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Fin de Série #16

13/06/2019 4 commentaires

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Logo du défi Fin de Série LivrementNous sommes le 13 juin, c’est l’heure du petit récapitulatif au tiers de parcours. Un rendez-vous quadrimestre que je maintiens depuis 8 ans déjà. C’est la folie en séries ! Depuis le démarrage, je n’ai jamais eu aussi peu de séries en cours… seulement 37.

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Fières co-équipières

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• Tigger Lilly a dressé son bilan 2018. Son objectif est de ne pas avoir plus de 10 séries en cours. Pour cela, elle sort le hachoir pour s’occuper de la « charcutaille cyclique ».
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• Nyx a réalisé un point lecture et s’accroche face à l’immensité. C’est notre plus grande joueuse : en nombre de séries en cours mais aussi en termes d’avancée.
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• Début mars, Valériane a dépoussiéré le tout. Elle se trouve à 36 séries romans et 15 séries en BD & Mangas. Elle positive en utilisant #onvasensortir
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Batifoler en dévorant, mais certainement pas des romans

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Ce petit intermédiaire est comme un pique-nique au bord du chemin*. Durant ces six premiers mois de 2019, j’ai peu lu 👀. S’ajoute une priorisation de la Pile à Lire et notamment celle papier… ce qui donne un récapitulatif un peu maigre. Maigre pour ma participation mais pas sur le grossissement de ma liste ! En commençant la rédaction de cet article, je me disais que j’avais peu lu mais que le répertoire avait peu augmenté. 🤦🏻‍♀️ ‍Mais c’était sans compter la mise à jour des parutions de nouveaux tomes… cette liste est vraiment une entité indépendante.

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Fin de série juin 2019 : série terminée Zombillénium d'Arthur de PinsEntre le 14 février et le 13 juin :

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Défi fin de série : récapitulatif de juin 2019

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🎯 Deux cibles à viser en cette neuvième année

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Objectif Vieilles Séries :
• L’épouvanteur de Joseph Delaney (relique de 2015)
• Les Annales du Disque-monde de Terry Pratchett (relique de 2008)

→ J’ai commencé très fort en terminant la première début 2019… et je n’ai absolument pas avancé dans les Annales
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Objectif Vieilles & tetra/trilogies :
• Le pensionnat de Mlle Géraldine de Gail Carriger (relique de 2015)
• La trilogie de braises et de ronces de Rae Carson (relique de 2015)
• Half Bad de Sally Green (relique de 2014)
• Rose Morte de Céline Landressie (relique de 2013)

→ Tout à faire ! Mais il faudrait quand même m’y mettre (je n’y ai pas touché en quatre mois)
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Categories: Challenges & Défis Tags:

CAUSSARIEU Morgane – Rouge venom

11/06/2019 8 commentaires

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Couverture du roman rouge venom de Morgane CaussarieuTitre : Rouge venom, tome 2
Autrice : Morgane Caussarieu
Plaisir de lecture Livre sympa
Tome 1

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Les cadaver sanguisugus doivent trouver un moyen d’arrêter leur prédateur, ennemi numéro 1. Faruk et Barbie sont complètement paumés : qu’attendent-ils de la (non) vie ? Leurs acolytes ne leur facilitent pas la tâche, chacun visant un objectif différent. Il faut trouver un vaccin : une bactérie d’un vampire originel pourrait-elle être une solution ? Il leur faut donc rechercher Gabriel… et se confronter à Sa personne.

