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COSTE Nadia – Jivana

16/11/2018 4 commentaires

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Couverture du roman Jivana de Nadia Coste, roman publié aux éditions ActuSFTitre : Jivana
Autrice : Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4Livre à découvrir
La série des Fedeylins : tome 1, tome 2, tome 3, tome 4
Lire les premières pages
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Les Fedeylins ont beaucoup de mal à intégrer Jivana, il parait qu’elle partage son corps avec l’esprit d’une déesse. La communauté est subitement touchée de plein fouet par des nuées d’insectes : ils détruisent leur récolte et assombrissent tant le ciel que les plants qu’ils ont pu sauver ne peuvent plus survivre sans le soleil. C’est juste la déesse qui partage le corps de la jeune Fedeylin qui pourra les sauver car il est dit que « Le Dor brillera tant que brûlera l’amour de Taranys pour Savironah ». Jivana et Savironah se lancent : elles veulent rejoindre la seconde communauté de Fedeylins pour récupérer leur savoir-faire et elles devront aussi trouver le prophète.

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Dès les premiers mots lus, les souvenirs arrivent par vague. Il faut dire que ma lecture du premier tome des Fedeylins remonte à début 2011. Quel plaisir de me retrouver ainsi plongée dans cet univers !
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Dans cette histoire, nous trouvons deux héroïnes qui partagent un seul et même corps. Pour se sauver, la déesse Savironah a intégré la bulle la plus proche, celle de Jivana. Deux entités que Nadia Coste arrive parfaitement à séparer et que nous, lectrices et lecteurs parvenons clairement à identifier.

Elles cohabitent avec harmonie et sérénité même si se serrer physiquement l’une l’autre dans les bras serait encore mieux. Un amour intense unit ces deux personnages !

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En questionnant sur la place des divinités – Savironah, Taranys et Dastöt – l’autrice interpelle le lecteur sur plusieurs axes : la tolérance, la différence, l’acceptation de l’autre, les soucis liés à l’environnement, l’amitié et l’amour.
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À travers le personnage de Jivana, on en vient à réfléchir à la place des femmes dans sa société et surtout dans la nôtre. De l’amour, de l’accomplissement et du bien-être d’une femme qui peuvent dissocier du besoin de reproduction.

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Savironah se réchauffe et se love dans ma poitrine. C’est ce qui se rapproche le plus d’une étreinte.

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Tout comme Cahyl avant elles, Jivana et Savironah se lancent dans une quête longue et fastidieuse pour sauver leur communauté ; qui pourtant, se révèle bien ingrate envers elles. Sur ce chemin initiatique, elles croiseront différentes créatures : gorderive, anophèle, chouette, serpent, scorpion, kojoh et haze. Certaines les aideront et j’ai aimé le clin d’œil de la présence de Kolk auprès des deux protagonistes. Elles retrouveront même Shadvir, pour leur plus grand plaisir.
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« Jivana » se révèle un bonus tout sucré pour moi après l’immersion dans Fedeylins il y a quelques années. J’ai bien sûr eu la joie de retrouver l’écriture de Nadia Coste avec ses autres écrits – de la même qualité ! – mais la sérié Fedeylins possède ce côté savoureux de la première rencontre avec une plume.
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Il peut se lire de manière indépendante de la tétralogie originelle ; bien que je pense qu’il acquière une autre profondeur en lisant ce roman après la série. Avant de vous plonger dans cette dernière, vous pouvez préalablement vous immerger dans l’univers par ce roman.
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Pour trouver réponse à ces questions : Pourquoi les bulles n’avaient-elles pas besoin d’être fécondées ? Pourquoi Cahyl n’avait-il pas de marque de sa caste à la naissance ? Quel était le rôle des Pères Fondateurs ? Qui est Delyndha ? Pourquoi ont-ils dû déménager ? Pourquoi y a-t-il eu une scission ? Pourquoi Shadvir s’entend-il si bien avec Glark ? … Je vous invite bien évidemment à découvrir la série Fedeylins !
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La lecture est conseillée à partir de 13 ans.

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Dédicace de Jivana par Nadia Coste Tampon de dédicace de Nadia Coste
Livre dédicacé aux Aventuriales

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Dup (Book en stock) a autant apprécié que moi de se balader à dos de chouette rousse.

 

