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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en S, T, U’

SANDERSON Brandon – Dansecorde

13/08/2019 8 commentaires

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Couverture du recueil de nouvelles Sixième du Crépuscule de Brandon SandersonTitre : Dansecorde (Les Archives de Roshar, novella)
Auteur : Brandon Sanderson
Plaisir de lecture Novella à découvrir
La Voie des rois tome 1, Le livre des Radieux tome 2, Justicière tome 3

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Lift est lasse de sa vie à la Cour de l’Empereur Gawx. Elle décide de fuir et de revenir aux basiques : l’errance. En compagnie de Wyndle, un néantifère, elle part sur les traces de l’Ombre.

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La novella « Dansecorde » est disponible dans le recueil« Sixième du Crépuscule et autre nouvelles ». Brandon Sanderson en conseille sa lecture entre « Le livre des Radieux » et  « Justicière », les deuxième et troisième tomes des Archives de Roshar.
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Pour moi, cette novella est un chapitre bonus et ne doit pas être considérée comme un point d’entrée à cette saga. Elle fait appel à des notions, des personnages et des événements traités dans les deux premiers volumes. Sa lecture aux novices, bien que peu spoilante, pourra paraître bien obscure.
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Lift est un personnage secondaire que l’on a précédemment croisée dans un interlude. Dansecorde représente l’occasion pour l’auteur de nous offrir une aventure individuelle. J’espère retrouver Lift dans le troisième volume « Justicière » des Archives de Roshar (je suis en cours de lecture).
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En cherchant l’Ombre, Lift remplit les deux rôles : chasseuse et… proie. Et par-dessus le marché, une tempête anormale approche.
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La protagoniste est un personnage féminin fort et à l’esprit libre. Lift est truculente et possède un pouvoir génial (c’est elle qui le dit). Son compagnon Wyndle est un néantifère plutôt trouillard. Ce qui donne des actions assez comiques à la lecture.
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Ce texte est relativement court avec environ 250 pages mais retrouver Lift & Wyndle et passer du temps avec eux est amusant.

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Fan art de Lift par Katie Payne, Lift est un personnage de Brandon Sanderson Fan art de Lift par Tara Spruit, Lift est un personnage de Brandon Sanderson

Fan art par : Katie Payne | Tara Spruit

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Rond de Sorcière #109

07/08/2019 22 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Juillet 🔥 ne déroge pas aux mois précédents : la lecture et moi, c’est une relation saine où on se la coule douce. 2019 se bat sur un rythme plus lent que les précédentes années.
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📉 Deux livres et une nouvelle à mon actif… mais ma principale lecture de juillet est un pavé : il s’agit du troisième tome des Archives de Roshar de Brandon Sanderson, titré « Justicière » qui, en version française a été découpé en deux volumes. J’ai terminé la première partie tout début août, j’en parlerai donc dans le prochain bilan mensuel.
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Lire à un rythme d’escargot-tranquille 🐌 ne m’empêche d’avoir de doux rêves, notamment en estimant que je peux lire ma grande liste d’envies durant cet été.
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Comme habituellement, Valériane m’aura choisi un roman dans le cadre de notre défi Valériacr0. Elle est cool, elle a pioché dans ma wishlist estivale.
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En début de mois, j’ai profité de mon escapade berlinoise pour libérer un livre voyageur très-à-propos 📨 : « Berlin ? Berlin ! » Un recueil de textes sur la capitale, dirigé par Katharina Diestelmeier.
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📸 J’en profite pour vous indiquer que je nourris de temps en temps un compte Instagram autour de mes lectures : https://www.instagram.com/livrementblog/ (c’est pour ceux du fond qui ne suivent pas) (qui m’aime me suive 🥺)

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Ajouts dans mon sac de plage :
¤ CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Artifices & Arbalètes, tome 4
¤ PRATCHETT Terry : Les Annales du Disque-monde – Masquarade, tome 18
¤ SANDERSON Brandon : Les Archives de Roshar – Dansecorde
¤ SANDERSON Brandon : Les Archives de Roshar – Justicière, tome 3 partie 1
¤ SANDERSON Brandon : Les Archives de Roshar – Justicière, tome 3 partie 2

→ L’ultime tome de la saga de Gail Carriger car il s’agit du choix aoûtien de ma binômette 🤫, un tome des Annales du Disque-monde pour avancer dans mon défi Valériacr0, « Dansecorde » une nouvelle dont la lecture est conseillé par Brandon Sanderson avant d’attaquer le troisième tome « Justicière ».

Résultats : +5 entrées ; -3 sorties

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Livres lus et acquis en juillet 2019

Livres acquis et lus en juillet 2019 / Tout tient dans la liseuse 💁🏻‍♀️

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Couverture du roman "slade house" de David Mitchell aux éditions de l'olivierSlade House – David Mitchell
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Chronique complète
Sur le mythe de la maison hantée, David Mitchell élabore une version originale en intégrant le concept de la boucle temporelle et des désirs d’immortalité.
Slade House est une maison qui s’adapte aux fantasmes et aux peurs de l’invité des jumeaux Jonah et Norah Grayer. Cinq points de vue narratifs se partagent cinq parties qui pourraient fonctionner comme des nouvelles. Le déroulé de chaque aventure est identique mais c’est l’angle d’attaque qui donnera une version nouvelle aux éléments connus. L’aspect horrifique est bien mené et les pages se tournent toutes seules. J’ai été moins attachée aux personnages qu’au fonctionnement même de la maison. Et j’avoue être restée sur ma faim avec un si court roman ; 272 pages, là où David Mitchell nous emmenait dans des aventures plus riches en 672 pages pour Cartographie des Nuages et 784 pages pour L’âme des horloges.

