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HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le navire aux esclaves, tome 2

10/04/2013 16 commentaires

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le navire des esclaves les aventuriers de la mer Robin HobbTitre : Le navire aux esclaves (Les aventuriers de la mer, tome 2)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Afin de prouver qu’elle a le pied marin, Althéa s’engage auprès d’un bateau-abattoir, le Moissonneur. Travestie en homme grâce à l’aide d’Ambre, elle tente tant bien que mal de rentrer dans la peau d’un jeune mousse. Du côté de Hiémain, l’intégration est aussi difficile : il ne veut toujours pas accepter sa situation et sa relation avec Vivacia s’en ressent. Les tensions deviennent de plus en plus aigues entre lui et son père, Kyle. Mais ce n’est pas le seul enfant à poser souci pour le couple Kyle-Keffria, puisque Malta a décidé n’en faire qu’à sa tête ; même si c’est pour abattre la honte sur sa mère et sa grand-mère, Ronica. Enfin, Kennit et Sorcor ayant passé un pacte, délivrent un premier navire esclavagiste.

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Le navire aux esclaves)°º•. Il nous reste beaucoup de choses à découvrir et Hobb sait nous rassasier même si beaucoup de questions restent en suspens. Les Marchands du Désert des Pluies demeurent encore très énigmatiques : moins un concept flou qu’au premier volume puisque nous rencontrons l’un des leurs brièvement. Nous ne bénéficions pas du même avancement pour les uns que pour les autres : les chapitres divisés par personnages nous entrainent bien plus auprès de Hiémain et Althéa pour l’instant.
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… Ce qui plait à la lectrice que je suis puisque ce sont sans doute ceux que je suis la plus curieuse de suivre. Il y a aussi évidemment Ambre, mais je me dis qu’on n’en saura guère plus avant quelques tomes. A l’inverse, les passages concernant le heureux hasard (ou la bonne fortune ?) de Kennit et son acolyte me laissent assez sceptique. Les vivenefs ne sont pas en reste par contre la présence des serpents de mer est encore à mes yeux, bien nébuleuse.
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A mesure que les équipes avançaient, elles laissaient derrière elles des os striés de rouge et des tas de viscères, et les oiseaux de mer fondaient sur ce banquet, ajoutant leurs voix à celles des tueurs et des tués.

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)°º•. Beaucoup de questions restent ajournées mais on en apprend davantage sur le vécu de la famille, la constitution de leurs dettes ou encore l’origine du pacte signé. Deux scènes m’ont particulièrement plu : celle avec Malta et sa préparation au bal des Moissons puis celle de Hiémain sur le gaillard avant du navire familial. Le ressenti pour les personnages est développé : si je reprends ces deux personnages, on veut que l’une sorte son nez du poudrier pour qu’elle se rende compte de la situation et que l’autre se laisse aller à sa relation avec Vivacia, et ainsi de suite.
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Robin Hobb prend plaisir à écrire, couchant son imagination sur papier, sur terre comme sur mer. C’est particulièrement succulent pour le lecteur : le réalisme de l’univers, la justesse des personnalités et les très bonnes atmosphères. L’alternance de la narration est très dynamique (a contrario de l’œuvre de G.R.R. Martin). Nous apercevons les destins qui se croisent même si chacun des personnages voit sa vie brisée.
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La grande fluidité d’écriture (et de traduction) nous amène à dévorer le livre, les pages défilent sans s’en rendre compte. Robin Hobb sait manier toutes les composantes d’un livre, avec a fortiori un atout particulier pour les personnages. L’humour n’est d’ailleurs pas en reste.

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« Le navire aux esclaves » s’ouvre sur les nouvelles répartitions des personnages : certains ont été engagés auprès d’autres navires. Sur terre, la rétribution des rôles prend tout son sens. Par petites touches, nous approchons davantage des mystères qui entourent la famille Vestrit et il est toujours délicieux de lire les aventures, retenant le souffle ou pestant contre les comportements.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Le navire aux esclaves 02

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Dans le chaudron :
¤ Le vaisseau magique, tome 1
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Ambre et Parangon… ?

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Logolecture communeToujours en mode lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys, nous sommes très intriguées par… beaucoup de choses ! Dont notamment le personnage Ambre qui reste un grand mystère pour nous (heureusement, Eirilys sait ménager le suspense, sans nous spoiler). La chronique d’Olya.

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Hydromielle, Imagine…erre (Arutha), Le blog d’une P’tite Elfe, Le Chat du Cheshire et Les étagères de Pitiponks ont aussi découvert les nouvelles compétences d’Althéa.

