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WALTON Jo – Pierre-de-vie

25/07/2019 21 commentaires

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Couverture du roman "Pierre-de-vie" de Jo WaltonTitre : Pierre-de-vie
Autrice : Jo Walton
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Lire les premières pages

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Applekirk est un village rural à l’Est où il fait bon vivre. Le temps est marqué par le calendrier agricole : semis, levées et récoltes. Applekirk est défini par un manoir et son seigneur, le travail des moissons, la douceur de vivre et les mœurs libres.

Ce temps paisible est troublé par l’arrivée de deux voyageurs munis d’une grande curiosité : un érudit de l’Ouest et l’ancienne maîtresse des lieux. Leur arrivée est signe de chamboulement dans la vie tranquille des villageois.

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Pour le fonctionnement de cet univers, il y a deux éléments à prendre en compte :

· la yeya qui est le nom de la magie. Alors point de batailles épiques ailées ou de sorts lancés à bout de bâton, c’est une magie plus douce, celle qui permet surtout une protection : protection des mains pour récupérer un plat brûlant en sortie de four, protection des portes qui avertissent de l’arrivée d’un intrus, protection des enfants à un sommeil réparateur, celle insufflée dans les gris-gris positionnés aux fenêtres pour couper le vent et ses annonces négatives.
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· Ensuite, il y a le temps et son flux. Il ne s’écoule pas de la même manière selon les quantités de yeya disponibles. Ainsi, à l’Est, la magie est forte et le temps s’écoule doucement alors qu’à l’Ouest, il y a peu de magie, des dieux existent et le temps coule plus vite.
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Le début de roman demande un petit temps d’adaptation pour appréhender ces temporalités. Le décalage temporel est une composante novatrice dans la construction du roman et surtout dans l’historique d’Applekirk.

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Lentement, Taveth inspire à fond pour reprendre possession de son corps, puis elle s’approche de la fenêtre et de la yeyana suspendue devant la vitre. Elle est composée d’une pierre bleu et noir autour de laquelle est entortillé un fil d’argent, d’un bouquet d’herbes attachées avec un ruban rose terne, d’une tresse de cheveux, d’une pierre couleur de fumée couverte de signes yeyans, d’une bille de verre bleue sur laquelle est gravé un œil, et d’une toute petite figurine en argent représentant une licorne aux yeux de cristal scintillant. En dessous, sur le rebord, des pierres de tailles et de couleurs différentes ont été disposées avec soin les unes contre les autres.

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Pierre-de-vie est une fantasy par petites touches, une fantasy personnelle et même intimiste. Il y a ce quotidien d’une extrême importance émaillée par différents mouvements et actions : le cycle agricole avec les besognes et les festivités ; l’amour aussi, comprenant les sentiments, les attachements, les relations couples-amants, la famille et les enfants.
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Est souvent utilisée l’expression « domestic fantasy » pour qualifier cette histoire, j’estime que c’est justement par synonyme de « familial ». Oui, l’aspect ménager est assez fort : les descriptions sont nombreuses quant à la préparation des repas, la mise de la table, l’entretien du linge mais c’est logique puisque la tenue du foyer est la pierre de vie de la protagoniste Taveth.

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Concernant les différents personnages, c’est surtout les femmes qui captent l’attention car elles sont fortes et déterminées. Elles sont avant tout elles-mêmes avant d’être un titre ou une fonction « épouse de », « mère de ». La pierre de vie d’une personne est la constance qu’elle maintient en direction de sa destinée.
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Chaque personnage apporte du poids à l’essence de cette famille.

Le schéma familial est singulier, c’est une véritable ode au polyamour qui infuse à travers les pages. Il y est question aussi d’asexualité, d’homosexualité et de bisexualité mais à moindres mesures. Le roman Pierre-de-vie prend ses racines dans l’importance des liens qui unissent les membres de la famille.

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Avec un rythme sans empressement et beaucoup de douceur, Jo Walton nous soumet un éloge à la lenteur. C’est totalement immersif ! C’est finalement une fresque familiale : on entre dans la vie de la maisonnée, on apprécie la structure familiale, dans une société qui nous apparaît comme réelle et fonctionnelle. Jo Walton n’avait plus besoin de le prouver, elle montre encore qu’elle est une véritable autrice caméléon avec ce titre.

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Si vous avez aimé Morwenna et Mes vrais enfants écrits par Jo Walton, alors vous pourriez apprécier Pierre-de-vie.

