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BURKE Sue – Semiosis

22/01/2020 16 commentaires

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Couverture du roman Semiosis de Sue BurkeTitre : Semiosis
Autrice : Sue Burke
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Des colons terriens ont atterri sur une planète de la constellation des Gémeaux. Son environnement ressemble à celui de la Terre qu’ils ont définitivement abandonnée. Ils l’appelleront Pax et souhaitent réellement s’adapter à son écosystème. L’intelligence végétale prédomine : des spécimens sont parfois sains, parfois toxiques ; basant leur production sur un mutualisme certain.

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Dans « Semiosis », on suit la vie de sept générations de colons – soit 107 ans – répartie en sept chapitres. Leur nombre fait tiquer : seule une trentaine de colons ont pu débarquer sur Pax. Ce qui augure déjà des problèmes (et parfois certains n’ont pas été traités par l’autrice). Le narrateur différent pour chaque partie entrave l’attachement du lecteur à un personnage : c’est la colonie ou rien. Et cela a déséquilibré mon expérience de lecture. J’avais l’impression d’être observatrice de – et peu concernée par – leurs péripéties.

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Afin d’entretenir et de réserver les relations sociales, ce petit groupe de colons a mis en place une Constitution qui regroupe plusieurs lois. Afin de subsister, les Colons veulent accepter les conditions de vie de Pax sans vouloir transformer cette planète. Ils essaient d’être le plus neutre possible pour respecter l’écosystème en trouvant un équilibre.
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« Semiose » en français désigne la signification en fonction du contexte.

Ici, les végétaux montrent une certaine forme de conscience. Ils établissent un partenariat gagnant-gagnant avec les autres êtres vivants en pourvoyant à la nourriture, vitamines et oligo-éléments pour assurer leur propre survie.
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Ladite planète sera très peu explorée. La base éthique de la Colonie est l’altérité et son acception (caractère de ce qui est autre). Accepter l’autre tout en construisant une nouvelle culture. Le désir de paix repose sur la coopération de tous. Le guide légal et moral promeut l’utilitarisme en excluant l’individualité. Les interrogations naissent, les différends aussi.

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« Semiosis » de Sue Barker a des allures de page-turner car ce roman tient beaucoup du récit d’aventure (et grâce à la fluidité de la traduction de Florence Bury). J’ai trouvé que l’histoire partait parfois dans tous les sens : respecter les végétaux voisins puis partir à la recherche des verriers, revenir sur l’aspect légal de la constitution, intégrer de nouvelles plantes,… Il n’y a pas de manichéisme affiché : tout être n’est ni bienveillant ni malveillant. Je ne connaissais rien de ce planet opera avant de le lire et j’ai plutôt bien accroché. J’avoue que je suis restée pour tout savoir de Stevland. L’intrigue est parfois violente, ouvertement âpre et non dénuée d’humour.
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« Semiosis » se suffit à lui-même et sa fin est satisfaisante. Il s’agit pourtant d’un diptyque dans le second tome nommé « Interference » en VO vient de paraître (octobre 2019).

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Mise en scène du roman Semiosis de Sue Burke entre les feuilles d'un bambou

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Boudicca (Le Bibliocosme)FeydRautha (L’épaule d’Orion), Les Chroniques du Chroniqueur, Lutin82 (Albédo), Un papillon dans la LuneUranie, Yogo (Les lectures du Maki) ont aussi tenté de sympathiser avec Stevland.

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Categories: BURKE Sue Tags:

Rond de Sorcière #114

17/01/2020 20 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Ce mois est passé à très vive allure.

J’ai étonnement plus lu que ce que je m’attendais : aucun doute, j’ai su profiter des dix minutes grappillées par-ci par-là, celles que la fatigue me laissait indemne.
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Comme pour chaque mois, je l’ai commencé en compagnie des participants au Dimanche de l’Imaginaire, en petit comité pour cette édition.
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Valériane m’a fait consommer des bulles avec « La petite princesse Sara » dans le cadre du défi Valériacr0.
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Et temporairement, je n’ai plus de PAL papier (oui, vous avez déjà certainement eu l’information tellement je suis surprise).
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❣J’ai créé un billet récapitulatif : vous pouvez découvrir tous les livres que j’ai lus durant l’année 2019.

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Derniers ajouts en Pile à Lire :
¤ ALWETT Audrey & MORETTI Nora : Princesse Sara – Meilleurs vœux de mariage, volume 8
¤ DABOS Christelle : La passe-miroir – La tempête des échos, tome 4
¤ ROZOY Charles : Comment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond
¤ SHUSTERMAN Neal : La Faucheuse – Le glas, tome 3

→ Deux fins de séries, une poursuite d’une longue saga BD et un livre trouvé en boite à lire.