CITRIQ

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Pic#01 Livreship traders par Enife ; #02 Malta character design par 8Dimat8.

 

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KEYES Daniel – Des fleurs pour Algernon

19/03/2013 69 commentaires

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Des fleurs pour AlgernonTitre : Des fleurs pour Algernon
Auteur : Daniel KEYES
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Petit lecteur, je te conseille fortement de ne pas lire la quatrième de couverture de ton (futur) livre sous peine de te spoiler la plus grande partie du roman.
Des scientifiques ont réussi à accroitre l’intelligence d’une souris, Algernon et s’apprêtent à effectuer l’opération sur un être humain. C’est en Charlie Gordon, d’un Q.I. de 68 qu’ils trouvent une personne on ne peut plus motivée. Sous l’aile du Docteur Strauss et du Professeur Nemur, il va évoluer et noter ses changements sous la forme de comptes-rendus.

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Des fleurs pour Algernon 02)°º•. Dans la vie, Charlie aimerait bien devenir « un teligent ». Il est retardé mental léger. Il a été recueilli par son oncle puis confié à un ami de celui-ci pour travailler en boulangerie. Charlie ne se souvient guère de son passé. Assigné aux menus travaux à la boutique, il suis depuis quelques temps des cours spécialisés pour adultes à l’université Beekman avec sa professeur Miss Kinnian. Il va sans dire que notre attachement est rapide car sa description est travaillée et très réaliste.

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)°º•. Le récit est terriblement poignant car nous assistons à l’apprentissage de Charlie en direct : il se rend compte de sa propre évolution et d ses changements ; de ce qu’il était, ce qu’il devient mais aussi de son environnement. En plus d’être cognitif, le développement est affectif. Ce sont les relations sociales le plus difficile, ce plan émotionnel que rien ne prépare même si l’accroissement intellectuel est exponentiel. On assiste à l’installation de troubles de la personnalité du personnage principal.
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On se rend très vite compte qu’il n’y a pas de manichéisme concernant les personnages ; les secondaires sont d’ailleurs très transparents dans ce type de récit. L’auteur propose des questions éthiques sensibles : l’humain utilisé comme cobaye, la considération des scientifiques, le questionnement sur soi est aussi inévitable. Le fond et la forme sont bien entremêlés ; l’évolution se ressent visuellement : orthographe, grammaire, syntaxe et ponctuation employés. Bien qu’un peu déconcertant sur le début, l’effet est très bien réalisé.

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)°º•. 250 pages, une grande claque. Ce livre est parfait pour les lecteurs qui ont des a priori sur la Science-fiction. Charlie partage huit mois de sa vie, à la manière d’un journal intime – des comptes-rendus. On assiste à son éveil intellectuel dans ses moindres détails puis à la chute.
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L’immersion est totale : l’emploi de la première personne du singulier permet une grande proximité, un certain malaise aussi. L’important n’est pas les événements, assez prévisibles mais bien comment Charlie va vivre cette expérience. Et autant vous dire que c’est assez bouleversant. Sortez les mouchoirs car le livre est plutôt du genre à faire pleurer les gâteaux secs.
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Si « Des fleurs pour Algernon » est un classique, un livre qu’il faut lire impérativement, c’est que quelque part, cela s’avère être vrai. Dès les premiers mots, on s’attache irrémédiablement à Charlie. Ce dernier ne soupçonne absolument pas tous les changements inhérents à la progression de son intelligence. A travers ses mots, souvent livrés de manière brute, on perçoit cet effet vertigineux qui prend le lecteur au cœur et interroge sa conscience. On vit avec Charlie, on le voit aussi souffrir. L’expression « prendre conscience » perd sa symbolique et gagne en pratique dans la vie de Charlie. Lors de la première rencontre avec Algernon, une souris blanche de laboratoire, Charlie perd contre elle. Lors de la première et des suivantes. Mais vous allez comprendre pourquoi, le jeu ne s’arrête pas aux murs de ce labyrinthe en carton.

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)°º•. Biographie
Daniel Keyes est un écrivain américain né en 1927. Il est professeur d’anglais, de littérature américaine et d’écriture. « Des fleurs pour Algernon » a été traduit dans 30 pays et vendu à plus de 5 millions d’exemplaires.

Écrit en 1959, le récit n’a pas vraiment pris une ride. D’abord sous la forme d’une nouvelle pour laquelle Daniel Keyes a reçu le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1960, il reprend le texte pour l’étoffer. Le travail est récompensé par le prix Nebula du meilleur roman en 1966. Si je n’ai pas vu l’adaptation réalisée en 1968 par Ralph Nelson, j’ai trouvé des similitudes avec Phenomenon (Phénomène) de Turteltaub avec John Travolta.