Rond de Sorcière #99

13/11/2018 18 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Me voilà enfin pour publier mon bilan du mois de septembre… mi-novembre. Aucun doute, un esprit frappeur issu du challenge Halloween a certainement agi.
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🌴 Pour amorcer cet automne tout neuf, je suis revenue sur la pile de livres lus durant l’été.
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📆 On reprenait également les bonnes habitudes avec le rendez-vous mensuel organisé sur la ville rose « Les dimanches de l’imaginaire ». Je vous racontais les premiers mois sur ce billet. Si vous intéressés par l’événement, je vous invite à intégrer le groupe ou à consulter sans connexion le groupe sur Facebook.
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⛰ À la fin du mois, je me suis littéralement plongée dans le salon Les Aventuriales se déroulant en Auvergne, et ce fut encore une belle expérience. J’ai pu rencontrer et discuter avec plein de monde.
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📜 Côté challenges littéraires : Valériane avait choisi une lecture halloweenesque avec « La servante écarlate » de Margaret Atwood pour ce mois.
J’ai également publié un avis de recherche billet sur les (sur)vivantes qui participent aussi au défi « Fin de Série ».
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📷 Je me suis décidée à ouvrir un compte Instagram dédié. Vous pouvez m’y retrouver sous cette URL : https://www.instagram.com/livrementblog/
J’ai mis quelques hashtags mots-dièse en place que vous pouvez aussi suivre : #livrementblog #livrementlectures2018 #livrementcitations
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🖥 Question visionnage : suivant l’axe SFFF : le film Zoe était intéressant ; Castle Rock est une très bonne découverte et cette première saison se conclut avec le dernier épisode. Je suppose que la série va inclure une histoire d’habitants de la ville de Castle Rock pour chaque future saison ? Et évidemment, une petite saison – la troisième – de Preacher, qui est passée comme une lettre à la poste.
Veine « policier » : il me restait la dernière enquête de Cormoran Strike à découvrir en série, elle s’appuie sur le roman « La carrière du mal » de Robert Galbraith. Même soin dans la réalisation que les précédentes. Et puis il y a eu la particulière série, Sharp Objects. Mini-série composée de 8 épisodes, elle est brutale, glauque et j’ai aimé suivre la protagoniste Camille et avancé dans le même flou qu’elle.
Côté “vie”, il y a la seconde saison d’Atypical que j’aime beaucoup ; j’ai aussi regardé le long-métrage Birthmarked pour la présence de Toni Collette : intrigant mais pas avec autant d’humour que je l’espérais.
Humour : j’ai dévoré les deux shows d’Iliza Shlesinger (coup de cœur !) Freezing hot et Confirmed Kills. S’ils sont réussis, le summum reste Elder Millennial que j’ai vu en août (disponibles sur Netflix).
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Les nouveautés dans la Pile à Lire :
¤ BENNETT Robert Jackson : American Elsewhere
¤ COSTE Nadia : Jivana
¤ GESTIN Sandrine & JEZEQUEL Patrick : Petit grimoire des Fées
¤ PRIEST Christopher : La séparation
¤ PRIEST Christopher : Conséquences d’une disparition
¤ VAN WILDER Cindy : Terre de Brume – Le sanctuaire des dieux, tome 1

→ On sent que les Aventuriales sont passées par là !
L’avantage de chroniquer mon bilan avec peu de retard, c’est que je peux constater que ces arrivées ont été difficiles à éponger car mon rythme de lecture est vraiment inférieur à celui de cet été et les arrivées ont aussi été nombreuses en octobre.

Résultat : +6 entrées ; -3 sorties

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Livres acquis en septembre 2018

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Couverture du roman intitulé La servante écarlate écrit par Margaret Atwood. Edition DeluxeLa servante écarlate – Margaret Atwood
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
J’ai trouvé l’histoire puissante… sans doute parce qu’elle pourrait être un glissement de notre société actuelle de par ses fragilisations. Le point de vue interne est celui de la protagoniste, une servante écarlate répondant au nom de Defred. J’ai aimé découvrir son récit, de ce qu’elle comprend, ponctué par ses souvenirs et surtout la pensée qu’elle ose formuler dans un environnement liberticide.

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Couverture du quatrième tome de Phobos écrit par Victor Dixen, titré "Il est trop tôt pour respirer"Il est trop tôt pour respirer (Phobos, tome 4) – Victor Dixen
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Tome 1tome 2, tome 3hors série
Ultime tome de la série, je suis rentrée dubitative – et tout de même intriguée – dans le récit alors que j’estimais que le troisième volume pouvait clore l’aventure. L’auteur prend soin de répondre aux questions restantes, sans plus laisser de zones d’ombre. L’’intrigue est totalement déroulée allant jusqu’à montrer « l’après » des pionniers. Évidemment, la série inclut des questionnements importants concernant l’humain : l’écologie, les clivages sociaux, l’information, l’éthique, etc. Pour moi, le récit est vraiment dilué, incluant des passages qui n’apportaient rien, pas même une ambiance et que l’œuvre aurait pu être amputée de plusieurs centaines de pages pour gagner en efficacité. Je n’ai pas été sensible non plus au traitement du suspense. Avantage, l’histoire passe très bien au format audio.

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La séparation – Christopher Priest
Plaisir de lecture :  Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Comme je souhaitais rencontrer Christopher Priest durant les Aventuriales, je me suis dit que ce serait la motivation idéale pour une relecture du premier titre de sa bibliographie que j’ai découvert. Je me suis donc replongée avec délice La séparation. Les émotions sont revenues identique à ma première lecture : j’ai aimé retrouver Joe et Jack, coincés dans la seconde guerre mondiale. Leur histoire rebondit entre le réel et le potentiel mettant en exergue les possibilités alternatives. Un dédale psychologique mené d’une main de maître et où Christopher Priest prend soin du lecteur pour le faire entrer dans son univers et toute sa richesse.