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Couverture du roman "Masquarade" de Terry Pratchett, tome 18 des annales du disque-mondeMasquarade (Les Annales du Disque-monde, tome 18) – Terry Pratchett
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Les Annales du Disque-monde
Agnès Créttine veut réaliser son rêve : devenir chanteuse d’opéra. Elle part donc en direction d’Ankh-Morpork. Son physique l’oblige à rester dans l’ombre de Christine qui elle, a le physique de l’emploi mais pas la voix. Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg qui voient en Agnès une parfaite sorcière partent la chercher. Elles en profitent pour passer une soirée culturelle et enquêter sur la série de meurtres qui se déroulent à l’Opéra.
Les Sorcières font partie de mes personnages préférés des Annales du Disque-Monde. C’est toujours avec bonne humeur et rires au programme que je commence un tome de cette saga. L’univers permet à Terry Pratchett d’écrire des scènes farfelues, de s’amuser des excentricités et des caricatures du milieu. Le tout est très enlevé et plein de rebondissements.

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Couverture du recueil de nouvelles Sixième du Crépuscule de Brandon SandersonDansecorde (Les Archives de Roshar, nouvelle) – Brandon Sanderson
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
Tome 1, tome 2 des Archives de Roshar
La lecture de cette nouvelle est conseillée par l’auteur, de préférence entre le deuxième et le troisième tome des Archives de Roshar. Elle est disponible dans le recueil « Sixième du Crépuscule et autre nouvelles ». Je la vois comme un interlude mais elle ne peut pas servir d’entrée à l’univers de cette saga car elle concerne un personnage secondaire précédemment croisé.
On retrouve Lift qui traînait dans l’entourage de l’Empereur Gawx. Elle décide de fuir sa vie pour un nomadisme choisi. Elle est tout aussi chasseuse que proie en se lançant sur les traces de l’Obscur. Lift est amusante et attachante et c’est avec plaisir qu’on la suit dans ses péripéties jusqu’à Tashik.

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J’ai profité de la fête du cinéma pour voir Toy story 4 que j’ai trouvé très chouette et c’est une belle clôture de série. J’ai également visionné « X-men : Dark Phoenix », si les précédents volets étaient plus flous, sur ce long métrage c’est flagrant : ils ne respectent pas la première trilogie (les tout vieux) et c’est une déception tout court car je l’ai trouvé mou et mal rythmé. Via la plateforme Netflix, j’ai regardé I am mother qui pose des questions intéressantes sur les technologies et l’éthique, la vie et la mort, mais qui n’a pas su me surprendre.
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J’ai visionné la troisième saison de : Stranger things dont le déroulement m’a déçue, on dirait Spy kids (des enfants qui se déjouent facilement d’une équipe professionnelle russe ?) ; celle de The Handmaid’s tale, je n’arrive qu’à rester sur une note positive car j’ai aimé enfin retrouver June et l’univers mais objectivement, il y a des actions qui ne sont absolument pas crédibles avec les éléments qui avaient été précédemment mis en place ; celle de Bonusfamily, ça, c’est mon petit bonbon dans le genre « fresque familiale » puisque l’on suit une grande famille suédoise recomposée. À noter Chernobyl, je rejoins l’avis d’une majorité des spectateurs, une sacrée pépite de mini-série.

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Affiche du film Toy Story 4 Affiche du film X-men : dark phoenix Affiche du film I am mother Affiche de la saison 3 de Stranger Things Affiche de la saison 3 de The handmaid's tale Affiche de la saison 3 de Bonus Family Affiche de la mini série Chernobyl

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Apprécier la fine pluie si rare | Faire ma valise | Escapade berlinoise ! | Goûter la nourriture locale | Valider les points « touristiques » | Flâner dans les immenses espaces verts de la capitale | Savourer le concert de Metallica | Revenir | Passer du temps avec les copains | Multiplier les soirées au fil du mois | Faire ma valise | Déjeuner familial en Ariège | Câlins au neveu-presque-tout-neuf et gratouilles au chat Casimir | Fêter nos onze ans d’amour | Faire ma valise | Rejoindre des copains dans le Lot | Piscine et farniente | Et traitement des photos au frais ! | Faire ma valise | Partir dans le bourbonnais et me faire chouchouter par ma famille | Gratter Gaya et Oly, chienne et chatte | Discuter de longues heures durant, souvent tard | Vie rythmée par les repas et les jeux de société | Revenir | Et gratter mes chats.

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Cathédrale de Berlin Oberbaumbrücke à Berlin

Tramway et Oberbaumbrücke Mur de Berlin

Graffiti représentant le baiser de l'amitié entre Honecker et Brejnev Graffiti du mur de Berlin

Currywurst et frites Kraft Malz, bière au malt

Porte de Brandebourg Sur les berges de la Spree, holzmarkt

Le dome Reichstag Concert de Metallica à Berlin

Partie d'Horreur à Arkham, le jeu de cartes Casimir le chat

Reflet végétal dans le thé d'une tasse Thé et lecture ; tasse et liseuse

Dessert glacé Vieille devanture d'un ancien café dans le Lot

Mue d'un scarabée Capitule d'un sumac vinaigrier

Fleurs roses d'un hortensia "Pierre-de-vie" un roman écrit par Jo Walton, entourée de fleurs séchées

Oly le chat Fondant au chocolat et glace vanille

Gâteau improvisé au yaourt sans yaourt et au muesli Slade House, roman écrit par David Mitchell pris en photo sur liseuse

Focus sur les dés du Perudo Beach Focus sur les assistants du jeu de société Ex Libris

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SPJUT Stefan – La chasseuse de trolls

14/05/2019 6 commentaires

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Couverture de "La chasseuse de trolls" de Stefan Spjut, roman paru aux éditions Actes sudTitre : La chasseuse de trolls (Susso, tome 1)
Auteur : Stefan Spjut
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Lire les premières pages

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Susso est cryptozoologue et rêve de voir un troll. Alors quand une grand-mère aperçoit un étrange être à travers les carreaux de la fenêtre, Susso fonce jusqu’à ce patelin pour installer un appareil photo à déclencheur par mouvement pour espérer capturer un cliché. Peu de temps après sa visite, le petit-fils venu faire un tour chez sa mamie disparait. Il est connu que les trolls sont particulièrement attirés par les enfants. D’ailleurs, le triste événement rappelle la disparition locale de Magnus voilà vingt-cinq ans.