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Souvenir de lecture : Le dernier P.S.

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Audouchoc, Bulle de livre (Snow), Carnet de lectures de Iani, Chez Neph, Clair obscur (Endea), Dans ma bibliothèque (Roz), Hydromielle, La ronde des post-it (Lasardine), Lectures et farfafouilles (Edelwe), Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les lectures de MarieJulietLes lectures de XapurLilyn Kirjahlly (Miss Spooky Muffin), Lire par Elora, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), My inner shelf (Carole),  Petites madeleines (Faelys), Rêve général (J.a.e_Lou), Sous le feuillage (Lael),  Spocky qui lit ont aussi trouvé le chemin dans le labyrinthe d’Algernon.

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Defi valeriacr0Dans le cadre du défi Valériacr0, Valeriane a choisit pour ce premier mois « Des fleurs pour Algernon » car il avait été un coup de coeur pour elle ; sa chronique.

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Challenge SFFF.Challenge Jeunesse YA

Et contre toute attente, voici une petite chronique qui entre dans le challenge des chefs d’œuvre de la SFFF et aussi dans le challenge jeunesse – YA.

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Categories: KEYES Daniel Tags:

HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le vaisseau magique, tome 1

25/02/2013 34 commentaires

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Le vaisseau magique Les aventuriers de la mer HobbTitre : Le vaisseau magique (Les aventuriers de la mer, tome 1)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Le capitaine Ephron Vestrit est sur le point de mourir : c’est le branle-bas de combat pour la famille. Chacun se rend à Terrilville. Sa mort va éveiller le navire patriarcal : Vivacia, la vivenef. Malheureusement à l’aube de ce magnifique événement, la famille est sans dessus-dessous et les décisions ne satisferont pas grand monde, pour ne pas dire personne. Mais la vie économique est difficile entre la présence des pirates de plus en plus acharnés et les serpents de mer qui règnent sur les étendues.

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)°º•. Bien qu’entrant dans le même monde que celui de la saga « L’assassin royal », les aventuriers de la mer sous-tend une civilisation un peu différente avec de nouvelles mœurs. Nous apprenons très vite l’existence du bois sorcier, celui qui constitue les vivenefs. Ces derniers sont des vaisseaux magiques qui « naissent » dans des conditions assez tragiques, assez du moins pour tordre le cœur du lecteur bien que cela soit un événement magnifique. Il faut que trois générations de capitaines aient passé l’arme à gauche pour que la vivenef s’éveille. Ces navires aux prix exorbitants deviennent des objets de convoitises car ils fendent les eaux et bravent les tempêtes comme jamais. D’une certaine façon, ils s’appuient sur le savoir de leurs aïeuls.
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Le vaisseau magique 01Nous apprenons à connaitre les différents membres de la famille : Ephron, le capitaine et sa femme dévouée Ronica. Leur fille ainée Keffria – qui ne demande qu’à ce qu’on la laisse jouir d’une vie tranquille – et son impossible mari Kyle. Leur seconde fille répond au nom d’Althéa et sa grande vivacité n’a d’égal que l’agacement qu’elle fournit au lecteur. Puis il y a Hiémain, fils de Keffria & Kyle qui se retrouve catapulté au devant de la scène sans n’avoir rien demandé. Les Vestrit sont une des grandes familles de Marchands qui se retrouvent malheureusement un peu dans la mouise au vu de la situation économique. Nous faisons aussi la connaissance Brashen, marin et assez attachant et de Kennit qui pour l’instant, me laisse totalement indifférente.
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Pour le contexte géopolitique, il faut savoir que les Marchands doivent payer les dettes grâce aux marchandises transportées. Ils doivent aussi faire face à la présence des pirates et à l’interdiction concernant les Rivages Maudits. Sans oublier que les accords ont été rompus par le gouverneur de Jamaillia, ce qui permet aux nouveaux commerçants de s’installer à Terrilville et de mettre en péril les marchands natifs. Par-dessus cela s’ajoute aussi la question de la place des femmes et… la présence indéniable en fond, des serpents de mer.

