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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en D, E, F’

DURAND Thomas C. – Premier souffle

05/02/2021 3 commentaires

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Couverture du roman Premier souffle de Thomas C. Durand, tome 1 des énigmes de l'aubeTitre : Premier souffle (Les Énigmes de l’aube, tome 1)
Auteur : Thomas C. Durand
Plaisir de lecturePlaisir de lecture : notation 5 etoiles / Livre fantastique Livre fantas… tique

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Anyelle vient de découvrir son don. Pour appréhender la puissance de ce dernier et le maîtriser, elle va devoir intégrer une école de magie. Sauf qu’elle est une fille et que les filles n’apprennent pas la magie. Qu’à cela ne tienne ! Elle ira quand même trainer ses guêtres dans les couloirs de l’établissement, respirer le courant d’air bienvenu dans la classe de Ludinant, serrer les dents sous les réflexions de Ferigas et détourner son regard mitigé des matches de Métaball.

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Ma plongée fut immédiate dans cet univers. J’ai voyagé, j’ai rêvé et j’ai habité ailleurs, le temps de quelques pages et quelques heures. C’est exactement une lecture qu’il me fallait pour démarrer cette nouvelle année.
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Dans les Troyaumes, les riches et puissants dominent. La ville suinte de superficialité. Les filles doivent se battre pour leur place. En filigrane, le féminisme est présent et par touches, le rapport à la nature via père & fille. Ce sont des inégalités éclairées : riches/pauvres, hommes/femmes, dans la politique et dans le système éducatif. Ceci est un condensé pour vous indiquer vitement que l’histoire se base sur certaines dérives de notre société mais ce n’est pas son cheval de bataille.
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D’après Efungrile le Judicieux, la matière du vide existe. La matière du néant aussi. Sa démonstration tient en une phrase, malheureusement sérieuse : « Si tant d’études parlent du vide et du néant depuis si longtemps, c’est qu’il y a matière à parler. »

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Dans les Troyaumes, il y a la magie. Les humains possèdent un don naturel, qui n’a pas besoin d’être appris mais qui demande parfois de bien le connaître pour mieux le maîtriser. Il existe aussi des établissements prestigieux pour apprendre les magies. Des écoles misogynes, où les filles n’ont pas accès (sauf si leurs riches familles peuvent remplir un peu les bourses desdites écoles)..
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J’ai aimé cette magie : elle est vague, parfois ridicule et on se demande même si elle existe vraiment. Pour certains aspects, les explications des professeurs tombent à côté de la plaque, si ce n’est un manque total d’explications tout court (je précise : c’est voulu par l’auteur pour son histoire, ce n’est pas un défaut d’écriture). Exemple : pourquoi doit-on surveiller son ombre à l’aube ?!
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J’ai aimé le vocabulaire déployé : enseignant-charmeur, animens, algorunes, spirituants, magiarque, génésthique… Et tout ce qui tourne autour de l’harmancie soit la magie harmonique que pratique l’arrège, le nom de l’orchestre magique composé d’un arregeant et d’arranciens.
A l’école de magie, il existe aussi plusieurs matières : la magie organique (science des potions), la télépathie, l’histoire de la magie, la magie de l’esprit, la magie de l’illusion, la practomancie entre autres.
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Et l’histoire alors ?
Et bien on suit Anyelle qui découvre son pouvoir mais qui demande à ce qu’il soit davantage maitrisé. Et pour cela, elle devrait rejoindre une école. Une école réservée aux garçons (Ah, si Mémé Ciredutemps le savait, elle rouspèterait sévère). Mais qu’à cela ne tienne, elle arrive finalement à intégrer l’Ecole des Magies Utiles et Laborieuses. Sauf que c’est le début de la vie dure : elle a le questionnement facile, ce qui embête ses professeurs. Elle est dégourdie, curieuse et n’accepte pas de ne pas comprendre. J’ai bien accroché à l’héroïne car elle est de nature volontaire, possède un caractère dit entier et déteste l’injustice. Elle n’en reste pas moins humaine, et loin de la protagoniste parfaite.
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Les Cornebuses de Hasturget entrèrent sur le terrain sous un tonnerre d’applaudissements alors que les arbitres prenaient place, tous habillés de rouge, et la mine austère. Ils étaient vingt-quatre. Il fallait, en effet, outre l’arbitre du balluchon capable de se miniaturiser afin d’entrer dans la sphère de cristal qui déterminerait l’issue du match, des arbitres de terrier, six arbitres chargés du bouclier magique empêchant toute aide extérieure et toute action parasite, un arbitre central et quatorze arbitres de sécurité et de rapatriement. Il y avait donc plus d’arbitres que de joueurs, ce qui est le signe d’un jeu où la tricherie est un art de haut vol et une manière de gagner tout à fait valable.