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Quand Taveth chante une berceuse à ses bébés, elle se sent mère, comme toutes les mères attachées à leurs enfants par les liens puissants du sang et du lait. Quand elle chante une berceuse aux bébés de Chayra, elle se sent comme tous ceux et toutes celles qui ont chanté des berceuses à des bébés qu’ils n’ont pas portés : les grands-parents, les tantes, les concubins et concubines, les nourrices, ils sont innombrables. Il y a autant d’hommes que de femmes qui chantent avec elle dans cette pièce, mais elle ne voit ni Ferrand ni Ranal, qui sont tous les deux de gros dormeurs. Pendant la journée, Ranal adore les bébés ; il emmène souvent Tydsey quand il s’occupe des travaux de la ferme.

Elle déroule sa chanson comme le fil d’un écheveau que Tydsey suit jusqu’au sommeil. Ses yeux se referment d’un coup. Taveth fredonne encore un peu ; c’est certainement l’une des yeyas les plus puissantes qu’elle connaisse, chanter une berceuse à un enfant qui hurle et, par cette simple action, le confier à un sommeil réparateur. Les cils de Tydsey sont toujours humides sur sa peau, mais il s’agit bien d’un bébé qui dort, désormais. Taveth termine sa chanson au cas où, puis s’éloigne à pas de loup parmi toutes ces présences venues du passé et du futur.

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Mise en scène du roman Pierre-de-vie de Jo Walton : fleurs séchées et tissu bleu

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Le bibliocosme (Boudicca), Le dragon galactique (Tigger Lilly), NevertwhereUn papillon dans la Lune ont senti l’odeur du linge propre sécher à côté des herbes aromatiques.

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Categories: WALTON Jo Tags: ,

Rond de Sorcière #108

17/07/2019 18 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Juin voit l’été commencer, j’ai établi une pile à lire spéciale ⛱

J’ai préféré mon concentrer sur le soleil alors que quelques jours avant, il a plu chez moi. Ce qui a occasionné un vidage en quatrième vitesse de ma bibliothèque.

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🎯 De manière un peu plus calme, je suis revenue sur l’avancement de mon défi Fin de Série : seulement 3 lectures… mais l’avancée de 3 séries.

Pour le défi Valériacr0, Valériane m’a choisi « Histoires du soir pour fille rebelles ». Histoire de montrer sa rebel-attitude à l’occasion de la Saint-Jean (fête célébrée avec boutage de feu).

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🚀 Les livres, c’est aussi se tourner vers l’extérieur :

Je suis allée à la rencontre entre Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach et j’ai aimé leur joute verbale.

J’ai aussi retrouvé mes chers passionnés toulousains au dimanche de l’imaginaire.

Parallèlement à la vente de mes livres, je remplis les boites à lire et libère à nouveau des livres voyageurs en les taguant en mode « bookcrossing ».

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Remplissage de ma Pile à Lire :
¤ CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Poisons & Jupons, tome 3
¤ DAMASIO Alain : Les furtifs
¤ HARDINGE Frances : Le chant du coucou
¤ MITCHELL David : Slade House
¤ WALTON Jo : Pierre-de-vie

→ Drapeau de la Raisonnabilité dressé haut, j’ai intégré le troisième tome de Gail Carriger. Je n’ai pas su résister : « Les furtifs », « Slade House » et « Pierre-de-vie » sont les derniers parus de ces auteurs. J’ai gagné « Le chant du coucou » à l’occasion du concours de l’Atalante sur Twitter pour leurs 30 ans (et je suis joie).

Résultats : +5 entrées ; -5 sorties

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Livres acquis en juin 2019, blog Livrement

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Couverture du roman Les furtifs d'Alain DamasioLes furtifs – Alain Damasio
Plaisir de lecture :  Livre avec regrets
Dans cette société ultra connectée, chaque individu est tracé dans ses moindres faits et gestes. Le capitalisme est hypertrophié, les pouvoirs publics n’assurent plus rien. Il existe des poches de résistance composées d’individus qui défendent des valeurs humanistes. Et malgré toutes les technologies disponibles, personne n’a encore réussi à mettre la main sur un furtif vivant. Ces entités se transforment en céramique dès qu’un regard humain se pose sur eux. Et c’est comme ça qu’on s’approche du « frisson », cette mélodie qui va rythmer un univers captivant. Avec un jeu typographique et des essais grammaticaux, cette œuvre est ambitieuse – qu’on pourrait trouver élitiste aussi – et ne peut donc pas plaire à tout le monde. J’ai accueilli le tout comme un jeu et je m’y suis bien amusée même si certains éléments m’ont davantage intéressée que d’autres.