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)°º•. Après avoir lu le premier cycle de « L’assassin royal », nous entamons la saga des Aventuriers de la mer sous les bons conseils des bloggeurs et notamment d’Eirilys – pourquoi s’en priver ? Ce premier tome parait ultra introductif mais il s’avère aussi que c’est le premier tiers du premier tome VO. J’avais quelques doutes avant d’attaquer ma lecture car l’aspect technique des navires n’est pas forcément signe d’une grande réjouissance pour moi.
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Les passages concernant les serpents de mer à collerette ont été vraiment déroutants pour moi. Mais c’est sans compter la plume impeccable de Robin Hobb, avec ce sens exacerbé de « chaque chose à sa place ». Elle nous envoie déjà un florilège de petits indices, de petits faits et autres joyeusetés. Les récits parallèles des personnages permettent à l’auteur d’injecter en douce des doses sur le contexte, l’univers et leur Histoire. On entrevoit déjà énormément de pistes possibles ; c’est une véritable coffre à jouets ouvert, on se demande lequel Hobb va prendre en main le premier. Elle a un talent fou pour nous entrainer entre les pages et j’admets : c’est très très prometteur.

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Par « Le vaisseau magique », Robin Hobb esquisse une nouvelle épopée aguichante pour le lecteur. On entrevoit dans cette première partie introductive bon nombre de pistes et de futurs écarquillements d’yeux. Pour l’instant, il faut s’installer confortablement dans le fauteuil pour assister à une certaine présentation formelle des personnages. On est également témoin de l’éveil de Vivacia, la vivenef de la famille Vestrit et on meurt d’envie de savoir la suite.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ Le navire aux esclaves, tome 2
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Mais qui est Ambre ?

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Logolecture communeEt voilà notre lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys continue sur le cycle des aventuriers de la mer. On commence déjà à réaliser des scenarii (ultra optimistes quand même) et on a très envie d’en découvrir davantage sur le bois sorcier. La chronique d’Olya et celle d’Eirilys.

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Hydromielle, Le blog d’une P’tite Elfe, Le chat du Cheshire, Les mots de Nanet, Les étagères de Pitiponks, Lilly’s books, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Livr0ns-n0us (Sarah), Madly Pagal (Taliesin) ont aussi assisté à la naissance de Vivacia.

CITRIQ

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Pic : Vivacia’s awakening par Kevindy.

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MOORE Christopher – L’agneau

01/02/2013 14 commentaires

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L agneau MooreTitre : L’agneau
Auteur : Christopher MOORE
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Mais quelle est l’enfance de Jésus ? Tout commence quand Biff rencontre Joshua la première fois : celui-ci s’évertue à redonner la vie aux lézards que son frère écrase avec joie. Biff et Joshua, c’est à la vie, à la mort : bêtises de l’enfance, découvertes de l’adolescence et quête avec voyage en Orient pour retrouver les trois rois mages. Tout, vous saurez tout sur la vie de Jésus. Mais avec plein d’humour dans le dedans.

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Cher lecteur, si tu as l’intention de rire en lisant ce qui suit, tu seras sans doute servi.
Si tu te sens choqué, ne retiens ni ta colère ni ton indignation.
Si tu souhaites découvrir une aventure, puisse ce qui suit faire naître en toi un irrépressible sentiment d’évasion.
Si tu éprouves le besoin de tester ou d’approfondir tes croyances, puisses-tu arriver à de réconfortantes conclusions.

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)°º•. C’est par ces quelques mots que Christopher Moore entame son road movie antique pour présenter la véritable histoire de Jésus. On a le droit à tous les épisodes du messie : comment c’est trop dur, les tentations, les résolutions et le tutti quanti ; on a l’impression d’assister au vrai quotidien de Jésus. Et c’est là que la poilade commence. L’auteur souffle le vent du politiquement incorrect en écrivant ce que les quatre évangiles ont omis. N’ayez crainte, le roman est tout à fait accessible aux novices-de-la-Bible.

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L agneau 01L’écriture fluide permet un accès assez simple au récit : ce n’est pas une remise en cause de la religion, mais Moore ne peut s’empêcher d’égratigner un peu la Bible. Peut-être un poil blasphématoire, j’ai trouvé qu’il ne prenait pas encore assez de liberté à mon goût. On sent que l’auteur a pris plaisir à l’écrire en jouant sur les anachronismes du langage, sur le côté raisonnablement décalé. Il raconte les premières fois de Joshua : bêtises, miracles, amours et pèlerinages. A travers un voyage de l’Asie à la Chine en passant par l’Inde, c’est tout un pan d’apprentissage et de différentes cultures et coutumes qui nous est montré.

