a conscience que son roman représente une ligne d’horizon, renferme les fantasmes qu’il avait envie d’emprunter. Tous les personnages de la rébellion ont une capacité particulière. Ils ont aussi cette faculté d’aller jusqu’au bout. L’exemplification est importante… pour que les personnages aient des choses à dire, pour que l’histoire existe.

.
.

·· Jean-Claude · soulève le point des traces en signalant qu’il peut y avoir une erreur entre données et connaissances. « Les traces, c’est ce qui définit l’humain. Elles définissent la trajectoire et conservent le passé ». La perte de traces, c’est la perte de non-captation.
.

Alain argumente en indiquant qu’on se retrouve dans l’hypertrophie : la constitution de la mémoire est fondamentale, pour la construction de soi, pour la mémoire collective. Mais vouloir tout enregistrer constitue des « hyper archives » ; on peut parler de mémose (hyper mémoire) : « La trace est une espèce de maladie ». La mémoire est une capacité réactive ; la capacité de l’oubli est une faculté importante.

« La trace n’est pas un outil de conservation, on est dans l’hyper obésité ».

.
Jean Claude rétorque alors que les outils, c’est donner le pouvoir à l’utilisateur. La possibilité d’effacer ses traces, c’est le premier contrôleur (exemple : Facebook ne vole pas des informations, il conserve celles données par l’utilisateur) ; on peut s’interroger sur la complicité sous-jacente de l’utilisateur. Il rappelle qu’il existe 5 trilliards de capteurs, et approximativement 12 par individu, si celui-ci est muni d’un smartphone et d’une voiture.

.
.

·· Concernant · la furtivité, Jean-Claude souligne : Sois inquiet, quelque chose au coin de l’œil va te changer. La furtivité est une chance extraordinaire.
.

Précédemment, un collègue sociologue d’Alain a objecté que le vivant devait avoir des structures. Sans règles de vie établies, la vitalité ou des changements extrêmes (permutation) interdisent aux vivants de se tenir debout.
.

Alain Damasio spécifie :

« Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir la plus haute vitalité possible, de se sentir vivant. Si on ne se confronte pas à l’extériorité, on n’est pas vivant ».

.

Ainsi, les furtifs sont l’incarnation de la fluidité, du mouvement permanent.

.

Salle comble pour Alain Damasio à Toulouse Alain Damasio dédicace les furtifs

.

.

Rond de Sorcière #106

16/05/2019 8 commentaires

.

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

.

À mois d’avril, joyeuses lectures !
… et beaucoup d’événements.
.

🎉 J’ai fêté le 1000e billet posté sur Livrement.com ! Et je suis aussi surprise que contente d’avoir atteint ce palier (ce n’était pas un objectif en réalité). Des copinautes m’ont posé quelques questions, je vous invite à en découvrir les réponses.
.

💀 Dans le cadre de notre super défi tueur de PAL (au moins… !), Valériane m’avait envoyée dans le froid en compagnie de Fitz avec « Le dragon des glaces » de Robin Hobb.

.
.

📑 Côté événements toulousains :

En rapport avec la littérature,

· Je suis allée jeter un œil –et le récupérer – à l’exposition de Benjamin Lacombe dans les locaux de Canopé. C’était plutôt chiche ; heureusement, il y avait quelques-unes de ses œuvres à observer dans les plus petits détails.

· J’ai aussi fait un saut à « 400 ans de livres d’enfance et de jeunesse » à la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine : les vitrines étaient intéressantes avec l’exposition d’ouvrages et leur présentation sur des encarts (un billet à venir)

· Impossible de passer à côté d’Echos & Merveilles ! Le festival médiéval fantastique a grandi de manière exponentielle depuis l’édition 2018. Malgré la pluie, c’est le beau fixe du moral qui touche les festivaliers. Des artisans en pagaille, des animations partout et la naissance d’un grand salon du livre de l’imaginaire. Évidemment, le créneau 2020 a déjà été réservé sur l’agenda.
.