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Lectures effectuées en septembre 2018

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Fêter l’annigreffaire d’une amie | Avec beaucoup de joie | Retrouver les copains au dimanche de l’imaginaire de septembre | Aller voir Mutinelle et son Amoureux | Relire La séparation et toujours jubiler | Mini pizzaaa maison | Enfin le moment de l’initiation à Magic aux gamins des copains | Le premier anniversaire du filleul | Une tarte courgettes et camembert | Se féliciter d’une toute pile à lire romans papier | Moriarty participe au tri des livres à vendre | Sous le regard de Raspoutine | Fêter une moitié de mois sous le signe du soleil, du bon temps en famille et des baignades | Et découvrir les chatons de la maison | Lire sous le ciel bleu | Faire le plein de mûres | Avoir le dernier né de la plume de GGK dans les mains | Faire rire ma filleule en jouant avec elle | Dîner en mode « guinguette » | Acquérir de nouvelles plantes | Voir fleurir celle que j’offrais à ma mère | Se promener | Trouver un livre dans la boite à lire du quartier | Ramasser l’automne | Avant de partir en Auvergne | Rencontrer Oly, chaton tout mignon | Faire dédicacer des livres aux Aventuriales | Décorer des paquets cadeaux.

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Makis et sushis pour fêter un évenement Manga présenté au dimanche de l'imaginaire de septembre

 Café pris à Tarbes Meuble remplis de photos en librairie tarbaise

Livre La séparation de Christopher Priest, aux éditions Folio SF Petite pile à lire de romans papier

Mini pizza faites maison Initiation au jeu de cartes Magic

Faire part de naissance original Tarte courgettes camembert faite maiso,n

Chat Moriarty assis parmi les livres de recette Gros plan sur les coussinets du chat Raspoutine

Verre de mojito Chaton tuxedo de deux mois

Livre sur le ciel bleu Mûres dans un saladier

Livre "Enfants de la terre et du ciel" de Guy Gavriel Kay Peluches dans le tunnel d'un enfant

Dîner guinguette, en mode pique nique Sac de nouvelles plantes achetées

Fleur épanouie de schlumbergera truncata Bouquet d'herbes séchées

Chaîne des puys en Auvergne Chaton de trois semaines nourri au biberon

Petite sculpture aux Aventuriales Livres dédicacés aux Aventuriales

Emballage réalisé avec des herbes séchées Cadeau décoré avec des feuilles

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Categories: DIXEN Victor, Ronds de Sorcière Tags:

DELANEY Joseph – Le sang de l’Épouvanteur, tome 10

11/11/2018 15 commentaires

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Couverture du roman Le sang de l'épouvanteur de Joseph Delaney, dixième tome de la série l'épouvanteurTitre : Le sang de l’Épouvanteur (L’Épouvanteur, tome 10)
Auteur : Joseph Delaney
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir
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Tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6, tome 7, tome 8, tome 9, tome 11recueil sur les sorcières

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Après l’incendie qui a ravagé la maison de l’Épouvanteur et surtout sa précieuse bibliothèque, John Gregory et Tom Ward accusent toujours le coup. Le message envoyé par Dame Cosmina Fresque tombe à pic : elle leur propose de lui racheter quelques livres de son immense bibliothèque personnelle. Ils se mettent donc en route.
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Pour ce tome, la quête principale concernant la lutte contre le Malin passe au second plan puisque l’Épouvanteur et Tom Ward ont d’autres chats créatures à fouetter museler.
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On rencontre Judd Brinscall, un ancien apprenti de John Gregory et l’ami de Dame Fresque. Les créatures au service de l’Obscur continuent de se rassembler ; Grimalkin et son sac au contenu mystérieux est aussi de la partie.
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Tom Ward reste un personnage réaliste avec cette peur qui parfois l’empêche d’aller combattre telle ou telle créature. L’Épouvanteur est en bien mauvaise posture (voire pire) et tous deux sont aux prises d’excellentes – et effrayantes – illusions. L’auteur en profite pour nous présenter sa version des vampires roumains. On connaîtra aussi le nom de Siscoï, Seigneur de sang et Buveur d’âmes mais il restera un personnage mineur.

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L’intrigue majeure avance peu, mais en même temps, vaincre le Malin n’est pas une tâche aisée. Le fil rouge pour se débarrasser de ce dernier est peu déroulé dans ce tome.
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Certaines alliances sont à nouer, et une demande de sacrifice cruelle a été formulée. Ce que je peux affirmer c’est que les personnages ne sont pas figés. Le roman est un concentré d’actions. On sent que la fin approche car John Gregory diminue et l’on sent le passage du flambeau proche.
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La lecture de la série est conseillée à partir de 12 ans.

