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HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le vaisseau magique, tome 1

25/02/2013 34 commentaires

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Le vaisseau magique Les aventuriers de la mer HobbTitre : Le vaisseau magique (Les aventuriers de la mer, tome 1)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Le capitaine Ephron Vestrit est sur le point de mourir : c’est le branle-bas de combat pour la famille. Chacun se rend à Terrilville. Sa mort va éveiller le navire patriarcal : Vivacia, la vivenef. Malheureusement à l’aube de ce magnifique événement, la famille est sans dessus-dessous et les décisions ne satisferont pas grand monde, pour ne pas dire personne. Mais la vie économique est difficile entre la présence des pirates de plus en plus acharnés et les serpents de mer qui règnent sur les étendues.

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)°º•. Bien qu’entrant dans le même monde que celui de la saga « L’assassin royal », les aventuriers de la mer sous-tend une civilisation un peu différente avec de nouvelles mœurs. Nous apprenons très vite l’existence du bois sorcier, celui qui constitue les vivenefs. Ces derniers sont des vaisseaux magiques qui « naissent » dans des conditions assez tragiques, assez du moins pour tordre le cœur du lecteur bien que cela soit un événement magnifique. Il faut que trois générations de capitaines aient passé l’arme à gauche pour que la vivenef s’éveille. Ces navires aux prix exorbitants deviennent des objets de convoitises car ils fendent les eaux et bravent les tempêtes comme jamais. D’une certaine façon, ils s’appuient sur le savoir de leurs aïeuls.
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Le vaisseau magique 01Nous apprenons à connaitre les différents membres de la famille : Ephron, le capitaine et sa femme dévouée Ronica. Leur fille ainée Keffria – qui ne demande qu’à ce qu’on la laisse jouir d’une vie tranquille – et son impossible mari Kyle. Leur seconde fille répond au nom d’Althéa et sa grande vivacité n’a d’égal que l’agacement qu’elle fournit au lecteur. Puis il y a Hiémain, fils de Keffria & Kyle qui se retrouve catapulté au devant de la scène sans n’avoir rien demandé. Les Vestrit sont une des grandes familles de Marchands qui se retrouvent malheureusement un peu dans la mouise au vu de la situation économique. Nous faisons aussi la connaissance Brashen, marin et assez attachant et de Kennit qui pour l’instant, me laisse totalement indifférente.
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Pour le contexte géopolitique, il faut savoir que les Marchands doivent payer les dettes grâce aux marchandises transportées. Ils doivent aussi faire face à la présence des pirates et à l’interdiction concernant les Rivages Maudits. Sans oublier que les accords ont été rompus par le gouverneur de Jamaillia, ce qui permet aux nouveaux commerçants de s’installer à Terrilville et de mettre en péril les marchands natifs. Par-dessus cela s’ajoute aussi la question de la place des femmes et… la présence indéniable en fond, des serpents de mer.

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)°º•. Après avoir lu le premier cycle de « L’assassin royal », nous entamons la saga des Aventuriers de la mer sous les bons conseils des bloggeurs et notamment d’Eirilys – pourquoi s’en priver ? Ce premier tome parait ultra introductif mais il s’avère aussi que c’est le premier tiers du premier tome VO. J’avais quelques doutes avant d’attaquer ma lecture car l’aspect technique des navires n’est pas forcément signe d’une grande réjouissance pour moi.
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Les passages concernant les serpents de mer à collerette ont été vraiment déroutants pour moi. Mais c’est sans compter la plume impeccable de Robin Hobb, avec ce sens exacerbé de « chaque chose à sa place ». Elle nous envoie déjà un florilège de petits indices, de petits faits et autres joyeusetés. Les récits parallèles des personnages permettent à l’auteur d’injecter en douce des doses sur le contexte, l’univers et leur Histoire. On entrevoit déjà énormément de pistes possibles ; c’est une véritable coffre à jouets ouvert, on se demande lequel Hobb va prendre en main le premier. Elle a un talent fou pour nous entrainer entre les pages et j’admets : c’est très très prometteur.

