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NAIFEH Ted – Courtney Crumrin et le royaume de l’ombre, tome 3

09/11/2012 4 commentaires

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Titre : Courtney Crumrin et le royaume de l’ombre (Courtney Crumrin, tome 3)
Auteur : Ted NAIFEH
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1, tome 2, tome 4, tome 5, tome 6 ; hors série 1, hors série 2
Rencontre avec Ted Naifeh en dédicace

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Coutney Crumrin sème l’horreur et le désespoir et a brisé le cœur de son oncle Aloysius. Tous les samedis, elle doit se rendre à Radley Hall suivre le cours supplémentaire de Mme Crisp. Ces nouvelles séances se font en compagnie des enfants de la communauté des sorciers et autres magiciens. Alors qu’ils s’intéressent à l’Histoire de la communauté et surtout à sa fondation, Templeton prend en filature cette gamine qu’il considère comme trop dangereuse.

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)°º•. Malgré la présence d’autres enfants qu’on pourrait estimer « comme elle », Courtney est toujours exclue. Naifeh base ce tome sur la psychologie de Courtney : elle voit dans les actes des autres gamins, la supériorité qu’elle a voulu parfois imposer grâce à ses connaissances. On retrouve finalement une Courtney au moral assez miné.
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Du côté des personnages, on en recroise certains comme le gobelin en chef mais aussi la duchesse effroyable. La visite de Gobelin-ville nous fera rencontrer plein de nouvelles créatures dont le Seigneur du Royaume de l’ombre. A Radley Hall, on se focalisera sur Blake Trianne, Vanya et les deux petits mignons trop choupinets Joey et Connie. Nous ferons aussi la connaissance de Malcom, surnommé si gentiment « Tronche de cul » le meilleur ami de l’ancien quartier de Courtney ainsi que de Débile 1er et son second (Pete & Troy).

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)°º•. Comme toujours, je me régale du travail soigné de Ted Naifeh : je trouve les ambiances particulièrement convaincantes. Le mal-être de Courtney se diffuse durant tout le livre. L’auteur nous propose une atmosphère oppressante. J’ai trouvé que l’utilisation des bulles noires pour certains hauts-placés de Gobelin-Ville était du plus bel effet.
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Le royaume de l’ombre est dans la continuité de la saga et la cohérence avec les deux tomes précédents. Nous faisons face à une certaine mélancolie pour nombre de personnages ; Courtney, les gamins de Radley Hall, le Seigneur et la Duchesse. A l’inverse, les parents sont vus comme plus soucieux et Courtney fait même preuve d’une certaine tendresse à leur égard. Heureusement, le tome se termine sur une lueur d’espoir… Courtney part avec son oncle Aloysius en « vacances » pour le tome 4.
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Ted Naifeh tisse son univers sous nos yeux ébahis et je me demande encore comment naissent ces personnages dans son imaginaire ?

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Pour ce troisième opus, Ted Naifeh nous investit dans le mal-être de la protagoniste, que ce soit par l’histoire ou par les illustrations. Tout est teinté d’une certaine mélancolie alors que Courtney doit courir après les erreurs d’autrui et ne pas se laisser piéger par Templeton. Tout n’est pas rose à Hillsborough, mais l’histoire est toujours aussi prenante pour le lecteur.

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)°º•. Biographie
Je ne peux cette fois, que vous partager la biographie qu’on retrouve en fin de livre, écrite par lui-même.
« Ted Naifeh est un appétissant et assez beau morceau de mec, heu, de mortel entrant à peine dans sa troisième décennie ici-bas. Il est installé à San Francisco, où les choses de la nuit ne se distinguent désormais plus des humains, et c’est comme ça qu’il les aime. Ted a gagné sa vie en chroniquant les vies de toutes sortes de choses à la fois sombres et belles ».
Son site

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Dans le chaudron :
¤ Courtney Crumrin et les Choses de la nuit, tome 1
¤ Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers, tome 2
¤ Courtney Crumrin et les effroyables vacances, tome 4
¤ Courtney Crumrin et l’apprentie sorcière, tome 5
¤ Courtney Crumrin et le dernier sortilège, tome 6
¤ Courtney Crumrin : portrait du sorcier en jeune homme, premier hors série
¤ La ligue des gentlemen ordinaires, second hors série
¤ Gloomcookie
¤ Rencontre avec Ted Naifeh

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Souvenir de lecture : On a quand même de la peine pour ce Seigneur. Non ?

