Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.
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En ce mois d’avril, le temps m’a semblé distendu.
Si j’ai tenté de m’adapter à la situation en créant une nouvelle routine, le moral joue parfois des tours. J’ai perdu brutalement un compagnon de lecture, mon chat Raspoutine me manque terriblement.
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Et malgré tout…
« Le dimanche de l’imaginaire » d’avril a lieu le premier dimanche du mois : cette fois-ci, nous avons opté pour une édition « en ligne ». Et c’était très chouette d’y retrouver aussi celleux qui habitent maintenant en dehors de Toulouse.
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Dans le cadre du défi Valériacr0, la sélection de Valériane a permis de me changer les idées en partant sur le Disque-monde : j’ai lu et apprécié « Pieds d’argile » de Terry Pratchett.
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Je me suis lancée dans le challenge Pavévasion – toujours en cours – car il me restait deux pavés dans ma PAL : Clémente nous soit la pluie de Chloé Chevalier qui m’a convaincue et Sandremonde de Jean-Luc Deparis que j’ai abandonné.
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Petits entrées en petite PAL :
¤ BEATON M.C. : Agatha Raisin enquête – Pour le meilleur et pour le pire, tome 5
¤ PRATCHETT Terry : Les Annales du Disque-monde – Pieds d’argile, tome 19
→ Je continue la – longue – saga d’Agatha Raisin que je découvre au format audio et le volume des Annales du Disque-monde rejoint de manière brève ma PAL pour le défi Valériacr0 (deux longues sagas ciblés par mon défi Fin de Série !)
Résultats : +2 entrées ; -5 sorties
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Randonnée mortelle (Agatha Raisin enquête, tome 4) – M.C. Beaton
Plaisir de lecture : Livre sympa
Après avoir passé six mois à Londres, Agatha est enchantée de revenir dans les Costwolds. Cette fois-ci, une personne requiert ses services d’enquêtrice. Heureusement que j’ai apprécié de retrouver le duo de Sherlock-en-herbe, Miss Marple et Mr Lacey car j’ai trouvé que ce tome était un peu en dessous des trois précédents. L’enquête était tirée par les cheveux et pas très intéressante car l’on comprend très vite qui est le criminel et quel est son mobile. Les personnages secondaires sont très (trop) stéréotypés. Heureusement, l’intrigue amoureuse d’Agatha sauve les meubles. À noter que la série reste une lecture détente.
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Pour le meilleur et pour le pire (Agatha Raisin enquête, tome 5) – M.C. Beaton
Plaisir de lecture : Livre sympa
Tomes 1, 2, 3 et 4
L’intrigue de ce volume est basée sur le chantage. Le passé sulfureux d’Agatha ressurgit d’une bien étrange façon, aussi demeure mystérieuse l’identité de Mrs Gore-Appleton. Heureusement que cette saga ne se concentre pas sur l’aspect policier – l’intrigue est simpliste – mais bien sur la vie « décadente » d’Agatha Raisin, jeune retraitée. L’héroïne est plutôt bien campée et j’apprécie sa personnalité. Je continue la découverte de cette série au format audio.
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Clémente nous soit la pluie (Récits du Demi-Loup, tome 4) – Chloé Chevalier
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1, tome 2, tome 3, recueil de nouvelles
Les deux provinces du Demi-Loup sont au bord du gouffre : plusieurs aspects socio-politiques viennent mettre à mal le devoir des Reine, Princesse et Suivantes. Les deux camps vont s’entredéchirer, mettant à mal tous les humains qui les composent. L’alternance des points de vue offre une dynamique bienvenue et l’ellipse de vingt-cinq ans intègre du suspense à foison. Les personnages sont réussis : vivants donc réalistes et sans le moindre manichéisme. Une très belle fresque qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Une tétralogie de fantasy que je recommande chaudement !