Résultats : +4 entrées ; -10 sorties

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Livres lus en décembre 2019

 

Livres SFFF

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Couverture de la bande dessinée "Meilleurs voeux de mariage" d'Alwett et Moretti, tome 8 de la série Princesse SaraIntrigue à Venise d'Alwett et Moretti, tome 9 de la BD Princesse SaraMeilleurs vœux de mariage, Intrigue à Venise (Princesse Sara, volumes 8 et 9) – Audrey Alwett & Nora Moretti
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Du côté scénario, un certain balisage se met en place : les rebondissements arrivent les uns après les autres ; ce qui n’empêche pas d’apprécier le fil rouge qui enveloppe tous les volumes. C’est un cycle qui se termine avec une pause à Venise pour le neuvième tome avant d’en entamer un nouveau. Du côté des illustrations, c’est un régal ! Tant dans la composition que dans le choix des couleurs. Le talent de l’illustratrice s’exprime à travers les dessins qui se déploient et les détails appliqués. Dans le volume 8, Ernest Delatour se porte pâle en découvrant l’identité de son employée alors que Lavinia se bat littéralement contre l’imbuvable comte Vautrin. Au cours du volume 9, c’est un petit tour à Venise qui s’opère. Le cadre vénitien est une nouvelle source d’inspiration et surtout la ville de naissance de Nora Moretti. On y retrouve de nombreux clins d’œil et la dessinatrice semble prendre plaisir à rendre toute la beauté à l’architecture, les gondoles, les costumes et leur masque, les décors intérieurs rivalisent avec les décors extérieurs.

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Le monde inverti roman de Christopher PriestLe monde inverti – Christopher Priest
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Ce livre m’a été prêté par une copine pour que je puisse continuer ma découverte de la bibliographie de Christopher Priest. Le monde inverti propulse le lecteur dans un univers dont on appréhende le fonctionnement et les règles imposées. L’auteur prend soin de guider son lecteur sans jamais lui forcer une compréhension toute jalonnée (ce qui reste vrai pour tous ses romans que j’ai lus). L’auteur intègre plusieurs thématiques comme celle de l’instruction, l’éducation, les méthodes d’apprentissages et d’autres plus philosophiques comme la notion de la réalité ou encore de la liberté. On suit Helward dans son apprentissage mais je n’ai pas su m’accrocher à lui. Je n’ai pas partagé les émotions du protagoniste : que ce soit ses joies, ses peine ou encore ses espoirs, j’ai été peu réceptive. Majoritairement car je n’ai pas été convaincue par le changement du comportement du héros. J’ai aussi trouvé que le retournement de situation a été aussi soudain que vite expédié. Les détails métaphysiques auraient été plus intéressants pour moi si j’avais davantage accès à certains éléments (qui a fortiori, sont restés dans l’ombre). J’ai aimé que le temps soit mesuré avec des unités de distance « J’ai atteint l’âge de mille kilomètres » ; que j’ai trouvé bien vu pour les habitants d’une ville mouvante sur rails.

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Couverture du roman "le glas" de Neal Shusterman, le tome 3 de La FaucheuseLe Glas (La Faucheuse, tome 3) – Neal Shusterman
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tome 1, tome 2
J’étais impatiente de découvrir l’ultime volet de cette trilogie. Et pour cause : l’auteur terminait le deuxième sur un suspense de fin grandiose. Avec « Le Glas », j’ai aimé être sur toutes les scènes à la fois pour appréhender les dernières clés que nous offrait Neal Shusterman. Le rythme est moins vitaminé que celui des deux précédents tomes. La résolution d’un des problèmes épineux m’a paru trop simpliste (argh !) ; mais le dénouement final est judicieux.

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L'île des enfants perdus tome 6 de Kriss de ValnorLa montagne du temps, tome 7 de la BD Kriss de Valnor de Vignaux et DorisonBD Kriss de Valnor, tome 8 Le maitre du temps de Vignaux et MariolleL’île des enfants perdus, La montagne du temps, Le maître de justice (Kriss de Valnor, volume 6, 7 et 8) – Vignaux, Mariolle & Dorison
Plaisir de lecturenote : 4 Livres à découvrir
Tomes 1, 2, 3, 4, 5
Le spin-off se concentre sur un des personnages notoires de la BD Thorgal, Kriss de Valnor. Ce cycle composé de trois tomes revient sur ses péripéties qu’elle vit en parallèle aux autres personnages (dans la série maîtresse, donc). Le scénario est intéressant bien que trop dilué à mon goût. J’ai aussi l’impression d’avoir un contenu en double. Il n’empêche que suivre ce personnage est foncièrement attirant. Concernant les illustrations, les équipes changent. Le trait, plus ou moins rond sera apprécié (ou non) selon les préférences de chacun. Avec huit volumes, le spin-off est maintenant clôturé.