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Olya (Mes lectures de l’imaginaire) a aussi lu ce troisième tome ; Edelwe (Lectures et Farfafouilles), Lael (Sous le feuillage) Mo’ (Bar à bd), Munin (Hu&Mu) vous parlent de l’intégrale réunissant les trois premiers tomes ; JainaXF vous touche quelques mots sur les quatre premiers tomes.

CITRIQ

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Et encore une petite participation pour le Challenge Halloween.

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NAIFEH Ted – Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers, tome 2

02/11/2012 6 commentaires

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Titre : Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers (Courtney Crumrin, tome 2)
Auteur : Ted NAIFEH
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1tome 3, tome 4, tome 5, tome 6 ; hors série 1, hors série 2
Rencontre avec Ted Naifeh en dédicace

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C’est la rentrée des classes avec comme nouvelle professeur Mme Crisp ; ce qui n’est pas du tout au goût de Courtney Crumrin. Elle préférerait potasser les arts occultes plutôt que d’apprendre l’Histoire américaine. Malheureusement, on ne lui a pas demandé son avis : Mme Crisp souhaite intégrer Courtney au monde réel avant qu’elle ne se renferme de trop. Dans le même temps, a lieu l’assemblée des Sorciers à cause de la réapparition de Tommy-le-décharné et de tout ce qui en découle.

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)°º•. Dans ce tome, nous recroisons certains personnages, nous faisons la connaissance de nouvelles créatures et même des environs avec notamment Radley Hall, ce bâtiment blanc qui a toujours fait partie du décor, autour duquel ne semble entrer et sortir personne. Quel qu’il soit, aucun des personnages n’est neutre : tant au niveau physique que dans son comportement.
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Courtney Crumrin se plait finalement à Hillsborough, grâce à l’environnement qui lui convient. Elle se rend compte qu’il vaut mieux être dans les petits papiers de l’Oncle Aloysius.  Nous sommes toujours aux balbutiements de la relation entre l’ongle et la petite fille… et on veut toujours en savoir plus ! Par contre, Courtney n’est pas franchement ravie de connaitre son nouveau professeur Mme Crisp, qu’elle considère à première vue comme un véritable casse-pied.
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Nous croisons également d’autres sorciers, ayant ainsi la confirmation de leur existence. Et évidemment, nous rencontrons… Tommy le Décharné qui est le pire hobgobelin qui soit : appelé aussi le Décharné aux os ensanglantés, il peut atteindre n’importe quelle cachette, il peut se glisser dans le plus petit coin ; ses doigts peuvent remonter les tuyaux d’écoulement. Nous rencontrons aussi le Feu Elfe, mais je vous laisse la surprise quant à son identité.

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)°º•. J’apprécie toujours autant ce trait vif et ces grands aplats noirs. Les expressions des personnages sont très poussées et mordantes de vérité. En plus des ombres omniprésentes, on se rend compte qu’en une seule case, beaucoup de choses peuvent passer entre l’auteur et le lecteur.
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On lit le livre pour l’histoire puis on le relit pour les dessins, inéluctablement.
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)°º•. Contrairement au premier volume qui proposait 4 chapitres pour 4 petites histoires ; ici nous sommes plutôt dans la configuration d’une seule histoire découpée en 4 chapitres. On entre dans le cœur  du sujet.
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Je suis toujours enthousiasmée par les aventures de Courtney Crumrin et je prends plaisir à entrer dans l’univers personnel de Naifeh. Ce récit est une leçon d’humanité : on comprend que les sorciers ont autant de mauvaises idées que les humains et que les créatures fantastiques ont des motivations plus que douteuses.
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Le découpage soigné permet d’intégrer beaucoup de suspense. Il n’y a pas de censure et nous avons même le droit à quelques mots de langage châtié. Le scenario n’est pas édulcoré et on assiste même à la vengeance de Courtney. Décidément, on ne joue pas impunément avec la nécromancie.

