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FERRONNIERE Erlé et BRUNEL Aurélie – Fées & Déesses

05/05/2014 18 commentaires

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Fees et Deesses Erle Ferronniere Aurelie BrunelTitre : Fées & Déesses
Auteur : Erlé FERONNIERE & Aurélie BRUNEL
Plaisir de lecture : coeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Fées & Déesses nous emmène à une autre époque, presque un autre temps ; mais parfois tout proche puisqu’elles sont présentes dans notre quotidien par leur histoire sinon par la présence discrète de certaines fées anonymes.
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Fees et deesses erle ferronniere 01Erlé Ferronnière et Aurélie Brunel nous font voyager et partager le récit de ces Dames. Ce sont ces dernières qui nous invitent dans leur vie, contant des anecdotes et redressant parfois le tort qui leur a été fait. Les croyances à leur sujet ont été chassées à l’arrivée du Christianisme. Pourtant leur empreinte demeure intemporelle et universelle.
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Entre autres, nous faisons connaissance de Morrigan, Kerridwen, Morgane, Viviane, Elaine, Iseult, La Dame du Lac… L’ouvrage nous plonge en plein dans les légendes celtiques et le mythe arthurien. Le lecteur amateur pourra peut-être trouver que cette invitation à la découverte survole les histoires sans se plonger véritablement dedans. A l’inverse, je trouve que le livre propose un panel assez exhaustif de ces personnalités. L’univers demeure envoûtant et est très attractif.

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Je suis amoureuse de ces illustrations, elles me conquièrent dès le premier regard. Il faut dire que je suis très sensible au trait d’Erlé Ferronnière. Je baigne dans son univers depuis plusieurs années maintenant, tout comme dans celui de Sandrine Gestin. J’aime la perfection qui s‘affiche dans les expressions, dans le tomber des vêtements, dans les ornements des bijoux, dans le mouvement des cheveux et dans les détails de la faune et la flore. J’aime la position naturelle des mains et les regards éloquents des êtres.

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“Fées & Déesses” d’Erlé Ferronnière et Aurélie Brunel est un très bel objet sur le folklore breton. Les textes et les illustrations – en symbiose – sauront ravir le cœur des initiés tout comme celui des aficionados.

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Souvenir de lecture : ce livre est dans ma liste de souhait depuis sa parution… plusieurs années après, l’envie de le lire et toujours aussi forte et complètement comblée une fois le livre refermé.

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Dans le chaudron :
Des univers complètement différents qui m’ont aussi conquise
¤ Eco de Jérémie Almanza & Jérémie Bianco
¤ Beautiful Nightmares de Nicoletta Ceccoli
¤ Lika aux cheveux longs de Matayoshi & Yûji Kanno

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Defi valeriacr0En plus d’être ma sélection d’avril pour le défi Valériacr0, c’est aussi un cadeau d’anniversaire de la part de ma tendre bourreau-de-défi, Valériane.

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CITRIQ

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FAKHOURI Anne – Le Clairvoyage ~ La brume des jours, tome 2

18/03/2014 8 commentaires

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La brume des jours Anne Fakhouri Clairvoyage tome 2Titre : La brume des jours (Le Clairvoyage, tome 2)
Auteur : Anne FAKHOURI
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique

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Clara est bien décidée à retrouver sa tante et à la sauver. Dans le monde des fées, elle va devoir s’affranchir de plusieurs épreuves. Mais elle est prête à tout, même à botter les fesses de Baba Yaga.

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Clara est devenue amnésique : elle se retrouve complètement démunie car elle est séparée de ses compagnons. Elle évolue très rapidement, quitte à se mettre dans des situations plus dangereuses. Cette jeune femme ténébreuse perd son innocence enfantine pour devenir à chaque instant, plus forte. Sa maturité l’entraîne à finaliser sa décision : il n’y a plus d’alternative possible. Les personnages sont plus sombres ; on fait la rencontre d’un lutin sarcastique et pourtant appréciable. On rencontrera aussi Titania, la Chasseresse, Baba Yaga et d’autres créatures.