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Rouge venom est la suite directe de Rouge toxic. Si vous souhaitez découvrir cette histoire, je vous invite à commencer… par le premier tome ; sous peine d’être spoilé∙e dès les premières lignes (le premier paragraphe !).
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C’est avec entrain qu’on retrouve les personnages de Rouge toxic. Le duo atypique que forment Faruk et Barbie est toujours secondé par les acolytes peu piqués des vers. A contrario du premier tome, tous les personnages passent par la narration à la première personne. Les chapitres s’alternent et s’enchainent, c’est le point fort pour faire vite avancer l’histoire. La multiplication des points de vue apporte des éléments nouveaux. Tous ont une façon de parler, qu’on reconnait par l’utilisation d’un vocabulaire propre et d’un style familier bien marqué.
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C’est un plaisir de retrouver Morgane Caussarieu et ses personnages. La cible « jeune adulte » (young adult) ne lui permet pas de s’attarder sur certaines scènes contrairement à ses autres romans ; notamment Je suis ton ombre que j’ai dévoré. Mais l’hémoglobine est présente par litres entiers. Le tome est plus animal et un poil plus trash même si l’on reste sur un niveau bas/acceptable concernant l’aspect horrifique.
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L’autrice maîtrise les codes liés aux vampires. Pour répondre à la problématique de l’intrigue, elle revient à leurs origines. Elle stipule que « Les gentils vampires n’existent pas » et ne peuvent donc pas échapper à leur nature. Avec « Rouge venom » elle arrive à nous faire aimer les vampires méchants, comparaison plus flagrante face à l’indécision de Barbie et Faruk. Les vampires ne peuvent échapper à leur nature et pourtant Morgane Caussarieu évite toute forme de manichéisme.
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L’atmosphère se révèle plus lourde. Les addictions – alcool, sang, sexe – ont un poids plus important aussi. Le tout est bordé d’un humour noir des plus appréciables. J’ai été un peu gênée par la pusillanimité des personnages – j’y vais, j’y vais pas, j’y vais… – qui pourtant, montre bien l’expectative dans laquelle ils sont plongés. Les actions s’enchaînent et le roman se lit très vite.

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L’encre sous la peau [de l’Ancien] avait étonnamment bien tenu et n’avait pas trop diffusé, pour un type qui avait quoi… mille ans ? Deux mille ? C’était rassurant, mes tatouages ressembleraient encore à quelque chose dans quelques siècles, si je survivais jusque-là. On dit souvent que ça vieillit mal, sauf que moi, à l’époque où je les avais faits, j’étais plutôt du genre autodestructeur et no future, pas encore au courant que je risquais de vivre pour l’éternité.

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Mise en scène du roman "Rouge venom" de Morgane Caussarieu avec des éléments noirs et rouges

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Défi Valériacr0 – juin 2019

09/06/2019 11 commentaires

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules

Le défi Valériacr0, c’est le combo de choc (et un poil drogué) que je forme avec ma copine Valériane. Peu de lectures en commun mais la bêtise et l’amour du blablatage futile, si. Et un objectif très sérieux de descente de PAL avec choix imposé chaque mois. Rien que cela !

Pour tout savoir, rendez-vous sur la page.

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Impressions pour le mois de mai :

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Avec ces jours fériés, mai ressemble à une grande partie de cache-cache : on assemble les jours comme un puzzle. Le titre était tout trouvé : Valériane allait découvrir un roman de Franck Thilliez. Elle trouve l’auteur bon cuistot puisqu’il semble être parti sur des éléments « de base » qu’il a su bien lier pour « réveiller les papilles du lecteur ». Rock level : 4/5
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J’avais attribué un gage à Valériane car elle avait écrit une chronique hors délai en avril. Pour rappel :

Dans notre superbe liste, je lui ai choisi « Ne plus acquérir de livre jusqu’à ce que la PAL atteigne un chiffre rond (c’est à dire 0 ou 5) » Techniquement, elle doit donc descendre sa PAL à 340 avant de pouvoir acquérir un nouveau livre. Elle est évidemment ravie, notez son expression 😅 : « ARGH!!!!!! mais c’est horrible!!!!! »

Elle s’en est sortie comme une cheffe ! car elle a déjà réussi son gage 🎉 :

j’ai réussi!
(ce qui m’a permis d’acheter le tome 3 de peter may samedi.)
c’est un bon gage.
Bon okay j’ai eu peur…
surtout que jeudi j’ai failli aller faire un tour à Bruxelles…. qui dit faire un tour, dit les bouquinistes….. = GRAND DANGER!!!
et je ne voulais pas louper mon truc (enfin bon, j’aurais procédé à une élimination de bouquin… j’ai toujours ça… oui oui je peux le faire!! ;-))

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En mai, Valériane fait ce qu’il lui plaît. Comme la saison de la lecture dans les pelouses est officiellement ouverte… elle m’a envoyée directement dans « Le jardin secret » de Frances H. Burnett. Petite madeleine de Proust, cette relecture m’a autant enchantée que ma première découverte. Une anti-héroïne qui se transforme grâce à l’amour de la nature.