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Livre "Le sang de l'épouvanteur" de Joseph Delaney mis en scène sous la pluie

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Dans le chaudron :
Des univers fantasy estampillés jeunesse
¤ Harry Potter de J.K. Rowling
¤ Rose de Holly Webb
¤ Narnia de C.S. Lewis
¤ A la croisée des mondes de Philip Pullman
¤ Eragon de Christopher Paolini
¤ Cœur d’encre de Cornelia Funke

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Logo challenge Halloween 2018.Logo défi Valériacr0
Voilà ma dernière participation pour le challenge Halloween ; c’est un doublé avec le défi Valériacr0 puisque c’est aussi ma lecture de ce mois de novembre 2018.

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Les escapades culturelles de FrankieMargaud Liseuse ont aussi trouvé ce sacrifice prochain à en tordre le cœur.

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DUFOUR Catherine – Entends la nuit

09/11/2018 20 commentaires

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Couverture du livre "Entends la nuit" de Catherine DufourTitre : Entends la nuit
Autrice : Catherine Dufour
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir

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Myriame est revenue vivre chez sa mère, elle y est bien obligée. Elle a décroché un contrat à durée déterminée à la Zuidertoren, une société parisienne située à Bercy. Elle doit subir les foudres de sa cheffe Iko avant de faire véritablement l’expérience d’un « orage globulaire » car un éclair s’est abattu sur la tour datée du XIXe siècle. Elle ne sent pas bien dans ce bâtiment, où la hiérarchie flique ses employés, où son bureau sinistre offre des relents d’humidité et où l’un des grands pontes montre qu’il est intéressé par ses compétences « professionnelles ? », en abusant de la messagerie instantanée avec ses vieilles phrases démodées.

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La cafète située au deuxième étage, est un salad bar atrocement cher. Je choisis un « méli-mélo poulet agrumes », soit un blanc de poulet avec une clémentine pour le prix d’un avion.

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Paris est un personnage à lui tout seul : on la découvre tour à tour, dans son habit de Ville Lumière et par ses quartiers obscurs : Palais-Royal, les toits de l’Opéra, la bibliothèque de l’Institut de France, la tour Saint Jacques puis les catacombes et autres entrailles.
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On retrouve Myriame qui soupire d’exaspération d’être dans cette situation. Protagoniste de l’histoire, elle ne se laisse pas malmenée ou du moins, essaie de garder un maximum le contrôle. C’est sans doute poussée par la curiosité – et certainement un peu par l’avidité – qu’elle arrive à se mettre dans de sales draps.
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Dans cette histoire, il sera question d’une créature imaginaire dans une forme que je n’avais alors jamais croisée. C’est un parti pris de ne pas vous en dévoiler un bout d’ombre sur mon blog. Sachez qu’elle est plus vieille que le vampire, et qu’elle a certainement « inspirée » cette dernière, tout comme la goule, le zombie ou encore le spectre. Il faudra presque attendre de dépasser le tiers du récit pour avoir les premières bribes de réponses. Il est plaisant de découvrir des informations sur cette créature tout au long du récit.

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Il y a une remarque très ouverte sur notre société actuelle : le contrôle permanent des employés par la tête dirigeante, avec dénonciation par les collègues. Il y a également le data mining, ici un logiciel nommé « pretty face » qui est officiellement censé faciliter la synergie entre partners. Finalement, le travail moderne est sans le monstre le plus abominable qu’il soit car il aspire toute la vitalité des humains.

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Sacha souffle :
— Les supérieurs hiérarchiques !
Je tourne la tête et je vois trois Blancs, deux hommes et une femme, traverser la cafète d’un pas tranquille. C’est pourtant vrai qu’ils ont de l’allure. […]
— Décidément, ils sont beaux avec un b comme bizarre, glousse Mei. On dirait des vampires !
— Sauf qu’ils mangent comme des bétonneuses, grogne Sacha, et qu’ils boivent comme des tas de sable. Rappelez-vous le dernier pot d’entreprise.
— C’est qu’ils sont blancs comme tes fesses, ricane Awa. Bronzage néon.
— C’est surtout qu’ils bougent comme s’ils avaient joué à saute-mouton avec des licornes et perdu, rigole Sacha qui est l’exact opposé du flegme anglais.
Je risque un commentaire :
— C’est leur peau. Elle est aussi lisse que, quoi ? De l’enduit. En fait, ils sont trop beaux pour être vrais.
— Tu verras à ta prochaine fiche de paie qu’ils sont vraiment pas beaux, siffle Awa.

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Pour cette fantasy urbaine, Catherine Dufour s’investit sur la thématique de l’histoire d’amour naissante entre des êtres issus de différentes classes sociales : d’un homme aussi beau que riche (ou l’inverse) et du pauvre quidam de sexe féminin complètement fauché(e). Ceci dit, l’axe est mieux traité que dans les œuvres contemporaines (Twilight ou Cinquante nuances de Grey). Rappelons que Myriame n’est pas femme à se laisser (oui, à se laisser tout court : à se laisser avoir, à se laisser entrainer, à se laisser penser comme la masse,…).