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Par « Le vaisseau magique », Robin Hobb esquisse une nouvelle épopée aguichante pour le lecteur. On entrevoit dans cette première partie introductive bon nombre de pistes et de futurs écarquillements d’yeux. Pour l’instant, il faut s’installer confortablement dans le fauteuil pour assister à une certaine présentation formelle des personnages. On est également témoin de l’éveil de Vivacia, la vivenef de la famille Vestrit et on meurt d’envie de savoir la suite.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ Le navire aux esclaves, tome 2
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Mais qui est Ambre ?

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Logolecture communeEt voilà notre lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys continue sur le cycle des aventuriers de la mer. On commence déjà à réaliser des scenarii (ultra optimistes quand même) et on a très envie d’en découvrir davantage sur le bois sorcier. La chronique d’Olya et celle d’Eirilys.

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Hydromielle, Le blog d’une P’tite Elfe, Le chat du Cheshire, Les mots de Nanet, Les étagères de Pitiponks, Lilly’s books, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Livr0ns-n0us (Sarah), Madly Pagal (Taliesin) ont aussi assisté à la naissance de Vivacia.

CITRIQ

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Pic : Vivacia’s awakening par Kevindy.

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ILLIANO Rozenn – Le Rêve du Prunellier

18/01/2013 6 commentaires

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Le reve du Prunellier Rozenn IllianoTitre : Le Rêve du Prunellier
Auteur : Rozenn ILLIANO
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Au cœur de l’Hiver, Rozenn vous invite à entrer dans son univers fantastique. Au sein de ce recueil, huit nouvelles se partagent les pages, parfois les impressions ou même les personnages. Toutes ont en commun cette tournure poétique ô combien subjuguante.

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Dès les premières lignes, on ressent la mécanique bien huilée : le positionnement précis des virgules, comme les motifs d’une dentelle parfaite et puis la construction des phrases qui vous emmène tels les différents mouvements du vent. J’y ai retrouvé la même rigueur que chez Estelle Valls de Gomis, où la mesure est battue avec la même minutie qu’un métronome.

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Le reve du prunellier.

Nous entrons dans l’univers de Rozenn, qu’on connait par ses bijoux, ses illustrations mais aussi ses goûts et passions. Il est transposé maintenant en mots ; comme l’ultime vecteur complémentaire de ses arts. Si les textes prennent aussi bien c’est que le recueil est un rappel à nos propres souvenirs et sensations : Rozenn réalise la prouesse de faire de ses récits, un peu ceux des lecteurs.

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On y croisera souvent des personnages aux yeux sombres, quelques fois atypiques (violets), à la chevelure ébène, parfois longue et à la peau diaphane. La présence des corneilles est indéniable, celle de la Reine des glaces très attendue. On se demande parfois si on n’entrevoit par Rozenn elle-même dans les nouvelles ; Lilith, pour sûr.  La plus agréable sensation lors de ma lecture est la découverte que je qualifie de « visuelle » des écrits. Lorsque je l’ai lu le tout premier passage concernant Silence, derrière ma rétine s’est immédiatement imprimée l’illustration de Rozenn. C’est bluffant, d’autant plus que les artistes à écrire & à illustrer sont assez rares. Parfois étrange, souvent onirique (ou peut-être que…), le tout est saupoudré délicatement de féerie.

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Pour vous laisser le loisir de la surprise, je dirai que mes préférées restent « La forêt d’Adria » car elle conte un petit vieux au nom de Cornelius (j’aime ce prénom), qu’il y la présence de Titania et d’Obéron, que ce conte se révèle très beau au vu de la force de la Nature. Et sans aucun doute parce que je l’ai lu, chauffée par les rayons du soleil, assise dans un parc, face à une fontaine (ça joue). « D’Hiver et d’Ombres » m’a beaucoup plu car j’aime les personnages qu’elle renferme et parce qu’on découvre l’identité de ceux qui ont été attaqués par les Ombres.