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Sandremonde – Jean-Luc Deparis
Plaisir de lecture : Livre à oublier
Chronique complète
C’est l’histoire d’une Élue, Elyz-Ana ; ou peut-être d’un mythe. J’ai abandonné le roman à la moitié car sa quête est cousue de fil blanc. Si la religion apportait de primer abord une vraie force à l’intrigue, c’est pour mieux s’y noyer. C’est l’histoire de l’importance de la destinée, d’une femme favorisée par les dieux et toujours sauvée. Elle change d’endroit, rencontre quelqu’un, part sur un tour d’introspection, elle grandit et donc elle avance, puis elle change d’endroit, rencontre quelqu’un,… Les répétitions étaient beaucoup trop nombreuses, les temps morts aussi et je m’interroge sur la profondeur de l’intrigue car au moment d’abandonner la protagoniste, tout le monde s’interrogeait sur son identité et elle aussi.
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Pieds d’argile (Les Annales du Disque-monde, tome 19) – Terry Pratchett
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Chronique complète
« Pieds d’argile » a des allures de roman policier. Deux enquêtes s’ouvrent pour le Guet Municipal. Loufoqueries en tous genres, c’est toujours un plaisir de revenir auprès de Terry Pratchett… et de sa formidable équipe de bras cassés. L’intrigue, riche en péripéties, se dévore. L’humour borde toutes les pages et change réellement les idées. Les dialogues sont aussi surréalistes que succulents ; grâce à des personnages ô combien attachants.
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Ma pile à lire papier au 1er avril 2020
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Du côté des visionnages :
Au niveau des films, Jumanji: next level a fait fort, très fort. Après le succès du premier volet, ils s’en sont donnés à cœur joie, le film n’est qu’une suite de rebondissements (et de fous rires). C’était un vrai plaisir de les retrouver, surtout Jack Black que j’adore mais aussi Dwayne Johnson.
Pour Murder on the Orient Express, on voit les efforts d’atmosphère déployés, mais je me suis bien trop concentrée sur la photographie (et le problème de réalisme avec ces incrustations) pour vraiment en profiter. Je n’avais pas lu le roman d’Agatha Christie donc le dénouement me restait inconnu, mais j’ai vite deviné ce qu’il se tramait, peut-être cela a-t-il ajouté un peu d’ennui ?
Le mystère d’Henri Pick est une bonne surprise ! Fabrice Luchini et Camille Cottin (Andréa dans la série dix pour cent) se donnent le change et c’est plutôt réussi. On apprécie de les suivre dans cette enquête et le film est agréable à voir car on ne part pas sur un scénario avec «un méchant».
The gentlemen. Déjà un bon point : il y a McConaughey dans le casting, mais aussi Colin Farrell et Michelle Dockery (Mary Crawley dans Downton Abbey) entre autres, sous la houlette de Guy Ritchie. On se retrouve chez les barons de la drogue, un sac plein de nœuds à démêler. On apprend vite que chaque acte peut s’avérer lourd de conséquences. La narration est le point central du scénario, apportant aussi bien dynamisme qu’un certain humour. À noter les stéréotypes appliqués aux différents personnages tertiaires qui peuvent vite agacer (les gosses de riches qui veulent entrer dans le trafic, les banlieusards qui ne servent à rien d’autres qu’être des petites mains,…).
Dans un tout autre genre, j’ai regardé le film d’animation The Boss Baby qui est une réalisation truffée de références, de clins d’œil pour enfants et adultes. Le scénario dépote avec aucun temps mort, de l’humour à tous les coins de la maison, un dynamisme fort et une histoire prenante. Autour de moi, les critiques avaient été fortement négatives et donc mon a priori a complètement explosé : ce fut un long métrage récréatif.
Color out of space m’a été conseillé par un copain : voilà une nouvelle adaptation d’une nouvelle de Lovecraft. Avouez que Nicholas Cage en tant qu’éleveur d’alpagas + une dominante de violet fluo, ça donne envie, non ? Ce que je peux dire, c’est que le film de Stanley dépote et nous envoie loin loin loin dans le barré. On est à des kilomètres du film juste « d’ambiance », où il ne se passe rien. Cela fait un peu trop film d’horreur à mon goût mais aucun doute qu’il a des choses à vous raconter.