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Ce récit assez allumé et tordant repose tout de même sur une absurdité maitrisée et sur des recherches de documentation poussées. En démystifiant la religion, Christopher Moore sait faire mouche pour faire rire son lectorat ; et rien n’est moins facile que l’humour sur papier. Le roman est truffé de passages fendards et d’autres émouvants ; certaines pages sont moins « bonnes » dans le sens où il est impossible sur un livre de plus de 700 pages de faire en sorte que chaque page est meilleure que la précédente. Résumer « L’agneau », c’est un peu se dire que c’est de la cocasserie à tous les étages : le comique de situation fonctionne très bien. La palme d’or revient aux personnages : Joshua, Lévi alias Biff, mais aussi Maggie. Mes préférés restent la rencontre avec le Yéti et l’éléphant qui sait faire du yoga. Nous allons de surprises en croustillantes surprises.

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Contrairement à ce que laisse sous-entendre la couverture, ce roman n’est absolument pas un policier. « L’agneau » se lit vite et doit être lu vite (mais je ne me fais pas de souci), pas question de laisser trainer la lecture un mois si on veut profiter pleinement de l’aspect burlesque.

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Si vous voulez connaitre la véritable histoire de Jésus – de son vrai prénom Joshua – avec du yéti, du bouddhisme, de l’éléphant qui pratique le yoga et de sa vocation ratée d’adepte de kung-fu lisez « L’agneau ». Le tout raconté par Lévi alias Biff, alias le copain déjanté. Un grand moment de poilade.

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)°º•. Biographie
Né dans l’Ohio en 1957, Christopher Moore, qui aime l’océan, le polo à dos d’éléphant, les émissions télévisées sur les animaux et les crackers au fromage, a étudié l’anthropologie et la photographie au Brooks Institute of Photography de Santa Barbara — où il écrira son premier roman, Practical Demonkeeping, publié en 1993. Après avoir passé quelques années dans une forteresse perdue sur une île inaccessible du Pacifique, il s’est récemment établi en Californie. « Si jamais il y a un auteur plus drôle dans le coin, qu’il s’avance d’un pas. » Playboy

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)°º•. Plein d’extraits pour te donner envie  :

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L agneau extraits

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Dans le chaudron :
¤ Le sot de l’ange
¤ Le lézard lubrique de Melancholy Cove
¤ D’amour et de sang frais
¤ Un sale boulot

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Souvenir de lecture : Mémorable souvenir que celui de Joshua qui marche sur l’eau.

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La bibliothèque du Dolmen (Joelle), Le capharnïm éclairé (Mr K), Le vallon fantastique (Ryû) ont aussi suivi l’initiation de Joshua a son rôle de Messie – ni plus, ni moins.

CITRIQ
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Pic : Joshua, Biff and Maggie par Pedal.

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Categories: MOORE Christopher Tags: ,

COSTE Nadia – Fedeylins, L’ombre des pères

25/01/2013 14 commentaires

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L ombre des peres Fedeylins Nadia CosteTitre : L’ombre des pères (Fedeylins, tome 4)
Auteur : Nadia COSTE
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Cahyl doit effectuer sa quête : rejoindre le Rajmalaya et rencontrer le peuple fondateur. C’est le dernier espoir de la survie pour les Fedeylins des Rives du monde. Accompagné de Sperare, son chemin initiatique en plein désert est semé d’embûchse : arrivera-t-il jusqu’au bout… et revenir avec la solution ?

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)°º•. Le goderive Glark est absent de ce tome, haute responsabilités obligent. Cahyl s’en va donc avec son fidèle ami Sperare : avant les premières foulées de la quête, on sent déjà que le chemin sera long et une certaine tension s’installe pour nos deux personnages. En sus de la petite taille de nos protagonistes, le désert se révèle un lieu hostile. Avec curiosité et surtout un peu de peur, nous croiserons bon nombre de prédateurs : le mode de communication, leur fonctionnement et leur danger sont des faits qu’ils devront détecter, apprendre très vite pour réagir en conséquence.
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Même si Cahyl a gagné en confiance lors des précédents tomes, on imagine très bien sa difficulté à savoir que faire : angoisses personnelles, tension de groupe et utilisation ou non d’empathie ; tout est une question de finesse et de feeling qui parfois est envahie aussi par  un flot de réactions plus brutes comme la survie. A chaque épreuve, on se demande si Cahyl arrivera à sauter l’obstacle et continuer.