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« Premier souffle » est le premier tome de la série Les Énigmes de l’aube de Thomas C. Durand. Première parution en 2012 aux éditions Midgard, il me faudra attendre celle chez ActuSF fin août 2020 pour apprendre son existence.
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Placé en light fantasy, le roman est un concentré d’idées étonnantes et surtout pétillantes. Bien que je ne le qualifierais pas « d’hilarant », les situations cocasses s’enchainent, les noms saugrenus font sourire tout comme les jeux de mots, calembours et autres répliques piquantes sans qu’ils ne prennent le pas sur l’intrigue. J’ai adoré les bas de pages ; et le tout est sous influence pratchettienne bienvenue (il me semble que l’auteur la revendique). Il y a quelques comparaisons – menues et amusantes – avec le monde d’Harry Potter sur certains éléments comme le Métaball qui fait penser au Quidditch ou les traits de certains professeurs. Cette histoire absurde est une vraie bonne lecture.
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L’écriture est fluide, la lecture coule toute seule. Le rythme des digressions vient adoucir l’enchainement des scènes. Thomas C. Durand nous présente son univers et tient à ce qu’on s’immerge pleinement pour appréhender le fonctionnement de ce dernier, pour découvrir les magies et les personnages loufoques. La conclusion amène indubitablement à bientôt feuilleter le deuxième tome.
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Mise en scène du roman Premier souffle de Thomas Durand
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Encore que la Nature n’ait pas dit son dernier mot. Il est en effet connu que la Nature finit par avoir raison de tout et de tout le monde. Elle a pour ce faire un allié précieux et une grande qualité : respectivement, le temps et la patience.
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Si de nombreuses bibliothèques possèdent un ou deux exemplaires de l’intégralité des Mémoires de Fauchugne le Brodeur, qui exerça comme podologue sous le règne de Baratonce IV, c’est parce que la plupart des bibliothécaires savent qu’en temps de crise, on sacrifier les livres aux besoins vitaux, aux obsessions fanatiques et aux caprices politiques. Au cours des siècles, la présence de ces Mémoires dans un emplacement stratégique d’une bibliothèque a bien souvent permis de sauver des livres de valeur, car les pilleurs perdaient un temps considérables à se débarrasser de la prose abondante de Fauchugne. Quatre siècles après sa mort, Fauchugne est très certainement l’un des grands artisans de la sauvegarde de la littérature dans les Troyaumes… C’est du moins ainsi qu’il est considéré par ceux qui ont la prudence de ne pas essayer de le lire.
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« Quand le soleil commence à pointer derrière l’horizon, et jusqu’à ce qu’il en soit complètement dégagé, le magicien ne doit jamais quitter des yeux son ombre portée par le soleil.
— En effet, acquiesça Fauvier. Bon, naturellement, dans notre école, personne ne se balade sur les toits tôt le matin, et nos salles de cours sont à l’abri de la lumière rasante de l’aube. La précaution vaut surtout si certains d’entre vous vont un jour étudier à Ithtir. Là-bas, rien ou presque ne fait obstacle à la lumière. Enfin, bref. Maintenant, je vais vous parler de ce qu’il s’est passé quand Frontis le Bègue a voulu transmettre un message télépathique à…
— Pardon, monsieur. »
Fauvrier plissa ses eux de jeune myope vers la petite fille du groupe.
« Oui, Anyelle ?
— Pourquoi il faut regarder son ombre à l’aube ?
— Parce que c’est comme ça. Ce n’est pas l’objet du cours. Frontis le Bègue, comme je vous le disais…
— Nan, sérieusement, s’il vous plaît, monsieur, j’aimerais bien savoir.
— Mais enfin ! »
Fauvier, irrité, tapa de la main sur sa cuisse. La petite nouvelle avait le questionnement facile. Et pourquoi ceci, et pourquoi cela ? C’était une excellente chose, et le professeur le lui avait dit. Mais seulement quand il connaissait les réponses, évidemment !
« Si on vous dit de le faire, ma petite demoiselle soyez sûre qu’il y a une bonne raison.
— Laquelle ?
— Ne vous y mettre pas, monsieur Dachéron ! » fit Fauvier en dressant un index.
S’ils étaient deux à le questionner, bientôt il ne pourrait plus gérer la situation. Il devait trouver un semblant de réponse. Vite.
« Il s’agit d’un exercice de rigueur. Un symbole de l’application qu’un magicien doit mettre en chaque chose. Peut-être chacun d’entre eux sait-il très exactement pourquoi il fait ça. »
Très bonne idée ça, se félicita Fauvier.
« Oui. Une raison qui lui est propre et qu’il apprend tout seul au fil du temps. Quand le savoir et le pouvoir sont là, qu’ils s’accumulent, alors ne pas quitter son ombre des yeux à l’aube revêt une importance capitale. Et ça, vous le saurez en temps voulu. Pour l’instant, vous allez vous contenter de faire ce qu’on vous dit de faire. »
Bien envoyé, ça, jubila Fauvier.

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Voici la première sélection millésime 2021 effectuée par Valériane dans le cadre de notre défi littéraire. Et (oups !🙈) j’ai commencé une nouvelle série. Paf, le défi Fin de Série !

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Logo du défi littéraire Valériacr0.Logo du challenge littéraire Fin de Série du blog Livrement

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DANIEL Marie-Catherine – Rose-thé & gris souris

21/07/2020 2 commentaires

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Couverture du roman Rose-thé et gris souris de Marie-Catherine DanielTitre : Rose-thé & gris souris
Autrice : Marie-Catherine Daniel
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir

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Gertrude vient de débarquer à la Réunion et comprend que son acclimatation va reposer sur plusieurs éléments à intégrer : un chef dont elle doit appréhender la personnalité, une qualité de travail à assurer et même un pouilleux-à-quatre-pattes dont elle doit se débarrasser. Et pourtant, c’est sans compter le poids émotionnel des valises qu’elle a trimballées.

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Le récit se déroule à la Réunion mais loin des belles plages imprimées sur papier glacé. C’est l’histoire d’une métropolitaine qui débarque sur l’île – une Zoreille – et qui doit faire face à ses propres choix et angoisses. Le premier point, c’est cette normalité saisissante d’une femme lambda avec des problèmes standards.
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Les parties du livre s’alternent entre Gertrude-qui-n-assume-pas-son-prénom et Dégage qui cherche un clan. Le duo est aussi improbable que charmant. J’ai aimé l’humour décalé de cette femme et les priorités du chien ; tout comme le parallèle entre la mise en pli parfaite de l’une et l’aspect pouilleux du second.