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Bon, je suis un peu chafouine pour plusieurs raisons : à commencer par la visite de Paris, je voulais un peu m’attarder dans certains lieux, même si j’ai bien conscience que je ne peux pas connaître tous les tours et les détours de la ville. Myriame ne souhaite pas de statut de « femme passive » mais bien trop souvent à mon goût, les initiatives étaient prises par Duncan. Mais j’ai bien conscience que ce sont des bémols mineurs dans cette mélodie et qu’elle ne concerne que mes esgourdes au final (je suis en train de me perdre dans la métaphore, on est en pleine littérature).

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Seules les licornes se maquillent pour mourir.

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Le seul point que je soulèverai – et qui peut concerner d’autres lecteurs que moi – c’est que l’univers de ces créatures me semble à peine effleuré : j’aurais voulu en savoir davantage, sur les différents « niveaux » et « clans » de cette communauté, de la répartition des territoires, des possibles ententes, des rivalités existantes, de leurs vécus et expériences.

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Pour ce récit, il y a beaucoup de jeux et en substance peu d’actions décisives si ce n’est le spectacle final. L’histoire est maîtrisée, l’autrice joue parfaitement avec certains clichés, filoutant la parodie, mais pas au point de devenir un parfait pastiche (ce n’est pas ce que je recherchais, ouf !). Il y a une histoire d’amour mais ce que je peux vous confirmer, c’est qu’il n’y a aucune mièvrerie là-dedans (si, c’est possible).

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Ce n’est plus de l’amour, c’est de l’insuffisance cardiaque !

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J’essaie de prendre un roman « comme il vient », sans avoir d’attentes. Cependant, pour conseiller au mieux les futurs lecteurs – mes chroniques servent humblement aussi à ça – et sans l’envie de comparer entre eux des titres de Catherine Dufour, je signale à ceux qui ont déjà lu sa trilogie en quatre tomes « Quand les Dieux buvaient » (rien que d’écrire le titre, je me marre toute seule) ou encore par l’excellentissime « Le goût de l’immortalité » ou encore « Outrage et Rébellion », qu’il ne faut pas chercher ici un humour tout aussi truculent ou un aspect « grand upercut ».

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À noter que malgré les défauts mineurs que je soulève, j’ai passé un agréable moment de lecture. Les pages se sont tournées à une vitesse folle et j’avais bien envie de savoir tout du long ce que nous concoctait l’autrice ; je n’ai été déçue ni du déroulé de l’intrigue ni de sa conclusion. Je n’ai pas suivi l’autrice sur ses publications chez Fayard, c’était donc avec un plaisir authentique pour moi de la retrouver dans le genre fantastique. Titre et couverture – signée par Aurélien Police – prennent tout leur sens à la fin de la lecture.

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J’enlève la chaise, je tourne la poignée : une petite ombre frôle mes chevilles et saute sur le lit. Une voix très basse gronde :
— Fermez.
Ce chat a un micro autour du cou ? Je ferme à double tour et je m’approche du lit. Assis au milieu du cercle de sa queue, le chat me regarde venir. Dans la pénombre, sa fourrure est argentée.
— Bonsoir, ronronne-t-il.
Tu as dormi, quoi ? Une heure en deux jours ?
— Vous parlez ?
— Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? miaule le chat.

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Mise en scène dans un décor automnal du roman "Entends la nuit" de Catherine Dufour

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Logo challenge Halloween 2018.
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Bien que la fête soit passée, le challenge Halloween court toujours ! C’est donc une parfaite lecture pour un parfait challenge.

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Just a word (Nicolas Winter)Le bibliocosme (Boudicca), Ombrebones ont aussi senti la froideur des murs du bureau n°327 de Myriame.

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DELANEY Joseph – Grimalkin et l’Épouvanteur, tome 9

06/11/2018 5 commentaires

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Couverture du roman "Grimalkin et l'épouvanteur" écrit par Joseph DelaneyTitre : Grimalkin et l’Épouvanteur (L’Épouvanteur, tome 9)
Auteur : Joseph Delaney
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir
Tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6, tome 7, tome 9, tome 10tome 11recueil sur les sorcières

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La réputation de Grimalkin la précède : c’est une dangereuse sorcière, la Tueuse du clan Malkin. Alors qu’elle chasse ses ennemis, c’est à son tour d’être traquée. Elle fuit les sorcières des autres clans, les monstres et les créatures de l’Obscur lancés à sa poursuite. Un Kretch sera même invoqué par les servantes du Malin pour récupérer le précieux bien que Grimalkin transporte : il ressemble à un énorme loup, de la taille d’un cheval et possède un grand pouvoir de régénération. Devra-t-elle passer une alliance avec Tom Ward et l’Épouvanteur ?

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Redis-toi chaque matin que tu es la meilleure,
la plus forte, la plus redoutable.
Tu finiras par en être persuadée.
Un jour, cela sera vrai. Ça s’est révélé vrai pour moi.
Je suis Grimalkin.