Ombre des peres extrait 02

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L ombre des peres 01)°º•. L’ombre des pères est le dernier volet de la saga « Fedeylins » : c’est à la fois avec un grand plaisir que je retrouve Cahyl mais aussi une certaine appréhension à lire ce dernier tome. Mon flair à découvertes a bien fonctionné pour deux faits principaux mais ne m’a pas gâché la lecture. C’est toujours avec plaisir que je lis ces pages, leur tendre épopée.
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Cet univers composé d’abord pour les plus jeunes, les primaires à l’aise ou les collégiens : Nadia Coste développe beaucoup de valeurs fondamentales et nobles. Un récit qui fait aussi travailler l’imagination, tant par la création du vocabulaire que dans le côté visuel des décors, des physiques aussi des personnages. Cet environnement est créé avec beaucoup de douceur et demeure néanmoins réaliste.
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Les ouvertures de chapitre sont toujours agréables et bien pensées. Ce tome fait place au cheminement dans le désert comme l’ultime étape pour Cahyl, tant dans l’épreuve physique que sur la volonté aussi de se trouver (et sa place dans la société). Tout au long de ce cycle, on développe une grande empathie pour le personnage principal : on avance avec lui, on le voir grandir et s’affirmer. Le lecteur reste satisfait car nous découvrons la réponse à toutes nos questions. La fin, même si quelque peu prévisible pour les lecteurs endurcis, est particulièrement convaincante et bien trouvée.

Nadia Coste nous promet  « Jivana », un cycle indépendant en deux tomes se déroulant dans le même univers. A vos tablettes.

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« L’ombre des pères » clôture la saga « Fedeylins » par la dernière quête menée par Cahyl : sauver les siens en cherchant une solution viable. Cette voie initiatique amènera le personnage principal dans ses derniers retranchements et à de grands questionnements. Sous une plume douce et précise, Nadia Coste amène le quid de l’expression « être fedeylin, c’est accepter ».

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)°º•. Biographie
Nadia Coste est née en 1979 et est maman de trois « larveylins ». Après sa mauvaise expérience d’un IUT métiers du livre, elle se tourne vers des études de commerce et intègre un service administratif de banque. Lors de ses loisirs, elle découvre la fantasy par son auteur préférée, Robin Hobb. L’écriture fait alors partie intégrante de sa vie. Nadia Coste commence à attaquer un sérieux sujet en 2004, les Fedeylins. Après six ans de réécriture, les éditions Gründ décident de la suivre dans cette aventure. La magnifique couverture est de David Revoy.
Son blog, le site officiel de la tétralogie.

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Ombre des peres extrait 01

saga fedeylins

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Dans le chaudron :
¤ Les rives du monde, tome 1
¤ Aux bords du mal, tome 2
¤ Sous la surface, tome 3
¤ Langue de chat : interview de Nadia Coste.

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Souvenir de lecture : Des pepzys, toujours tu te méfieras.

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Ansible (Spooky), Book en stock (Dup), Les chroniques d’Arwen ont aussi goûté à la chaleur intenable en plein Dor.

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Challenge Jeunesse YA

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Hop une petite entrée au challenge jeunesse-young adult.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Gründ.

Pic : Kilimandjaro par David Pluth pour NGS.

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HOBB Robin – L’assassin royal ~ La reine solitaire, tome 6

15/01/2013 28 commentaires

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La reine solitaire HobbTitre : La reine solitaire (L’assassin royal, tome 6)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 12345, 7, 8, 9, 10, 11, 12

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Quid de la prophétie consacrée à Fitz & le Fou ? Sur la route magique, la reine Kettricken, la mystérieuse Caudron, la barde Astérie, le Fou et Fitz continuent leur périple. Au-delà des royaumes des montagnes, ils font face à un espace vide où ont vécu les anciens, il y a de ça, si longtemps. Comment maintenir un futur possible pour les six Duchés quand les souffrances personnelles sont si lourdes à porter ?

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Reine solitaire 01)°º•. C’est avec un plaisir certain que j’ai lu ce tome puisqu’il se concentre surtout sur la relation de Fitz avec le Fou. Nous sommes toujours dans une grande intimité avec les personnages. Hobb nous propose un tour d’horizon de tous ceux qui sont apparus dans ce cycle.
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Nous avons enfin des révélations sur Caudron : ce personnage très mystérieux nous donne un peu de fil à retordre et on attend enfin le Moment M pour « savoir ». Astérie m’a passablement gonflé, je ne la trouve non seulement pas intéressante ni même très utile. Quant à Kettricken, on se sent désemparé pour elle. Heureusement, Œil-de-Nuit apporte une légèreté bienvenue – somme toute relative.