L’incursion dans le monde des Fées va soulever la question du choix, de son poids et son assumation. Dans l’idée de continuer coûte que coûte, nous sommes entraînés dans un tourbillon d’émotions : amour, désir et amitié.
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Aucune des créatures qui se tenaient à une distance prudente ne fit mine d’entendre ce que le roi venait de prononcer. Chacune s’était attelée à un jeu amusant, une danse ou même un semblant de sieste, mal simulée dans le cas des petites fées volantes qui n’arrivaient pas à rester en place et dont les ailes crépitaient d’inaction.

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“La brume des jours” est le tome qui forme le diptyque avec le premier, “ Le Clairvoyage”. J’avais de très bons souvenirs de lecture, malgré le fait qu’elle remonte de trois ans en arrière. Aucunement, cette suite n’est faite pour vendre, il s’agit bien d’une aventure en deux tomes même si le premier se suffit à lui-même : la fin ouverte permettait de retrouver Clara.
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Ce récit est complet, plein de rebondissements et sans longueur. Bien que poétique et farfelue, l’histoire est aussi douce-amère. Ce volet plus sombre et mature présente le parcours initiatique de Clara. On ne peut s’empêcher de penser que notre protagoniste se retrouve dans une situation délicate et d’être peiné qu’elle ait le cœur si gros. La fin qui ne se veut pas un happy end parfait est à l’image même du scénario original que nous présente l’auteur.
La lecture est plus appréciable avec quelques références acquises du monde féerique mais elle passera très bien auprès des plus jeunes adolescents également. La couverture est de Sarah Debove.

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“La brume des jours” poursuit et clôture le Clairvoyage. L’aventure de Clara l’emmène à dépasser ses limites, à s’imposer en tant que personne car elle doit défendre ses valeurs. Le scénario est original par sa construction et l’incursion dans le monde des Fées est électrisante. Anne Fakhouri présente une histoire dosée, réaliste et une protagoniste à laquelle on peut que s’accrocher. Ce diptyque est un récit de qualité.

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extrait La brume des jours Anne Fakhouri.

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Souvenir de lecture : Des peines de cœur.
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Dans le chaudron :
Des livres jeunesse de fantasy
¤ Le Clairvoyage, tome 1
¤ Les Fedeylins de Nadia Coste
¤ La peau des rêves de Charlotte Bousquet

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logo challenge Jeunesse Young Adult 2013Winter mythic fiction challengeSFFF au femininCette lecture est parfaite pour être listée sur plusieurs challenges. Premièrement, sur celui du Winter Mythic Fiction Challenge. Secondement car il s’agit d’une lecture parfaite dans le cadre du challenge jeunesse/young adult ; et enfin, “La brume des jours” entre dans le cadre du challenge “SFFF au féminin”.

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Blog-O-Livre (Blackwolf), Bulle de livre (Snow), La biblioblog de Maêlle, Marque-ta-page (Valeriane), Nevertwhere ont aussi fait la connaissance de Pépite.
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CLARKE Susanna – Les dames de Grâce Adieu

16/03/2014 20 commentaires

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Les dames de Grace Adieu de Susanna ClarkeTitre : Les dames de Grâce Adieu
Auteur : Susanna CLARKE
Plaisir de lecture : etoile 4 Livre à découvrir

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Ce recueil au titre poétique et fondamentalement attirant contient huit nouvelles qui prennent pied dans le monde folklorique. Ces écrits rappellent toute la saveur de ceux du XIXe siècle, temps de l’Angleterre puritaine où le romantisme apparaît en filigrane.
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Les dames de grace adieu Susanna Clarke illustrations VessCet univers envoûtant met en exergue les relations entre le peuple féerique et les simples mortels. Bien qu’il n’y ait – a priori – pas besoin de le spécifier, l’ouvrage montre que les contes de fées ne sont pas que pour les enfants (D’ailleurs, Tolkien en discute dans Faërie).

Cette satire sociale présente la place de la femme et un débat autour de la magie de la part d’hommes et de femmes. Ici, la fée peut être homme, femme gentille ou maléfique. Les textes aux tonalités différentes proposent des fins laissées en suspens qui, sans rentrer dans les détails, retracent en quelques lignes ce que sont devenus les personnages quelques années plus tard ou résument la chute.

Ce langage un peu ampoulé, précieux sans aucun doute ne permet une prise de contact facile. Le style peut paraitre a priori assez hermétique mais il faut se laisser envahir par les nouvelles.