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Livres éclectiques

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Couverture de "Nous qui n'existons pas" de Mélanie FaziNous qui n’existons pas – Mélanie Fazi
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Ce récit est intime et intimiste ; c’est pourquoi les étoiles attribuées à mon plaisir de lecture sont là pour vous inviter à découvrir ce texte et non pas pour juger le contenu qu’il renferme. Authentique, simple et doux aussi, ce récit n’a rien de vindicatif et ne se veut pas le symbole d’une pensée. C’est l’envie fondamentale de partager pour aider qui a animé Mélanie Fazi. La non-conformité peut être source d’interrogation, de dépréciation et carrément faire naître une sensation d’être décalé·e, « à côté de la plaque » voire à contre-courant. J’ai aimé le corps-même : brut car les mots mis sur les émotions sont simples, sans détour et sans fard. Pour peu que l’on soit doué·e d’empathie, on imagine sans mal les montagnes russes vécues. Un livre qui nourrit la réflexion et qui pousse parfois plus loin les interrogations jusqu’à l’introspection, sur ce thème précis, sur les notions de non-conformité, de l’importance des étiquettes, de la définition de soi,…

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Couverture du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et NunobukuroLa Petite Princesse Sara – Azuki Nunobukuro
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Ce classique revisité en manga est une idée judicieuse pour attirer le plus jeune lectorat. Il est très fidèle à l’œuvre de Frances B. Burnett. J’ai apprécié le trait d’Azuki Nunobukuro qui se prête bien non seulement à l’intrigue mais aussi aux personnages très déterminés. Sous une couverture semi-rigide, se trouvent 210 pages et un signet. Le livre offre un petit dossier explicatif en fin d’ouvrage sur l’œuvre originelle et l’autrice. Lecture conseillée à partir de 8 ans.

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Couverture du roman Comment j'ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond de Charles RozoyComment j’ai réussi à nager le papillon avec un seul bras sans tourner en rond – Charles Rozoy et Céline Nony
Plaisir de lecture Livre sympa
Je suis tombée par hasard sur ce livre dans une boîte à lire et je l’ai embarqué. Le titre à rallonge est travaillé pour rendre curieux et m’intéressait à un titre plus personnel. J’ai aimé suivre Charles Rozoy nageur handisport ayant remporté la médaille d’or du 100 mètres papillon aux J.O. de Rio de Janeiro (2009), récompense issue d’un palmarès impressionnant. Le sportif revient sur sa vie personnelle, ses choix professionnels, sa préparation en vue de la médaille. J’ai aimé découvrir cette vie à travers les mots du principal concerné. Par contre, les émotions/sensations sont superficiellement – et donc injustement – abordées. Peut-être par pudeur (ou par choix éditorial ?), le texte est resté assez factuel et l’on reste en surface avec ce livre de seulement 180 pages.

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Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019Ma pile à lire papier au 1er décembre 2019

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Du côté des visionnages, aucun film, j’ai avancé dans deux séries et j’en ai découvertes plein d’autres. Commençons sur les séries familiales : j’ai terminé la onzième saison de Modern Family et je ne me lasse pas (je ne la présente plus). Et j’ai eu un coup de cœur pour Home for Christmas. On est bien au-delà d’une comédie romantique autour de Noël. Johanne est infirmière et lors du dernier repas familial, afin qu’on lui fiche la paix, elle a annoncé avoir un copain. Il ne reste plus qu’à le trouver maintenant que ce copain « fictif » a officiellement été invité au dîner de Noël. La série est vraiment ancrée dans notre réalité – dur es conditions professionnelles, profils des prétendants, émotions traversées – et Ida Elise Broch joue de manière très juste. Et oui, j’ai aimé cette série, autant je préférerais qu’elle reste une mini-série et que l’on n’enchaîne pas sur une seconde saison.

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Affiche de la saison 11 de Modern Family  Série Home for Christmas

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Avec un brin de SFFF dans le dedans (fantastique à fantasy) :

His dark materials : AH ! Le trailer m’a vraiment plu et il ne restait « plus qu’à » attendre la sortie de la première saison. L’affaire suit son cours avec en ouverture, un générique bien vu. La première saison est globalement satisfaisante même s’il manque de la finesse, les acteurs choisis conviennent à rôle incarné. La série est fidèle aux livres même si j’aurais aimé que l’intrigue s’attarde sur la relation humain-daemon qui porte littéralement toute l’histoire. Les effets spéciaux acceptables et même s’ils sont parfois assez visibles – les daemons – leur intégration est plutôt réussie.