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Sa chronique « Puzzle » de Franck Thilliez
Ma chronique « Le jardin secret » de Frances H. Burnett

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Mise en scène du roman "Le jardin secret" de Frances Burnett : pris en photo devant une haie végétale

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Sélection pour le mois de juin :.

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Lucy in the sky de Pete Fromm

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Couverture du roman Lucy in the sky de Pete Fromm

Chère Valériane,

Nous voilà aux portes de l’été ! Le mois de juin rime avec musique. Il parait qu’il existe une fête dédiée dans nos pays. Comme si le passage a l’été n’était déjà pas assez réjouissant 😉

C’est donc en pensant à la musique que j’ai choisi le titre que tu vas découvrir : Lucy in the sky de Pete Fromm. Il manque les « diamonds » mais peut-être ta lecture sera une pépite ?

En tout cas, le rapport à la musique s’arrête là car il est surtout question de Lucy, qui à l’aube de son adolescence, s’apprête à décider qui elle est et de vivre des expériences inoubliables (ça promet).

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Sa réaction :

héhé bon choix !
déjà deux ou trois ans qu’il est dans ma Pile et l’édition me fait de l’oeil !!

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→ Valériane tient à me faire sauter à travers les flammes parce qu’il parait que je suis rebelle et que je ne suis pas la seule.

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Categories: Challenges & Défis Tags:

·· Rencontre · avec Alain Damasio, Jean-Claude Dunyach et les furtifs

06/06/2019 7 commentaires

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Rencontre avec Alain Damasio à Toulouse le 4 juin 2019

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Mardi 4 juin, a eu lieu une rencontre avec Alain Damasio et Jean-Claude Dunyach. À l’occasion de la sortie toute récente de son roman « Les furtifs », l’événement s’est déroulé à la Médiathèque Grand M située à la Reynerie (Toulouse), en partenariat avec Bédéciné et La Volte.
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Rincé comme peut l’être un auteur qui a enchaîné cinq interviews, Alain Damasio se présente souriant. Jean-Claude Dunyach en sa qualité de Super Animateur – déjà testée avec la rencontre avec Guy Gavriel Kay – a proposé un débat/jeu de rôle reposant sur l’histoire fraichement publiée : il incarnerait le président de la République cet univers et Alain Damasio, le protagoniste Lorca Varèse. Le jeu de questions/réponses a été bâti selon les deux clans opposés. Le laisser se reposer ? Que nenni, l’auteur toulousain confirmait « J’ai grand plaisir à lui rentrer dedans ». Assister à la joute verbale était délicieux.
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Jean-Claude : [formule une question pointilleuse]… Je suis là pour faire chier, hein.
Alain : Cette question est centrale, elle est très bonne !

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L’invité fut ensuite sous le feu des questions des spectateurs.  J’ai moins apprécié ce temps dédié au public car j’ai trouvé que les gens se perdaient dans leur propos et terminaient sans avoir formulé une question (par contre, je note la capacité de rebond d’Alain Damasio pour formuler quelques mots). La tournure était trop politique et floue pour m’intéresser. Aucune information n’a été donnée sur l’écriture de manière générale – comme l’amusement typographique –, les choix scénaristiques ou autres. Moi qui n’avais justement pas lu/écouté d’interview avant ce mardi, je suis restée sur ma faim.

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Rencontre avec Alain Damasio : détails de la Médiathèque grand M Rencontre avec Alain Damasio de ma place
J’écoute plus que je ne vois : je reste donc en mode furtif. Des détails, des motifs.

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Quelques idées m’ont interpellée durant la soirée. Ci-après, ce sont mes notes tapuscrites, elles peuvent contenir des imprécisions et des inexactitudes.