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La cryptozoologie est l’étude des animaux dont l’existence ne peut pas être prouvée de manière irréfutable. Ce sont les trolls qui passionnent Susso. D’ailleurs, elle leur consacre un site web et rêve d’en voir un de ses propres yeux.
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Dans ce récit, Stefan Spjut nous emmène au contact des habitants. Il prend son temps pour nous lier aux personnages et cela fonctionne. Au fur et à mesure de la lecture, on apprend à connaître les brisures personnelles des personnages.

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On plonge aussi bien dans une partie du folklore scandinave que dans les profondeurs de la forêt. L’ambiance froide est bien retranscrite tout comme la puissance de la nature. Le point central est le peuple des stallos, mieux connus sous le nom de trolls. Ces créatures sont accusées de quelques maux, notamment le kidnapping.
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Les trolls ne sont pas en dehors de la civilisation, comme un lointain mirage mais évoluent au sein de la société : dans le garage des voisins, dans la parcelle forestière d’à côté. Ce qui fait naître un intérêt croissant pour que nous espérions nous aussi, en tant que lecteurs, croiser un troll par les yeux de la protagoniste.

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« La chasseuse de trolls » est le premier tome d’une trilogie nommée « Susso ». Je pensais qu’il s’agissait d’un one-shot. La fin est ouverte et m’a paru un peu étrange mais pas assez pour me convaincre d’une suite ; surtout que je ne connais pas les codes de la littérature suédoise et me suis dit que c’était peut-être une clôture habituelle. À vrai dire, j’aurais aimé savoir qu’il s’agissait d’une trilogie avant de commencer le livre.
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L’atmosphère est marquante car lourde et tout aussi riche. Elle peut s’avérer oppressante à certains moments mais absolument rien d’insupportable, j’estime qu’on est loin du sentiment de malaise permanent.

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Le roman est singulier : ce polar prend une direction fantastique.

La base est policière avec l’enlèvement d’un enfant et l’impact du fantastique nous amène à toujours douter de la réalité. On remet en cause les éléments donnés car ce sont les personnages qui les rapportent : a-t-il vraiment vu ça ? N’exagère-t-il pas la situation ?
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J’ai aimé l’alliance de la modernité de la Suède et de la mythologie scandinave. Ma plongée a été immédiate grâce au réalisme, celui du quotidien : le kilométrage à effectuer et cette fatigue cumulée : sur la route, la neige à gérer, les personne à contacter avant d’arriver chez eux (logique), son entourage à prévenir.
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L’alternance entre deux points de vue permet de garder un certain équilibre. Une partie du jeu consiste à replacer les éléments dans la chronologie, ce qui permet de comprendre ce qui est arrivé. J’ai aimé les indices distillés, la rupture de rythme choisi par l’auteur. Plusieurs récits s’entrecroisent : on ne se trouve pas sur une balade bien balisée. Il faut chercher, s’interroger et se demander avec quelle intensité intervient le surnaturel.

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Couverture du livre La chasseuse de trolls aux éditions Libri Kiadó Couverture du roman La chasseuse de trolls de Spjut aux édiitons forlaget oktober

Mise en scène du livre "La chasseuse de trolls" de Stefan Spjut : plaid pour la neige, une cage pour la chasse et un ruban rouge pour la recherche et le sang

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Cunéipage (Sylvie Sagnes) s’interroge elle aussi sur les dimensions des stallos.

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Illustrations : #01 Couverture des éditions Libri Kiadó ; #02 Couverture des éditions Forlaget Oktober.

Rond de Sorcière #101

17/12/2018 10 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Mois de novembre très prolifique concernant les lectures ! Si septembre et octobre avaient été occupés à autre chose ( 2 romans et 1 livre audio sur le premier mois, 3 romans, 1 livre audio sur le second), je pulvérise tout durant ces dernières semaines. Les bonnes lectures s’enchaînent, c’est un plaisir.
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On notera que mon mois de novembre a toujours un pied dans la période d’Halloween ; justement parce que le challenge courait jusqu’au 11 novembre.

D’ailleurs, j’ai été aidée par Valériane qui avait choisi le dixième tome de l’Épouvanteur de Joseph Delaney dans le cadre de notre défi.

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📚 C’est le temps de la raisonnabilité : mes bibliothèques « dégueulent » tellement de livres (elles ne sont pas juste « pleines », elles sont au-delà de la capacité de stockage), que la sagesse me pousse à trouver de nouveaux foyers pour certains titres. Vous pouvez trouver la liste et les prix par ici.

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📽 Visionnage !
On est en plein dans Halloween avec “The haunting of Hill House” qui a terriblement bien fonctionné sur moi (je me suis découvert récemment une peur des maisons hantées et tous les clichés – porte qui claque, ombre dans un coin – font loupe des battements à mon cœur) ; photographie superbe, j’ai été happée par l’intrigue.
Les séances au cinéma ont été rares cette année, mais je ne pouvais rater « Les crimes de Grindelwald » (Les animaux fantastiques 2) : y aller entre copains permet aussi de débriefer dès la fin du film. Il y a du un peu moins bon, du bon et du je m’interroge ; dans l’ensemble, je l’ai bien aimé.
Du côté des OVNI, il y a « I don’t feel at home in this world anymore » dont le côté ‘what the f*ck’ m’a beaucoup plu, le binôme Elijah Wood et Melanie Lynskey est en forme. J’ai continué la série « 3% » et je reste partagée sur cette deuxième saison. Mon petit cœur s’est serré fort en visionnant la série « Wanderlust » où j’ai trouvé Toni Collette excellente (comme bien souvent).
Novembre étant ni à Halloween, ni réellement à Noël – normal… – je fais un peu des deux. Regarder des comédies thématiques me permet de [VISIONNER] d’un œil d’écouter durant mes sessions de traitement de photos : La princesse de Chicago et The Holiday Calendar se retrouvent à égalité, « Les chroniques de Noël » se démarque par son rythme punchy, son ton drôle et grâce à Kurt Russel qui joue bien le rôle attribué.
Enfin, côté humour/stand-up : « Happy to be here » de Tig Notaro n’a pas su me convaincre mais je ne m’arrête pas à ce spectacle-ci de l’humoriste. « The leather special » d’Amy Schumer contient de bonnes répliques et elle est un concentré de bonne humeur. J’ai passé un très bon moment – je me suis marrée ! – avec « The comeback kid » de John Mulaney, avec une mention spéciale au souvenir rattaché à McDo.