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Le lendemain […], ma mère prépara cinq tourtes. Aujourd’hui les malveillants ouvriront leurs becs et des mensonges s’envoleront pour bourdonner autour du Monde, cependant, la vérité, c’est que ces tourtes (prépareez par ma mère) étaient étrangement petites. Pour certaines raisons pressantes et priveez qui m’appartiennent – à savoir une Grande Subite Faim – je les mangeai toutes, ce qui fut cause d’une querelle entre ma mère et moy.

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Les dames de grace adieu Susanna Clarke illustrations Vess 03La première nouvelle « Les dames de Grâce Adieu » n’est pas sans rappeler le roman « Jonathan Strange & Mr Norrell » puisque nos deux protagonistes font une brève apparition. Entre vous et moi, je ne suis pas sûre que commencer par ce recueil m’aurait donné envie de plonger dans le long roman de Susanna Clarke. Vraiment. Du simple fait qu’il y ait surtout question d’ambiances, chose difficilement traduisible sur le format court.
Parmi ces huit nouvelles, entre autres références, sachez que l’une d’entre elles se déroule dans le village de Wall du livre « Stardust » de Neil Gaiman.

Le livre est beau : la couverture cartonnée et gaufrée donne le toucher d’un livre ancien ; tout comme le grain du papier épais. Les illustrations à l’encre surannées de Charles Vess sont superbes. Ces pleines pages entretiennent l’effet “conte de fées”.

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« Les dames de Grâce Adieu » de Susanna Clarke vous entraîne dans un univers victorien et tendrement poétique. Les huit nouvelles se focalisent sur les relations entre fées et mortels et chaque intrigue se conclut par une fin en pointillés pour laisser davantage la part belle au ressenti qu’à l’explication plate et moins vivante de l’explication de la conclusion. On voyage au XIXe siècle grâce à la plume de l’auteur qui enveloppe son lecteur.

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Les dames de Grace Adieu Clarke couverture anglaise

La couverture anglaise

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extrait Dames de Grace Adieu Susanna Clarkeextrait Dames de Grace Adieu Susanna Clarke 02extrait Dames de Grace Adieu Susanna Clarke 03.

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Photos book challenge 5 septembre 2014

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Souvenir de lecture : Ah, chère Mrs Mabb.
Ce livre m’a été offert par Phooka 🙂
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Dans le chaudron :
¤ Jonathan Strange & Mr Norrell de cette auteure (of course)
¤ Stardust de Neil Gaiman (pour découvrir l’univers)
¤ Les Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë (un vrai livre d’époque)

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Defi valeriacr0Le dimanche je lis des nouvelles et des novellasWinter mythic fiction challengeSFFF au feminin« Les dames de Grâce Adieu » était ma sélection du défi Valériacr0 de mars. Cette lecture est parfaite pour ce jour trop court “Le dimanche je lis des nouvelles et des novellas” proposé par Lune. Je peux également la lister pour le “winter mythic fiction challenge” et il s’avère que c’est ma première entrée pour le challenge “SFFF au féminin”.

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Blog-O-Livre (Blackwolf), Book en Stock (Phooka), Imaginelf (Grnx), Reveline sont aussi partis enquêter avec Alessandro Simonelli.

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PRATCHETT Terry – Les annales du Disque-Monde ~ Mécomptes de fées, tome 12

10/03/2014 15 commentaires

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Mécomptes de féesTitre : Mécomptes de fées (Les annales du Disque-Monde, tome 12)
Auteur : Terry PRATCHETT
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique
La série

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Genua, c’est un peu la terre des contes. Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg ont du boulot : il va falloir se retrousser les manches. Elles accompagnent Magrat dans la mission qui lui est confiée, mais rien ne sera de tout repos. Et tant mieux !