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La nécessité pour Gertrude est de trouver sa place et en filigrane de trouver aussi qui elle est et ce qui l’anime vraiment. C’est une histoire pleine d’intelligence, toute en sensibilité et en tendresse. Il y a aussi beaucoup de douceur dans les relations nouées.
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Si vous cherchez une romance, vous risquez de vous fourvoyer. La publication chez Milady dans la collection « Emma » porte clairement à confusion (dont la définition est : « littérature féminine allant du roman sentimental à la romance pure, qu’elle soit contemporaine, historique ou érotique« ).
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Ce roman est une friandise qui se dévore en une seule bouchée. L’écriture légère fait du bien au moral. C’est un petit morceau de bonheur dont le titre trouve tout son sens (un petit détail que j’aime beaucoup).
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Cet objet-livre qualitatif indique en dernière page les secrets de fabrication des éditions Gephyre. À conserver, le bandeau illustré qui apporte un plus !
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Après avoir dévoré « Entre troll et ogre » de l’autrice, j’avais eu la grande surprise de rencontrer Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018. J’étais donc en joie de retrouver sa vitalité durant l’édition 2019 (billet à venir), j’ai ainsi pu acquérir, faire dédicacer et discuter de « Rose-thé et gris souris ».

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Mise en scène du roman Rose thé et gris souris de Marie Catherine Daniel

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Rond de Sorcière #119

04/06/2020 19 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Mai, un mois calme. Celui du (dé)confinement et d’un tempo toujours différent.
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L’événement mensuel du « Dimanche de l’imaginaire » est maintenu, avec une édition en ligne ! (la prochaine a lieu dans l’après-midi du 7 juin). Ce qui nous permet de nous « retrouver » et de profiter de la présence de celleux qui se trouvent géographiquement les plus loin.
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Du côté des défis, Valériacr0 m’a choisi un titre de qualité avec : Le temps fut d’Ian McDonald dont j’ai apprécié la lecture.
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Cette année, le challenge Pavé de l’été de Brize a été renommé Pavévasion pour s’adapter aux événements. En plus de la période estivale – à venir – pour dévorer des livres de plus de 600 pages, a été prévue une première saison reprenant les dates du confinement. J’avais deux titres en lice : j’ai dévoré « Meijo » de Stefan Platteau… vivement la suite ! Et j’ai abandonné « Sandremonde » de Jean-Luc Deparis car les temps morts et les longueurs ont fini par m’achever.
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Ils sont tous fraîchement arrivés en pile à lire :
¤ BEATON M.C. : Agatha Raisin enquête – Vacances tous risques, tome 6
¤ BEATON M.C. : Agatha Raisin enquête – A la claire fontaine, tome 7
¤ CARSON Rae : De braises et de ronces – La couronne de flammes, tome 2
¤ GRIMALDI Virginie : Il est grand temps de rallumer les étoiles
¤ LANDRESSIE Céline : Rose Morte – Flétrissures, tome 3

→ On sent bien que je suis concentrée sur de la suite de sagas et aussi du livre audio (les Beaton et le roman de Grimaldi).

Résultats : +5 entrées ; -8 sorties

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Livres lus durant mai 2020 par le blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du roman La couronne de flammes de Rae Carson, tome 2 de la trilogie de braises et de roncesLa couronne de flammes (De braises et de ronces, tome 2) – Rae Carson
Plaisir de lecture Livre sympa
Tome 1
Dans le cadre de mon défi Fin de Série, je l’ai (encore) inscrite dans les objectifs pour cette nouvelle année… il était temps de m’y mettre. Cinq ans après la lecture du premier tome, il ne me manque pas grand-chose de l’intrigue donc il a été facile d’en reprendre le fil. Le principal point fort est que l’héroïne est bien équilibrée dans son comportement : un tempérament timide et des doutes quant à son destin. J’ai apprécié de continuer à naviguer dans cet univers même si le tout est bien trop – à mes yeux –noyé dans les questionnements amoureux. Je devrai me plonger rapidement dans l’ultime tome pour déterminer mon opinion générale de cette histoire.

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Couverture du roman Haute-École de Sylvie DenisHaute-École – Sylvie Denis
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Dans ce monde, la chasse aux magiciens est primordiale : il est important de les exploiter par la Haute-École dans le but de les rendre utiles à la société. J’ai trouvé certains dons plutôt originaux et la personnalité des différents personnages que l’on croise est aussi intrigante que distrayante. Sylvie Denis brasse des thématiques variées, invite au questionnement. L’intrigue est bien ficelée, complexe juste comme il faut pour ce livre unique qui fut un réel plaisir.

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Couverture du roman Le temps fut d'Ian McDonaldLe temps fut – Ian McDonald
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Chronique complète
C’est l’histoire d’un livre dans un livre… formidable point de départ pour une enquête entre les époques. Le voyage dans le temps est une thématique savoureuse pour moi. Les explications scientifiques sont plutôt bien amenées. Le format novella apporte son lot de suspense mais ce récit est trop court pour pouvoir installer une intrigue nourrie au bon nombre de pages que j’apprécie tant. Première balade agréable au sein de cette collection « Une heure-lumière ».

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Couverture du roman Flétrissures écrit par Céline Landressie, tome 3 de Rose MorteFlétrissures (Rose Morte, tome 3) – Céline Landressie
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
La floraison tome 1, Trois épines tome 2
J’ai inscrit cette série dans mes objectifs de lecture pour le défi Fin de Série. 2020 est donc la bonne année pour que je continue ma lancée de… 2013. Il m’a été ardu de mettre la main sur les deux tomes manquants et je ne sais quand paraitra le cinquième et ultime tome de la saga. J’étais ravie de retrouver Rose, Vassili, Adelphe et Artus. L’histoire de « Flétrissures » prend place durant la seconde guerre mondiale, le Reich domine. Beaucoup de termes issus de cette époque sont explicités en notes mais malheureusement, les dialogues en langues étrangères ne sont pas traduits (allemand, polonais, russe) ce qui m’a légèrement frustrée, comprenant seulement à demi-mot les discussions. L’autrice prend soin de mêler fiction et Histoire et c’est un avantage de cette saga. Cependant, le récit a mis longtemps à démarrer… une centaine de pages pour nous faire « le point » sur ce qui était arrivé à ces vampires avant de réellement attaquer l’intrigue, c’est un peu pesant. L’histoire se concentre sur un objectif – de taille pour les Arimaths – mais qui ne se déploie qu’en une série de petites actions un peu trop linéaires à mon goût.