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Du côté des séries : La saison 4 de La Casa de Papel est du même niveau que les précédentes : sans m’attacher aux détails techniques et au réalisme de la situation, je prends plaisir à découvrir les choix scénaristiques d’une série que je qualifie de « conte urbain ».
J’ai visionné la dernière – et onzième – saison de Modern Family. Une série que j’ai pris plaisir à suivre durant toutes ces années, avec un attachement pour chaque personnage pour cette famille moderne. Beaucoup d’humour auquel je ne peux qu’être sensible. Ce fut une belle et très divertissante aventure.
Concernant Unorthodox, j’ai été happée par la mini-série produite par Netflix. Il y a un fort aspect historique et je salue le travail de documentation et de réalisation au plus proche de la réalité. On se retrouve plongés dans la culture de la communauté Satmar, de la branche juive hassidique. Le scénario s’appuie sur l’autobiographie de Deborah Feldman « Unorthodox: The Scandalous Rejection of My Hasidic Roots » bien qu’ils aient revu la partie contemporaine pour qu’elle soit plus moderne. A noter les 20 minutes de making-of durant lesquelles on apprend beaucoup de choses, notamment sur le soin apporté à la réalisation yiddish-anglais et la volonté de vouloir des personnes de cette communauté devant et derrière la caméra. Mon cœur s’est serré d’effroi en suivant la fuite d’Esty, magnifiquement interprétée par Shira Haas qui m’a émue jusqu’aux larmes. C’est un récit à fleur de peau.
Enfin, j’ai dévoré les deux saisons de Loulou, série disponible sur Arte : la première saison contient 11 épisodes, la seconde, 10 et est terminée. Chaque épisode dure environ 6 minutes, ce qui donne une dynamique certaine. Loulou apprend sa grossesse (surprise !) et doit se débrouiller avec cette petite graine. Portrait d’une trentenaire qui doit faire un choix et l’assumer, en plein coeur d’une introspection tumultueuse. Elle peut compter sur l’aide de ses amis, Marie, Alice et Max.
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J’ai pris le temps de regarder des documentaires d’Arte : “Margaret Atwood – De la force des mots” conseillé par la blogueuse Lune. J’ai trouvé le portrait de l’autrice très intéressant mais il faut dire que je ne connaissais pas du tout sa vie (disponible en replay jusqu’au 15 juin). J’ai visionné “Un monde obèse” qui retrace les complications dans l’univers agroalimentaire et pourquoi “il ne suffit pas de” manger moins et de faire du sport pour que les personnes perdent du poids (disponible jusqu’au 12 juin). Enfin, le film « Tu enfanteras dans la douleur » d’Ovidie dénonce les violences obstétricales. Il reste sans surprise pour moi et je suis désespérée du combat encore loin d’être gagné pour que les femmes soient tout simplement écoutées (disponible jusqu’au 14 juillet).
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Je cuisine moins car les ressources ont diminué : la farine est moins accessible (alors que j’en consomme pas mal faisant mon pain maison) et les paniers du producteur sont moins fournis car la demande a triplé (et que les choux ne se multiplient pas et que l’on se trouve en inter-saison) | Un banana bread | Des choucken wings | de la mousse au chocolat végatale (à l’aquafaba, du jus de pois chiches) | J’ai l’impression de « voler » des photos lors des rares sorties du domicile | J’ai tout donné pour scraper ces cinq cartes mais elles sont toutes arrivées à leur destinataire après presqu’un mois de transit | A défaut d’avoir pu récupérer quelques grappes, je profite de ma bougie senteur lilas | Et mon hoya bella a refleuri (la première floraison était en septembre alors que ce n’était qu’une bouture !) | Mon Raspoutine qui me manque tellement.
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