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Avec « Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers », nous entrons dans le quotidien fantastique de Hillsborough où sorciers, humains et créatures fantastiques se valent sur l’échelle de l’horreur. Les ambitions nourries par les uns plombent les autres et l’équilibre ne semble pas se rétablir aussi vite que nous l’aurions espéré. C’est un véritable plaisir de partager la vie et… les affaires de Courtney.

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)°º•. Biographie
Je ne peux cette fois, que vous partager la biographie qu’on retrouve en fin de livre, écrite par lui-même.
« Ted Naifeh est un appétissant et assez beau morceau de mec, heu, de mortel entrant à peine dans sa troisième décennie ici-bas. Il est installé à San Francisco, où les choses de la nuit ne se distinguent désormais plus des humains, et c’est comme ça qu’il les aime. Ted a gagné sa vie en chroniquant les vies de toutes sortes de choses à la fois sombres et belles ».
Son site

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Dans le chaudron :
¤ Courtney Crumrin et les Choses de la nuit, tome 1
¤ Courtney Crumrin et le royaume de l’ombre, tome 3
¤ Courtney Crumrin et les effroyables vacances, tome 4
¤ Courtney Crumrin et l’apprentie sorcière, tome 5
¤ Courtney Crumrin et le dernier sortilège, tome 6
¤ Courtney Crumrin : portrait du sorcier en jeune homme, premier hors série
¤ La ligue des gentlemen ordinaires, second hors série
¤ Gloomcookie
¤ Rencontre avec Ted Naifeh

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Souvenir de lecture : Faut-il apprécier ou non sa sainte Horreur ?

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Olya (Mes lectures de l’imaginaire) a aussi adoré ce deuxième volet ; Edelwe (Lectures et Farfafouilles), Lael (Sous le feuillage) Mo’ (Bar à bd), Munin (Hu&Mu) vous parlent de l’intégrale réunissant les trois premiers tomes ; JainaXF vous touche quelques mots sur les quatre premiers tomes.

CITRIQ

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Et encore une petite participation pour le Challenge Halloween.

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NAIFEH Ted – Courtney Crumrin et les Choses de la Nuit, tome 1

23/10/2012 22 commentaires

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Titre : Courtney Crumrin et les Choses de la Nuit (Courtney Crumin, tome 1)
Auteur : Ted NAIFEH
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6 ; hors série 1, hors série 2
Rencontre avec Ted Naifeh en dédicace

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Courtney Crumrin et ses parents emménagent dans le manoir de l’Oncle Aloysius. Ses parents fauchés ne crachent pas sur un logement gratuit, c’est ainsi que la famille se retrouve à Hillsborough. Courtney va devoir reconstruire sa vie socialement tout en s’intégrant dans ce nouveau paysage particulier… alors que des créatures grouillent dans l’ombre. Bien qu’elle ait une interdiction formelle d’aller dans le bureau de son oncle, elle y trouve un livre nommé « Un Bestiaire des Choses de la Nuit ».

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)°º•. Courtney Crumin est une héroïne qu’on rêve tous d’être. Malicieuse et canaille, elle dispose d’une sacrée personnalité. Elle n’a pas sa langue dans sa poche même si elle se fait parfois surprendre. A chaque nouvelle expérience, elle engrange des connaissances qu’elle réutilise dans la petite aventure suivante. Loin d’être idiote, elle est aussi très choupie ; on notera également qu’elle est « à tendance » gothique, style que l’auteur affectionne tout particulièrement.
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A Hillsborough, Courtney va se frotter très vite à la petite terreur locale : Miss Alicia Oudler. Elle détrousse ses camarades de leur argent même si elle est fille d’homme riche. Cette peste arrogante surnomme notre héroïne « coton tige » mais elle va vite comprendre qu’elle n’est pas la seule à édicter les règles.
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Dans l’entourage de Courtney, nous allons apprendre à connaitre Butterworm, le gobelin qui s’adresse au lecteur pour l’ouverture et la fermeture de ce présent tome. Il y a également son oncle, le Professeur Aloysius Crumrin qui s’avère « plus fou qu’un chapelier victorien ». Même si les parents de Courtney se révèlent laids et pas très intelligents, elle se rend compte que son oncle est futé et décide de garder un œil sur lui.