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Livres éclectiques

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Roman Vacances tous risques de M.C. BeatonRoman A la claire fontaine de M.C. Beaton, tome 7 d'Agatha RaisinVacances tous risques ; À la claire fontaine (Agatha Raisin enquête, tomes 6 et 7) – M.C. Beaton
Plaisir de lecture Livres sympa
Tomes 1, 2, 3, 4, 5
Agatha s’envole pour Chypre pour y retrouver son voisin James Lacey. Évidemment, où passe la jeune retraitée, un corps sans vie s’y retrouve aussi : la voilà impliquée dans un nouveau meurtre. Les mêmes gags reviennent inlassablement et force est de constater que l’enchainement des tomes nuit à la série (et surtout à moi !). Je commence à tourner en rond. Chypre n’apporte même pas d’air frais à la série, j’ai eu peu d’éléments à me mettre sous la dent.
Le titre du tome 7 me déclenche à chaque lecture, la fameuse comptine dans la tête. Autant dire que c’est un poil agaçant. Après Chypre, on revient dans les Costwolds. Agatha Raisin doit jongler entre plusieurs problèmes, allant du meurtre retrouvé à la source (hinhin), ses sentiments et même le regard d’autrui. L’enquête est vite bâclée et je suis restée sur ma faim. Il est temps pour moi de faire une pause dans cette saga que je découvrais depuis le début de l’année. Elle reste légère, et l’autrice l’a toujours assumé. Mais elle n’est pas faite pour que j’enchaîne les tomes ainsi (je crois). Concernant le format audio, rien à redire, la voix de la narratrice passe très bien.

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Roman Mille femmes blanches de Jim FergusMille femmes blanches – Jim Fergus
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Ce roman m’a été offert pour mon anniversaire par ma belle-mère… qui souhaitait le lire après moi. Me voilà donc avec le célèbre titre entre mes mains. Mon avis ? Mitigé. Il s’agit d’une réelle fiction basée de manière très lointaine sur un événement historique. La protagoniste n’est absolument pas crédible dans son comportement et j’ai levé plusieurs fois les yeux au ciel. Certains événements semblaient lui être catastrophiques alors qu’elle s’éternisait peu sur d’autres plus choquants. L’auteur a essayé d’insuffler la vie à une femme et c’est vraiment raté, on dirait un femme-parodie de mauvaise qualité. À noter que ce premier tome se suffit à lui-même. L’aventure de May Dodd est clôturée à la fin du livre.

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Roman Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie GrimaldiIl est grand temps de rallumer les étoiles – Virginie Grimaldi
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Après les tomes de M.C. Beaton découverts au format audio, il était temps de changer de registre. Je découvre la bibliographie de cette autrice dans l’ordre de parution et exclusivement au format audio ; comme des petits bonbons. La grande finesse d’écriture met en valeur les émotions dépeintes. Le récit est crédible, autant que les personnages. Cette histoire est fraîche et particulièrement vivante (comme les précédents livres de l’autrice). Alors oui, c’est plein de bons sentiments mais sans jamais aller à l’écœurement. Cette dose d’optimisme fait du bien !

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Pile à lire au 1er mai 2020 du blog LivrementMa pile à lire papier au 1er mai 2020

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Visionnages

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Du côté des films : j’ai abandonné The humanity bureau, que j’estime plutôt du côté des navets (et des navets pas drôles) avec Nicholas Cage.
Je n’ai pas été convaincue non plus par « Train to Busan » qui se traîne pas mal.

« Ad astra » avec Brad Pitt est convenu et plutôt contemplatif donc je me suis ennuyée.

Passons maintenant aux réjouissances :
Blockers, un film mignon d’adolescentes possédant des parents bien déjantés !

Spenser Confidential m’a été suggéré par Netflix car j’ai vu – et ai apprécié – tous les stand up d’Iliza Schlesinger. Elle figure comme seconde rôle, aux côtés de Mark Wahlberg et Peter Berg. Le duo arrive à s’en sortir avec une intrigue cousue de fil blanc. Mais leur capital sympathie est bien présent et ils nous font passer un bon moment.

Ma vie de Courgette est un long métrage réalisé en stop motion. Il est aussi réussi qu’émouvant. On y découvre les maux de plusieurs enfants qui ont eu autour d’eux des adultes pas franchement soutenants. Sans tomber dans le pathos, l’histoire est celle d’une fenêtre ouverte sur une possibilité de « mieux » (Disponible en replay gratuit sur France TV jusqu’au 14 août).

Long métrage de qualité : The Willoughbys découvert sur Netflix, à destination de toute la famille. L’histoire traite de la toxicité de certains parents. Et même si c’est fait sous le couvert de l’humour, cela reste une thématique sérieuse. Il y a beaucoup d’éléments qui font apprécier le film : la composition de la fratrie et autres personnalités bien marquées et les objectifs de leurs aventures. Le monde est créatif et la nounou apporte un grand rayon de soleil. Avec une belle note pour la fin 🙂

Spiderman : into the spider-verse était plutôt passé inaperçu – enfin pour moi – un film d’animation pour une adaptation de comics, c’est quand même bien vu (et même, du bon sens !). L’univers est de haute voltige et nourri à la créativité : j’en ai pris plein les yeux. Un brin d’humour et l’aspect parodique ne peuvent que vous plaire. Une pépite !

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Film The Humanity Bureau Film Train to busan Film Ad Astra
Film Blockers Film Spenser confidential Film Ma vie de Courgette Film The Willoughbys Film Spiderman into the spide-verse

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Sur le grill des séries :
J’ai continué Young Sheldon avec cette troisième saison où la série s’ouvre davantage sur les autres personnages ; j’avais pourtant trouvé la fin de la saison 2 parfaitement acceptable car elle se trouvait en écho avec la fin de The Big Bang Theory.