Living with yourself : Miles entreprend un traitement pour devenir meilleur et il se retrouve réellement devant un nouveau « lui ». La série est portée par le fantastique Paul Rudd qui m’a fait ressentir un panel d’émotions. 20 minutes pour chacun des huit épisodes.

Raising Dion : Nicole élève seule son fils et elle découvre qu’il possède d’étranges compétences. La série pourrait s’investir sur plusieurs thématiques sociétales mais a de la peine à s’y intéresser. Le scénario met longtemps à décoller mais j’ai apprécié un retournement qui donne enfin à un peu de consistance au tout… au point de me donner envie de découvrir la (future ?) deuxième saison. A noter que la VF de cette série est absolument atroce (vous savez, une doubleuse qui fait approximativement toutes les voix…)

The Witcher : J’avoue tout de suite – comme ça, on peut passer à la suite – je n’ai pas lu la série littéraire éponyme. Maintenant, de cette série, je ne peux que plusseoir l’élément premier : adapter de la fantasy à l’écran. Malgré quelques détails à améliorer, je reste bon public et j’ai bien accroché à cette première saison. Je trouve Henry Cavill beaucoup plus crédible dans le rôle de Geralt que dans celui de Superman (mais ça tient peut-être juste au personnage incarné ?) ; Et je me marre souvent en entendant sa voix aussi caverneuse qu’un brin éraillé. En attendant, j’aime beaucoup le barde Jaskier (Joey Batey) et dont il est impossible de s’enlever la ballade de la tête (Toss A Coin To Your Witcher). Bon, il y a un côté kitsh (assumé ?) et la ligne temporelle est un peu merdique, c’est vrai. Mais je reste curieuse aussi de voir ce qu’offrira la saison 2 de Gérard de Brive (selon mon Amoureux, c’est la VF de « Geralt of Rivia »).

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Affiche de la saison 1 de His Dark Materials Affiche de la saison 1 de Living with yourself Affiche de la saison 1 de Raising Dion Affiche de la saison 1 de The Witcher

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Commencer mon mois avec le Dimanche de l’imaginaire | Et c’est aussi l’heure de commencer à découvrir mon calendrier de l’Avent, préparé par ma petite maman | Les semaines passent à toute à l’allure, les jours s’intensifient (et la fatigue aussi) | Saint Nicolas est passé | Alors que l’une bûche, l’autre félin bulle | Je me motive pour aller au marché de Noël avec mes collègues | Puis le surlendemain, au village de Noël avec les copains | Une semaine passe, un peu dans le brouillard | Je n’ai plus de PAL papier | J’accueille Hélène le temps d’une soirée | On profite en-fin de l’apéro dînatoire qui a été tellement ardu à synchroniser avec les voisins | Je propose un repas en mode « Chic » avec mes collègues, le dernier partagé ensemble | C’est la fin de ma formation ! | C’est l’heure d’ouvrir le carton renfermant les décorations de Noël, j’y trouve mes chaussons, avant de le laisser se faire envahir par des félins | J’achète une décoration de Noël par an, et j’ai trouvé celle de 2019 | Je fabrique mon petit autel | Avant de partir toute berzingue le fêter avec mon neveu-presque-tout-neuf | J’ai même le temps d’envoyer quelques cartes scrapées | Préparation : j’ai cousu quelques furoshikis et cuisiné du beurre de pommes comme cadeau à chaque membre de ma famille | Je m’en vais en Auvergne, fêter Noël et aussi l’anniversaire de ma grand-mère maternelle | J’en profite pour aller voir Delphine ! | On arrive à caser une soirée jeux de société avec mes cousins | Puis j’enchaîne le second Noël… aux bougies | Je rencontre aussi Graminée | On rentre au bercail | Puis on repart chez nos copains | On teste les crêpes au feu de cheminée | Avant de se faire des bisous pour la fin de l’année | Et ici, de vous souhaiter mes vœux.

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Dimanche de l'imaginaire de décembre 2019 Calendrier de l'Avent 2019

Chat regardant par la fenêtre bien installé sur son plaid Village de Noël à Toulouse

Grue perdue dans le brouillard toulousain Pile à lire papier inexistante

Bonbons berlingots Formation terminée

Célébrer les bonnes nouvelles Chaussettes rayées et pain d'épices

Décoration de Noël : branche de myrtillier Carte scrap : tasse de chocolat chaud

Lecture du tome 3 de La Faucheuse pour Noël Furoshiki avec du tissu de Noël

Beurre de pommes maison Framboisier d'anniversaire

Tasse et nappe kitsch Décoration de Vichy pour Noël

Chocolat viennois S'éclairer à la bougie pour Noël

Graminée, chatte tuxedo Mise en scène du manga La petite princesse Sara

 Feu de cheminée dansant Du rouge brillant et du doré pour souhaiter ses voeux

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HAUCHECORNE Anthelme – Moitiés d’âme