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Couverture du roman Jupons et Poisons de Gail Carriger, troisième tome de la série Le pensionnat de mademoiselle GéraldineJupons & poisons (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 3) – Gail Carriger
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Tome 1, tome 2, tome 4
J’avais arrêté la série en 2015 car je la trouvais beaucoup trop fade par rapport au Protectorat de l’ombrelle. Comme j’avais envie de découvrir le devenir de Sophronia, je l’ai reprise où je l’avais laissée sans aucun souci d’oubli concernant l’intrigue.
Je suis donc contente d’avoir retrouvé la protagoniste et toute sa clique : Dimity, Sidheag, Savon et même Lord Felix Mersey. On observe une évolution des relations – entre les filles, avec Savon – et la scène politique prend du poids car des décisions quant à l’avenir vont devoir être établies. Ces jeunes filles se doivent d’incarner l’élégance en toutes circonstances. Le tome se déroule majoritairement en dehors de l’école, c’est l’occasion pour elles d’appliquer la théorie dans des situations concrètes. Dans un style suranné, Gail Carriger nous propose un univers steampunk. L’intrigue est quelques peu linéaire mais les actions s’enchainent. On retrouve aisément des connexions avec la première saga de l’autrice et le surnaturel reste bien intégré.

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Couverture du livre "Histoires du soir pour filles rebelles" d'Elena Favilli et Francesca CavalloHistoires du soir pour filles rebelles – Elena Favilli & Francesca Cavallo
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Le livre revient sur le destin courageux de cent femmes. Chaque double page présente une figure féminine : une biographie succincte sur la page de gauche et une illustration sur la page de droite. Les portraits sont variés, que ce soit en termes d’époques ou de continents. Les illustrations sont riches par leur variété et constituent un point d’entrée quant à l’intérêt historique. Le livre est à placer entre toutes les mains, féminines et masculines et il peut être feuilleté dès le plus jeune âge. Même si les textes ne peuvent pas être exhaustifs, le livre constitue une ressource parfaite pour éveiller les consciences.

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Couverture du roman Les nuages de Magellan d'Estelle Faye, publié aux éditions ScrinéoLes Nuages de Magellan – Estelle Faye
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Les planètes habitées par l’homme sont sous la coupe des Compagnies, des entreprises tentaculaires qui ont remplacé toute forme de gouvernement.
On y retrouve des personnages féminines authentiques et fortes. Dan est une jeune serveuse et chanteuse de blues à ses heures perdues dans le seul bouiboui du paysage qu’elle connait. Mary Reed en est une fidèle cliente. Elle cherche à se faire oublier de tous et cache son identité. Pourtant, elle n’hésitera pas à sortir de l’ombre aider Dan. Cette histoire entremêle piraterie et amitié. Voyage dans l’espace et intelligence artificielle viennent nourrir l’aspect science-fictif (cyborgs, technologie de pointe et rafistolage en mode système D). Cette course-poursuite dans l’espace est un bon cocktail d’aventures : beaucoup d’actions, peu de temps morts, le tout saupoudré par une dose d’humour. L’alternance entre présent et passé permet d’enrichir l’intrigue. Les chapitres courts relancent le rythme. L’histoire tient la route même si elle est racontée en moins de 300 pages. Le roman se lit bien, l’écriture d’Estelle Faye est un délice à lire de par sa fluidité. Le format « excursions » n’est pas celui qui me convient le mieux : si j’ai aimé rencontrer Dan et Mary, je ne sais pas ce qu’il me restera en mémoire de leurs péripéties.

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Couverture du roman "Pierre-de-vie" de Jo WaltonPierre-de-vie – Jo Walton
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Applekirk est une ville rurale : un manoir, un seigneur, un village, le travail des moissons, la douceur de vivre et les mœurs libres. Dans cet univers, le temps ne s’écoule pas de la même manière sur le territoire : l’Est est emplie de magie – appelée yeya – et le temps s’écoule doucement alors qu’à l’Ouest, il y a peu de magie, des dieux sont présents et le temps coule plus vite. En début de roman, l’appréhension de cette temporalité demande un peu de concentration. Alors que la vie était douce, deux étrangers arrivent au manoir : Jankin, un érudit qui veut tout apprendre et Hanethe, l’ancienne maîtresse des lieux.
On peut parler de fantasy personnelle voire intimiste. Jo Walton présente un schéma familial différent où le polyamour est au centre des relations des personnages. Sont aussi abordées en moindres mesures, la bisexualité, l’homosexualité et l’asexualité. Les personnages féminins sont déterminées et sont d’abord elles-mêmes avant d’être « mère de » ou « épouse de ». Les liens qui unissent les membres de la famille ont un caractère primordial dans cette histoire. Et puis il y a aussi les petits liants du quotidien : les amours donc, les sentiments, la famille, les enfants, les semailles, les moissons, la cuisine, les festivités. Le roman est immersif, le rythme plutôt lent. Jo Walton, autrice caméléon nous offre une formidable et tendre fresque familiale.