La troisième saison de Westworld est moins fouillis que la deuxième, et c’est tant mieux ! On avance sur une intrigue un peu plus linéaire et donc confortable.

Les saisons 2 d’After Life et 4 de Workin’moms entrainent de véritables questionnements alors qu’à première vue, seul l’humour semble prendre le devant de la scène. Des personnages percutants et ô combien réalistes.

J’ai entamé deux séries : The Outsider qui, dans l’ambiance, me fait penser à la saison 1 de The True Detective, avec des passages bien glauques à la Hannibal Lecter. Au fur et à mesure de l’avancement de la saison, j’ai été de moins en moins convaincue par le scénario et en ressors même frustrée.

Transferts est une série française d’Arte : dans un futur proche, les esprits peuvent être transférés d’un corps à l’autre. Les associations des deux camps se tirent dans les pattes, illégalité voulue pour les uns, véritable possibilité de vie pour les autres. Et entre deux, une enquête d’un trafic clandestin et la découverte d’une grosse mafia. Les personnages sont crédibles – notamment un des pontes de la mafia transféré dans le corps d’une petite fille – et les acteurs plutôt bons. A voir où la deuxième saison nous emmènera.

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Série Young Sheldon saison 3 Série Westworld saison 3 Série After Life saison 2
Série Workin'moms saison 4 Série The Outsider saison 1 Série Transferts Arte saison 1

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Je me suis lancée sur les documentaires de trois femmes : « Gaga : five foot two », « Becoming » avec Michelle Obama et « Miss Americana » avec Taylor Swift. Point commun : leur volonté d’être écoutées et faire leur place dans un monde plus qu’âpre. Elles ont été suivies durant une partie de leur carrière, revenant sur leurs origines, leurs forces et leurs faiblesses. Si j’ai apprécié les connaître davantage, je n’ai pas été transportée par ces portraits.

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Documentaire Gaga : five foot two Documentaire Becoming Michelle Obama Documentaire Miss Americana Taylor Swift

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Commencer son mois avec un livre court | Trouver de nouvelles recettes pour écluser les kiwis | Panna Cotta ! | Et puis scraper des cartes : un brin de lilas, deux anniversaires, une coccinelle, plein de cœurs | Commencer à composer des assiettes colorées | Enfin retrouver mon kiné ! | Panser nos cœurs avec Moriarty | Déguster les premières fraises très sucrées | Déjeuner avec des amis tout aussi confinés que nous | Porter haut la sororité et fêter d’autres annonces.

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Novella Le temps fut de McDonald Panna cotta au kiwi

Carte scrapée lilas Assiette colorée du printemps

Premières fraises de 2020 Carte scrapée fête des mères

Moriarty, chat d'Acr0 Pommes de terre éventail

Fêter des annonces Carte scrapée cupcake pour des 40 ans

Jouets pour enfant Carte scrapée anniversaire 5 ans

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DENIS Sylvie – L’invité de verre

19/05/2020 8 commentaires

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Couverture du roman L'invité de verre de Sylvie DenisTitre : L’invité de verre
Autrice : Sylvie Denis
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
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À Cognac, la vie est paisible mais le spectre de verre qui hante les usines Rentrat fait parler de lui : poltergeist ou arnaque ? Ailleurs, un tueur en série s’attaque à de vieilles dames. Les victimes sont littéralement broyées, ressemblant à de la « confiture de fraises ». La police fait appel à l’Agence Arkham.

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L’agence Arkham est spécialisée dans le paranormal. Salomon Berstein est à sa tête. Ma curiosité demande à être satisfaite : comment a-t-il créé l’agence ? Pour quelles raisons ? On a accès à un dossier de l’Agence, ce roman court de fantasy urbaine, « L’invité de verre ».
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Ce livre propose deux enquêtes et j’avoue que la seconde est plus dérangeante car davantage réaliste de premier abord. Pour lever le voile sur toute cette mascarade, plusieurs membres de l’Agence Arkham interviennent. J’ai eu quelques problèmes à retenir les noms cités. Ce roman semble être la deuxième enquête de Yasmine, soit une suite de la première saison de l’Étrange que j’aimerais lire.
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Courte et rythmée, l’intrigue est efficace. « L’invité de verre » se dévore en une seule bouchée.

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Les saisons de l’étrange est un label des éditions des moutons électriques. Ce projet est mené par une équipe de « passionnés de films Z et de pulps ». Il regroupe des romans courts dont la lecture au premier degré est possible.

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Mise en scène du roman l'invité de verre de Sylvie Denis

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Categories: DENIS Sylvie Tags:

DEPARIS Jean-Luc – Sandremonde

07/05/2020 6 commentaires

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Couverture du roman Sandremon de Jean-Luc Deparis aux éditions Actes SudTitre : Sandremonde
Auteur : Jean-Luc Deparis
Plaisir de lecture Livre à oublier
Lire les premières pages de Sandremonde

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Désobéissant aux ordres reçus du Czar, le chevalier Guelemer ne peut que recueillir la fillette trouvée. De par sa peau sombre, elle ressemble à un être de légende… que chasse l’Église. Afin d’assurer sa protection, elle est laissée aux bon ssoins des habitants de la Faille d’Atabeg.

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La fillette porte le nom d’Elyz-Ana, elle est décrite ainsi :

« Elle a des cheveux d’écume, une peau sombre comme la terre et des yeux plus clairs que le ciel. Elle n’a pas de Clef sur sa poitrine, pourtant elle a survécu au pouvoir des bornes-frontières. Et elle parlait une langue inconnue. » Son physique ressemble étrangement à celui des êtres nommés les Shaël-Faar. Serait-elle un mythe vivant ?
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Dans cet univers, la religion est très forte. Isidis, mère céleste est la divinité régnante.