14/01/2020 12 commentaires

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Couverture du roman Moitiés d'âme d'Anthelme Hauchecorne, tome 1 de Chroniques des cinq trônesTitre : Moitiés d’âmes (Chroniques des Cinq Trônes)
Auteur : Anthelme Hauchecorne
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Écouter le chapitre 0,5
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Rollon et Liutgarde sont réfugiés dans la Sylverëe, l’antique forêt et l’ultime refuge des Faëes. Ils ont rejoint un groupe de caravaniers constitué en partie de mäges. Mais cette vie en cavale n’est qu’une fuite en avant. Et ils vont bien devoir se confronter à leurs problèmes.

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Postulat de départ : la mägerie ne peut être pratiquée qu’à deux. Parfois, les couples sont mal assortis, parfois les mariages sont forcés. Les personnages sont hauts en couleurs et intelligents. Il y a Liutgarde – héroïne attachante –, Rollon, Dame Hölle, les caravaniers et d’autres que je vous laisse découvrir. J’ai aimé et détesté ces personnages, preuve d’un réalisme adéquat concernant les personnalités, pleines de travers et de qualités.

Il existe aussi le Mägistère, une sorte d’Inquisition qui torture et extermine les gêneurs.
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Les Humains ont soif de pouvoir, ils cherchent à percer les mystères des Faëes disparues et notamment leur art de la mägerie. Anthelme Hauchecorne prend à cœur de tisser des liens entre les personnages, des liens entre les vécus et de plonger profondément les racines de son récit.

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Le camp était tout proche. On distinguait la roulotte-bibliothèque, avec son toit en quille de bateau. La roulotte-forge dominait les autres. Son bas-fourneau crachait un panache de fumée. La roulotte-sorcière s’entendait plus qu’elle ne se voyait. Ses charmes d’ossements tintaient au gré du vent.

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L’univers est riche. J’ai aimé le vocabulaire inventé, le fuseau pour parler d’une baguette, la forêt nommée Sylverëe, les moitiés d’âme sont les Hälflüngen. Ainsi que la version féminine des rôles : Faëe, Mägeresse.
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L’auteur construit son récit autour des Quatre Saisons. La magie est influencée par les saisons et les arcänes : ces deux axes déterminent le type de sort que chaque mäge peut lancer (couple de mäges !). Avec Moitiés d’âme, on entre dans une atmosphère sombre et hivernale. Le milieu enneigé est sublime et apporte quelques frissons.
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Cet univers finement travaillé propulse une intrigue prenante. Moitiés d’âme est un tome où l’histoire s’enracine et bien loin d’un volume d’introduction. La quête est hors du commun et bouillonnent de petites idées bien trouvées. Tout élément est utile, rien n’est « pour faire joli ». La mécanique est huilée pour servir une fantasy intelligente.

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La mägerie comptait peu de règles. La plupart pouvait être détournées, voire tordues. Il n’existait guère qu’un principe parfaitement incontournable. Pour tisser un enchantement, des mäges devaient être deux. C’était ainsi. Personne ne savait pourquoi.

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Concernant l’écriture, j’ai été un peu surprise : j’avais du mal à retrouver le style ciselé d’Anthelme Hauchecorne que j’avais su apprécier avec Âmes de verre, Le Carnaval aux Corbeaux ou encore Journal d’un marchand de rêves. Travail éditorial ou l’envie de tester quelque évolution, il m’aura fallu quelques pages avant de m’immerger et retrouver l’écriture artistique que j’apprécie tant. L’écriture est plus concise et toujours percutante.
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L’histoire est beaucoup moins manichéenne qu’il n’y parait. Certains aspects contradictoires mais pas antinomiques apparaissent. La plongée dans cet univers sombre est teintée de défaitisme et de nostalgie. L’auteur s’investit sur les relations amoureuses, parfois dysfonctionnelles, parfois toxiques, complémentaires ou dépendantes. Les thématiques dansent tour à tour : trahison, engagement, confiance brisée, non-dits et secrets. L’auteur a une réflexion caustique sur l’humanité.
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Les secrets ne demandent qu’à être révélés, d’autres rebondissements s’activent alors qu’on se pensait arriver à la fin de l’action. Les situations cocasses s’enchaînent, parsemés de dialogues enlevés. Moitiés d’âme se dévore littéralement et j’ai aimé la complexité qui anime le cerveau. L’auteur prend un malin plaisir à nous perdre (autant que ses personnages).

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La mägerie obéissait à certaines limites. Rollon les avait outrepassées. L’Hiver était une saison puissante mais vorace. Elle l’avait vidé. Ses extrémités restaient gelées. Son sang circulait à peine. Son cœur cognait lentement. Il menaçait de lâcher, à chaque instant.