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·· La · première technologie est le cocon, appelé le terrier. Nomade et virtuel, il propose une sécurité primaire. S’il représente un objet, c’est le smartphone. Alain Damasio stipule que le terrier numérique est un piège, on entre dans l’ère du self serf-ice (servitude).
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Le roman est un produit de notre époque et du lieu où l’on vit. Donc oui, le roman touche l’empire occidental (blancs occidentaux) et cette stigmatisation ne peut pas plaire à tout le monde. Quid des animistes ? Ils ne peuvent pas se sentir envahis par la notion « cocon » puisqu’ils n’ont pas subi de décrochage avec la nature.

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·· Alain · s’est surtout intéressé à l’aspect psychosocial, pas à la technologie anticipée mais bien à la matrice sociétale. Il précise que le techno-cocon est néfaste – même physiquement – puisqu’il entraine un biais dans la perception au corps. La paresse est outillée, l’effort à fournir est maintenant déchargé aux technologies (se repérer dans une ville, courir pour les sensations de son corps sans compter les calories perdues,…). Il enchaine sur le fait que garder ses capacités cognitives, c’est la liberté.
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Alors, oui, Alain Damasio a conscience que son roman représente une ligne d’horizon, renferme les fantasmes qu’il avait envie d’emprunter. Tous les personnages de la rébellion ont une capacité particulière. Ils ont aussi cette faculté d’aller jusqu’au bout. L’exemplification est importante… pour que les personnages aient des choses à dire, pour que l’histoire existe.

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·· Jean-Claude · soulève le point des traces en signalant qu’il peut y avoir une erreur entre données et connaissances. « Les traces, c’est ce qui définit l’humain. Elles définissent la trajectoire et conservent le passé ». La perte de traces, c’est la perte de non-captation.
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Alain argumente en indiquant qu’on se retrouve dans l’hypertrophie : la constitution de la mémoire est fondamentale, pour la construction de soi, pour la mémoire collective. Mais vouloir tout enregistrer constitue des « hyper archives » ; on peut parler de mémose (hyper mémoire) : « La trace est une espèce de maladie ». La mémoire est une capacité réactive ; la capacité de l’oubli est une faculté importante.

« La trace n’est pas un outil de conservation, on est dans l’hyper obésité ».

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Jean Claude rétorque alors que les outils, c’est donner le pouvoir à l’utilisateur. La possibilité d’effacer ses traces, c’est le premier contrôleur (exemple : Facebook ne vole pas des informations, il conserve celles données par l’utilisateur) ; on peut s’interroger sur la complicité sous-jacente de l’utilisateur. Il rappelle qu’il existe 5 trilliards de capteurs, et approximativement 12 par individu, si celui-ci est muni d’un smartphone et d’une voiture.

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·· Concernant · la furtivité, Jean-Claude souligne : Sois inquiet, quelque chose au coin de l’œil va te changer. La furtivité est une chance extraordinaire.
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Précédemment, un collègue sociologue d’Alain a objecté que le vivant devait avoir des structures. Sans règles de vie établies, la vitalité ou des changements extrêmes (permutation) interdisent aux vivants de se tenir debout.
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Alain Damasio spécifie :

« Ce qui m’intéresse, c’est d’avoir la plus haute vitalité possible, de se sentir vivant. Si on ne se confronte pas à l’extériorité, on n’est pas vivant ».

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Ainsi, les furtifs sont l’incarnation de la fluidité, du mouvement permanent.

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Salle comble pour Alain Damasio à Toulouse Alain Damasio dédicace les furtifs

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Rond de Sorcière #107

03/06/2019 24 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Le mois de mai a été fort riche ; sauf en lectures.

🔖 Ainsi je me serai plongée durant tout le mois dans le petit pavé – 615 pages – que représente « La chanson d’Arbonne » de Guy Gavriel Kay ; je me suis délectée de cette formidable histoire.
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📖 Comme chaque mois, Valériane m’a choisi un titre à découvrir ce mois-ci : il s’agit de « Le jardin secret » de Frances H. Burnett que j’ai eu l’extrême bonheur de trouver en boîte à lire (dans la même édition que ma première lecture).
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📨 Question livres à vendre : je les ai tous ressortis et photographiés sous toutes les coutures. C’est très chronophage et je dirais même que c’est une activité déconseillée à ceux qui voudraient vendre des titres mais y sont encore attachés. Certains cherchent encore un nouveau foyer ! Vous pouvez consulter l’album photo sur FB, sinon sur mon compte Vinted.
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🎲♟ À quelques jours d’écart, il y a deux événements locaux très importants pour moi ; au point où je clôture les week-ends sur agenda d’une année sur l’autre. Fin avril, il y a eu Echos & Merveilles, un festival fantastico-médiéval ; début mai, il y a eu Alchimie, le festival du jeu. Le festival toulousain – gratuit ! – propose de découvrir plusieurs univers ludiques et de venir découvrir la ludothèque (768 jeux disponibles !). Avec un espace « jeunes visijoueurs » super bien conçu et plus de 400 bénévoles pour nous accompagner.