 

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Livres lus en janvier 2019.
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📺 Du côté des écrans, c’est un petit visionnage ce mois-ci avec uniquement des séries.

La série Santa Clarita Diet est clôturée avec cette troisième saison : c’est la synergie entre les personnages qui reste le point fort de cette série. Les acteurs sont plutôt doués question expressions faciales et les dialogues sont truculents.

J’ai testé Osmosis, la série française. Plaisir de visionnage : nah 🤷🏻‍♀️ Il y avait une direction forte et claire à prendre concernant l’IA et sa réception par des humains bêtatesteurs, la communication et l’éthique. Sauf qu’en huit épisodes, le spectateur est perdu dans de trop nombreuses intrigues secondaires. Une série trop hésitante, parfois sous couvert du « bien-pensant ».

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Après ces séries « pliées », parlons de celles « en cours ».

La saison 5 de Black Mirror est une déception… mais assez anticipée. Depuis le rachat par Netflix, je trouve les épisodes plus édulcorés, davantage passe-partout (ce qui ne fut pas le cas pour les deux premières saisons !). On reste sur la large thémtique de la communication et surtout ses dérives. Il y a quand même quelques éléments qui m’ont plu, malheureusement au moment où l’intrigue pouvait s’élever, elle retombait comme un soufflet. Décembre 2018, je m’étais pourtant bien amusée avec le film interactif « Bandersnatch ».

La série Calls se compose d’enregistrements sonores, issus de différents outils du type boîte noire, magnétophone, standard téléphonique avec les services d’urgence, message vocal laissé sur messagerie téléphonique. Et… c’est tout ! Autant te dire que le script doit être particulièrement léché pour prendre. La saison 2 a autant fonctionné que la première sur moi ! C’est fou comme je suis réceptive.

Ah, jubilation totale ! J’attendais avec grande impatience la saison 2 de Dark. Synopsis ultra court : À Winden, des événements se déroulant tous les 33 ans sont étroitement liés : 1953, 1986, 2019. Hum, je ne suis pas sûre que cela suffise mais c’est trop compliqué pour moi de vous en parler sans m’exalter sur l’intensité de l’intrigue et par rapport à quels éléments. J’ai été totalement satisfaite : aussi bien sur l’intrigue, ses tours et ses détours (on sent la série déjà échafaudée en trois saisons) que sur la qualité esthétique visuelle. Vivement l’ultime saison ! Je suis vraiment curieuse de ce qu’ils vont nous présenter après ce twist.
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Affiche de la série télévisée Santa Clarita Diet saison 3 Affiche de la série télévisée française Osmosis Affiche de la série télévisée black mirror saison 5 Affiche de la série télévisée Calls saison 2 Affiche de la série télévisée Dark saison 2

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Le mois commence toujours très fort avec le dimanche de l’imaginaire : pique-nique dans un parc à la fraîche | Deux jours après, on se rejoint à la rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach | C’est l’été : la préparation culinaire se réduit au minimum ; on compose des assiettes froides au jour le jour | Petite carte d’anniversaire pour une amie | Chatminous en mode tranquille (il fait chaud mais ils sont parfois collés l’un à l’autre) | On partage quelques repas avec les copains et parfois on se balade | Tarte aux fraises et à la chantilly au déjeuner et tiramisu à la fraise au dîner | Faits maison pour l’anniversaire de l’amoureux | Oups, dégât des eaux à cause d’une tempête : les livres sont déménagés en quatrième vitesse | Scrap d’une carte de mariage des copains pour les félicitations suivies d’une pour la naissance de leur fils | Body customisé, premier essai de broderie pour moi | Balade à l’Open summer festival : une édition colorée mais plus chiche que les précédentes | J’ai goûté à la glace « chocolatine », bonne mais pas ma préférée de ce glacier | Et terminer le mois avec les siestes électroniques, festival gratuit sur les musiques électroniques.