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Moitiés d’âme est le premier tome d’une tétralogie et j’ai déjà hâte de retrouver cette écriture de haute voltige. La conclusion est magnifique et ne nous laisse pas sur notre faim, elle nourrit notre intérêt pour la suite. Les amours contrariés de Litugarde et Rollon, la puissance Faëe, les combats médiévaux sont autant d’éléments intrigants.

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Le livre tape dans l’œil, c’est un bel objet, un écrin qui invite à la lecture. La couverture est réaliste, on reconnait très vite les roulottes. Elle revêt quelques zones en fer à dorer, cuivrées comme le signet et aussi un toucher « peau de pêche » (soft touch). C’est de l’édition grand luxe : les illustrations sont partout, dessus, dessous, sur les côtés et dedans. Un trône est dessiné sur la tranche des pages, des en-têtes de chapitres sont ornés de trônes, une police pleine de ligatures est utilisée.
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La lecture est conseillée à partir de 15 ans ; et un potentiel lecteur plus jeune si vous pensez à un rat de bibliothèque qui déjà dévore.

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Diane et Muse filèrent, à la mode des Baronnies. Les mäges du Printemps, comme Pirine et Rénard, tressaient leurs enchantements à mains nues. Les Automnaux, eux, les travaillaient aux fuseaux. La Troisième Saison requérait vitesse et précision. Les créatures de la défunte Cour d’Automne possédaient, disait-on, des mains extrêmement menues. Les historiens parlaient même de doigts de Faëes.

En comparaison, la main humaine manquait de finesse. Elle ne convenait pas aux travaux du Troisième Art. Aussi les Automnaux façonnaient-ils des fuseaux. Chaque pièce était unique. Ces outils, elles les manipulaient avec élégance. Diane avait taillé le sien dans le fémur d’un sanglier. Muse, dans le cœur d’un sorbier. Ces instruments, les gens du peuple les surnommaient parfois baguettes, de façon erronée. Preuve qu’ils n’y connaissaient rien.

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Mise en scène du roman "Moitiés d'âme" d'Anthelme Hauchecorne, tome 1 des Chroniques des Cinq Trônes

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Categories: HAUCHECORNE Anthelme Tags:

Défi Valériacr0 janvier 2020

12/01/2020 7 commentaires

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules

Le défi Valériacr0, c’est le combo de choc (et un poil drogué) que je forme avec ma copine Valériane. Peu de lectures en commun mais la bêtise et l’amour du blablatage futile, si. Et un objectif très sérieux de descente de PAL avec choix imposé chaque mois. Rien que cela !

Pour tout savoir, rendez-vous sur la page.

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Impressions pour le mois de décembre :

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Pour décembre, nous étions animées d’une même envie : sans concertation, nous avons choisi pour l’autre, un manga.

C’est ainsi que Valériane a pu découvrir le premier volume de « 50 nuances de gras » de Synecdoche sous prétexte qu’à mes yeux, cela symbolisait les réjouissances gustatives de fin d’année. Elle a aimé sa lecture, lui attribuant 4 rocks, du grave, du grivois et du graphisme expressif, bordel.

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Ma binômette a tenu à me faire lire « La petite princesse Sara » d’Azuki Nunobukuro que je venais tout juste d’acquérir. Il faut dire que le choix était devenu maigre dans ma pile à lire. Et elle demandait par écrit que le Père Noël soit généreux sur les cadeaux livresques, espoir vite anéanti. J’ai bien aimé ma lecture que je trouve particulièrement fidèle à l’oeuvre originale de Frances H. Burnett. Le trait est aussi agréable à suivre.
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Sa chronique « 50 nuanges de gras » de Synecdoche
Ma chronique « La petite princesse Sara » d’Azuki Nunobukuro

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Mise en scène du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et Nunobukuro

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Sélection pour le mois de janvier :.

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Prime Time de Jay Martel

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Couverture du roman Prime time de Jay Martel

Chère Valériane,

Commençons ces festivités par l’annonce de ton gage que tu cherchais tant à acquérir (tu sais que je sais que tu aimes les gages). Celui-ci était pour le retard de chronique en novembre de Désolation de Stephen King.

Ce sera donc…🥁
Aucune sélection durant le prochain trimestre ne pourra inclure un livre graphique

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Place maintenant à la sélection du mois de janvier. C’est le premier mois de l’année tout neuve et c’est aussi un mois de choix puisqu’il s’agit de celui de ta naissance. Un mois important à plus de deux titres 🌟

Ma sélection se devait d’être sérieuse et tout aussi raccord (évidemment). Je t’invite à découvrir l’époustouflant titre : Prime time de Jay Martel. Je trouvais le titre très à propos. Le récit a moins de rapport avec mes deux arguments cités précédemment mais à mon avis tu vas bien t’amuser à lire cette histoire.