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)°º•. Si j’aime cette série, c’est aussi et surtout pour les illustrations : je trouve impressionnant le travail du noir et blanc avec ces ombres particulièrement mises en valeur. Ted Naifeh se concentre sur la richesse des détails mais aussi sur les ambiances sombres et gothiques (oui, le mot est lâché) ; je suis particulièrement fan de ses dessins tout en angles. Les créatures sont superbes, telles qu’on les imagine ; les expressions des visages retranscrites de manière très juste.
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Il va sans dire que c’est grâce à son crayon que Courtney Crumrin nous apparait comme très attachante. Je note par ailleurs des bulles que je n’avais jamais croisées jusqu’alors « … grogne… », «  >tousse< »,  « >crache< » pour remplacer les onomatopées. A la fin du livre, comme pour chacun des tomes, nous avons en bonus des illustrations pleines pages.

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Couverture parution 2009

)°º•. Découverte en décembre 2010, cette série est un véritable coup de cœur pour moi.
Cette petite histoire douce amère est composée de 4 chapitres. De nombreuses thématiques sous-jacentes apparaissent : solitude, rejet, absence parentale, personne livrée à elle-même.
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Le ton n’est pas gnangnan, le livre-qui-fait-peur est parfait dans la bibliothèque d’un enfant (pas les tout petits, nous sommes d’accord). J’ai apprécié l’introduction que j’ai trouvée finalement très vraie ; concernant l’enfant et ses peurs réelles. Courtney Crumrin plonge dans une ville pleine de vices où la magie se révèle dangereuse, où les créatures font peur et où les gens meurent. La dose d’humour y est également présente. Il va sans dire que la nuit renferme beaucoup de secrets… et que Ted Naifeh jubile à interpréter.

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Tant pour son héroïne qui vaut son pesant de cacahuètes que pour les illustrations fantastiques, cette série devrait passer entre toutes les mains mêmes celles des plus jeunes. Ted Naifeh signe là une œuvre remarquable et vous ne pouvez qu’y succomber.

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)°º•. Biographie
Je ne peux cette fois, que vous partager la biographie qu’on retrouve en fin de livre, écrite par lui-même.
« Ted Naifeh est un appétissant et assez beau morceau de mec, heu, de mortel entrant à peine dans sa troisième décennie ici-bas. Il est installé à San Francisco, où les choses de la nuit ne se distinguent désormais plus des humains, et c’est comme ça qu’il les aime. Ted a gagné sa vie en chroniquant les vies de toutes sortes de choses à la fois sombres et belles ».
Son site

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Dédicace du 28 janvier 2013

Dedicace Ted Naifeh 08

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Dans le chaudron :
¤ Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers, tome 2
¤ Courtney Crumrin et le royaume de l’ombre, tome 3
¤ Courtney Crumrin et les effroyables vacances, tome 4
¤ Courtney Crumrin et l’apprentie sorcière, tome 5
¤ Courtney Crumrin et le dernier sortilège, tome 6
¤ Courtney Crumrin : portrait du sorcier en jeune homme, premier hors série
¤ La ligue des gentlemen ordinaires, second hors série
¤ Gloomcookie
¤ Rencontre avec Ted Naifeh

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Souvenir de lecture : réussir à acheter le livre avec la magnifique couverture de la première parution (2004).

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Hilde et Olya  (Mes lectures de l’imaginaire) ont aussi beaucoup aimé ce premier tome ; Edelwe (Lectures et Farfafouilles),  Lael (Sous le feuillage) Mo’ (Bar à bd), Munin (Hu&Mu) vous parlent de l’intégrale réunissant les trois premiers tomes ; JainaXF vous touche quelques mots sur les quatre premiers tomes.