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Pique-nique du dimanche de l'imaginaire en juin 2019 Rencontre d'Alain Damasio et les furtifs en juin 2019 à Toulouse

Assiette froide pour l'été Mise en scène du roman Rouge Vénom

binôme félin Raspoutine et Moriarty Gâteau au yaourt et bougies dinosaures

Carte d'anniversaire scrapée violet, doré et bleu turquoise Vue sur la Garonne depuis la passerelle Viguerie

Tarte à la fraise et à la chantilly Livre Vox de Christina Dalcher : quand les femmes ne peuvent plus parler

Bibliothèque déménagée en express pour dégât des eaux Livre Histoires du soir pour filles rebelles

Carte scrapée de félicitation mariage en gris et rose Broderie sur body : prénom Clément et petite pieuvre

Open Summer Festival 2019 Ma liseuse pour m'accompagner dans mes lectures estivales (et mes vacances)

Glace chocolatine Aperçu nocturne des siestes électroniques 2019

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Categories: DAMASIO Alain, Ronds de Sorcière Tags:

Défi Valériacr0 – juillet 2019

14/07/2019 8 commentaires

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules

Le défi Valériacr0, c’est le combo de choc (et un poil drogué) que je forme avec ma copine Valériane. Peu de lectures en commun mais la bêtise et l’amour du blablatage futile, si. Et un objectif très sérieux de descente de PAL avec choix imposé chaque mois. Rien que cela !

Pour tout savoir, rendez-vous sur la page.

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Impressions pour le mois de juin :

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En juin, pour sublimer l’été ☀, une fête en l’honneur de la musique est officiellement organisée dans nos deux pays. Il va sans dire que ce fut l’argument parfait pour choisir « Lucy in the sky » de Pete Fromm (bon, il manque les ‘diamonds’). Pete Fromm a fait voyager Valériane ; elle trouve l’histoire pleine d’émotions alors qu’il s’agit d’un récit plutôt « lourd ». À cause d’une absence de chronique, Valériane s’octroie un gage pour la sélection d’août (j’espère qu’elle est contente, moi, très 🙊)

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Durant juin, il y a aussi la Saint-Jean 🔥. On y fête le solstice d’été en boutant le feu. C’est donc en hommage à cet allumage flamboyant qu’elle m’a choisi un livre « épique et pétillant ». Sauter par-dessus le feu, c’est vraiment un truc de rebelles : cela tombe bien, j’ai bien aimé ma lecture « Histoires du soir pour filles rebelles » de Favilli & Cavallo. Elles y dressent 100 portraits de femmes, dessinés par diverses illustratrices. Un livre à placer entre toutes les mains pour éveiller les consciences.

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Ma chronique « Histoires du soir pour filles rebelles » d’Elena Favilli & Francesca Cavallo

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Histoires du soir pour filles rebelles, livre sélectionné dans la cadre du défi littéraire Valériacr0

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Sélection pour le mois de juillet :.

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La bibliothèque de Mount Char de Scott Hawkins

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Couverture du livre La bibliothèque de Mount Char de Scott Hawkins

Chère Valériane,

C’est en ce jour caniculaire que je t’annonce le titre retenu pour ce mois de juillet 🌞
Apparemment l’été sera torride : une bonne raison pour rester au frais, à siroter des trucs cools et ne faire que lire 🏖 J’espère bien que c’est le programme auquel tu te destines (sur ton temps libre). Autant te dire que ta lecture sera tout aussi brûlante, tu m’en diras des nouvelles ! 🔥 La bibliothèque de Mount Char de Scotte Hawkins

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Sa réaction :

Wouhou!
J’ai l’impression que tu lis dans mes pensées. Je l’ai revu sur ma PAL il y quelques jours et je me disais que je ne l’avais pas encore tenté.
Bon choix!

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→ Pour attaquer ce mois estival, après une belle canicule en juin, Valériane a décidé de me rafraîchir avec un petit courant d’air froid qui passe sur la nuque.

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Categories: Challenges & Défis Tags:

Mes envies estivales (avec seulement onze petits jours de retard)

02/07/2019 23 commentaires

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Mes envies de lecture pour l'été 2019

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Ah, l’été… ! ☀

La saison qui recueille toutes nos envies, parfois farfelues, parfois démentes, parfois raisonnables, parfois qui ne se réaliseront pas. La lecture n’y échappe pas et j’aime bien me créer une petite liste des titres qui ont eu la faveur d’être retenus. ❣
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⏰ Avec un retard totalement assumé de quelques petits jours – onze, pour être exacte – ma liste est entièrement d’actualité, puisque j’ai entamé & lu des livres qui n’étaient pas catalogués (ça commence bien, cette affaire !).
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Logo du challenge littéraire Pavé de l'étéMa pile à lire peut être étiquetée comme « mini » et la spécifique « papier » quant à elle, se qualifie de « micro ».

Avec le challenge « Pavé de l’été » de Brize, je suis o-bli-gée d’acquérir des livres pour pouvoir y participer… apparemment, je n’ai pas compris l’intérêt global de l’été à lire ce que je possède déjà 😅. Mon inscription est l’occasion de continuer des séries à fort potentiel pavé-esque.

S’ajoutera un titre surprise avec la sélection d’août de Valériane pour notre défi Valériacr0.