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Les deux vieilles sorcières Mémé Ciredutemps et Nanny Ogg accompagnent Magrat car elle a reçu une baguette magique comme legs… et le rôle de la marraine bonne fée de la jeune demoiselle Braisillon. En chemin jusqu’à la ville de Genua, elles croisent toute une flopée de personnages. Plusieurs haltes et l’exploration du Bayou m’ont totalement ravie.
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Le cycle des sorcières est un de mes préférés des Annales du Disque-Monde. Ce tome était le bienvenu après ma lecture un peu houleuse du précédent tome « Les zinzins d’Olive-Oued ». Le style burlesque de Pratchett me sied au teint et me fait travailler les zygomatiques. Les dialogues sont de l’or en barre et j’adore ces têtues bourrées de défauts et irrémédiablement attachantes.
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Terry Pratchett joue sur la confusion de l’archétype de la bonne fée et de la méchante sorcière. Il utilise avec brio la thématique du reflet en arguant la spécialité de la magie pratiquée avec des miroirs. « Mécomptes de Fées » ré-explore les contes de fées : je me suis sentie plus à l’aise ou du moins, j’ai recensé plus de références qu’à l’accoutumée car je maîtrise davantage cet axe. Ce tome a par ailleurs sa propre morale.
Comme toujours à la traduction, on retrouve le fabuleux travail de Patrick Couton.

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Avec “Mécomptes de fées”, Pratchett s’attaque aux contes de fées, qu’il fait… et défait. Comme toujours, l’humour est présent et nos sorcières sont en pleine forme. C’est un véritable délice de se glisser dans leur cycle et ce tome est à la hauteur ! On sourit, on rigole, on se gausse et surtout on en profite. Voilà un livre anti-déprime qu’il fait bon à lire (et en plus, on travaille ses muscles zygomatiques).

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Mecomptes de fees
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Souvenir de lecture : La sorcière de Pratchett, c’est bon, c’est un peu tête-brûlée mais tellement savoureux !
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Dans le chaudron :
Du Pratchett avec des Sorcières
¤ La nouvelle “La mer et les petits poissons
¤ La huitième couleur, tome 1
¤ Le huitième sortilège, tome 2
¤ La huitième fille, tome 3
¤ Mortimer, tome 4
¤ Au guet !, tome 8
¤ Faust Eric, tome 9
¤ Le faucheur, tome 11
¤ Les petits dieux, tome 13
¤ Nobliaux et sorcières, tome 14
¤ Le guet des Orfèvres, tome 15
¤ Accros du roc, tome 16

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Winter mythic fiction challenge

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Il était temps de chroniquer ce livre, et c’est le challenge Winter Mythic Fiction Challenge qui m’a donné la dernière petite impulsion.

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Chez Neph, Le livroblog (Hilde), Mes lectures de l’imaginaire (Olya) ont aussi rencontré madame Gogol.

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Pic : Nanny Ogg par Sentienttre.

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COLIN Fabrice – Comme des fantômes

29/11/2013 16 commentaires

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Comme des fantomes Fabrice ColinTitre : Comme des fantômes,  histoires sauvées du feu
Auteur : Fabrice COLIN
Plaisir de lectureetoile 2 Livre à regrets .

“Comme des fantômes” est l’œuvre posthume de Fabrice Colin mort en 2005, à 33 ans. Sa mort n’a pas de panache, ses nouvelles n’ont pas trouvé preneur. La maison d’éditions décide alors de constituer L’œuvre qui aurait dû être celle de sa vie.

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Ce recueil post-mortem est très surprenant dans sa construction. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce projet éditorial est atypique. Si je connais l’auteur par ses romans, c’est la première fois que je lis ses nouvelles.

J’avoue avoir été découragée dans ma lecture ; et si le livre ne laisse pas indifférent, mon appréciation est en demi-teinte. J’ai trouvé que la qualité des nouvelles était inégale. J’ai surtout retenu “Anarstapi” avec un texte touchant où Alice en est le centre ; “Chez les vivants”, une nouvelle très immersive et m’a flanqué la boule au ventre et “Comme des fantômes” la nouvelle éponyme qui m’a paru très sympathique.

J’ai été plus sceptique sur les autres, même si Fabrice Colin surfe sur différents procédés et thématiques. On retrouve certains personnages mais sous une toute autre facette : Alice, le lapin blanc, Peter Pan et Dionysos. L’auteur rend hommage à d’autres auteurs, notamment Kenneth Grahame et son roman “Le vent dans les saules”.

L’aspect macabre suinte de ses nouvelles, la mort plane sur le recueil. Ce dernier est par ailleurs majoritairement de fantasy. L’atmosphère est dérangeante et j’ai trouvé parfois qu’il était question de surenchère.