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Il faut savoir me raisonner avec la pile à lire :
¤ GRIMALDI Virginie : Chère Mamie
¤ GRIMALDI Virginie : Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie
¤ VAUGHAN Brian K. & STAPLES Fiona : Saga, volume 9

→ Je n’aurais pu vivre encore longtemps sans dévorer le neuvième volume de Saga (paru le 16 novembre), le premier roman de Virginie Grimaldi pour une bonne action envers une association et pour remplir ma réserve de bonne humeur ; le second roman pour glisser un audio dans mes esgourdes.

Résultats : +3 entrées ; -15 sorties

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Lectures de niovembre 2018

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Romans SFFF

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Couverture du roman Jivana de Nadia Coste, roman publié aux éditions ActuSFJivana – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
C’est avec plaisir que je me suis plongée dans Jivana : heureuse de retrouver l’univers des Fedeylins. Dans cette histoire, deux héroïnes partagent un seul et même corps, la déesse Savironah et Jivana. Nadia Coste aborde plusieurs thématiques dont celle de la place de la femme dans la société. Leur quête les entraine sur un chemin semé d’embûches. Ce roman est un bonus tout sucré. Il peut se lire indépendamment de la série principale mais acquiert une autre dimension s’il est lu après. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du roman Rhizome de Nadia Coste, publié aux éditions SeuilRhizome – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Nous voilà projetés dans la sky-city de Mauges en 2081. Jaro botaniste de métier vient de respirer des spores qu’une plante apparemment anormale vient de disperser. Il va devoir endosser le rôle d’ambassadeur pour les plantes. Nadia Coste offre une belle leçon d’écologie à travers l’intrigue. Cette dernière referme une originalité astucieuse qui permet d’éclairer la relation entre les humains et les organismes végétaux. Lecture conseillée à partir de 13 ans.

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Couverture du roman Le sang de l'épouvanteur de Joseph Delaney, dixième tome de la série l'épouvanteurLe sang de l’Épouvanteur (L’épouvanteur, tome 10) – Joseph Delaney
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Dans ce dixième tome, Tom Ward et l’épouvanteur auront d’autres créatures à museler pour ne plus se préoccuper momentanément de la lutte contre le Malin. L’intrigue majeure avance peu mais les personnages ne restent pas figés. Le roman est un concentré d’actions et initie le passage du flambeau. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du livre "Entends la nuit" de Catherine DufourEntends la nuit – Catherine Dufour
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
En protagoniste, on retrouve Myriame, indépendante et beaucoup trop curieuse. Catherine Dufour fait de la ville de Paris, un personnage à elle toute seule. Elle intègre une créature imaginaire dans une forme que je n’avais jamais croisée. À travers le récit, c’est une remarque très ouverte sur notre société actuelle qui s’étale sous nos yeux. Quelques bémols pour moi, l’univers des créatures tout juste effleuré, un statut un peu passif de la part de Myriame (qui veut tout le contraire). Cependant, j’ai passé un bon moment avec ma lecture et j’étais curieuse de savoir ce que nous concoctait l’autrice.

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Couverture du roman "Les flèches de la reine" de Mercedes Lackey, tome 1 des Hérauts de Valdemar, publié aux éditions MiladyCouverture du roman titré "La chute de la Flèche" de Mercedes Lackey, tome 3 des Hérauts de ValdemarLes Flèches de la Reine, L’envol de la Flèche, La Chute de la Flèche, (les Hérauts de Valdemar, tome 1, 2 et 3) – Mercedes Lackey
Plaisir de lecture Livres sympa
Chronique complète
Je possède cette trilogie depuis 2010 que l’on m’a offerte en coffret. C’est donc une relique de ma pile à lire à laquelle je devais bien m’attaquer. Quand des titres patientent autant de temps, je ne sais pas si l’envie de les lire est toujours aussi forte ou si mon expérience de lectrice, au fil des années ne me rend plus décisive dans mes choix à lire.
Sur la forme, les livres sont bourrés de coquilles, sur la forme, je découvre comme protagoniste une jeune fille forte et indépendante. Elle va mûrir au fil de sa vie et de ses rencontres. Elle fuit un mariage arrangé à 13 ans en quittant le foyer familial et poursuit un apprentissage pour lequel elle a été choisie. On peut lister de nombreux poncifs rattachés au genre et avec prévisibilité, l’histoire se finit bien. Cette trilogie représente les romances de Noël que d’autres lecteurs lisent en fin d’année, elle est pleine de bons sentiments.

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Couverture du roman "Shakti" de Stefan Platteau paru aux éditions J'ai Lu. Tome 2 de la série "Les sentiers des Astres"Shakti (Les sentiers des astres, tome 2) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1
C’est avec grand plaisir que je suis retournée dans l’univers après « Manesh » qui m’a enchantée. Cet exemplaire m’a été offert par Eirilys & Pitiponks qui l’ont fait dédicacé à la dernière édition des Imaginales <3 Je me suis laissée entraîner comme jamais : lister les détails glissés ici et là, adorer découvrir la jeunesse de Shakti, presque sentir l’haleine fétide de la Croq-Carcasse ; que je ne souhaite jamais rencontrer. Les atmosphères sont toujours très bien rendues au point où je peux l’affirmer : je préfère davantage être sous mon plaid que dans cette forêt. Dire que j’ai englouti ce livre serait presque un euphémisme tant j’ai eu du mal à le lâcher.