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Légende : pavé de l’été, défi Valériacr0sage résolutionc’est neuf ! (et pas sérieux)

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On est sur du lourd : 5 romans pour 3300 pages 🚧. Au vu de mon rythme de lecture cette année, c’est peut-être jouable sur l’été… À condition de ne se tenir qu’à cette liste.

Point réaliste, la photo de cet article est bien contractuelle : je vais essentiellement utiliser ma liseuse cet été (oui, il s’agit bien d’une PRS-T1, toujours en pleine forme).
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Depuis le 21 juin, j’ai lu 🙈 :
¤ CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Poisons & Jupons, tome 3 (avec le fol espoir de réussir à lire l’ultime tome durant cet été)
¤ FAYE Estelle : Les Nuages de Magellan (c’était un roman papier de 300 pages-allez-ça-sera-vite-lu)
… Et j’ai commencé « Masquarade » de Terry PRATCHETT 🤓 (Les Annales du Disque-monde ; depuis le temps !)

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Categories: Challenges & Défis Tags:

FAVILLI Elena & CAVALLO Francesca – Histoires du soir pour filles rebelles

29/06/2019 10 commentaires

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Couverture du livre "Histoires du soir pour filles rebelles" d'Elena Favilli et Francesca CavalloTitre : Histoires du soir pour filles rebelles, 100 destins de femmes extraordinaires
Autrices : Elena Favilli & Francesca Cavallo
Plaisir de lecturenote : 4Livre à découvrir

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« Histoires du soir pour filles rebelles » est né d’un financement participatif et a connu un grand succès : 500 000 exemplaires vendus, n° 1 des albums jeunesse aux USA et en Angleterre, n° 1 des livres en Italie dès sa parution. Il existe un second tome.
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Le livre fait part de 100 portraits de femmes qui ont cru en elles. Le fond du message rappelle que rien n’est acquis. Il est à mettre entre toutes les mains, masculines et féminines. Il passe très bien en lecture à voix haute (le soir ou non). J’ai partagé ma lecture avec N., 10 ans, qui était très intéressé. Les biographies soulèvent des questions… qui amènent à d’autres recherches.
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Je tique un peu sur l’expression « pour filles rebelles » dans un contexte où la lecture devrait être non genrée. J’ai bien conscience du parti pris du livre qui souhaite mettre en avant des figures féminines qui ont connu une victoire. Mais je trouve que c’est maladroit d’en faire un point purement marketing pour le titrer ainsi.
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J’ai trouvé la présence de certains portraits tendancieuce, que je n’aurais peut-être pas validé sur maquette mais rien d’outrageant. Inversement, toutes les femmes au niveau mondial ne peuvent pas être représentées (heureusement qu’un second tome est paru !).
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Est à remarquer, un effort louable pour balayer aussi bien les époques que les continents. On retrouve ces cent femmes dans diverses disciplines sportives, dans les arts, de métiers différents ou dans les nombreuses sciences. Les reines côtoient les guerrières – parfois, elles sont les deux – et beaucoup de militantes.
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La sélection s’établit sur des femmes qui s’avèrent/s’avéraient des rebelles pour la société et leur époque. Parfois, elles choquent/choquaient et risquaient souvent leur vie.
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Les portraits brossés sont synthétiques : la biographie se concentre sur le succès et moins sur l’œuvre accomplie par la femme. La fin tragique de certaines figures est aussi édulcorée. Alors même si on peut rester sur sa faim, le livre a l’immense intérêt d’éveiller les consciences.
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Concrètement, chaque double page présente une figure féminine : texte de présentation à gauche, portrait dessiné à droite accompagné d’une citation. La biographie titre le nom, puis le métier ou le titre, présente l’histoire en quelques mots, clôture sur la date de naissance et la date de mort, ainsi que le pays de naissance.

J’ai bien aimé que ces 100 portraits soient classés de manière alphabétique à partir du prénom de chacune.
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60 illustratrices interviennent dans ce livre : chaque artiste a pu apporter sa touche et c’est une véritable sensibilisation à l’art qu’on peut aussi amener en le feuilletant. Petit précision : les illustrations sont non « girly » (ouf !), non enfantines et travaillées. Elles sont un vrai régal à découvrir.
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Le livre contient un signet en ruban, les cent portraits, une double page vierge pour écrire l’histoire et dessiner le portrait de la/du propriétaire du livre, un panthéon des rebelles (les personnes qui ont participé au crowdfunding initial), et la liste des illustratrices ; en plus des remerciements et d’un succinct portrait des autrices.