En rapport… non, sans rapport, c’était juste très bien :

· Je suis allée voir l’exposition « Electrosound » sous-titrée « Quand le son et la lumière font leur show » où l’on retrouvait de multiples informations autour de ces deux thématiques avec pour exemple une salle de concert, avec plein de petites expériences à mener (très ludique) (au Bazacle, terminée)

· On continue dans la lumière, en sautant à pieds joints dans l’exposition « Luminopolis » sous la forme d’escape game. En moins de 60 minutes, il fallait collecter plusieurs mots clés que l’on obtient en répondant à différentes questions. Il y a plein d’ateliers de manipulation pour comprendre les mécanismes de la lumière. L’aspect escape game est plutôt léger, aucune tension identique à une escape room si vous avez déjà testé ce concept. (au Quai des Savoirs, jusqu’au 1er septembre)
.

🎲 Jeux de société :

· Offert à et testé avec mon neveu, le jeu « Little action » de Djeco. Du matériel adapté aux petites mains – cartes cartonnées grandes et épaisses, sujets en plastique – et des règles de jeu destinées aux tout petits (à partir de 2 ans et demi). Et hop, une partie pour se mettre dans le bain et mon neveu de trois ans avait tout compris. Il pourra d’ailleurs jouer avec son cousin du même âge sans l’aide d’un adulte. Les jeux de cette marque sont réputés. Little action demeure mon préféré.

· J’ai joué pour la première fois à Kingdomino chez des copains, et si chaque joueur a maximisé un royaume en carré avec château au centre à la première partie (pour un max de points), c’est vite devenu n’importe quoi. Prise en main rapide pour une stratégie à développer selon les tuiles collectées. Et j’apprécie qu’on puisse l’associer à une boîte de Queendomino pour augmenter le fun et le nombre de joueurs (pas testé).
.

📺 Petits et grands écrans… c’est parti !

·  Commençons par la déception : la bande annonce « À genoux les gars » promettait de l’humour. Annoncée comme une « comédie de dialogues », j’ai surtout eu mal à ma condition féminine : je n’ai vu ni parité, ni émancipation des femmes ; mais clairement un portrait cru de ce que peuvent vivre certaines femmes dans quelque quartier très codifié. Autant dire qu’on est très loin de ce qu’on m’avait promis.

· Je voulais lire le premier tome de la trilogie du rempart sud de Jeff VanderMeer avant de voir son adaptation. J’ai craqué, j’ai échoué. J’ai donc vu « Annihilation » qui, au niveau des effets spéciaux est plutôt agréable à regarder mais qui me laisse une impression floue sur l’intrigue. Belle brochette au niveau du casting : Natalie Portman, Jennifer Jason Leigh, Gina Rodriguez, Tessa Thompson.

· « The dirt » est un film biographique sur le groupe de hard rock Mötley Crüe. J’ai trouvé le film plutôt bon dans son ensemble en illustrant parfaitement l’expression : drugs, sex & rock’n’roll.

· « The Highwaymen » : Deux flics en charge de traquer le célèbre couple criminel Bonnie & Clyde. Et quoi de plus magnifique que de découvrir en duo Kevin Costner et Woody Harrelson. Ils deviennent moteurs d’un road movie réussi qui termine sur une conclusion amère – et juste – d’une Amérique contaminée, dont les belles valeurs s’effondrent.

· J’ai terminé la deuxième saison de la série télévisée « Workin’moms ». Les quatre mamans continuent de jongler avec leur quotidien et de louvoyer entre les attentes de la société à leur égard (aussi bien professionnelles que personnelles). Des personnalités hautes en couleur et beaucoup d’humour.

.

Bon, vais-je enfin parler de littérature dans ce billet ?!

.

Une pile à lire qui profite bien du printemps pour pousser :
¤ BURNETT Frances H. : Le jardin secret
¤ CAUSSARIEU Morgane : Rouge Venom
¤ COSTE Nadia : Comment je suis devenue un robot
¤ DALCHER Christina : Vox
¤ DE PINS Arthur : Zombillénium – La fille de l’air, volume 4
¤ KAY Guy Gavriel : Le fleuve céleste
¤ MONGE Jean-Baptiste : Redingote & Baltimore
¤ THOMAS Angie : The hate U give

Un joli +8 qui s’explique par : 1 livre trouvé en boite à lire (Burnett), 3 livres d’occasion que je guettais depuis longtemps (De Pins, Kay, Monge), 2 SP que je désirais découvrir (Caussarieu et Coste), 1 nouveauté (Dalcher) et 1 livre audio (Thomas).

Résultats : + 8 entrées ; – 6 sorties

.

Livres acquis en avril 2019 par le blog Livrement

.
.