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Couverture du roman "Le sanctuaire des dieux" de Cindy Van Wilder, tome 1 de Terre de BrumeLe Sanctuaire des Dieux (Terre de Brume, tome 1) – Cindy Van Wilder
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Après le grand Bouleversement durant lequel une Brume toxique s’est déversée sur leur monde, Mirar devient une société clivée : les clans ne se mélangent pas. Des communautés sont créées autour des quatre éléments fondamentaux. Clins d’œil à la mythologie grecque et conséquences environnementales sont tissés dans la trame principale. L’écriture est entrainante et bénéficie d’une imagination foisonnante. « Le Sanctuaire des Dieux » est le premier tome du diptyque Terre de Brume. Le second sera publié en mai 2019. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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Œuvres graphiques SFFF

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Couverture du petit grimoire des fées illustré par Sandrine Gestin ; textes de Patrick JézéquelPetit grimoire des Fées – Sandrine Gestin & Patrick Jézéquel
Plaisir de lecture Livre sympa
C’est avec grand plaisir que j’admire de nouveau les illustrations de Sandrine Gestin au fil des pages. Les textes présentent les Fées par communauté, donnant leurs caractéristiques principales physiques et de comportement. Les amoureux du Petit Peuple ne trouveront pas d’informations inédites : cela reste un petit grimoire intéressant à grignoter. À noter que le petit livre 11,5*16cm possède une couverture mousse cartonnée et se pare d’un signet. J’ai eu la chance de rencontrer Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018.

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Couverture de la bande dessinée Les misérables par PeruCouverture de la bande dessinée Mort parce que bête par PeruCouverture de la bande dessinée La peste par PeruLes Misérables, Mort parce que bête, La peste (Zombies Néchrologies, volumes 1, 2 et 3) – Peru & Cie
Plaisir de lecture :  Livres sympa
Série Zombies
Sur ma liste d’idées pour le challenge Halloween, j’avais marqué le troisième tome. J’en ai donc profité pour relire le début de cette série pour mieux « profiter » de l’histoire bien que l’on suive différentes personnes à chaque volume.
Ce spin-off de la série Zombies peut se lire indépendamment ; Peru assure le scénario et trois dessinateurs se relaient en assurant une harmonie globale. Le premier tome raconte la chute du gouvernement en France, on s’attarde sur un vase clos en Suède pour le deuxième, et l’on découvre le patient zéro en se rendant au Japon avec le troisième. Le traitement de la série est assez inégalitaire et j’y trouve aussi un problème de rythme au sein même des albums. J’en conviens que certains détails ou les pensées des personnages sont intéressants à découvrir mais je ne visualise pas où Peru souhaite aller ou quelles clés donner avec cette série.

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Couverture du neuvième tome de Saga de Vaughan et StaplesSaga, volume 9 – Brian Vaughan & Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8
Il devient délicat de parler de cette série, d’apporter des détails de l’intrigue sans spoiler. La qualité de la série demeure constante : tant sur le contenu que sur la forme. Les dialogues sont remplis de réflexions. L’enchainement des bonnes idées donne une grande fluidité à l’intrigue. Les dessins et leur colorisation sont superbes et j’avoue être sensible à ces belles couleurs. Scénariste et illustratrice ont annoncé une pause d’au moins un an pour refaire le plein d’énergie. Mais terminer sur un tel tome, c’est à s’en briser le cœur. Ce neuvième volume intègre beaucoup de retournements de situation. La série est une valeur sûre et l’imagination de ces deux auteurs est juste… waouh !

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Livres éclectiques

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Couverture des lettres fictives "Chère mamie" de Virginie GrimaldiChère Mamie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture : note : 4 Livre à découvrir
Ce petit livre renferme les lettres fictives que Virginie écrit à sa grand-mère. On peut régulièrement les déguster sur son compte Instagram. Elles sont regroupées sous la couverture de « Chère mamie » dont les droits sont reversés à l’association Cékedubonheur. Ces chroniques du quotidien sont découpées en quatre saisons, et chacune est illustrée par un polaroïd. Les anecdotes renferment beaucoup d’humour, quelques perles qui prêtent à sourire voire à rire. Elle y conte ses péripéties aux quatre coins de la France, accompagnée de sa famille, ses amis et des lecteurs rencontrés en salon. Ces petites histoires sont tour à tour touchantes, amusantes et aussi émouvantes. C’est un plaisir de découvrir que l’autrice est une personne vivante aimant les petits bonheurs (que je chéris tant moi aussi). Ce recueil épistolaire se dévore !

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Couverture du roman "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie" de Virginie GrimaldiLe parfum du bonheur est plus fort sous la pluie – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce roman est le petit dernier à être passé dans mes écouteurs. Je l’ai découvert au format audio, je trouve que la voix de Sophie Frison colle parfaitement. Découverte par son blog, je découvre la plume de Virginie Grimaldi en suivant sa bibliographie.
Pauline est quittée par son mari Ben. Elle tente de ranimer ce qu’était leur vie à deux. Elle écrit des lettres dans lesquelles l’on trouve des souvenirs liés à leur rencontre. On soupçonne un motif de séparation quand elle conte leur belle vie.
La protagoniste devient attachante et sa famille tient un rôle important. C’est écrit avec beaucoup de justesse et donne l’impression d’un roman aux allures intimistes. Dans l’ombre de ce personnage fictif, on reconnait quelques bribes de la vie privée de l’autrice. Et cette pincée de réalité donne beaucoup de profondeur. Ce roman est plus personnel que les précédents car Virginie Grimaldi parle de son expérience ; elle en avait relaté quelques morceaux sur son blog. Elle a un sens aiguisé pour transmettre ses sentiments. La montée des émotions est forte et c’est avec la gorge serrée qu’on lit les dernières pages.

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Tester la résistance de ma liseuse sous la pluie (non, ce n’est pas vrai) | Confectionner une tarte aux poires juteuses à souhait | Recevoir ma cousine fraîchement normande d’adoption | Entendre le souffle rauque du Minotaure se baladant dans les rues de la ville rose | Dîner chez des amis et faire la rencontre poilue d’Obiwan | Inviter les copains à un goûter dominical | Raspoutine, Roi des vibrisses | Voir une scène de crime se préparer dans ma salle de bain [DEDXTER] | Tartine à l’œuf du brunch maison | Tester une recette de chouquettes | Rendre visite aux copines et à leur bibou | Cuisiner pour la première fois une tarte au sucre | Défendre mes valeurs | Moriarty-tout-en-rond  | Retrouver avec joie Pitiponks | Déjeuner au marché de Noël : tartine de fromage et aligot, bien sûr ! | Recevoir à dîner ma copine Enflammée et son amoureux  | Qui m’ont offert un sublime bouquet | Le même jour où j’en envoyais un à ma copine strasbourgeoise Marion | En prendre les mirettes au festival des lanternes à Gaillac | Confectionner quelques cartes à mes correspondantes pour démarrer le mois de décembre.