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À l’ouverture de ce neuvième tome de la série « L’Épouvanteur », l’auteur m’enjoignait de découvrir d’abord le recueil de nouvelles « Les sorcières de l’Épouvanteur », ce que je fis, avec un succès mitigé. Période pré-Halloween oblige, je me suis maintenant plongée dans ce tome avec délice.
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Quelle surprise fut de découvrir que Grimalkin est devenue narratrice pour ce volume et non plus l’apprenti Tom Ward ! La rencontre de Grimalkin remonte au quatrième volet où elle désire simplement assassiner l’apprenti de l’Épouvanteur (spoil : elle n’a pas réussi) (ce n’en est pas un, si elle l’avait assassiné, je ne tiendrai pas son histoire entre mes mains).

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Pourquoi tuer le faible quand tu peux combattre le fort ?
Pourquoi mentir quand tu peux dire la vérité ?
Une tueuse doit vivre dans l’honneur et toujours tenir parole.

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Grimalkin est la Tueuse du clan Malkin – et la plus redoutable des sorcières – autant dire qu’elle ne laisse aucune chance de survie à sa proie. Son arme de prédilection reste une paire de ciseaux, mais elle peut jeter son dévolu sur toute autre lame affûtée. Elle est également connue pour couper les pouces de ses victimes afin d’accroitre sa puissance.
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Elle est déterminée, du genre tête froide et pourtant l’on découvre qu’elle est aussi douée de sentiments. Le nouvel éclairage apporté sur ce personnage si curieux fait même naitre de la part du lecteur, de l’empathie à son encontre.
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Joseph Delaney dévoile ses secrets et notamment son passé. On découvre également son ascension et pour quelles raisons sa haine envers le Malin est si forte. Elle décide de se battre seule contre l’Obscur (et rien que pour ça, on peut féliciter son courage sa folie).

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Portant la main à mon collier, je touchai un à un, de gauche à droite, les os de pouces qui le composaient. Tels les doigts d’un moine sur les grains de son chapelet, les miens couraient sur les ossements, absorbaient leur pouvoir, tandis qu’en guise de prière je marmonnais les formules rituelles. Chacun de ces os était une relique prise sur le corps d’un ennemi vaincu.

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La narration plus nerveuse correspond bien au personnage. Ce tome se révèle très sombre, cruel et effrayant. Le roman contient des descriptions d’actes parfois sauvages.
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L’écriture générale reste toujours fluide pour une série qui happe ses lecteurs. L’auteur nous rappelle qu’il n’existe pas de version dichotomique : tout n’est pas blanc ou noir. Et qu’à plusieurs, on est toujours plus forts.
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Ceux qui auront lu le recueil concernant les sorcières y retrouveront des répétitions nombreuses issues de la nouvelle sur Grimalkin. La fin est également bâclée, tant elle est rapide. Je dirai que ce livre n’est pas un tome décisif mais qu’il est truculent de faire la connaissance directe avec cette sorcière.
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La lecture de la série est conseillée à partir de 12 ans.

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Le seul mal véritable est de se refuser ce que l’on désire. En ce sens, je ne commets jamais le mal, car j’impose toujours ma volonté. Ce que je veux, je le prends.

 

 

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La marque représentant une paire de Ciseaux que la sorcière Grimalkin met sur les arbres

Illustration de Grimalkin tachée de sang et portant ses ciseaux Illustration en pied de Grimalkin, la sorcière tueuse imaginée par Joseph Delaney pour sa série littéraire L'apprenti épouvanteur

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Dans le chaudron :
Des univers fantasy estampillés jeunesse
¤ Harry Potter de J.K. Rowling
¤ Rose de Holly Webb
¤ Narnia de C.S. Lewis
¤ A la croisée des mondes de Philip Pullman
¤ Eragon de Christopher Paolini
¤ Cœur d’encre de Cornelia Funke

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Logo challenge Halloween 2018.
Il était temps de lire un tome de la série de l’Épouvanteur pour le challenge Halloween ! Sinon, cette lecture aurait manqué, comme un ingrédient dans une potion.

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La Croisée des Chemins (Tesrathilde), Les escapades culturelles de FrankieMargaud Liseuse savent aussi ce que contient le sac que transporte et protège Grimalkin.

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Illustrations : #01 La marque « Ciseaux » de Grimalkin ; #02 par Aude de Carpentier ; #03 par Anna Kand.

 

Défi Valériacr0 – novembre 2018

04/11/2018 17 commentaires

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Defi valeriacr0

Le défi Valériacr0, c’est le combo de choc (et un poil drogué) que je forme avec ma copine Valériane. Peu de lectures en commun mais la bêtise et l’amour du blablatage futile, si. Et un objectif très sérieux de descente de PAL avec choix imposé chaque mois. Rien que cela !

Pour tout savoir, rendez-vous sur la page.

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Impressions pour le mois d’octobre :

J’annonçais fièrement à Valériane qu’on pourrait prochainement se souhaiter un joyeux Halloween en lui permettant de lire la suite des aventures de ma sorcière préférée Courtney Crumrin de Ted Naifeh. À l’heure où je rédige ce billet, je ne sais pas si elle a terminé sa sélection, elle reste obscure. Éviterait-elle encore un gage ? Voir sa fourberie plus loin dans le billet 😶 Valériane a donc effectué une relecture des premiers tomes de Courtney Crumrin plutôt que de poursuivre puisqu’à ses yeux, c’est bien une lecture et donc un livre qui quitte sa PAL (elle possède la série en deux formats : tome par tome couleurs et en intégrale noir et blanc).