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Le recueil présente huit nouvelles, huit récits qui se révèlent être une pièce additionnelle à la créativité de Rozenn. Marchez sur un tapis de neige pour partir à la rencontre de Layla, découvrir le royaume de la Reine des glaces… mais méfiez-vous des Ombres. Par une plume délicate, Rozenn nous offre avec simplicité et tout l’enchantement possible, une partie de son souffle.

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RozennNée en 1985, Rozenn est une artiste française touche-à-tout. Sa motivation l’entraine à s’essayer à différents arts, avec réussite. Elle est également la tenancière émérite de Unseelie.fr.

Son site, son blog.

Pour tout savoir de « Le rêve du Prunellie», c’est par ici.
La sortie numérique de recueil est pour le 19 janvier (et si vous lisez le recueil, vous saurez que cette date n’est pas anodine). Cette version ne bénéficie pas des illustrations, contrairement à la version papier accompagné d’un carnet d’illustrations qui verra le jour en février. Vous pouvez découvrir gratuitement la nouvelle « Poe » chez Rozenn et y découvrir les illustrations aussi.

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Dans le chaudron :

¤ Le chat qui avait peur des ombres de Rozenn & Xavier Collette,
¤ Brume d’Estelle Valls de Gomis.

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Souvenir de lecture : Ah, Silence !

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Autour du livre (Agathe K.), Bulle de livre (Snow), La Prophétie des ânes (Cornwall), Un papillon dans la Lune ont aussi attrapé quelques flocons.

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Logo Lecture EquitableChallenge je lis des nouvelles et des novellas JLNNHo, une petite entrée pour le challenge JLNN !
Le recueil étant auto-publié, on espère que Rozenn soit aussi reconnue-appréciée au niveau des maisons d’éditions et on la soutient en mode ‘Lecture équitable‘.

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Pic : The lantern par Rozenn.

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HOBB Robin – L’assassin royal ~ La reine solitaire, tome 6

15/01/2013 28 commentaires

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La reine solitaire HobbTitre : La reine solitaire (L’assassin royal, tome 6)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 12345, 7, 8, 9, 10, 11, 12

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Quid de la prophétie consacrée à Fitz & le Fou ? Sur la route magique, la reine Kettricken, la mystérieuse Caudron, la barde Astérie, le Fou et Fitz continuent leur périple. Au-delà des royaumes des montagnes, ils font face à un espace vide où ont vécu les anciens, il y a de ça, si longtemps. Comment maintenir un futur possible pour les six Duchés quand les souffrances personnelles sont si lourdes à porter ?

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Reine solitaire 01)°º•. C’est avec un plaisir certain que j’ai lu ce tome puisqu’il se concentre surtout sur la relation de Fitz avec le Fou. Nous sommes toujours dans une grande intimité avec les personnages. Hobb nous propose un tour d’horizon de tous ceux qui sont apparus dans ce cycle.
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Nous avons enfin des révélations sur Caudron : ce personnage très mystérieux nous donne un peu de fil à retordre et on attend enfin le Moment M pour « savoir ». Astérie m’a passablement gonflé, je ne la trouve non seulement pas intéressante ni même très utile. Quant à Kettricken, on se sent désemparé pour elle. Heureusement, Œil-de-Nuit apporte une légèreté bienvenue – somme toute relative.