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Le roman Rhizome pris en photo parmi les plantes Mise en scène du roman Terre de Brume de Cindy Van Wilder

Liseuse PRS-T1 sous la pluie Tarte aux poires et amandes

 La machine Minotaure se balandant dans Toulouse Assiette avec un fondant au chocolat, de la chantilly et un crumble aux pommes

Chat qui baille Préparation de la salle de bain pour des travaux

Tartine salée, oeuf, oignon, fromage Chouquettes revisitées

Tarte au sucrée du nord Petites mains d'enfant

Petites mains d'enfant au goûter Tenue violette pour défendre ses valeurs "nous aussi"

Chat en rond endormi dans un coussin Chocolat chaud du Flowers

Aligot et tartine au fromage mangés au marché de Noël Bouquet et craspedia

Tag sur le bitume pour le festival des lanternes à Gaillac Fleurs du festival des lanternes à Gaillac

Lotus du festival des lanternes à Gaillac Pivoines du festival des lanternes à Gaillac

Scrapbooking de cartes pour Noël

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Les livres que j’ai lus cet été (ou comment bien passer à côté de sa liste initiale)

24/09/2018 19 commentaires

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Livres lus durant l'été 2018

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Aujourd’hui est le premier jour de l’automne, les feuilles tourbillonnent avec la même vivacité que l’énergie qui m’anime (toujours la verve de poétesse). Et si je vous écris ce billet, cela tient du simple fait que j’arrive à faire le deuil de la saison chaude uniquement parce que nous bénéficions d’un super été indien (en accord avec le désastre écologique).
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Début juillet, je me lançais et vous proposais ma liste « spéciale été 2018 » (tu sais, comme une étiquette kitsch super collante qu’on pouvait retrouver sur des objets divers et variés).

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Est-ce que j’ai réussi ? J’ai fait du mieux que j’ai pu.

→ D’abord, j’ai tenté d’écluser la vieille relique pleine de poussière qui trainait dans ma Pile à Lire depuis 2010. J’ai lu le premier tome et j’ai abandonné au début du deuxième de la série « Les Bannis et les Proscrits » de James Clemens. Je n’ai pas su m’intéresser aux destins des personnages, il me fatiguait déjà avec leurs innombrables indécisions.

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J’ai lu avec succès « Le livre des Radieux » publié en deux volumes en VF, le deuxième tome des Archives de Roshar de Brandon Sanderson (du très très bon !). Je cartonne alors : 1. en poursuivant la série dans le cadre de mon challenge « Fin de Série » et 2. en les ajoutant expressément à ma Pile à Lire pour le challenge « Pavé de l’été » de Brize. Pour ce dernier, le tout nouveau roman de Guy Gavriel Kay « Les enfants de la Terre et du Ciel » s’y prêtait bien (bien chouette). J’ai profité de cette motivation pour chroniquer « La trilogie des Héritiers » de Katherine Kurtz (c’est fini, j’ai tout lu de l’univers).

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→ Enfin, l’été a vu quelques surprises :
· ma lecture de « La servante écarlate » de Margaret Atwood. Dans mon billet d’annonce, je l’avais estampillé ‘Cerise sur le gâteau’ – expression qui lui convient à merveille au vu de la couleur de sa tranche – en pensant secrètement le lire cet automne. Valériane est passée par là avec notre défi Valériacr0 pour me booster à le lire en septembre.
· la relecture de « La séparation » de Christopher Priest, inspirée, en dernière minute, par la rencontre prochaine – j’espère ! – de l’auteur aux Aventuriales les 29 & 30 septembre. C’est le premier roman de l’auteur que j’ai bouquiné et maintenant que j’en ai lus d’autres, je me demandais si ce roman me paraissait toujours aussi intense qu’à la première lecture (la réponse est oui).

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→ J’ai publié mon billet d’annonce le 5 juillet, mais entre cette date et celle du démarrage officielle de la saison – le 21 juin – j’ai aussi dévoré le neuvième tome de L’assassin royal de Robin Hobb, j’ai découvert au format audio le troisième tome de Phobos de Victor Dixen ainsi que le hors série.
Niveau livres graphiques, il y a eu aussi L’origine du monde et I’m every woman de Liv Strömquist ; mes deux séries coups de cœur avec le volume 5 de Descender de Jeff Lemire et Dustin Nguyen ainsi que le volume 8 de Saga de Brian Vaughan et Fiona Staples.

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Au vu du programme estival, je pensais avoir fort peu lu… force est de constater que si puisque cela équivaut à 3889 pages + 1907 pages si je prends en compte toute la période de l’été, les audiolivres et les bandes dessinées (dont 536 pages graphiques). Il n’y a pas à dire : les nuits ont dû être courtes pour avaler ses kilogrammes de papier (non, je lis beaucoup sur liseuse). Et c’est sûr, mes nouveaux yeux bioniques ont aidé.