Alors qu’elle m’annonçait sans préliminaire qu’elle préférait novembre (= mois sans Halloween !), elle a convenu qu’elle me choisissait une lecture en rapport avec ma fête préférée. C’est par cet argument que j’en suis venue à lire « American Elsewhere » de R.J. Bennett : j’ai passé un bon moment de lecture, avec une intrigue classico-classique et quelques éléments originaux.

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Sa chronique « Courtney Crumrin » de Ted Naifeh (intégrale en N&B)
Ma chronique « American Elsewhere » de Robert Jackson Bennett

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Photographie du roman "American Elsewhere" que j'ai lu dans le cadre du défi Valériacr0

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Sélection pour le mois de novembre :.

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La Voie des Rois partie 1 de Brandon Sanderson ; tome 1 de la série Les archives de RosharLa Voie des Rois de Brandon Sanderson
(tome 1, partie 2 ah non pardon, partie 1… enfin juste la fin du livre. 503 pages, quoi)

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Chère Valériane,

Faute à une chronique arrivée en retard pour le mois de septembre, tu as décidé de supporter ton gage et de ne pas l’échanger contre un joker. C’est lors du choix d’octobre que tu as appris que j’allais désigner « un livre de plus de 500 pages« . Ce sera un roc, un pic, un cap, une péninsule… ou tout simplement un bon gros pavé des familles.
Je comprends que tu me tannes pour connaître le titre, au point tu me déloges de mon plaid pour prendre ma plus belle plume pour t’écrire un mot.

Qui dit plaid, dit novembre (ou l’inverse ?), un mois que je trouve tellement long (tu vois le rapport entre novembre et le gage, ça y est ?) ; et je crois que je me répète chaque année. Je sais, à l’inverse, que tu aimes ce mois tout comme les plaids. Je t’en sais parée et que côté boissons chaudes et poils de chat, tout est ok ! Il ne te reste donc plus qu’à chercher dans ton immense pile à lire le titre suivant : La Voie des Rois, tome 1 partie 2

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Sa réaction :

Ahahah mais c’est monstrueux ce que tu fais là!!!

Bon par contre Houston, j’ai un souci parce que je n’avais pas fini le tome 1…. (wais je vois qu’il était marqué en « lu » dans goodreads. Je l’avais lâchement abandonné en fait :-)) Ah mais quand tu dis… tome 1 partie 2… c’est bien du deuxième tome de poche dont tu parles hein?
Je me suis arrêtée à la page 489 sur 992…. ça fait plus de 500 pages à lire donc… ça compte?

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Nota bene de la tavernière de ce blog : Oh, 503 pages encore à lire. Pile poil « plus de 500 pages » comme le signalait son gage. Comme c’est pratique ! 😈 Alors, oui, je lui ai accordé, parce que je suis une Gentille, moi 😏 
Avertissement : je taquine Valériane dans ce billet – comme dans nos échange de mails – je ne lui en veux pas réellement, c’est de la comédie ; il faut bien que je vous partage aussi deux ou trois trucs car vous ne la voyez pas quand elle fait le clown 🤡

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Valériane essaie de brandir l’argument « je t’aide dans ton fin de série » mais tout ce qu’elle réussit à faire, c’est ajouter un livre à ma PAL !

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BENNETT Robert Jackson – American Elsewhere

02/11/2018 22 commentaires

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Couverture du roman "American Elsewhere" de Robert Jackson Bennett paru aux éditions Albin Michel imaginaireTitre : American Elsewhere
Auteur : Robert Jackson Bennett
Plaisir de lecture : note : 4Livre à découvrir
Lire les premières pages

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Au décès de son père, Mona hérite d’une maison dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Elle se rend au Nouveau Mexique, à une ville qu’aucune carte ne mentionne : Wink. Elle déboule au volant de sa flamboyante Dodge et freine devant le monument aux morts, où elle peut lire qu’un orage a décimé une partie de la population locale le 17 juillet 1983, date de la mort de sa mère. D’ailleurs, personne ne semble connaitre cette dernière alors qu’elle y a vécu et a travaillé au laboratoire Coburn qui n’existe plus. Les étranges rencontres avec cette communauté ne cessent de s’enchaîner.

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Il est un type d’obscurité particulier qu’on ne peut imaginer tant qu’on n’y est pas plongé. Des ténèbres si profondes et totales qu’elles vous font douter d’avoir jamais vu la lumière, et de l’existence du monde même.