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)°º•. Cette histoire est terriblement touchante, la place pour l’émotion est primordiale. J’ai aimé suivre l’évolution du personnage principal. Malgré des comportements de Fitz un peu « gommés » voire flous ou très gentils, j’ai trouvé l’ensemble passionnant. Certaines scènes sont particulièrement émouvantes et l’action ne manque pas non plus. Je pense que ce que j’ai préféré, reste le cheminement des idées de Fitz.
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L’auteur présente une cohérence magistrale. Son univers est certes complexe mais aussi très bien articulé : chaque détail a sa place. Il est absolument savoureux de voir que sa grande imagination puisse s’exprimer au mieux et entrevoir ce foisonnement et ses ramifications est quelque peu vertigineux.
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Même si quelques petits faits demeurent prévisibles, Hobb nous réserve aussi des surprises. L’auteur ne produit pas de pirouette artificielle pour cette fin de cycle. Cette dernière s’avère pour le coup un peu frustrante pour le lecteur – qui veut tout savoir. C’est avec une amertume certaine que j’ai lu les dernières pages même si au final, je ne vois pas comment aurait pu terminer autrement Hobb et que le tout est très beau. Nous avons également bon nombre de réponses à nos questions restées jusque là en suspens, et c’est une bonne chose. Il nait comme une sorte de tristesse à refermer ce cycle même si on meurt d’envie d’en savoir plus. Il va sans dire que nous poursuivons notre périple en passant par la case « Les aventuriers de la mer ».

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« La reine solitaire » boucle magistralement le cycle de « L’assassin royal ». Pour le plus grand plaisir du lecteur, la relation de Fitz & Fou est au cœur de ce roman. Nous obtenons les réponses à nos questions, quelques révélations nous sont également présentées et même si la fin est quelque peu frustrante, elle aussi très belle. Avec un petit pincement au cœur, nous quittons les personnages d’une formidable épopée.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Reine solitaire 02

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Dans le chaudron :
¤ L’apprenti assassin, tome 1
¤ L’assassin du roi, tome 2
¤ La nef du crépuscule, tome 3
¤ Le poison de la vengeance, tome 4
¤ La voie magique, tome 5
¤ Cycle des aventuriers de la mer

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Souvenir de lecture : Caudron nous livre une bien belle (et triste) histoire.

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Logolecture communeNotre Lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys poursuit son chemin… avec les Aventuriers de la Mer. Olya et moi sommes quelque peu tristes de quitter l’assassin royal, mais Eirilys nous certifie que c’est pour mieux découvrir les ADLM 😉

Vous pouvez découvrir l’avis d’Olya et aussi celui d’Eirilys sur le tome VO comprenant les tomes 4 à 6 VF.

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Hydromielle, Le chat de Cheshire et Spocky qui lit ont aussi retenu leur souffle quant le Fou est monté sur ce piédestal pour mimer  l’emplacement de sa couronne.

CITRIQ

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Pics : #01 Kettricken par GerdElise ; #02 Assassin’s quest par Enife.

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Rond de Sorcière #28

12/11/2012 26 commentaires

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Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi.

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Pour ce mois d’octobre 2012, ce sont 2072 pages qui sont passés entre mes mains. Octobre, c’est aussi le mois halloweenesque, fête que j’affectionne tout particulièrement. J’en ai profité pour l’appliquer à mes lectures, cela va de soi. En octobre, je suis aussi allée trainer mes guêtres au 4e festival international des littératures policières (si, je te jure !).

Ce mois-ci, je n’ai pas acheté de livres ; mais j’ai reçu la première partie du tome 2 « La peur du Vent » de Rothfuss (Chronique du Tueur de Roi, tome 2) de la part de Tatiana – que j’ai dévoré ! – . Elle me l’a offert car elle croyait avoir abîmé le premier tome « Le nom du vent » que je lui avais prêté. Mais entre vous et moi, le livre est nickel et les soi-disantes traces d’anti-moustiques ont totalement disparu (mais ont-elles vraiment existé ?). J’ai été très touchée… et je me suis dit qu’à force de répéter que je ne veuille pas que mes livres soient abîmés que je dois passer pour un gros dragon grognon. En vérité, je n’aime pas qu’on détériore intentionnellement mes livres : boire un café au dessus du livre en remuant le sucre, se servir d’une tranche de jambon comme marque-page, etc.

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Romans SFFF
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Le petit livre des sorcières – Edouard BRASEY
Plaisir de lecture :  Livre sympa peu s’en faut
Chronique complète
Le petit livre referme les premières notions fondamentales sur les sorcières – si par exemple, un alien débarquait dans mon salon, autant lui proposer ce petit condensé pour comprendre ce qu’est une sorcière. Mais les informations sont réduites au strict minimum, les recherches peu approfondies et la sélection d’illustrations n’est pas des plus réussies.