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Sa réaction :

OOOh ça va il est sympa le gage!! 😉
Je crois que oui, je suis Acr0… AHAHAH
Il faudrait envisager de nourrir cette liste je pense. Quoique bon, rien n’empêche d’en repiocher un déjà utilisé (enfin je dis ça pour toi… moi j’ai encore l’embarras du choix ;-))

Chouette sélection! C’était un livre que j’avais gagné lors d’u concours de fin d’année (reçu en janvier donc) et je pense que c’était déjà en 2017. Il me tentait déjà pas mal!

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→ Pour célébrer non seulement le début d’année mais nos personnes (puisque nous sommes nées toutes deux en janvier), Valériane a réalisé une sélection d’exception ! 🥂

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Categories: Challenges & Défis Tags:

Bloggiversaire, 11ème.

06/01/2020 54 commentaires

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Le blog Livrement fête ses 11 ans d'existence

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Tout tient en quelques jours : après les vœux de bonne année, le bilan de lecture 2019, me voici à fêter l’anniversaire de ce blog. 🥳
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Il faut dire que le 6 janvier 2009, j’avais lancé le blog presque par hasard. Je pensais que ce serait temporaire, histoire de m’amuser un peu. À croire que cet amusement m’anime toujours depuis 11 ans 😁
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Et cela va vous surprendre : chaque année fêtée me surprend moi-même.
En début d’année, j’en viens toujours à me dire : Ah oui ? Tiens, une année de plus !
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Cette avant-dernière année – 10 ans – voyait le 1000e article arrivé, la barre des 25 000 commentaires franchie (moins ceux que je n’ai jamais pu rapatrier). Et puis l’envie d’avoir un nouveau design aussi (Bon, là, c’est en cours, et les difficultés que je rencontre me sont vraiment pénibles)
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La lecture pour moi est un loisir : j’aime le chemin de la lecture, les découvertes. Je lis à l’envi : donc pas de panne, pas de baisse de moral, un rythme fluctuant naturel qui s’adapte à mon temps disponible et mon énergie.
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Et pour le blog, c’est pareil. Il est tenu comme je lis, c’est-à-dire aussi comme je le sens. L’improvisation quotidienne est de rigueur, sans plan et même sans planification de billet (si, si !).

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Cette année a été bien occupée, en plus des lectures :

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Je suis une blogueuse… mais avant tout membre d’une grande communauté. À ce titre, j’aime lire suivre les blogs des copains : je vous lis et je tiens à commenter car je suis convaincue (et Google aussi, figurez-vous) que ce sont les liens entre copinautes qui font notre force.

Être lu ·e tient aussi à lire et de préférence à interagir. Si vous me suivez depuis quelques années, vous savez que je porte haut l’étendard des échanges.

D’ailleurs, cela se ressent, à des périodes très chargées (septembre à décembre cette année), je suis moins passée chez vous, vous êtes moins passée chez moi. C’est un fait mais pitié, ne m’oubliez paaaas 😭
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🏆 Et comme c’est une tradition, voici mon top des commentatrices (le féminin l’emporte) : Valeriane, Lupa, Baroona, Vert et Shaya.
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Les échanges sortent du blog, et c’est très chouette : mails, sms, réseaux sociaux (Instragram, Facebook, Twitter) et discussions IRL… avec les Dimanches de l’imaginaire, vivier énergique, joyeux et passionné, créé par Magali, MarieJuliet et moi.

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💜 Bref. Nous – les blogueurs de lecture – sommes encore là. Les Internet changent, les blogs sont les mal-aimés de l’affaire mais ce sont les seuls espaces qui n’appartiennent qu’à nous. On sera là demain, et certainement les jours d’après.
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Je ne vais pas nous souhaiter de nous retrouver l’année prochaine à la même date pour – j’espère – fêter les 12 ans. Mais à tout de suite, comme d’habitude, ici ou là, en commentaires, sur vos blogs, sur le mien, ou sur les différents espaces virtuels.

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Je termine par la traditionnelle phrase :

Merci et love sur vous les gens ! ♥

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Categories: Vie de lectrice Tags:

Bilan lecture 2019

03/01/2020 32 commentaires

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Bilan lecture 2019 du blog Livrement

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*dépose des cagettes de mandarines*
Bonne année ! Servez-vous 😍
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J’ai souri, car avant de m’atteler à la rédaction de ce bilan de lecture, je venais d’éplucher une mandarine. C’est donc dans les effluves de cette dernière, que je prends plaisir à écrire quelques mots.
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Commençons. Avec un Ton Sérieux et une Voix Grave de « Previously on » (deux éléments que je ne possède pas).