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Mise en scène du livre Histoires du soir pour filles rebelles Livre histoires du soir pour filles rebelles, signet et étiquette "appartient à"

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Magherita Hack

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Nina Simone

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Jane Goodall

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait d'Hypatie

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait de Michelle Obama

Livres histoires du soir pour filles rebelles à feuilleter

Livres histoires du soir pour filles rebelles portrait vierge

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules.
Ce livre était la sélection de ma binômette Valériane dans le cadre de notre défi Valériacr0 de juin. Très rebelle !

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Il a plu chez moi ⛈

24/06/2019 20 commentaires

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Bibliothèque déplacée et livres empilés

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2019. La bibliothèque.

Cela aurait dû m’alerter. C’est une année impaire, il y a comme un schéma qui se dessine.

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gif jaquar trempé sous la pluie

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Depuis 2012, une nouvelle bibliothèque « romans » trône dans le bureau ; elle vient compléter celle qui règne sur le salon. Vous pouvez les voir dans toute leur beauté par ici ✨. En 2017, je vous avais montré en image le remplissage la mise à jour de la bibliothèque dont ses rayonnages devaient pouvoir contenir nos acquisitions sur de longues années (spoiler : à l’heure actuelle elle déborde, et je vends des compagnons).

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Gif mots qui glissent d'une page
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🛒 Bien. Dans ce dernier billet, je vous listais aussi les terriiibles fois 🤦🏻‍♀️ où l’on a dû bouger une bibliothèque qui devait originellement être calée ad vitam eternam ou du moins, jusqu’à un déménagement hypothétique de domicile

  • 2013 : pour détapisser et repeindre la pièce
  • 2015 : pour installer le parquet flottant
  • 2017 : pour installer le nouveau bureau

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🌡 Cette fois, l’événement était beaucoup moins réjouissant et je vous en parle un jour de canicule car « ça passe mieux » pour moi.

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Gif pluie du film The eternal sunshine of the spotless mind

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⚡ Mercredi 19 juin, il y a un violent orage sur Toulouse. C’est d’ailleurs le plus brutal que j’ai vécu depuis que j’habite dans la ville rose. On était sur un des secteurs les plus touchés : des grêlons mesurant un à deux centimètres, du vent avec rafales enregistrées à 137km/h et la tombée de 30 millimètres en 12 minutes (soit l’équivalent de 15 jours de pluie). Autant te dire qu’on ne s’est pas extasiés longtemps devant le spectacle quand un rideau d’eau – littéralement ! – s’est installé sur nos fenêtres. L’infiltration était en cours. On a écopé sec : une mare dans le salon était déjà en train de se former. Et on a beaucoup, mais alors beaucoup moins rigolé quand on s’est aperçu que la même scène se déroulait dans le bureau avec l’immense joie de voir que l’eau stagnait au pied de la bibliothèque. C’est-à-dire au niveau des premières lattes du parquet impossibles à changer puisque le parquet a été posé d’un seul tenant sur l’ensemble de l’appartement.

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gif bottes de pluie pleine d'eau
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🌊 Et c’est reparti, la technique est bien rodée : on vide quelques rayonnages un par un, puis quelques planches d’étagère, dans l’efficacité et la moiteur de la soirée. Cette fois, on n’a pas la possibilité de déplacer entièrement la bibliothèque puisque le cadre demande à être allongé au sol pour être démonté, canapé antérieurement déplacé. Ce dernier avait le dos trempé et l’humidité était bien trop concentrée encore au sol. Alors, on tire, centimètre par centimètre, d’un côté, de l’autre, on penche la bibliothèque pour qu’elle repose sommet contre le mur, on « retient », des livres et des rayonnages encore en équilibre.

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Vidage partiel de bibliothèque Bibliothèque poussée du mur
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📚 J’ai encore maudit un peu les livres, j’ai demandé à ceux qui étaient encore là pourquoi ils n’avaient toujours pas trouvé de nouveaux foyers (l’équivalent de trois rayonnages !), j’ai demandé à ceux que j’aimais tant de peser moins lourd (sait-on jamais). Et le tout orchestré par une bonne migraine, évidemment, sinon ce n’est pas du jeu. Le lendemain matin, le rangement a été effectué sur du parquet bien sec et en parfait état dans le bureau. On a déclaré un dégât des eaux pour les lattes gonflées devant la porte-fenêtre.

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🐱 Et mes assistants bibliothécaires félins, comment s’en sont-ils sortis ? Parfaitement. Après une inspection des travaux en cours minutieuse, ils étaient ravis de la nouvelle configuration de l’espace de jeux. Et on a réalisé un final dans le rire quand le plus jeune – Moriarty – s’est précipité par la porte-fenêtre ouverte pour « profiter » du balcon… qui s’était rempli d’eau. Il est resté les deux pattes antérieures plantées dans la « piscine » tellement il a été surpris.