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La triste fin du Petit Enfant Huître et autres histoires – Tim BURTON
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Chronique complète
Malgré une traduction française qui laisse à désirer, j’aime ce petit recueil aussi bien pour les petites histoires composées en vers que pour les dessins. Macabre et humour grinçant au programme, parfait pour passer un bon moment. De façon déguisée, Burton s’attaque aux travers de notre société sur la thématique de la différence.

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La fin de partie de l’enchanteur, tome 5 (La Belgariade, tome 5) – David & Leigh EDDINGS
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut
La clôture d’une saga laisse toujours une impression de fin un peu étrange. On laisse les personnages que nous avons suivis pendant quelques tomes. Cependant, je suis quelque peu fâchée avec ce tome où la partie de « préparation à la guerre » est vraiment longue, où tout est bien qui finit bien (mais avec l’option « super méga fin tout le monde super méga heureux ») après un combat ultime… plié en 3-4 mouvements ! Si j’apprécie la plume du couple Eddings qui n’a pas son pareil pour conter, cette fantasy classique souffre de quelques défauts qui ont été comme un caillou dans une paire de chaussures pourtant si confortable.
Ce tome a été lu en compagnie d’Eirilys.

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Faërie – Raymond E. FEIST
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Chronique complète
Le seul one shot de Feist est à découvrir : tant pour sa plume, délicieuse et incisive que pour ce parterre de folklore où le petit peuple n’est pas seulement croqué par son aspect le plus mignon. J’ai beaucoup aimé cet univers sombre et dangereux que nous dépeint l’auteur, qui se trouve finalement à une porte de notre réalité. Malgré quelques petites longueurs sans conséquence, le livre nous entraine avec un suspense latent des plus efficaces.

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Comics SFFF
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Courtney Crumrin et les choses de la nuit ; Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers (Courtney Crumrin, volumes 1 et 2) – Ted NAIFEH
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chroniques complètes : volume 1, volume 2, volume 3.
C’est avec un plaisir non dissimulé que j’aie relu ces deux premiers tomes – après les avoir acquis… avec couverture de première édition, s’il vous plait ! –. C’est toujours très agréable de suivre Courtney Crumrin dans ses aventures, de croiser et recroiser des personnages. Les illustrations sont à couper le souffle, le trait est acéré, les expressions très bien retranscrites. C’est vraiment une petite saga « trésor » pour moi.

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Autre roman
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L’Enfant-rien  – Nathalie HUG
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Dans un registre totalement différent, je me suis laissée convaincre par Nathalie lors du 4e festival des littératures policières de lire son premier livre. J’ai été totalement happée par cette histoire. La plume est concise et nous entrons de plain pied dans la vie d’Adrien. Par un style simple mais percutant, on se laisse porter en se demandant s’il y a un monstre sous le lit. On se fait happer par la fin, on en reste les bras ballants. Une histoire à partager car elle vaut la peine d’être lue et connue.

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GRIFFON Guillaume & Céka – Billy Wild

11/11/2012 4 commentaires

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Titre : Billy Wild (Intégrale)
Auteurs : Céka & Guillaume GRIFFON
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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1787, une tête mise à prix : Billy Wild.
Billy Wild n’a pas toujours été un cow-boy solitaire. Quand il est tout jeune et encore tout miséreux, Linus, charlatan de renom a décidé de le protéger. Et pour cela, il lui a fait boire un élixir. Mais un pacte a toujours deux parties… Billy Wild part à la recherche de Linus pour étancher sa soif de vengeance.