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De la Statistique Joyeuse

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En 2019, j’ai lu 69 livres soit 52 romans et 17 livres graphiques.
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Cela représente pas moins de 20521 pages au total. C’est comme si j’avais exactement lu 395 pages par semaine, ou 56 pages par jour, soit environ 2 pages par heure. On pourrait donc résumer ma vie de lectrice à : 1 livre tous les 5 jours.
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Pour savoir quels titres j’ai lus et comment que je les ai aimés, je vous invite à retrouver la liste des livres lus en 2019.

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Les précédentes éditions :
2010 : 168 livres, 36386 pages
2011 : 143 livres, 34180 pages
2012 : 125 livres, 29846 pages
2013 : 91 livres, 24921 pages
2014 : 116 livres, 33299 pages
2015 : 118 livres, 35937 pages
2016 : 128 livres, 33824 pages
2017 : 173 livres, 34383 pages
2018 : 92 livres, 28333 pages
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Au niveau des acquisitions, les deux mois forts restent Janvier (+9) car c’est celui de mon anniversaire et des cadeaux livresques de mon entourage attentionné ; et puis Septembre (+7), me serai-je faite happer par les nouveautés ? À noter qu’à titre exceptionnel, je n’ai acquis aucun livre au cours du mois de Mai. Sur l’année, ce n’est pas moins de 66 livres qui sont venus rejoindre mes étagères en bois ou virtuelles.

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Des directives pour le bien-être de la lectrice

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  • Adapter les acquisitions par rapport à mon rythme de lecture
  • Lire les livres aussitôt arrivés, même s’ils ne bonifient pas avec le temps (ahah)

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Et ouh… Méthologie super originale : je lis avec mes yeux, que ce soit sur papier (support majoritaire cette année) ou sur ma liseuse (elle a huit ans d’âge). Je découvre aussi quelques titres au format audio mais c’est rare car c’est un format qui s’adapte à mes modes de déplacement (et que je préfère le vélo depuis quelques années).
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Deux orientations qui réussissent plutôt bien à ma vie de lectrice 😉 Aucun stress, aucune impression de manquer, juste celle de savourer.

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De la Lecture, en veux-tu, en voilà

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Les ultimes reliques

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Chaque année, je grignote des acquisitions des années précédentes : j’ai lu 3 livres acquis en 2011, 1 livre acquis en 2012, 1 livre acquis en 2016.

Ainsi j’ai terminé toutes les acquisitions de 2011 et 2016. Il me reste en tout et pour tout : 2 livres acquis en 2012 et 1 livre acquis en 2019.

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Je reviens de loin, pour rappel : en 2010, 171 livres ajoutés / en 2011, 154 livres ajoutés / 2012, 130 livres ajoutés / 2013, 129 / 2014, 143 / 2015, 89 / 2016, 115 / 2017, 87 / 2018, 72 / 2019, 66.
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Un rythme de lecture

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Cette année, sans le vouloir, j’ai vraiment « œuvré » comme une équilibriste puisque j’ai lu 4 ou 5 romans par mois. Sauf octobre avec 6 lectures et mai, avec seulement 3 lectures.
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Une pile à lire qui diminue, diminue, diminue…
M’en intéresser prioritairement était l’une de mes envies que je raconte dans les épisodes « Et que le cul te PàL !« .
Temporairement, je n’ai plus de pile à lire papier. Je vais pouvoir stabiloter « méfait accompli ! » dans mon carnet.
Ma PAL de 2016 à mi-2019 en gif animé (il m’hypnotise)
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2019, c’est l’ajout de 66 livres dont 65 lus.
Au 1er janvier 2019, il y avait 6 livres dans ma PAL
☆ Au 1er janvier 2020, il y a 3 livres dans ma PAL

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Le mot d’la faim fin

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C’est ainsi que se termine ce bilan chiffré,
Et si un souhait est à formuler, je me souhaite de continuer ainsi 😌 C’est toujours un passe-temps agréable, sans panne de lecture, sans pression. Juste le plaisir de lire 🌟
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Sur ce, je vous souhaite une belle année de lecture,
De savoureuses mandarines & plein d’autres choses pour rendre votre année gourmande.

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De mon côté, je m’apprête bien évidemment à effacer les livres lus de ma liste. Allez, salut !

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Points de lecture annuels : 201820172016201520142013201220112010.

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Gif animé d'une mandarine qui s'épluche

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(durant la rédaction de ce bilan, quatre mandarines ont été dévorées)
(je vous avais bien dit que j’étais très mandarine)

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Bonne année

01/01/2020 8 commentaires

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Vœux pour 2020

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Que 2020 vous soit magique ! ✨

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