L’Église se compose d’un Conseil Cardinal, de Chapelains rattachés à l’une des nombreuses chapelles, et de moines-soldats. À noter que devenir Chapelain n’est pas une récompense, c’est une charge. Il existe aussi un dirigeant des terres appelé « le Czar » mais il est bien évidemment complètement assouvi à l’Église.
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Au baptême, une clé est gravée dans la chair des moines. On appelle cet acte, l’Attribution. Ils deviennent alors des Chapelains et sont protégés par les hautes instances. Les moines peuvent se synchroniser pour changer la constellation de la clé. Le but est d’écarte de nouveaux répudiés. Si le sceau n’est plus le bon, la clé peut détruire son porteur.
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Le but de chaque communauté de Chapelains est de former un clan : elle doit trouver des fidèles convaincus afin d’obtenir une alchimie qui donnera naissance à une authentique Chapelle.

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À la lecture des premières pages, j’avais peur d’être arrivée dans une fantasy trop sérieuse avec un style un peu guindé… avant de finalement, me prendre au jeu.
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Le parcours d’Elyz-Ana est cadencé : elle change d’endroit, rencontre quelqu’un, se lance dans une introspection dont elle acquerra une grande force, qui lui permettra d’avancer donc de changer d’endroit, de rencontrer quelqu’un,…
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La destinée a une importance capitale dans cette histoire. Sauf que la protagoniste favorisée par les dieux est toujours sauvée, peu importe le niveau de difficultés qu’elle rencontre. La mainmise de la religion sur les vivants apporte de la force au récit avant que l’intrigue ne s’y noie : Elyz-Ana doit fuir encore et encore. Comme elle est considérée comme un être de légende, elle est littéralement traquée par l’Église.
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Arrivée à la moitié du roman, l’héroïne continue à fuir et l’on s’interroge encore sur son identité (et elle aussi). La quête m’a semblé cousue de fil blanc et l’objectif premier d’Elyz-Ana est perdu de vue. Répétitions, longueurs et temps morts sont beaucoup trop nombreux à mes yeux : quid de la profondeur de l’histoire ?
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Je me suis lassée, je n’ai pas pris plaisir à ma lecture que j’ai fini par abandonner. « Sandremonde » saura sans doute séduire les non-adeptes du genre.

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Mise en scène du roman Sandremonde de Jean-Luc Deparis par le blog Livrement.com

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Logo challenge Pavévasion.

Inscrite au challenge Pavévasion de Brize, j’étais motivée à lire cette brique de 608 pages pour la première saison. Certes, le récit n’a pas su me plaire ; je me concentre sur le positif : le roman est maintenant sorti de ma PAL 😁

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DABOS Christelle ~ La tempête des échos, tome 4

28/01/2020 20 commentaires

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Couverture du roman "La tempête des échos" de Christelle Dabos, tome 4 de la passe-miroirTitre : La tempête des échos (La passe-miroir, tome 4)
Autrice : Christelle Dabos
Plaisir de lecture Livre sympa

Tome 1 La passe miroir, tome 2 Les Disparus du Clairedelune, tome 3 La Mémoire de Babel

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Les effondrements se multiplient : les arches se disloquent et les habitants sont terrorisés. Il faut trouver le responsable, trouver l’Autre. Dans le même temps, Dieu court après le pouvoir et il pourrait bien accéder à ce qu’il convoite. Quelle menace est la plus dangereuse ? L’anéantissement est en cours.

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Identité de Dieu, source des échos, définition de la Corne d’abondance.

Autant d’axes primordiaux vers lesquels Christelle Dabos envoie sa protagoniste. Elle part en enquête du genre « course contre la montre » vis-à-vis de la Déchirure.
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Il me tient à cœur de ne pas divulgâcher dans mes chroniques ; donc comme pour celle du troisième tome, je vais surtout me focaliser sur mon ressenti de lecture en restant en surface.
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J’ai trouvé ce tome plus brut, moins « tamisé » dans l’écriture. Cela marque encore plus nettement mon impression : une séparation avec les tomes 1 & 2 d’un côté, et les tomes 3 & 4 de l’autre. J’ai trouvé les deux premiers plus mûris avec un travail notable sur les intrigues et une écriture davantage peaufinée. Pour « La tempête des échos », il manque les épices et l’art du secret des précédents tomes.
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L’autrice donne les réponses aux questions… mais elles tardent à arriver pour finalement être rapidement expédiées. Elles ont manqué de cohérence à mes yeux et même certaines explications sont tirées par les cheveux. Ayant terminé le livre en même temps, il a été possible avec Maêlle d’échanger nos impressions à chaud puis en les laissant reposer. Il est assez édifiant qu’on s’interroge précisément sur les mêmes détails. Quelques zones obscures demeurent. La longue suite de points métaphysiques ne m’a pas plu (mais cela vient d’une préférence plus personnelle que le reste).
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Les personnages manquent à l’appel. Quid de Seconde ? Quid de Victoire ? qui sont aussi inexploités que les esprits des familles. L’autrice a fait le choix de ne faire avancer que sa protagoniste et c’est à mon sens, bien dommage d’avoir donné de la consistance aux autres pour qu’ils ne servent pas à grand-chose (ni au soutien d’Ophélie, ni à l’intrigue).
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Les enchaînements se succèdent mais les rebondissements sont alambiqués. Certaines astuces scénaristiques sont réchauffées car elles ont déjà utilisées plusieurs fois dans les précédents tomes. Le roman est quantitativement trop dense vis-à-vis du nombre d’éléments avancés mais ces éléments sont pauvres qualitativement parlant. Un sentiment d’inachevé s’empare de moi. L’ensemble donne un assez fouillis qui ne m’a pas convaincue. S’il y avait un message, je suis passée à côté.