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)°º•. Quand il était la tête de turc des enfants du village, Billy Wild n’était encore que Hans Güt. Linus est un bonimenteur qui sillonne les routes pour vendre ses potions. Il choisit de sauver Hans Güt et lui donne un élixir à boire ; un breuvage aux conséquences étonnantes. Billy a déjà envoyé 237 âmes en enfer quand nous faisons sa connaissance. Très filiforme, il n’en demeure pas moins concentré sur son objectif. Il rencontre par ailleurs les 12 cavaliers, les grandes crapules du désert.

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)°º•. L’atmosphère du western est très bien représentée dans sa symbolique : les longs regards, les colts à la ceinture, les ondulations au léger vent que ce soit le foulard ou une mèche de cheveux. Il n’y a pas de doute. Globalement, le livre est assez macabre, la noirceur est omniprésente, c’est pourquoi les auteurs qualifient leur livre de « western gothique ».  Le noir s’invite sur les illustrations mais aussi en tant que fond sur la page même du livre.
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Le crayon acéré, tout est taillé à la serpe. Les visages sont déformés, les têtes monstrueuses et les expressions grimaçantes. Les détails sont tous marqués : muscles, mâchoires, on y verrait presque les restes du repas pris entre les dents. Concernant Billy, j’ai trouvé que son physique très mince me rappelait par certains côté les créatures de la nuit de Ted Naifeh.
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Les planches bénéficient d’un découpage intelligent, les bulles sont peu présentes afin de laisser place au non-dit. La fluidité de lecture s’en trouve améliorée.
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)°º•. Cette intégrale de 220 pages referme un diptyque en deux temps : au niveau du scénario, les deux tomes sont assez différents l’un de l’autre. Les illustrations sont à couper le souffle, et la voix off de cette histoire n’est autre que celle de Billy. Les dialogues réduits au strict minimum favorisent cette ambiance oppressante. Tout est travaillé pour que le lecteur reste dans le ton et soit emporté par le rythme. Cet ouvrage se lit vite, trop vite ?
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On assiste à quelques bains de sang et à une intrigue à une seule clef, je m’attendais à davantage mais le scénario reste efficace. J’ai beaucoup aimé l’introduction du fantastique, cette pointe inattendue et étonnante. En bonus, nous avons le droit à une galerie de dessins d’autres auteurs, des recherches de couvertures et à quelques illustrations supplémentaires.

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Par cette intégrale, entrez dans le monde de Billy Wild. Terreur de western, il ne laisse aucun de ses ennemis indemnes. Mais sa chasse à l’homme l’emmène vers de sombres détours. Laissez-vous entrainer dans l’univers sombre de Céka & Griffon pour découvrir des illustrations saisissantes au scénario performant.

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)°º•. Biographies
Scénariste par passion, Céka né en 1965 est un auteur français avec plus d’une cinquantaine d’ouvrages à son actif. Il partage son temps entre la presse et l’édition. Son site.
Né en 1975, Guillaume Griffon abandonne très vite la comptabilité pour s’aventurer en école de dessin. Il travaille aux US à Walt Disney World pendant 1 an et demi pour revenir dans l’hexagone ; la rencontre avec Céka donne Billy Wild.

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Pour lire les premières pages de l’intégrale, c’est par ici.

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Souvenir de lecture : Fabuleuse galerie des 12 cavaliers.

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Bar à Bd (Mo’), La bibliothèque du Dolmen (Joëlle), Le grenier à livres (Choco), Livr0ns-n0us ont été embarqués immédiatement entre les pages.

 CITRIQ

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Une dernière participation pour le challenge Halloween et une nouvelle entrée par celui de Fins du Monde.