Livres SFFF

.

Couverture du roman "Vox" de Christina DalcherVox – Christina Dalcher
Plaisir de lecture Livre sympa
Les femmes possèdent un bracelet compteur de mots : c’est 100 mots par jour, pas un de plus. Cette dystopie intense rappelle La servante écarlate de Margaret Atwood. C’est le même procédé qui se déroule : on arrive dans la vie d’une femme à un instant T., on découvre la situation par les pensées de la protagoniste : la société dans laquelle elle vit, la vision de sa situation et le basculement de la société dont on reconstruit l’historique au fur et à mesure du récit. Le style est fluide, et interpelle sur les droits des femmes dans une société patriarcale poussée à son paroxysme. La fin m’est apparue trop facile : elle est fouillie et très rapide. L’histoire a le mérite de faire réfléchir quant au rigorisme généralisé, quant aux conditions des femmes. À l’époque du #metoo où la parole des femmes se libère, où se renforce le concept de sororité, la peur de « faire taire » existe toujours.

.
.

Couverture J'ai lu du roman "Le dragon des glaces" écrit par Robin Hobb. C'est le 11e tome de la série L'assassin royalLe dragon des glaces (L’assassin royal, tome 11) – Robin Hobb
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Tomes 1234567891011, 12
Le prince Devoir et son clan d’art quittent Castelcerf pour l’île d’Aslevjal afin de rapporter la tête du dragon pris dans la glace. Ce que je peux dire, c’est que Robin Hobb sait nous faire vivre tous genres d’émotions ! Grâce à son talent, elle nous fait monter à bord du navire. Et autant vous dire que j’ai eu envie de passer les personnages par-dessus bord tant ils sont parfois insupportables (insupportables et malades). Autre que le voyage qui est long et se déroule lentement, on a le plaisir de découvrir la Narcheska dans sa ville. On se rend vite compte que la culture outrilienne va encore davantage corser les enjeux politiques qui se dessinaient avec le futur mariage.

.
.

Couverture de "La chasseuse de trolls" de Stefan Spjut, roman paru aux éditions Actes sudLa chasseuse de trolls – Stefan Spjut
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Susso rêve d’apercevoir un troll. Une femme d’un patelin lointain signale une forme humaine qui ressemble à un stallo. Deux jours plus tard, son petit-fils disparait. Les trolls sont justement réputés pour être attirés par les enfants.
On suit cette cryptozoologue dans son quotidien ; l’on rentre au contact des habitants, l’on se rend compte des conditions difficiles en plein cœur de l’hiver. L’atmosphère est lourde et riche. On se retrouve à la croisée entre la modernité de la Suède et le folklore scandinave. Le récit part d’un enlèvement d’un enfant pour prendre un élan fantastique avec en ligne de mire le peuple des trolls. La tension est bien entretenue et l’alternance des deux points de vue narratifs permet de nourrir l’enquête que mène le lecteur ; entre policier et surnaturel.

.
.

Couverture de la BD "La fille de l'air" d'Arthur de Pins, tome 4 de ZombilléniumLa fille de l’air (Zombillénium, volume 4) – Arthur De Pins
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volume 1, volume 2, volume 3
Ah, j’ai su résister des mois ! Mais le quatrième tome est enfin entre mes mains. Comme cette série s’apprécie dans son ensemble, j’ai pris plaisir à relire les précédents volumes.
On en apprend davantage sur le fonctionnement du parc : Zombillénium passe de la gestion du bon père de famille aux forts desiderata des actionnaires. Tout va très vite : des rebondissements dans tous les sens et un fameux retournement de situation. Ces actions sont trempées dans l’humour tout du long – parfois bien corrosif – et bordées de clins d’œil. Un nouveau personnage fait irruption (et j’insiste sur le terme irruption) : c’est un nouveau cycle qui commence. Le point de suspens – expression préférée au terme anglais cliffhanger – confirme le tout. Ça dépote !

.
.

Autres livres

.

Couverture du roman "Comment je suis devenue un robot" de Nadia CosteComment je suis devenue un robot – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Par chapitres alternés, deux copines se partagent la partie narrative. Margot, a eu un grave accident et ne compte pas desserrer les dents sur la situation ; Ambre, ne veut pas déranger son amie mais utilisera l’humour comme moyen de la décapsuler. Pour la première, c’est la traversée d’une situation compliquée, entre handicap et adolescence. La seconde voudrait se confier et n’ose pas se plaindre et s’interroge pour garder intact leur amitié. Par les deux protagonistes, l’histoire s’avère riche et équilibrée. Comme pour ses précédents romans, Nadia Coste aime investir des thématiques importantes, ici la réflexion autour de l’acceptation de soi.