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)°º•. Cette histoire est terriblement touchante, la place pour l’émotion est primordiale. J’ai aimé suivre l’évolution du personnage principal. Malgré des comportements de Fitz un peu « gommés » voire flous ou très gentils, j’ai trouvé l’ensemble passionnant. Certaines scènes sont particulièrement émouvantes et l’action ne manque pas non plus. Je pense que ce que j’ai préféré, reste le cheminement des idées de Fitz.
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L’auteur présente une cohérence magistrale. Son univers est certes complexe mais aussi très bien articulé : chaque détail a sa place. Il est absolument savoureux de voir que sa grande imagination puisse s’exprimer au mieux et entrevoir ce foisonnement et ses ramifications est quelque peu vertigineux.
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Même si quelques petits faits demeurent prévisibles, Hobb nous réserve aussi des surprises. L’auteur ne produit pas de pirouette artificielle pour cette fin de cycle. Cette dernière s’avère pour le coup un peu frustrante pour le lecteur – qui veut tout savoir. C’est avec une amertume certaine que j’ai lu les dernières pages même si au final, je ne vois pas comment aurait pu terminer autrement Hobb et que le tout est très beau. Nous avons également bon nombre de réponses à nos questions restées jusque là en suspens, et c’est une bonne chose. Il nait comme une sorte de tristesse à refermer ce cycle même si on meurt d’envie d’en savoir plus. Il va sans dire que nous poursuivons notre périple en passant par la case « Les aventuriers de la mer ».

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« La reine solitaire » boucle magistralement le cycle de « L’assassin royal ». Pour le plus grand plaisir du lecteur, la relation de Fitz & Fou est au cœur de ce roman. Nous obtenons les réponses à nos questions, quelques révélations nous sont également présentées et même si la fin est quelque peu frustrante, elle aussi très belle. Avec un petit pincement au cœur, nous quittons les personnages d’une formidable épopée.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Reine solitaire 02

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Dans le chaudron :
¤ L’apprenti assassin, tome 1
¤ L’assassin du roi, tome 2
¤ La nef du crépuscule, tome 3
¤ Le poison de la vengeance, tome 4
¤ La voie magique, tome 5
¤ Cycle des aventuriers de la mer

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Souvenir de lecture : Caudron nous livre une bien belle (et triste) histoire.

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Logolecture communeNotre Lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys poursuit son chemin… avec les Aventuriers de la Mer. Olya et moi sommes quelque peu tristes de quitter l’assassin royal, mais Eirilys nous certifie que c’est pour mieux découvrir les ADLM 😉

Vous pouvez découvrir l’avis d’Olya et aussi celui d’Eirilys sur le tome VO comprenant les tomes 4 à 6 VF.

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Hydromielle, Le chat de Cheshire et Spocky qui lit ont aussi retenu leur souffle quant le Fou est monté sur ce piédestal pour mimer  l’emplacement de sa couronne.

CITRIQ

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Pics : #01 Kettricken par GerdElise ; #02 Assassin’s quest par Enife.

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ROTHFUSS Patrick – Chronique du tueur de roi ~ La peur du sage, tome 2

20/12/2012 21 commentaires

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La peur du sage tome 2 partie 1 RothfussLa peur du sage tome 2 partie 2 RothfussTitre : La peur du sage (Chronique du tueur de roi, tome 2 ; 1ère et 2ème parties)
Auteur : Patrick ROTHFUSS
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Au comptoir de la taverne La pierre levée, Kvothe entame en cette deuxième journée, le récit de sa vie. Chroniqueur prend note de tous ces éléments, de la manière dont il les mène, qui font de Kvothe cette légende ou le symbole de la déchéance. Kvothe raconte ses péripéties à l’Université, les séances avec Elodin le maitre nommeur, les embrouilles avec Ambrose, la joie de retrouver son amie Auri, les sous-entendus avec Denna. Mais aussi ses journées avec Felurian, ses missions auprès du Maer, son périple pour retrouver des bandits tout comme son initiation aux coutumes des Adem. Tout ceci, et bien plus encore.