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À noter les points soulevés par les autres lecteurs : je n’ai pas trouvé toute l’histoire d’une complexité ébouriffante. Il s’agit juste d’une construction d’intrigue(s) au fil d’une tétralogie et son déroulé final avec « La tempête des échos ». J’ai également trouvé la fin satisfaisante.
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Alors il demeure toujours ce sentiment d’être orphelin·e d’une série comme à la fin de chacune mais Christelle Dabos a su la clôturer, quand bien même je n’ai pas été conquise. Et bien que mon avis soit clairement mitigé, on ne peut enlever les qualités intrinsèques de la série de la Passe-miroir : Christelle Dabos sait bien décrire son univers, offrir des idées originales, inclure des références mythologiques avec subtilité et présenter une diversité avec ce monde inventé.
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« La tempête des échos » – en numérique – contient le livre « en coulisses » où l’on retrouve les fiches des personnages, quelques illustrations, des essais de la couverture de « Les Fiancés de l’Hiver ». Ce livret à la couverture violette est dispensable car un bonus. Ne soyez pas déçu·e·s si vous n’arrivez pas à mettre la main dessus.

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Mise en scène du roman La tempête des échos de Christelle Dabos ; tome 4 de la Passe Miroir

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Cette lecture est la sélection de Valériane dans le cadre de notre défi : fin d’une tétralogie pour un mois qu’elle décrit comme exceptionnel 😉 (celui de notre naissance).

Me voilà à clôturer une série commencée en 2014, parfait pour mon challenge littéraire !

.Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules Logo du défi Fin de Série Livrement

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Boudicca (Le Bibliocosme), Folfaerie (The far side of the blog), La Biblioblog de MaêlleLa tête dans les livres, Le Chat du CheshireLes Fantasy d’Amanda et ont aussi suivi les échos.

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Rond de Sorcière #113

10/12/2019 17 commentaires

 

Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Et voici mon mois de novembre ☁

Période professionnelle chargée, lors des maigres libres que j’arrive à dégager, je ne les passe pas en diverses occupations, je prends un livre. Ce qui fait qu’étrangement, j’ai plusieurs lectures à mon actif.
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⌛ Du côté des challenges :
◈ J’ai définitivement fermé la page de celui consacré à Halloween.
◈ Dans le cadre de notre défi commun, Valériane a sélectionné « The Little Witches Exodus » de Xavier Collette.
◈ J’ai fait le point sur la neuvième année d’existence de mon défi « Fin de Série » soit… 40 séries listées, 32 tomes lus, 8 séries terminées ou à jour. Je vous raconte tout par ici (et avec des gifs animés !).
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📬 Le 31 octobre, arrivait par surprise, un exemplaire vagabond du livre de Rozenn Illiano : j’ai pu me délecter de l’histoire de « Midnight city » avant… d’acheter mon propre exemplaire quelques semaines plus tard 😉
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👾 L’édition des dimanches de l’imaginaire s’est déroulée le 10 novembre : plusieurs nouvelles têtes ont fait leur entrée ; dont Sia qui profitait d’un passage pas loin (c’est-à-dire, à deux heures de route) pour venir nous faire un coucou 🤩
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Deux nouveautés en Pile à Lire :
¤ GALBRAITH Robert : Cormoran Strike – Blanc mortel, tome 4 (livre audio)
¤ NUNOBUKURO Azuki : La Petite Princesse Sara

→ Parfait pour éponger le mois précédent !

.Livre acquis en novembre 2019

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Couverture du roman Midnight City de Rozenn IllianoMidnight City – Rozenn Illiano
Plaisir de lecture livre fantas… tique
Chronique complète
À la croisée du fantastique, de la fantasy… et bien d’autres genres, Midnight City présente une singularité captivante. Sous le titre se mêle deux histoires, s’imbriquent deux univers. Un brin poétique, l’écriture concise permet de s’immerger facilement dans le récit. La construction des personnages est à saluer pour tant de réalisme et il est question de la thématique de l’écrivain. Mais c’est un résumé trop synthétique et je ne pourrais que vous inviter à plonger dans ces univers. Reçu comme livre vagabond (et avec grande joie !), une centaine d’exemplaires existent maintenant.

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Couverture du roman Moitiés d'âme d'Anthelme Hauchecorne, tome 1 de Chroniques des cinq trônesMoitiés d’âme (Chroniques des Cinq Trônes, tome 1) – Anthelme Hauchecorne
Plaisir de lecture Livre à découvrir
Ce livre est aussi beau de l’intérieur que de l’extérieur. Il faut dire qu’il s’agit d’un bien bel objet ! Et l’histoire l’est toute autant. On entre de plain-pied dans un univers fantasyien dont personnages, atmosphères et environnement ont été particulièrement léchés. C’est une des grandes forces de la plume de l’auteur ; bien qu’il m’a fallu quelques instants pour renouer avec son style qui me plaisait tant et qui m’a semblé, ici, un peu épuré. Mais très vite j’ai su accrocher à cette histoire intelligente. Loin d’être un tome introductif, « Moitiés d’âme » renferme aussi des rebondissements, des dialogues enlevés, des situations cocasses et une complexité maitrisée qui anime le cerveau. Premier tome d’une tétralogie, j’ai hâte d’avoir la suite entre les mains !

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Couverture du roman "Déracinée" par Naomi NovikDéracinée – Naomi Novik
Plaisir de lecture Livre à découvrir
Pour cette fantasy médiévale, l’autrice s’intéresse aux agissements des personnages : leurs but, motivation et valeurs défendues. A côté de la psychologie, il y a aussi le thème de l’écologie qui prend toute son importance. Le Bois est omniprésent : l’entité envahie le monde en belle métaphore de notre société. L’écriture est agréable même s’il existe quelques répétitions et des longueurs qui ne sont pas utiles (ni pour les éléments qu’elles pourraient amener, ni pour l’ambiance). Naomi Novik a utilisé les codes de la fantasy tout en se détournant de quelques éléments. Le schéma narratif est assez commun mais la fin est surprenante.