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Allez, c’est parti pour la liste avec les avis sous chaque lien :
¤ ATWOOD Margaret : La servante écarlate
¤ CLEMENS James : Les Bannis et les Proscrits – Le feu de la Sor’cière, tome 1
¤ CLEMENS James : Les Bannis et les Proscrits – Les foudres de la Sor’cière, tome 2
¤ KAY Guy Gavriel : Enfants de la Terre et du Ciel
¤ PRIEST Christopher : La séparation
¤ SANDERSON Brandon : Les Archives de Roshar – Le Livre des Radieux, tome 2

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Pile de livres lus durant l'été 2018 / blog Livrement

 

SANDERSON Brandon – Le Livre des Radieux

28/08/2018 20 commentaires

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Couverture du tome 1 du Livre des Radieux par Brandon SandersonCouverture du Livre des Radieux deuxième partie de Brandon Sanderson. Tome 2 des Archives de Roshar, publié aux éditions Le livre de pocheTitre : Le Livre des Radieux (Les Archives de Roshar, tome 2 en 2 parties)
Auteur : Brandon Sanderson
Plaisir de lecture :  Livres fantas… tiques
La Voie des Rois tome 1, Dansecorde, Justicière tome 3

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Sur les Plaines Brisées, la guerre gronde toujours. Alors que la chute des Chevaliers Radieux hante encore les Hauts-Princes, Shallan, l’apprentie de Jasnah découvre lors de ses recherches, quelques secrets de ces guerriers invincibles. Kaladin, porteur du pont Quatre sent toujours la vengeance couver en lui et se bat contre l’idée d’être un bouclier humain. Le dernier événement qui vient de se produire remet à plat toutes les stratégies : un assassin blanc intente à la vie du roi Elhokar.

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Pour les cartes des personnages, je demande la famille Kholin au complet dont le père Dalinar est un Haut-Prince, ses fils Adolin et Renarin impliqués dans leur camp de guerre. Après un naufrage, Shallan est contrainte à traverser le territoire pour rejoindre les Plaines Brisées : elle fera la connaissance de Motif. Des sauts dans son passé permettra de mieux appréhender la situation familiale avant son départ et son comportement actuel. Pour survivre, elle apprend vite à devenir assurée, voire à jouer la comédie. Elle tombe nez à nez – sans surprise tant c’était attendu dès les premières lignes de « La voie des rois » – avec Kaladin. Son lourd passif d’esclave le rend aigri mais aussi tenace. Son désir de vengeance envers le Haut-Prince qui l’a asservi puis vendu, l’obsède. Il veut protéger et garder en vie ceux qu’il aime.
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Les exergues – quelques lignes en début de chapitre – sont majoritairement obscurs pour le lecteur ; à l’inverse des intermèdes avec des personnages encore inconnus qui amènent des éléments de réponse ou des pistes d’entendement.

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C’est toute la richesse d’un univers à appréhender : le bestiaire – néantifères, sprènes – le mythe des Radieux et l’existence des lames d’éclat et des cuirasses, le système politique – rois, hauts-princes, les castes avec les pâles-iris et les sombres-iris –, la théorie religieuse en prenant en compte les tempêtes mineures, les tempêtes majeures, le Sang-des-spectres, les Fils d’Honneur, les Hérauts, le Tout-Puissant.
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Il reste encore à collecter plein de détails sur les fonctionnements de l’univers, l’existence de(s) Dieu(x), le nombre réel de lames d’éclats, la réalité des sprènes, les menaces des néantifères, le rôle des tempêtes, la présence d’un portail, l’objectif des motifs…
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La découverte de nouveaux aspects de la magie est forte excitante : notamment sur l’apprivoisement de la fulgiflamme.

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Je suis déjà convaincue par les talents d’écriture et d’imagination de Brandon Sanderson. À mes yeux, « Les archives de Roshar » est une œuvre majeure qui se dessine. Elle apporte beaucoup de fraicheur à la fantasy par une originalité bienvenue du scénario.
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C’est un marathon qui s’ouvre alors : l’auteur a prévu une saga composée de dix tomes. En version française, chaque tome est divisé en deux livres. La fabuleuse traduction est réalisée par Mélanie Fazi.
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Entre la lecture du premier et du deuxième tomes, j’ai pris une pause d’une année.

J’avais trouvé que « La voie des Rois » était un peu lent, certes introductif mais aussi consistant. Je n’étais pas convaincue car je préférais suivre le point de vue de Shallan – tellement prometteuse ! – et je me contrefichais des ponts à déplacer par Kaladin. Je n’en avais alors pas eu pour mon content. Ici, c’est différent. On entre vivement dans l’amorce de la série et le récit avance de manière exponentielle.
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Brandon Sanderson nous surprend : il bouleverse le schéma global de l’aventure. Elle prend un angle à 90° qui rend inlâchable ce deuxième volume. L’auteur nous laisse entrevoir tout le potentiel de l’intrigue et des personnages.
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Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde en me plongeant dans cette histoire tour à tour poignante et épique. L’intrigue est dense et pourtant facile à suivre. On veut tout comprendre, on veut tout suivre, on veut être partout à la fois, on veut accompagner chaque personnage… et l’auteur y parvient.

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« Le Livre des Radieux » est un cataclysme : Brandon Sanderson donne déjà beaucoup de réponses, acte des rencontres et esquisse encore des détails de son univers. Et puis, tranquillement, il lance aussi de nouveaux points à atteindre dans son intrigue.
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Maintenant que la base est jetée et bien comprise, que les fils de narrations principaux sont bien noués ensemble, le tramage à filer s’agrandit. Chaque détail pourrait être capital et l’auteur sait en jouer.

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Illustration de Shallan dessinant les Plaines Brisées, roman "Le livre des radieux" de Brandon Sanderson

Illustration du personnage Shallan en voyage, roman "Le livre des radieux" de Brandon Sanderson Illustration du portrait de Kaladin en compagnie de Syl, roman "Le livre des radieux" de Brandon Sanderson

Illustration de Kaladin et Shallan tombés dans le gouffre, roman "Le livre des radieux" de Brandon Sanderson

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Les lectures de Bouch’ et Phooka de Booktenstock (partie 1 et partie 2) ont aussi vu l’ombre d’un démon des gouffres.

Logo du challenge littéraire "pavé de l'été" 2018 représentant un pavé (pierre) dans un hamac de plage.

Volumes acquis spécialement pour le challenge « Pavé de l’été » de Brize, je réalise un joli strike avec 896 pages pour la première partie et 704 pages la seconde partie. Ils faisaient également partie de la liste des livres que je souhaitais dévorer cet été.

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Illustrations : #01 Shallan par Michael Whelan, #02 Shallan par Haco1, #03 Kaladin par Emma Goyer, #04 In the chasms par Ann.