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La peur du sage 01)°º•. Je serai très brève dans ma chronique du simple fait que cette histoire s’apprécie en la lisant directement dans le livre. Si je n’avais pas lu encore une seule page de ce tome 2, je n’aimerai pas trop en apprendre avant par le biais d’autrui (ouaiiis, j’suis comme ça, moi). Sachez tout de même qu’on entre de plain pied dans la vie de Kvothe : on apprend à connaitre ces gens qui font partie de son environnement, on vit en direct les rencontres de nouveaux personnages, on s’émeut – ou pas – à l’annonce de certains sentiments. Bref, on vit « Kvothe ».
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On y retrouve évidemment Bast et Chroniqueur. Mais aussi Ambrose, Denna, Auri, les copains et Elodin ; la prêteuse sur gage, Devi. Kvothe va réaliser un « petit » tour grâce auquel on croise Maer et Bredon dans la province du Vintas, on entraperçoit Felurian, une fae ancienne ; en Ademre, on passe quelques temps auprès de Vashet, Sheshyn et Tempi.  On découvre aussi le jeu du Tak, le langage physique, et l’esprit du Lethani des Adem. C’est une multitude de nouvelles personnalités qui s’ouvrent à nous, j’ai aimé la profondeur des plus importantes, cette sensation de les côtoyer en vrai. La découverte de nouveaux us et coutumes, l’apprentissage de Kvothe piquent réellement notre curiosité.

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La peur du sage 02)°º•. Il y a quelques mois – cet été – j’ai relu « Le nom du vent » premièrement car j’aime cette histoire, secondement, car certains passages m’étaient flous et je souhaitais pouvoir pleinement profiter de ma lecture du deuxième tome. Bien que le découpage français d’un tome VO en deux ait encore frappé, « La peur du sage » est une histoire des plus prenantes.
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Par sa plume, Rothfuss nous fait voyager, nous découvrons de nouveaux lieux, coutumes, religion et cultures. C’est une vraie exploration que nous réalisons tant du côté des contes et légendes que de celui des formes de magie. J’ai été très intriguée par les coutumes sur les anneaux pour les invitations en province du Vintas et aussi très admirative quant à la création du langage des Adem. L’auteur m’a époustouflée et nombre de fois je me suis demandé comment de telles idées lui venaient à l’esprit.
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Ce que j’apprécie le plus dans Chronique du tueur de roi, c’est sans aucun doute le fait que nous entrons réellement dans le quotidien du protagoniste, qui n’apparait d’ailleurs pas comme un héros. Il n’est pas question d’y trouver action sur action. Patrick Rothfuss aime et prend le temps de raconter. On se sent très proche de Kvothe : on a cette impression intimiste de le connaitre. On savoure la richesse des détails, la justesse des anecdotes comme si nous vivions le tout ou si cela se déroulait sous nos yeux. A vrai dire, j’ai eu autant de plaisir, voire plus que durant le premier tome car on voyage davantage.
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L’intérêt réside aussi dans l’évolution du personnage : sa façon de penser, ses réactions et même sa transformation physique. La dimension humaine est très importante ; les sentiments détaillés sont assez justes. Ce roman initiatique s’articule autour de trois axes : les gens, la magie et la vie. Il y a également la philosophie de l’art du combat – corps et esprit – qui s’invite dans les lignes. Mais rassurez-vous, il n’est pas question de batailles qui durent à chaque fois la cinquantaine de pages.
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A mes yeux, Patrick Rothfuss a un véritable talent de conteur. Il tisse une histoire vibrante en incluant les codes de la fantasy pure et dure dans une très bonne structure narrative. Il va sans dire que la traduction de Colette Carrière y joue beaucoup par son excellence. Surprises, rebondissements, révélations et petits secrets sont disséminés tout du long. J’apprécie que l’auteur maitrise son intrigue, son héros, ses personnages secondaires : je trouve que cela fait un bien fou de se poser et uniquement de profiter de l’histoire.
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Nous avons le droit à plusieurs perspectives, angles et points de vue liés à Kvothe mais avec lesquels l’auteur s’amuse. C’est avec une facilité déconcertante que Rothfuss nous emmène dans son univers. On veut savoir, on tourne les pages, l’immersion est totale. Beaucoup de questions restent en suspens et on se demande comment l’auteur va pouvoir y répondre à toutes en seul et dernier tome. Quelle fin nous réserve-t-il ?

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)°º•. Biographie
Né en 1973 dans le Wisconsin, cet auteur américain a été un touche-à-tout dans l’étude de différentes matières. Même s’il a usé ses culottes sur les bancs de l’université pendant 9 ans, il y enseigne maintenant. Son blog.

Les magnifiques couvertures sont signées par Marc Simonetti.

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La peur du sage 04  La peur du sage 03

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Dans le chaudron :
¤ Le nom du vent, tome 1

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Blackwolf (1ère partie, 2ème partie) et Yume (1ère partie, 2ème partie) signent aussi Sourire confiant. Plaisir réel.

CITRIQ

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Pics : #01Kvothe par Xledia ; #02 Lute Hero par Melarune ; #03 The Adem par Erykkr ; #04 Felurian par Arbetta.

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