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HOBB Robin – L’assassin royal ~ La voie magique, tome 5

12/10/2012 12 commentaires

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Titre : La voie magique (L’assassin royal, tome 5)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 12346, 78, 9, 10, 11, 12

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Fitz arrive au Lac Bleu et cherche un moyen de le traverser afin de continuer son épopée vers le nord. Il rejoint un groupe de pèlerins que des contrebandiers vont accompagner. Astérie la ménestrelle est présente tout comme Caudron ; Œil-de-Nuit a même rejoint le bâtard. A peine arrivés sur la berge opposée, ils se font cueillir par des gardes royaux sous les ordres de Ronce. Après avoir échappé à la ville en feu, Fitz se sépare des deux femmes. Dans une course poursuite effroyable, Fitz reçoit une flèche en plein dos. Il est recueilli et transporté dans un foyer montagnard. Il y retrouve le Fou, Umbre et Kettricken. Mais leurs retrouvailles ne son pas absolument synonymes de joie. Après lui avoir dicté ses prochains objectifs, ils partent en direction du dernier lieu où a été aperçu Vérité. Durant le périple, Fitz est totalement investi dans des songes d’Art… mettant sa propre vie en jeu.

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)°º•. Le point essentiel en tant que lecteur est bien les sentiments qui naissent à retrouver certaines personnages. On a plaisir à retrouver le Fou, qui revient avec des révélations… ou pas. J’ai eu un changement total de ressenti à l’égard de Kettricken au vu de ses paroles. Le retour de quelques personnages, d’une ancienne équipe ne se fait pas sans douleur pour Fitz qui n’a pas son mot à dire. Caudron se révèle surprenante et on se méfie d’Astérie.
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Malgré la présence d’Œil-de-Nuit, Fitz semble dépassé par les décisions prises pour lui. On s’inquiète de ne pas le voir réagir alors que les sentences pointent vers un danger imminent. Dans le tome précédent, on trouvait les événements ou les choix pris juste ‘dommage pour lui’ ; ici, on a fortement envie de lui secouer les puces.
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Même s’ils ne sont pas présents physiquement aux côtés de Fitz, on suit également d’autres personnages en filigrane. L’histoire se focalise sur les états d’âme et la santé de Fitz. On tourne moins autour des intrigues politiques de la cour, on demeure plus proches de moments qu’on considère comme privilégiés, voire intimes.

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)°º•. J’ai eu quelques difficultés avec le début du roman, car je savais déjà ce que laissait présager la traversée et j’ai trouvé que le chemin emprunté par la troupe était un peu long. Il va sans dire que le reste du roman était très bon avec cette deuxième partie de livre que j’ai préférée ; jusqu’au gros cliffhanger de fin à cause du découpage français.
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Notre intérêt se focalise sur le périple des compagnons et le suspense est toujours « latent » : on assiste constamment à la découverte psychologique des personnages. L’Art et le Vif sont omniprésents pour notre plus grand bonheur même si de très nombreuses questions surgissent sans trouver de réponse (pour l’instant). On a l’impression que Hobb trouve un malin plaisir à torturer son personnage principal et à chaque tome, on grimpe d’une marche.

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Dans « La voie magique », nous retrouvons des personnages chers à notre cœur bien qu’ils vont chambouler la vie du personnage principal. C’est toujours avec une plume délicate mais aussi dynamique que Hobb nous entraine à la poursuite du cri « rejoins-moi ».

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ L’apprenti assassin, tome 1
¤ L’assassin du roi, tome 2
¤ La nef du crépuscule, tome 3
¤ Le poison de la vengeance, tome 4
¤ La reine solitaire, tome 6
¤ Cycle des aventuriers de la mer

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Souvenir de lecture : On risque de s’en prendre à elle, et toi, Fitz, tu ne fais que hausser les épaules ?!

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Notre Lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys poursuit son chemin. Les premiers doutes formulés en début de tome se sont révélés exacts. Avec Olya, nous avons crié au scandale à cause de la teneur de certains propos.

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Vous pouvez retrouver l’avis d‘Olya mais aussi celui de Le blog d’une p’tite elfe, Le Chat de Cheshire, Livr0ns-n0us et Spocky qui lit.
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CITRIQ
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Pics : #01 Fool-ish amber par A 6A7.