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Les textes sont présentés chacun par un collaborateur sollicité. Les textes spoilent énormément les nouvelles qu’ils précèdent. La structure est lourde, chaque texte sans exception ayant son propre préambule. Les introductions racontent et content Colin sous les traits bien souvent d’un odieux personnage mais aimé. Les phrases sont quelques peu acerbes, toutefois elles dressent un portrait flatteur de l’auteur. J’ai eu l’impression que tous ces auteurs font la fête mais que le lecteur n’a pas reçu son invitation : il est bien obscur d’en apprécier la teneur.

Même si le procédé de ce recueil est singulier, l’exercice semble réussi. Clins d’œil et reprises jalonnent les récits même si parfois, je les ai étiquetés comme sans queue ni tête. Pour être tout à fait honnête, hormis les trois titres que j’ai cités, j’ai eu du mal à accrocher. Tout est une question ici de sensibilité et de goûts personnels de lecture (donc totalement subjectif). Pour faire la connaissance de Fabrice Colin, je conseillerai bien évidemment un de ses romans plutôt que ce recueil-ci.

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“Comme des fantômes” est un recueil plutôt troublant tant sur l’idée principale de sa construction que dans le choix des nouvelles. Si l’ouvrage n’a pas retenu mon attention, il saura sans doute charmer le public qui aime les procédés atypiques et les nouvelles proposant un certain degré de malaise.

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Dans le chaudron :
¤ A vos souhaits de Fabrice Colin
¤ La malédiction d’Old Haven de Fabrice Colin
¤ Les contes de la fée verte de Poppy Z. Brite
¤ Marches nocturnes de Franck Ferric
¤ Perles noires d’Adam Possamaï
¤ Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle

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logo Halloween 2013 Challenge je lis des nouvelles et des novellas JLNN

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Voici ma dernière entrée pour le challenge Halloween 2013 et une participation supplémentaire pour le challenge Je lis des nouvelles et des novellas.

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Bulle de livre (Snow), Efelle, Falaise lynnaenne (Lynnae), La Croisée des Chemins (Tesrahilde), Naufragés volontaires (Julien) ont aussi découvert que Fabrice Colin était mort.

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GAIMAN Neil – Stardust

30/04/2013 38 commentaires

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Stardust Neil GaimanTitre : Stardust
Auteur : Neil GAIMAN
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Il existe un petit muret dans la ville de Wall qui s’ouvre sur une prairie : un pays féérique. Le passage y est interdit sauf une fois tous les neuf ans, sur une foire des plus magiques. Dustan Thorn part y faire un tour et fricotter. Un bébé nait de son union : Tristran. Il grandit à Wall et tout amoureux, il fait une promesse absurde à sa Victoria : récupérer l’étoile qu’ils ont vu tomber. Mais il n’est pas le seul à être attiré par cet astre en perdition.

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)°º•. Si Tristran Thorn se révèle le personnage principal de cette histoire, les personnages dits « secondaires » ont tout aussi d’importance. On y retrouve certaines figures-personnalités assez classiques de la fantasy. Nous croisons bien évidemment le petit peuple : licorne, sorcières, fées, nain, pirates. J’ai particulièrement aimé les sept frères à la conquête du bijou pour régner sur Stormhold. .

Bien qu’ils soient tous aussi sympathiques les uns que les autres, ils n’ont pas tiré la corde de l’empathie chez moi. Il m’est agréable de suivre leurs aventures mais d’un œil lointain et non pas grâce à une proximité ressentie.

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Stardust)°º•. Ce livre est un conte de fée et il commence en bonne et due forme par « il était une fois ». Gaiman prend au pied de la lettre : en fantasy, tout est possible. L’histoire est poétique, remplie de magie. L’auteur suit un fil rouge : la quête de Tristran mais plusieurs bifurcations entrent en jeu. L’univers est campé malgré les divers sentiers empruntés. .

La visualisation est réelle : la lune mère, les arbres qui parlent, les différentes peuplades. La géographie des lieux est également bien réussie ; je pense notamment au nom des monts. Les références sont nombreuses et j’avoue que sans les notes, je n’aurai absolument pas percutées de moi-même car il s’agit avant tout de la culture britannique. La trame de l’histoire est assez originale dans le désir de récupérer une étoile tombée personnifiée. La conclusion s’avère pourtant douce-amère. .