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Inspecteur félin Raspoutine Inspecteur félin Moriarty

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P.S. : aucun livre n’a été maltraité, ils sont tous en parfait état (et ne craignent plus rien après un dégât des eaux et un incendie de toute façon).

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Categories: Vie de lectrice Tags:

DALCHER Christina – Vox

19/06/2019 12 commentaires

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Couverture du roman "Vox" de Christina DalcherTitre : Vox
Autrice : Christina Dalcher
Plaisir de lecture : Livre sympa
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Depuis qu’elle possède son bracelet, Jean McGann est bien en peine à rester chez elle. Elle a interdiction de se rendre à son laboratoire alors qu’elle est doctrice en neurosciences. Il faut dire que communiquer avec son équipe est impensable avec seulement 100 mots par jour. C’est le nombre maximal quotidien de toutes les personnes de sexe féminin – femmes et filles – depuis qu’ont été créés les bracelets compteurs de mots. Pourtant, elle pourrait se débarrasser du sien si elle acceptait de travailler sur la formule d’un sérum contre l’aphasie pour sauver le frère du président.

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En deux pages, on se retrouve puissamment plongés dans le contexte dystopique. Ces bracelets compteurs de mots ont été créés pour la liberté des femmes « Vous avez le droit de garder le silence » annonce le texte officiel. C’est la dernière invention du Mouvement Pur, le parti politique qui se trouve à la tête de ce pays.
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La liberté de… mieux choisir ses mots, de ne pas perdre son temps en discussions futiles et de se concentrer sur la vie de famille et la tenue du foyer, évidemment. C’est vrai : avec 100 mots par jour, il y a intérêt à bien les choisir ! Et si l’on dépasse la limite ? Petite décharge électrique !… qui s’intensifie selon le pourcentage de dépassement au point de devenir mortelle.
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La colère et la détresse de Jean, protagoniste sont palpables et amenées de manière réaliste dans le récit. J’estime que les personnages sont réussis quand ils nous font travers des émotions. C’est pourquoi le fils de Jean l’est certainement étant donné que j’ai eu envie de le défenestrer à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Il faut dire que les différences entre hommes et femmes sont un tel gouffre dans ce monde horrible, que l’avis cet adolescent sur la place des femmes (de son entourage) retourne totalement l’estomac.
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Évoquons-le maintenant : oui, cette dystopie rappelle fortement « La servante écarlate » de Margaret Atwood. Les récits se basent sur le même procédé : on « tombe » dans la vie d’une femme à instant T, on découvre par les pensées de la protagoniste la société dans laquelle elle vit. On a accès à sa vision et son ressenti. Et on construit au fur et à mesure, par les bribes d’informations données, les règles sociétales de l’univers et le basculement fatidique.
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Cette société patriarcale est poussée à son paroxysme dans les droits des femmes et aussi dans le rôle des hommes ; même si l’histoire ici stigmatise un peu l’absence de réactions des hommes face à l’injustice (même c’est un processus compréhensible si l’on se souvient que c’est le discernement de Jean qui octroie ce filtre).

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L’immersion est rapide grâce à un style fluide. Dans son ensemble, le livre se dévore, « mais…». Et c’est rageant pour moi d’écrire que la fin ne me semble pas aussi soignée que le reste. D’ailleurs, je me demande si c’en est réellement une : l’autrice nous quitte sans nous dire ce que deviennent les rescapés et les victimes du mouvement « rebelle ». La fin est non seulement rapide et quelque peu bâclée mais d’une résolution beaucoup trop facile alors que Christina Dalcher avait pris soin de donner de la consistance à l’épreuve que doit traverser Jean.
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Le positif est à considérer : ce livre trouvera son public, dont la majorité n’aura pas découvert « La servante écarlate » (incomparablement mieux construit et intense).

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La prise de conscience est donc un élément bénéfique pour questionner les lecteurs sur leurs propres choix ; voire de se projeter dans la personnage principale en se demandant comment l’on agirait à sa place. L’existence d’une telle société est effrayante ; mais aussi déstabilisante tant la situation décrite ne me parait pas si lointaine.
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Je pense qu’à l’époque du #metoo, de la libération de la parole des femmes, de la priorisation à la sororité, certains livres amenant à une réflexion dans ce sens sont tout simplement bons à prendre.
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Je me permets de terminer ce billet sur une citation très à-propos de Simone de Beauvoir : «N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.»

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Mise en scène du roman "Vox" de Christina Dalcher

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Lune a eu un coup de cœur pour ce récit féministe, Margaud Liseuse note aussi l’importance du roman, Elessar a été moins convaincu sur l’aspect réaliste de l’histoire.

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