.
.

Couverture du livre The Hate U give d'Angie ThomasThe hate U give – Angie Thomas
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Starr est témouine du meurtre de son ami d’enfance par un policier blanc. Elle souhaitait rester anonyme, faire profil bas. Mais alors que les autorités et les gangs de sa cité veulent la faire taire, elle décide de devenir actrice pour la suite judiciaire de cet acte.
Le racisme ordinaire est au cœur de l’histoire ; il est aussi question de manipulation, de préjugés, d’amour et d’espoir. Le récit dépeint une triste réalité tout en justesse. Les émotions brutes que transmet l’autrice sont percutantes et nourrissent un texte engagé. Starr est une protagoniste aussi touchante qu’attachante. L’histoire se dévore. Le langage familier adopté en style d’écriture passe très bien à l’écoute (livre audio).

.

.

Lectures d'avril 2019 du blog Livrement

.

.

Partir dans les Pyrénées ariégeoises | Confectionner un délicieux cheesecake aux deux chocolats | Aller admirer des peintures datant de 14 000 ans avant maintenant (datation au carbone 14) | Et fêter l’anniversaire d’un copain | Préparer des cadeaux : un sac d’activités pour la miss, un album en tissu pour le Filleul et des chocolats maison pour leurs parents | Profiter de doux et intenses moments ensemble | Se balader, beaucoup de culture et un tour de manège pour décompresser | Participer à un atelier de couture | Et tester un nouveau salon de thé & café avec les copines, qui fait maintenant partie de mes adresses favorites | Se rendre à l’exposition de Benjamin Lacombe | Scraper des cartes thématiques | Recevoir Mutinelle avec des crêpes au beurre et de la cassonade Graeffe | Cuisiner des gnocchi | Enfin offrir les cadeaux d’anniversaire au Neveu-presque-tout-neuf : plein de livres géniaux et le jeu de société Little Action | Puis partir à la chasse aux œufs au fin fond du Lot et découvrir la nature au printemps | Recevoir un Joyeux Courrier de la part de Delphine | Prendre le goûter | Visiter par hasard l’exposition 400 ans de « 400 ans de livres d’enfance et de jeunesse » à la Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine | Trouver « Le jardin secret » dans une boîte à lire, dans la même édition de l’exemplaire que j’avais lu enfant | Une vraie madeleine de Proust | Exposition Electrosound un jour | Exposition Luminopolis le lendemain | Le tout en bonne compagnie | Puis, enfin venu le temps d’Echos & Merveilles.

.

Mise en scène des livres d'Estelle Valls de Gomis Mise en scène du livre "La chanson d'Arbonne" de Guy Gavriel Kay

Cheesecake aux deux chocolats Lampe pour visiter les grotte de Niaux

Couture : album photo en tissu Tablette de chocolats maison

Venue du filleul Détails des peintures du manège aux chevaux de bois à Jeanne d'Arc à Toulouse

Atelier de couture avec Dodynette à Toulouse Gâteau "velvet" dans un salon de thé

Exposition de Benjamin Lacombe à Canopé de Toulouse : détails d'une de ses oeuvres Exposition de Benjamin Lacombe à Canopé Toulouse : afffiche, rideau rouge et veste

Crêpe à la cassonade Graeffe Gnocchi faits maison

Scrap : carte pour pâques avec œufs en bois Scrap carte de pâques dans les tons pastel

Livre sur les engins existants Figurines en plastique du jeu Little Action de Djeco

Chasse aux œufs en 2019 Glycine sur un mur

Enveloppe "Happy mail" bleue et rose Café dans une tasse au camaieu de bleu

Bécassine pour l'exposition 400 ans de livres d'enfance et de jeunesse à Toulouse Livre "Le jardin secret" de France H. Burnett trouvé dans une boite à lire

Exposition Electrosound au Bazacle Exposition Luminopolis au Quai des Savoirs à Toulouse

 Echos et merveilles 2019 : maison sous petite cloche Echos et merveilles 2019 : livre pop up

.