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La narration est essentiellement tenue avec le point de vue de Mona Bright. Elle apparait comme une femme forte, réaliste de par son passé, ancienne flic et un peu abîmée par la vie. Elle ne semble pas comprendre la vraie nature d’une partie de la population de Wink.
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Madame Benjamin, Parson et Gracie sont d’autres personnages qui graviteront autour de la protagoniste. D’autres personnages ne feront qu’un passage éclair dans l’histoire et l’on pourra se questionner sur leur intérêt. On retiendra que personne n’arrive à et personne ne part de Wink : la venue de Mona est vécue de manière fracassante.
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On a tendance à tenir pour acquis que la conscience est chose unique et unifiée : on est, tout simplement, on est là, vivant, on sait qu’on est vivant, et rien de plus.
Mais la vérité est un peu plus compliquée que ça.

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Robert Jackson Bennett n’est pas inconnu aux yeux du monde, mais pour moi, si. Heureuse traduction qu’est celle de la nouvelle collection Albin Michel Imaginaire dirigée par Gilles Dumay. J’aime bien l’illustration réalisée par Aurélien Police mais je reste encore dubitative quant à la présence des pointillés en bord de maquette (mais on ne peut pas plaire à tout le monde).
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« American Elsewhere » baigne dans le fantastique ; bien que je ne l’estampillerai pas « roman d’ambiance » à proprement parlé. Il devrait plaire au plus grand nombre (de lecteurs) car si le roman bascule dans l’horreur quand Mona comprend enfin certaines évidences, il n’y a pas d’effusion de sang à tout va, on y note tout de même quelques moments bien glauques.
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Son visage ne traduit pas très bien ses émotions ; au mieux, il parvient à communiquer une déception cynique, comme s’il s’était attendu à ce que tout parte à vau-l’eau depuis le début et que ses pires soupçons concernant le monde s’avéraient fondés. Par chance – ou par malchance, peut-être –, c’est précisément l’expression qu’il est contraint d’arborer la plupart du temps.

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L’intrigue très visuelle offre un beau cadre à l’angoisse par son aspect perturbant et son atmosphère réussie : on imagine aisément les quartiers de Wink, l’architecture des maisons, on cartographie le voisinage et on apprend bien vite les règles de la ville (ne jamais sortir de chez soi la nuit).
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Wink est une ville qui se situe au pied d’une mesa. Elle semble coincée dans les années 60 dans la ville parfaite : tout le monde est beau, propre, poli… et surtout à sa place. La recherche de la cité parfaite (enfin, surtout le jour) entraine avec elle les thématiques des aberrations, du jugement, du quid de la réalité et de son modelage. On y retrouve aussi des allusions à la passerelle entre humanité et grandes divinités, un peu au bon goût de « La bibliothèque de Mount Char » de Scott Hawkins.
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Je pourrai aussi citer la place de la métaphore non pas de l’arbre qui cache la forêt, mais celle complètement inventée de l’éléphant qui se trouve caché derrière un arbre rachitique. En tant qu’ancienne flic, c’est vrai que j’en attendais davantage de Mona concernant ses compétences d’enquêtrice. L’auteur intègre tellement d’implicité dans son récit que les explications faussement « incompréhensibles » ne le sont plus depuis longtemps (il ne faut pas détenir un doctorat en Sens Caché pour tout comprendre). Le parallèle est vite établi, dès qu’on nous raconte l’histoire du grand oiseau à vrai dire.
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L’intrigue reste relativement classique, moins « convenue » dans certains détails. Cela reste un plaisir à la voir se dérouler avec quelques éléments novateurs malgré la prévisibilité de l’axe principal.
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L’emménagement de Mona à Wink est plutôt lent et représente un tiers du roman. On retrace l’histoire originelle par flash et cela reste obscurément un bon moment.
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Je n’ai pas été surprise par l’intrigue mais le style fluide et énergique m’a permis de passer un bon moment de lecture. La montée de la tension est bien réalisée et permet d’apprécier ces 800 pages. Si ce n’était pas bien écrit/traduit, s’il n’y avait pas un intérêt pour l’histoire, je n’aurais pas dévoré pas un tel pavé (ceci est un vrai argument, c’est juste que cela traduit mal ma pensée). Je pense que l’auteur aurait pu laisser des zones d’ombre – attendu dans ce type de littérature –, son récit aurait gagné en percussion et en force.

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Couverture d'Orbit pour American Elsewhere de Bennett Couverture d'Agave Konyvek pour American Elsewhere de Bennett
Couverture d’Orbit | Couverture d’Agave Konyvek

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Mise en scène automnale du livre American Elsewhere de Robert Jackson Bennett

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Logo défi Valériacr0

Logo challenge Halloween 2018Pour cette sélection d’octobre, Valériane a choisi un titre par-fait pour me plonger dans l’ambiance d’Halloween. Un peu de glauque, un peu d’horreur, je l’inscris à ma participation au challenge Halloween.

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Chut… Maman lit ! (Anne-Laure), Le Bibliocosme (Boudicca)Le Chien critique, Le culte d’Apophis, Le monde d’Elhyandra, L’épaule d’Orion, Les lectures de XapurL’ours inculte, Marque ta page (Valériane)Un papillon dans la LuneVibration littéraire (Mayumi), se sont demandé s’ils voulaient rencontrer Dame Poisson.

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