Je ne me suis pas réellement ennuyée, ni même l’ai trouvé inintéressant mais j’ai eu du mal à adhérer au roman. A mes yeux, il manque une deuxième vitesse à ce véhicule, une carence en matière de punch. Ceci dit, ce livre plaira à un public plus jeune (celui qu’il vise) et devrait même s’apprécier en lecture à voix haute. .

De l’adaptation cinématographique de Matthew Vaughn, je n’en avais que des souvenirs diffus – et la mémorable scène avec De Niro – mais de sentiment général assez agréable. Je l’ai donc revisualisée pour en conclure que je l’ai trouvée plus réussie que le livre, mea culpa.  Sans aucun doute car il y a plus d’actions que pour le format papier.

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« Stardust » s’avère un livre jeunesse parfait pour que le jeune public fasse ses premiers pas en fantasy ; l’histoire est bien ficelée et les émerveillera. Bien qu’il séduira aussi le public adulte, on peut se faire piéger par une certaine lenteur et les personnages bien que sympathiques n’arriveront pas à décrocher notre cœur de manière irrémédiable.

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Dans le chaudron :

Odd et les géants de glace
CoralineNeverwhere : qui n’est pas un livre jeunesse mais mon coup de cœur Gaiman
Peter pan de J.M. BarrieLe secret du quai 13 d’Eva Ibbotson

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Souvenir de lecture : oui, oui. Dans mon livre, il s’appelle bien Tristran et non Tristan.

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Defi valeriacr0Challenge Jeunesse YACe livre était le choix d’avril pour le Valériacr0. Valériane l’avait choisi car la féérie est sympa quand il fait froid, car il y a des fées dans le dedans et parce qu’elle voulait aussi avoir mon avis sur ce livre qu’elle avait déjà lu. Il figure aussi à ma liste du challenge jeunesse – young adult.

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Book en stock (Dup), Bulle de livre (Snow), Chaplum, Clair obscur (Endea), Le boudoir de Méloë, Les lectures de Cachou, Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin), Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Livr0ns-n0us, Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Parchments of Sha’ (Shaya), Petites madeleines (Faelys), Sous le feuillage (Lael) ont aussi rencontré Yvaine.

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Pic : Warmp-up par Aerion-the-Faithful. .

ROTHFUSS Patrick – Chronique du tueur de roi ~ La peur du sage, tome 2

20/12/2012 21 commentaires

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La peur du sage tome 2 partie 1 RothfussLa peur du sage tome 2 partie 2 RothfussTitre : La peur du sage (Chronique du tueur de roi, tome 2 ; 1ère et 2ème parties)
Auteur : Patrick ROTHFUSS
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Au comptoir de la taverne La pierre levée, Kvothe entame en cette deuxième journée, le récit de sa vie. Chroniqueur prend note de tous ces éléments, de la manière dont il les mène, qui font de Kvothe cette légende ou le symbole de la déchéance. Kvothe raconte ses péripéties à l’Université, les séances avec Elodin le maitre nommeur, les embrouilles avec Ambrose, la joie de retrouver son amie Auri, les sous-entendus avec Denna. Mais aussi ses journées avec Felurian, ses missions auprès du Maer, son périple pour retrouver des bandits tout comme son initiation aux coutumes des Adem. Tout ceci, et bien plus encore.

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La peur du sage 01)°º•. Je serai très brève dans ma chronique du simple fait que cette histoire s’apprécie en la lisant directement dans le livre. Si je n’avais pas lu encore une seule page de ce tome 2, je n’aimerai pas trop en apprendre avant par le biais d’autrui (ouaiiis, j’suis comme ça, moi). Sachez tout de même qu’on entre de plain pied dans la vie de Kvothe : on apprend à connaitre ces gens qui font partie de son environnement, on vit en direct les rencontres de nouveaux personnages, on s’émeut – ou pas – à l’annonce de certains sentiments. Bref, on vit « Kvothe ».
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On y retrouve évidemment Bast et Chroniqueur. Mais aussi Ambrose, Denna, Auri, les copains et Elodin ; la prêteuse sur gage, Devi. Kvothe va réaliser un « petit » tour grâce auquel on croise Maer et Bredon dans la province du Vintas, on entraperçoit Felurian, une fae ancienne ; en Ademre, on passe quelques temps auprès de Vashet, Sheshyn et Tempi.  On découvre aussi le jeu du Tak, le langage physique, et l’esprit du Lethani des Adem. C’est une multitude de nouvelles personnalités qui s’ouvrent à nous, j’ai aimé la profondeur des plus importantes, cette sensation de les côtoyer en vrai. La découverte de nouveaux us et coutumes, l’apprentissage de Kvothe piquent réellement notre curiosité.