CITRIQ

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Et voici une participation pour le Challenge Halloween.

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HOBB Robin – L’assassin royal ~ La voie magique, tome 5

12/10/2012 12 commentaires

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Titre : La voie magique (L’assassin royal, tome 5)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 12346, 78, 9, 10, 11, 12

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Fitz arrive au Lac Bleu et cherche un moyen de le traverser afin de continuer son épopée vers le nord. Il rejoint un groupe de pèlerins que des contrebandiers vont accompagner. Astérie la ménestrelle est présente tout comme Caudron ; Œil-de-Nuit a même rejoint le bâtard. A peine arrivés sur la berge opposée, ils se font cueillir par des gardes royaux sous les ordres de Ronce. Après avoir échappé à la ville en feu, Fitz se sépare des deux femmes. Dans une course poursuite effroyable, Fitz reçoit une flèche en plein dos. Il est recueilli et transporté dans un foyer montagnard. Il y retrouve le Fou, Umbre et Kettricken. Mais leurs retrouvailles ne son pas absolument synonymes de joie. Après lui avoir dicté ses prochains objectifs, ils partent en direction du dernier lieu où a été aperçu Vérité. Durant le périple, Fitz est totalement investi dans des songes d’Art… mettant sa propre vie en jeu.

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)°º•. Le point essentiel en tant que lecteur est bien les sentiments qui naissent à retrouver certaines personnages. On a plaisir à retrouver le Fou, qui revient avec des révélations… ou pas. J’ai eu un changement total de ressenti à l’égard de Kettricken au vu de ses paroles. Le retour de quelques personnages, d’une ancienne équipe ne se fait pas sans douleur pour Fitz qui n’a pas son mot à dire. Caudron se révèle surprenante et on se méfie d’Astérie.
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Malgré la présence d’Œil-de-Nuit, Fitz semble dépassé par les décisions prises pour lui. On s’inquiète de ne pas le voir réagir alors que les sentences pointent vers un danger imminent. Dans le tome précédent, on trouvait les événements ou les choix pris juste ‘dommage pour lui’ ; ici, on a fortement envie de lui secouer les puces.
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Même s’ils ne sont pas présents physiquement aux côtés de Fitz, on suit également d’autres personnages en filigrane. L’histoire se focalise sur les états d’âme et la santé de Fitz. On tourne moins autour des intrigues politiques de la cour, on demeure plus proches de moments qu’on considère comme privilégiés, voire intimes.

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)°º•. J’ai eu quelques difficultés avec le début du roman, car je savais déjà ce que laissait présager la traversée et j’ai trouvé que le chemin emprunté par la troupe était un peu long. Il va sans dire que le reste du roman était très bon avec cette deuxième partie de livre que j’ai préférée ; jusqu’au gros cliffhanger de fin à cause du découpage français.
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Notre intérêt se focalise sur le périple des compagnons et le suspense est toujours « latent » : on assiste constamment à la découverte psychologique des personnages. L’Art et le Vif sont omniprésents pour notre plus grand bonheur même si de très nombreuses questions surgissent sans trouver de réponse (pour l’instant). On a l’impression que Hobb trouve un malin plaisir à torturer son personnage principal et à chaque tome, on grimpe d’une marche.

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Dans « La voie magique », nous retrouvons des personnages chers à notre cœur bien qu’ils vont chambouler la vie du personnage principal. C’est toujours avec une plume délicate mais aussi dynamique que Hobb nous entraine à la poursuite du cri « rejoins-moi ».

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ L’apprenti assassin, tome 1
¤ L’assassin du roi, tome 2
¤ La nef du crépuscule, tome 3
¤ Le poison de la vengeance, tome 4
¤ La reine solitaire, tome 6
¤ Cycle des aventuriers de la mer

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Souvenir de lecture : On risque de s’en prendre à elle, et toi, Fitz, tu ne fais que hausser les épaules ?!