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Couverture de l'album "the little witches exodus" par Xavier ColletteThe Little Witches Exodus – Xavier Collette
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Initialement, les dessins ont été créés durant l’Inktober. Xavier Collette s’est décidé de les lier par une histoire. Et c’est ainsi, grâce à un financement participatif, cet album a vu le jour. Il contient deux récits : celle d’une sorcière au chapeau pointu qui part retrouver ses consœurs et celle de Botanica. On peut les découvrir en français et en anglais et la lecture à voix haute s’y prête plutôt bien. Imprimées sur du papier de qualité, les illustrations se déploient dans toute leur beauté sur ces 72 pages.

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Couverture du roman Rose-thé et gris souris de Marie-Catherine DanielRose-thé & gris souris – Marie-Catherine Daniel
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
Ne vous fourvoyez pas, l’histoire est bien loin d’une romance (même s’il a pu être vendu avec ce principal argument). Le roman est une friandise… qui se dévore en une seule bouchée. Les parties s’alternent entre Gertrude-qui-n-assume-pas-son-prénom et le chien Dégage (qui cherche un clan). Avec le point de vue à la troisième personne, aucun doute : on s’accroche aux protagonistes. Il y a beaucoup de tendresse dans les relations nouées et le rapport à autrui. Ce petit morceau de bonheur apporte beaucoup de fraîcheur grâce à une écriture légère. Un livre qui faut du bien au moral ! Bien que ce soit un détail, j’aime que le titre trouve tout son sens en fin de lecture. Aussi, j’ai aimé découvrir les secrets de fabrication du présent livre. J’ai pu retrouver Marie-Catherine Daniel au salon littéraire Les Aventuriales avec qui j’ai pu discuter mon aise.

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Couverture du roman "Blanc mortel" de Robert Galbraith, tome 4 de Cormoran StrikeBlanc mortel (Cormoran Strike, tome 4) – Robert Galbraith
Plaisir de lecture :  Livre sympa
tome 1, tome 2, tome 3
Je continue de découvrir la série au format audio. Comme les moments d’écoute sont de moins en moins nombreux, il m’a fallu plusieurs mois pour le terminer. Cette enquête m’a davantage intéressée que les précédentes, il faut bien dire. Mais je ne suis pas la série pour les enquêtes, et ne lisant pas de romans policier/polar, je ne saurais vous parler de leur qualité. Ce qui me tient à cœur et la raison pour laquelle je continue la série, c’est bien évidemment pour le combo fascinant que représentent Cormoran et Robin.

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Livres lus en novembre 2019

Pile à lire papier en novembre 2019Ma pile à lire papier au 1er novembre 2019

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Du côté des visionnages :

J’ai repris The end of the f***ing world avec une deuxième saison du même calibre que la première. Deux séries françaises : Family Business qui se laisse facilement suivre mais j’ai été déçue par la deuxième de Plan Cœur. À l’inverse, cela a été un déchirement de terminer la saison 3 d’Atypical que j’aime beaucoup. J’ai aussi eu un coup de cœur pour la singulière mini-série Undone.

Pour les films : j’ai abandonné Once upon a time in Hollywood : mais quel ennui ! Pour le quota de mignonittude, Long shot (titre français : Séduis-moi si tu peux !) remplit bien son rôle ; ainsi que le long-métrage Noelle – avec Anna Kendrick ! – Mention spéciale pour l’animation : Klaus aussi beau que scénaristiquement réussi. Des idées originales autour du mythe du Père Noël que je n’avais pas croisées jusqu’alors.

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Affiche de la série the end of the f***cking world saison 2 Affiche de la série Family Business saison 1 Affiche de la série Plan Coeur saison 2 Affiche de la série Atypical saison 3 Affiche de la mini-série Undone

Affiche du film Once upon a time in Hollywood Affiche du film Long shot Affiche du film Noelle Affiche du film Klaus

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Des jours-fériés-qui-font-du-bien | Redécouvrir les sorcières au chapeau très pointu de Xavier Collette | Admirer le joli tapis automnal qui s’étoffe qui s’étoffe | Une amie qui s’invite à boire le thé et… emmène des cookies | Travailler | Profiter de la floraison de mon hoya davidcummungii | Les fleurs sentent le caramel | Travailler | Jouer avec Moriarty | Jouer | Jouer | Et encore jouer | Travailler | La belle surprise dans la boîte aux lettres grâce à Snow | Lire vite vite vite Midnight City | Et le relâcher | Aller au dimanche de l’imaginaire | Et rencontrer Sia | Travailler | Pâtisser quelques biscuits pour un dîner chez Marie | Travailler | Joe le ficus ginseng réintègre ses quartiers hivernaux | Et voir qu’il aimé passer le plein été en extérieur | Travailler | Tasse et citrouille blanche : capturer l’automne chez moi | Travailler | Semaine terminée sur les rotules… et partir sur un coup de tête profiter du marché de Noël | Puis assister-participer au show d’une amie | Travailler | Raspoutine et ses royales moustaches | Être prête pour le compte à rebours | En photo, le calendrier de l’Avent préparé pour ma petite maman | Projet couture : préparer 24 pochettes.

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galette de riz et purée noix de cajou Extrait de l'album the little witches de Xavier Collette

Cookies apportés par une amie Tapis automnal fait de feuilles

Floraison d'hoya davidcummungii Jouet de chat : une souris orange

Sablés en forme de renard Dimanche de l'imaginaire de novembre 2019

Midnight city, le livre vagabond Ficus giseng et nouvelles feuilles

citrouille blanche tricotée  tasse et tour de tasse crocheté dans les tons automnaux

Boule de fleurs d'hortensia en automne Marché de Noël de Toulouse 2019

Le chat Raspoutine et grandes moustaches Pochette cousue pour le calendrier de l'Avent

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