Plaisir de jouer avant tout : je ne fais pas de liste de jeux à essayer, je pioche sur les tables de présentation, je joue avec des inconnus et je me balade. J’ai fait mes semailles et mon pâturage a bien grandi (Agricola), j’ai façonné une super faïence (Azul), j’ai envoyé des fusées pleines de colons sur Jupiter puis sur l’un de ses satellites (Ganymède), j’ai attrapé des monstres bien gros (Big Monster) et j’ai constitué une bien belle bibliothèque (Ex Libris).

Bilan : trois jours de folie et quelques jeux sont entrés dans notre ludothèque : Sherlock Holmes Détective conseil et Horreur à Arkham (la version cartes) grâce à la bourse aux livres sur place et plus tard Ex Libris, mon coup de cœur.

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Voici l’endroit du billet où je vous parle de ma Pile à Lire, et notamment des arrivées. Et bien sachez, lecteurs de mon cœur, qu’aucun ajout n’est à additionner. Fait totalement exceptionnel !

Résultats : 0 entrée ; – 3 sorties

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Couverture du livre "Le jardin secret" par France BurnettLe jardin secret – Frances H. Burnett
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Madeleine de Proust, cette lecture me replonge dans les souvenirs de ma première lecture. Mary Lennox, orpheline, habite désormais dans le Yorkshire et va devoir apprendre l’autonomie. L’autrice nous sert le portrait d’une anti-héroïne pour un livre d’apprentissage où tous les bienfaits de l’enfance y sont déployés. La découverte au sens large et l’amour pour la nature. Une chouette aventure !

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Couverture du livre "Rouge toxic" de Morgane Caussarieu, publié aux éditions actuSFRouge Venom – Morgane Caussarieu
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Tome 1 Rouge toxic
Dès les premières pages, on renoue avec l’histoire où on l’avait laissée et aucun doute : c’est la suite directe donc spoilante dès les premières lignes. C’est avec entrain qu’on retrouve les personnages de Rouge Toxic. Les cadaver sanguisugus doivent trouver un moyen d’arrêter leur prédateur, ennemi numéro 1. Un peu plus éloignée des clichés abondamment arrosés lors du premier tome, ici l’intrigue contient davantage de surprises dans son déroulement. J’ai été un peu gênée par le rythme – j’y vais, j’y vais pas, j’y vais… – qui pourtant, montre bien l’expectative dans laquelle sont plongés les personnages. Morgane Caussarieu maîtrise les codes liés au vampire et s’amuse de ses protagonistes.

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Couverture du roman "La chanson d'Arbonne" de Guy Gavriel Kay publié aux éditions L'AtalanteLa chanson d’Arbonne – Guy Gavriel Kay
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Guy Gavriel Kay est un doux amateur de fantasy historique : il mêle avec réussite période historique réelle et période imaginée. On se retrouve en Occitanie du XIIIe siècle : la période des troubadours. On y reconnait des échos à la situation de la France en conflit avec les régions méridionales et même à certaines figures comme Aliénor d’Aquitaine. Ici, les femmes ont la première place bien que l’auteur nous livre des personnages masculins tout aussi réussis. La musique prend place et délivre les relations entre femmes/hommes, leur art de courtiser et un rapport différent sur le dominant/dominé. Le point fort de cette plume est les personnages : Guy Gavriel Kay les façonne, leur donne de la consistance. Les scènes sont bien écrites et bien pensées ; ce qui rend un univers riche et intéressant. Les qualités narratives de l’auteur sont encore à souligner.