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La peur du sage 02)°º•. Il y a quelques mois – cet été – j’ai relu « Le nom du vent » premièrement car j’aime cette histoire, secondement, car certains passages m’étaient flous et je souhaitais pouvoir pleinement profiter de ma lecture du deuxième tome. Bien que le découpage français d’un tome VO en deux ait encore frappé, « La peur du sage » est une histoire des plus prenantes.
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Par sa plume, Rothfuss nous fait voyager, nous découvrons de nouveaux lieux, coutumes, religion et cultures. C’est une vraie exploration que nous réalisons tant du côté des contes et légendes que de celui des formes de magie. J’ai été très intriguée par les coutumes sur les anneaux pour les invitations en province du Vintas et aussi très admirative quant à la création du langage des Adem. L’auteur m’a époustouflée et nombre de fois je me suis demandé comment de telles idées lui venaient à l’esprit.
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Ce que j’apprécie le plus dans Chronique du tueur de roi, c’est sans aucun doute le fait que nous entrons réellement dans le quotidien du protagoniste, qui n’apparait d’ailleurs pas comme un héros. Il n’est pas question d’y trouver action sur action. Patrick Rothfuss aime et prend le temps de raconter. On se sent très proche de Kvothe : on a cette impression intimiste de le connaitre. On savoure la richesse des détails, la justesse des anecdotes comme si nous vivions le tout ou si cela se déroulait sous nos yeux. A vrai dire, j’ai eu autant de plaisir, voire plus que durant le premier tome car on voyage davantage.
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L’intérêt réside aussi dans l’évolution du personnage : sa façon de penser, ses réactions et même sa transformation physique. La dimension humaine est très importante ; les sentiments détaillés sont assez justes. Ce roman initiatique s’articule autour de trois axes : les gens, la magie et la vie. Il y a également la philosophie de l’art du combat – corps et esprit – qui s’invite dans les lignes. Mais rassurez-vous, il n’est pas question de batailles qui durent à chaque fois la cinquantaine de pages.
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A mes yeux, Patrick Rothfuss a un véritable talent de conteur. Il tisse une histoire vibrante en incluant les codes de la fantasy pure et dure dans une très bonne structure narrative. Il va sans dire que la traduction de Colette Carrière y joue beaucoup par son excellence. Surprises, rebondissements, révélations et petits secrets sont disséminés tout du long. J’apprécie que l’auteur maitrise son intrigue, son héros, ses personnages secondaires : je trouve que cela fait un bien fou de se poser et uniquement de profiter de l’histoire.
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Nous avons le droit à plusieurs perspectives, angles et points de vue liés à Kvothe mais avec lesquels l’auteur s’amuse. C’est avec une facilité déconcertante que Rothfuss nous emmène dans son univers. On veut savoir, on tourne les pages, l’immersion est totale. Beaucoup de questions restent en suspens et on se demande comment l’auteur va pouvoir y répondre à toutes en seul et dernier tome. Quelle fin nous réserve-t-il ?

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)°º•. Biographie
Né en 1973 dans le Wisconsin, cet auteur américain a été un touche-à-tout dans l’étude de différentes matières. Même s’il a usé ses culottes sur les bancs de l’université pendant 9 ans, il y enseigne maintenant. Son blog.

Les magnifiques couvertures sont signées par Marc Simonetti.

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La peur du sage 04  La peur du sage 03

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Dans le chaudron :
¤ Le nom du vent, tome 1

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Blackwolf (1ère partie, 2ème partie) et Yume (1ère partie, 2ème partie) signent aussi Sourire confiant. Plaisir réel.

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Pics : #01Kvothe par Xledia ; #02 Lute Hero par Melarune ; #03 The Adem par Erykkr ; #04 Felurian par Arbetta.

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