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HOBB Robin – L’assassin royal ~ Le poison de la vengeance, tome 4

21/08/2012 28 commentaires

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Titre : Le poison de la vengeance (L’assassin royal, tome 4)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1235, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12

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Les pirates Rouges pullulent sur les côtes des Six-Dûchés. Royal vient de monter sur le trône et s’exile très vite à l’intérieur des terres, à Gué-de-Négoce. Roi épicurien et égoïste, il refuse tout aide à apporter aux royaumes qui lui ont prêté allégeance. Fitz, désœuvré, a été sauvé par son fidèle frère Œil-de-nuit. Grâce à la patience de Burrich et la volonté d’Umbre, il revient de loin. Mais le retour à la civilisation lui permettra-t-il de remplir son objectif obsessionnel ?

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)°º•. Fitz doit apprivoiser sa nouvelle vie : c’est un recul par rapport à son entourage ; il va prendre conscience que les personnes qu’il côtoyait étaient comme des filets de sécurité sur les bords d’un gouffre. Ces dernières sont beaucoup plus en retrait, on assiste à une sorte de flou ; et sincèrement, ils manquent au lecteur.
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Fitz en veut encore à tout le monde pour son mode de vie précédent, pour le comportement et les règles qu’on lui inculquait ; mais sans doute à tort au vu des tournures de son indépendance. Fitz doit se prendre en charge et n’aspire qu’à un seul dessein. Œil-de-nuit fidèle compagnon, part également vivre sa vie.
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Dans ce tome, nous entrons davantage en contact avec les Six-Duchés. Si les premiers tomes se déroulaient à l’intérieur de Castelcerf, avec ce tome-ci nous approchons le peuple ; on apprend à connaître les environs. Le moyen d’informations se focalise d’ailleurs sur les bribes de discussion et sur les rumeurs. Fitz découvre que les Forgisés deviennent plus violents et que Royal a créé un cirque.

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)°º•. J’ai particulièrement apprécié les indications données par Hobb dans la construction et la définition de l’Art et du Vif. J’ai trouvé la retranscription du comportement du loup très bonne ; ou du moins tel qu’on imagine son attitude.
Au vu de l’harmonie parfaite partagée avec Œil-de-nuit, Fitz suppose connaître un bon bout de son don ou du moins de pouvoir s’en servir aisément. On découvre l’existence du Lignage et de la communauté qui y est rattachée.

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)°º•. J’ai été émue par le tournant de la vie de Fitz. Son évolution de l’état bestial à celui de presqu’humain est radicale mais il est totalement instable émotionnellement. Son obstination aveugle l’entraine à réaliser bourde sur bourde et des erreurs dans sa stratégie.
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Il apparaît comme un égoïste sans nom avec son entourage ; il part le cœur en tête et les précipitations sont très nombreuses dans son projet.
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Certes, le rythme est plus lent mais sans présenter de longueur pour autant. Le talent en écriture de Hobb n’est plus à démontrer, elle sait nous attacher aux personnages, à nous émouvoir par l’intrigue mais aussi à nous servir des dialogues piqués et vifs.

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Ce tome est bienvenu après le cliffhanger de « La nef du crépuscule »  ; il va mettre en scène la fracture qui se produit dans la vie de Fitz. Avec beaucoup de sensibilité et des sentiments bien traduits, Robin Hobb nous emmène dans la vie d’un Fitz brisé où l’instinct animal n’est jamais très loin.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son oeuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ L’apprenti assassin, tome 1
¤ L’assassin du roi, tome 2
¤ La nef du crépuscule, tome 3
¤ La voie magique, tome 5
¤ La reine solitaire, tome 6
¤ Cycle des aventuriers de la mer

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Souvenir de lecture : Un Fitz bestial, Umbre et Burrich touchants.

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Notre Lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys poursuit son chemin. Eirilys se mord toujours la langue pour ne rien nous révéler ; les hypothèses formulées avec Olya se réalisent. On avance !

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Vous pouvez retrouver l’avis d‘Olya mais aussi celui de Carnet de lectures de Iani, Chez le Chat de Cheshire et Le blog d’une P’tite Elfe et Valeriane & Books.
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CITRIQ

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Pics : #01 FitzChivalry par WhiteElzora.

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