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Lectures du mois de mai 2019 par Livrement

Mise en scène du roman de Nadia Coste "Comment je suis devenue un robot" Mise en scène du roman de Stefan Spjut "La chasseuse de trolls"

Mise en scène du tome 11 de l'assassin royal de Robin Hobb Mise en scène du jardin secret, livre jeunesse écrit par Frances Burnett

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🎥📺 Du côté des écrans :

J’ai visionné Mortal Engines qui graphiquement tient la route, l’univers est intéressant mais l’intrigue est un peu molle (les villes sont devenues mobiles et des plus grandes souhaitent engloutir des plus petites pour les matières premières). J’avais beaucoup apprécié Iron Sky, plus pour le côté barré – les nazis ont trouvé refuge sur la face cachée de la lune – et les costumes que l’histoire en elle-même. C’est donc tout naturellement que j’ai visionné le deuxième volet Iron Sky : the coming race. Bon… on se retrouve très loin du premier volet et apparemment, l’imagination et les éléments ajoutés n’ont aucune limite. Encore faut-il réussir à les lier ensemble. J’ai trouvé le teen movie Booksmart fun sur l’amitié entre deux lycéennes, brillantes et prêtes à être diplômées. En interrogeant leurs camarades qui sont aussi accepté dans de bonnes écoles, elles se rendent compte qu’elles ont sacrifié trop de « bon temps » pour remplir leurs objectifs. Le duo fonctionne bien à l’écran ; ce premier film d’Olivia Wilde est réussi.
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Et puis c’est la fin des cycles : Avengers Endgame que j’ai trouvé bien ficelé, ils ont clôturé toutes les questions en attente et c’est tout émouvant. On ne ressent pas les trois heures de film. Et puis, il y a eu la fin de The Big Bang Theory avec la douzième saison avec une fin pleine de bons sentiments. Enfin, celle de Game of Thrones avec la saison 8 que j’ai trouvée très rapide et qui ne m’a occasionnée aucune surprise sinon sur les personnages encore en vie (j’en voyais davantage morts, hein).

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Affiche du film Mortal Engines Affiche de Iron Sky 2 Affiche du teen movie Booksmart Affiche d'Avengers Endgame Affiche de la série The big bang theory Affiche de la série Game of thrones

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Séries : côté imaginaire, il y a aussi eu la deuxième saison d’American Gods qui me laissera encore une impression de grand flou.
Il y aura l’avancée des mastodontes avec la saison 15 de Grey’s anatomy et la saison 10 de Modern Family qui me divertissent bien. Ce sera la clôture du spin off Young Sheldon avec cette seconde saison ; qui a peu d’intérêt à elle toute seule (si vous ne regardez pas TBBT). J’avance lentement dans Jane The Virgin puisque je viens tout juste de terminer la deuxième saison (elle me sert de fond sonore quand je passe au traitement de photos).
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Nouvelles découvertes : Bonding, où deux lycéens se retrouvent des années plus tard et leur relation prend un coup de fouet. Easy propose des épisodes de 30 minutes qui se veulent indépendants bien qu’il se dégage tout de même des fils rouges – assez ténus – en fond. On suit plusieurs habitants de Chicago de tous horizons avec pour thème… les relations sociales (et sexuelles). Les épisodes sont très inégaux et quand un épisode apparait tiède, il est possible de continuer et de se rendre compte que le suivant est plutôt intéressant.

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Affiche de la série American gods Affiche de la série Grey's anatomy Affiche de la série Modern family saison 10 Affiche de la série Jane the Virgin saison 2 Affiche de la série bonding Affiche de la série easy