 

STRÖMQUIST Liv – I’m every woman et L’origine du monde

31/07/2018 17 commentaires

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Couverture du livre I'm every woman de Liv Strömquist publié aux éditions RackhamTitre : I’m every woman
Autrice : Liv Strömquist
Plaisir de lecture Livre sympa
Lire les premières pages

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Liv Strömquist s’investit sur la thématique de la répression sexuelle. Elle explore les idées fausses autour du sexe féminin. Il est aussi question des relations hétéronormées, la maltraitance et la vampirisation des femmes.
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Par ce catalogue des affreux jojos, l’autrice s’attaque à la conception du couple binaire, de la famille nucléaire, vue à travers la lentille du patriarcat. Madame Elvis Presley, Madame Joseph Staline, Madame Jackson Pollock figurent parmi les fémicides présents dans les pages.
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On m’a prêté ces deux titres de Liv Strömquist, j’ai commencé par « I’m every woman » car il s’agissait de la sélection de Valériane pour notre défi. Il a été publié en avril 2018 en français, après « L’origine du monde » en mai 2016 ; et il aurait mieux valu que je suive l’ordre de parution.

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J’ai été catapultée dans un univers sans être prévenue. C’était un peu ardu car je ne savais pas par quel menu allais-je être mangée. J’ai eu l’impression que tout part dans tous les sens : la livraison du point de vue de la dessinatrice m’a paru un peu violente et surtout sans avoir été tamisée par une introduction. Je ne savais pas où elle voulait en venir même si j’ai compris l’objectif basique de parler des femmes, de leur place, de leurs motivations et surtout de ce qu’elles sont prêtes à subir.
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La voix est dissonante, mais il est important parfois d’écorcher les oreilles pour se faire entendre.
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J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de justesse dans ses propos – et de nombreuses recherches – mais il manque de clarté dans la présentation. C’est le destin de femmes qui est relaté mais l’illustratrice n’offre pas de conclusion et peu d’éléments sont à en tirer.
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Le rythme est inégal pour un fil conducteur qui reste flou. Le ton politique est particulièrement agressif. L’humour est servi au vitriol et même si l’on grince des dents et que Liv Strömquist paraît virulente, les thématiques abordées sont nécessaires.
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Le trait s’avère brut, avec des cases en noir et blanc sur des pages qui alternent dessins et grands textes (la couleur s’invite sur quelques chapitres). Le dessin n’a pas su me toucher mais c’est strictement une affaire de goût et le message compte davantage.
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En somme, la perspective est intéressante à découvrir même s’il reste un peu brutal de commencer la bibliographie de Liv Strömquist par ce roman graphique.

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Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page maintenant on va parler des enfants Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page never trust a smiling hippie

Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page des gars qui disent salope Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page de Voltairine de Cleyre

Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page de la famille nucléaire Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page de la propagande de la famille nucléaire

Livre I'm every woman de Liv Strömquist : double page de Britney Spears

Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page les enfants sont des ultra conservateurs

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Couverture du livre L'origine du monde de Liv Strömquist publié aux éditions RackhamTitre : L’origine du monde
Autrice : Liv Strömquist
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Lire les premières pages

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Liv Strömquist s’implique dans un sujet essentiel : le sexe de la femme.

Et ces hommes qui s’intéressent d’un peu trop près au sexe de la femme en pondant des théories sur le fonctionnement et ce qu’il est bon de faire et surtout de ne pas faire. L’autrice donne son avis sur la représentation du sexe féminin dans les arts et autres supports ; interroge sur l’orgasme féminin ; intervient sur tous les tabous – comme les règles – et des diverses hontes qui en résultent.
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Dans « L’origine du monde », nous avons un beau palmarès des hommes-qui-aimaient-tant-les-femmes (grosse ironie) : médecins, religieux, obstétriciens, sexologues, psychologues, philosophes. Tout le monde a quelque chose à dire sur le sexe de la femme sauf les principales intéressées.

Liv Strömquist livre la perception du sexe dans les anciennes sociétés, puis celle occidentale contemporaine et patriarcale en étant honnête sur la situation.
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Il est effarant de voir comment le sexe féminin est massacré et rendu honteux. L’autrice arrive à alléger le récit : de nombreux faits et des pensées comiques se répondent. Les collages de textes intègrent les clichés du sexisme ordinaire.

Également, elle prend à partie le lecteur, le tutoie et l’implique : mécanisme parfait pour engendrer une réflexion sur ces sociétés phallocrates.
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Comme évoqué précédemment, je ne suis pas très enthousiaste concernant le coup de crayon ; et je trouve que les renvois aux astérisques sont peu lisibles. Mais c’est secondaire.
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Le ton est acerbe mais aussi décalé et blagueur. La causticité pique un peu le lecteur mais les éléments apportés nourrissent aussi des interrogations. Une bibliographie documentée est fournie en fin d’ouvrage.
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J’ai trouvé ce roman graphique plus équilibré que « I’m every woman ». L’implication de Liv Strömquist est à découvrir. Déjà informé∙e ou non sur ce vaste sujet, « L’origine du monde » demeure un superbe pamphlet féministe.

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Livre L'origine du monde de Liv Strömquist : page du penseur du SPM Livre L'origine du monde de Liv Strömquist : page des scènes du matriarcat

Livre I'm every woman de Liv Strömquist : page des hommes qui se sont un peu trop intéressés à ce qu'on appelle les organes féminins Livre L'origine du monde de Liv Strömquist : page sur la fraicheur des serviettes hygiéniques

Livre L'origine du monde de Liv Strömquist : page sur l'orgasme

Livre L'origine du monde de Liv Strömquist : page des clichés sur l'orgasme

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Logo défi Valériacr0

Le premier roman graphique était la sélection de Valériane pour ce mois, dans le cadre de notre super-méga-défi littéraire « Valériacr0 ».

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Dans le chaudron :
¤ Libres d’Ovidie et Diglee
¤ Enfin insécurisée d’Eve Ensler
¤ La chair interdite de Diane Ducret
¤ Ainsi soit-elle de Benoîte Groult
¤ Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet
¤ Culottées de Pénélope Bagieu

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