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Premier jour du mois au soleil, en mode pique-nique avec les copains | Puis se lancer dans un week-end spécial « festival du jeu » | Cuisiner une carbonade flamande, pain d’épices maison inclus | et se régaler avec une amie | Trouver le Saint Graal : une théière belle de forme, moche de couleur | Pour compléter l’attirail culinaire des amis | Penser enfin à photographier ce beau graffiti avenue Saint Exupéry | Coudre des torchons avec de mignons petits chats pour offrir | Dévorer des assiettes printanières | Regarder les fleurs de chèvrefeuille danser | Confectionner des roses des sables, tout simplement | Et en offrir aux voisins | Qui en profitent pour faire un saut chez moi le lendemain | Aller à la soirée spéciale food trucks au cœur de la ville | Et vite sortir pour déguster une glace sur l’autre rive avec des amis | Organiser un apéritif dinatoire qui a été complètement validé par les plus jeunes hôtes | Ils ont pu cuisiner le soleil en pâte feuilletée, brie et saucisse dont ils avaient repéré la recette | Confectionner une carte pour ma petite maman | Profiter du long week-end de l’Ascension : déjeuner avec mon neveu-presque-tout-neuf | Puis partir chez les copains pour jouer aux jeux de société, lire, trempouiller dans la piscine et lire !

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Paquerettes lors d'un pique-nique Plateau du jeu Agricola : pâturage de moutons

Carbonade Flamande avec les tranches de pain d'épices Théière vintage marron

Graffiti avenue Saint Exupéry à Toulouse Torchons cousus avec des chats dessus

Assiette printanière : pommes de terre, oignons confits, lentilles et asperges Fleurs de chèvrefeuille

Rose des sables Petite voisine venue rendre visite

Soirée Food trucks 2019 à Toulouse Glace coco dégustée en mai

Soleil brie et saucisses Carte scrapée pour la fête des mères

Grosse glace pour petit neveu Détails d'une carte du jeu Horreur à Arkham

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Categories: KAY Guy Gavriel, Ronds de Sorcière Tags:

BURNETT Frances H. – Le jardin secret

28/05/2019 7 commentaires

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Couverture du livre "Le jardin secret" par France BurnettTitre : Le jardin secret
Autrice : Frances H. Burnett
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir

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Une épidémie de choléra a touché toute la maisonnée dans les Indes. La mort de ses parents oblige le rapatriement de la jeune Mary Lennox dans le Yorkshire : elle est recueillie par son oncle Archibald. Cet homme ne peut plus voir sa maison en peinture après le décès de sa femme bienaimée. Il va par monts et par vaux et n’a pas le temps de s’occuper de l’enfant. Mary Lennox, entourée par les domestiques va apprendre l’autonomie, se requinquer et courir à travers la lande et les jardins. Sauf la parcelle fermée par de hauts murs et à double tour depuis dix ans déjà.

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Privée d’affection et d’attention de la part de ses parents, Mary est une fille solitaire et n’avait de contact qu’avec les domestiques indiens qui étaient présents en permanence pour répondre à ses moindres désirs. Mary est l’anti-héroïne par excellence : solitaire, taciturne, maigrelette et un peu hautaine.
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C’est un véritable choc culturel qu’elle va vivre : elle découvre les mœurs, la vêture et la nourriture de l’Angleterre victorienne… mais aussi la météo et l’atmosphère liée aux landes.
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Bien qu’entourée de lourds secrets familiaux, la protagoniste va apprendre à sourire, tout simplement. Elle découvre alors la joie, l’amitié et se retrouve bien entourée : Martha une domestique, le jardinier et son rouge-gorge et Dickon, un garçon du même âge.

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« Le jardin secret » est une véritable madeleine de Proust puisque j’ai retrouvé en boîte à lire, le livre dans la même édition dans laquelle je l’avais découvert plus jeune. Ce fut marrant de voir que des souvenirs assez précis revenaient à la mention d’un événement ou d’une action.
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« Le jardin secret » a été publié pour la première fois en 1911. Qualifié de livre d’apprentissage, il est destiné à la jeunesse. D’ailleurs, la mention d’une orpheline n’est pas rare, si l’on repense à la seconde héroïne de Frances H. Burnett « Sara, la petite princesse ».
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Parfois j’ai trouvé limites les réflexions formulées à l’encontre des enfants : l’autrice arrive à s’en sortir en indiquant – de manière assez floue tout de même – qu’il s’agit des pensées de certains adultes et qu’elles ne sont pas partagées par tous.
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La période de l’enfance ! où la découverte de soi, des autres et de tout en est au cœur. Il y a aussi le respect d’autrui, quelques leçons apprises qui vont façonner l’adulte en devenir.
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Mary bénéficie d’un temps privilégié, exempt de responsabilités et même de devoir puisqu’elle sera libre comme l’air, sans percepteur/rice pour guider son éducation. Elle apprend donc à observer, respecter, soigner. Et comme elle est présentée avec autant d’innocence que de candeur, il est facile de s’attacher à cette petite fille facétieuse et à l’imagination débordante.
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Il est aussi question de l’amour à la nature. De courts chapitres sont centrés sur le changement avec le printemps : l’éclosion, le parfum des fleurs, le comportement des animaux aussi. Les descriptions des odeurs, des paysages, des textures même, se révèlent très justes. Le tout est intensifié justement par ses relations avec le jardinier et Dickon en qui faune & nature trouve un formidable allié. Et puis l’on se rend vite compte qu’il n’y a pas que les fleurs qui éclosent. Le potentiel du jardin interdit, et aussi le potentiel de Mary.

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Livre "Le jardin secret" de Frances Burnett pris en photo dans les fleurs

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoulesCe livre a été choisi pour mai dans le cadre du défi Valériacr0 avec la meilleure acolyte du monde (au moins). Aussitôt cueilli en boite à lire, aussitôt lu !

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Les petites addictions de CranberriesMargaud Liseuse et The Books Howl (May) ont aussi vu les rosiers fleurir.

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COSTE Nadia – Comment je suis devenue un robot

21/05/2019 10 commentaires

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Couverture du roman "Comment je suis devenue un robot" de Nadia CosteTitre : Comment je suis devenue un robot
Autrice : Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir

Lire les deux premiers chapitres

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Margot et Ambre sont amies. Pourtant leur amitié va être mise en péril car Margot a eu un accident de voiture avec pour séquelle, l’amputation d’une main et d’un pied. Ambre, de nature joyeuse et à l’humour percutant, ne sait plus comment percer la carapace de Margot et elle a peur de l’embêter avec ses « problèmes de riches ». Toutes deux ne savent plus communiquer alors qu’elles ont fondamentalement besoin de leur confidente.

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La plume de l’autrice Nadia Coste est une valeur sûre pour moi : peu importe le sujet, le roman est à découvrir. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le titre « Comment je suis devenue un robot », cette fois, il n’y a pas d’imaginaire au programme.
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On retrouve deux adolescentes de 14 ans : Margot a l’impression que son corps mutilé ne sert plus à rien. On va suivre son cheminement avec cette nouvelle donne physique. C’est en pilotage automatique qu’elle vit maintenant. Elle veut mettre de la distance à tout : à la douleur, à son corps, à ses émotions, aux réactions de ses parents.
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Ambre aussi est préoccupée par son corps : sa grosse poitrine semble être un problème – surtout pour les autres – et se pose la question de la réduction mammaire. Ambre ne veut pas être un fardeau supplémentaire pour son amie et absolument pas perdre cette amitié.

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Ce roman donne la voix aux deux adolescentes par des chapitres alternés. La trame est indéniablement enrichie par les deux points de vue. Ils renforcent le caractère dynamique que l’écriture de l’autrice possède déjà.
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Dans le récit, il est marqué qu’à l’adolescence « tout est prétexte à commentaire » : une particularité physique, une tenue ou une attitude. Cette période charnière s’articule autour : d’un problème personnel, d’interrogations de la part de l’adolescent et de la recherche de la solution en soi.
Mais du soutien d’une de ses pair.e.s est tout aussi important et c’est justement cette impossibilité à communiquer qui éloigne Margot et Ambre l’une de l’autre.

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Ce texte est sensible et humain. Nadia Coste s’investit sur une thématique impactante : l’acceptation de soi. À souligner, l’histoire ne tourne pas uniquement autour du handicap.
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« Comment je suis devenue un robot » possède un titre astucieux, comme un joli pied de nez. Le livre se lit d’une traite et s’avère impossible à lâcher avant d’en connaitre la fin.

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Mise en scène du livre "Comment je suis devenue un robot ?" de Nadia Coste

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Book en stock (Phooka), L’atelier de Ramettes ont aussi voulu que tout s’arrange très vite entre les deux protagonistes.

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