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Notre Lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys poursuit son chemin. Les premiers doutes formulés en début de tome se sont révélés exacts. Avec Olya, nous avons crié au scandale à cause de la teneur de certains propos.

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Vous pouvez retrouver l’avis d‘Olya mais aussi celui de Le blog d’une p’tite elfe, Le Chat de Cheshire, Livr0ns-n0us et Spocky qui lit.
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CITRIQ
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Pics : #01 Fool-ish amber par A 6A7.

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VONARBURG Elisabeth – Chroniques du Pays des Mères

27/09/2012 32 commentaires

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Titre : Chroniques du Pays des Mères
Auteur : Elisabeth Vonarburg
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Après une catastrophe qui a changé la planète, les Captes des Familles veillent sur le Pays des Mères. Sous la protection de la Mère de Béthély, Lisbeï va grandir dans une société encore toute jeune. Ne pouvant remplir le rôle auquel elle était prédestinée, Lisbeï va devoir trouver sa nouvelle place dans une société en pleine effervescence et remettre à plat toutes ses convictions. Alors que Tula, sa sœur et amie va remplacer Selva en tant que Mère, l’exploratrice Kélys va aider de son mieux Lisbeï dans son cheminement.

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)°º•. Elisabeth Vonarburg nous dépeint une société relativement jeune (400 ans) où la discrimination raciale et sociale existe bien ; il est même question d’une hymne à la différence… et la naissance de la complémentarité. Ces chroniques sont tout aussi physiques qu’émotionnelles. On part chercher les origines d’une telle société en découvrant son Histoire et la foi. La question de l’identité et de la place de l’individualisme dans ce monde empreignent le livre. Il s’agit de véritables pérégrinations intellectuelles.
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Au Pays des Mères, le contrôle des naissances est rude et qui parfois à nos yeux peut paraitre triste, dur et injuste. Les hommes sont très peu nombreux dans cette civilisation et la procréation s’avère un devoir vital extrêmement ritualisé ; mais tout est affaire de survie.

On navigue sur la contestation et le dynamisme de la séparation des sexes. La hiérarchie est telle qu’un code vestimentaire est créé : verts : pré pubères ; rouges : nubiles ; bleus : stériles ou interdites de procréation pour cause de risque congénital.  L’aspect sexuel peut déranger quelques lecteurs : on ne rentre pas dans les détails, tout est conté avec un certain voile pudique mais c’est plutôt le type de relations qui pourraient apparaitre comme atypiques.

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Même si la violence physique n’existe plus, la violence a toujours sa place de bien des manières. Les différences de statut homme/femme intègrent des caractéristiques sexistes et même l’exclusion jusqu’à la haine envers les hommes. La soif de pouvoir s’effectue aussi via la féminisation du langage ; le vocabulaire tout comme les expressions : la chevale, la hérissonne, la bébée, l’enfante. La grammaire est aussi modifiée ; le féminin remporte toujours sur le masculin : un groupe de personnes composé d’une femme et de deux hommes sera signalés par un « Elles ».

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L’auteur s’interroge sur la place des femmes, sur les relations avec les hommes. Même si cette société est basée sur le matriarcat, sexiste et féministe, Elisabeth Vonarburg nous propose la vision d’une société subtile et sans cliché. Les femmes seront d’ailleurs nombreuses dans l’histoire et nous suivrons entre autres Lisbeï, Tula, Kélys, Mooreï, Antoné, Guiséa et Selva.

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)°º•. En lisant cette histoire, on vit à travers les yeux de Lisbeï : on suit ses aventures mais parfois on en apprend plus grâce aux correspondances. Ce roman initiatique est le journal de bord de Lisbeï entrecoupé par des lettres reçues, des extraits de journaux ou des monologues intérieurs. Ecrit entre 1979 et 1992, il faudra bien toutes ces années pour qu’Elisabeth Vonarburg nous livre une humanité bouleversante.

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Le challenge est très haut dès le départ : il faut que la société soit crédible, qu’elle tienne droit et que l’histoire nous entraine vers des découvertes et autres surprises. La plume exigeante de l’auteur donne une impression de lire un roman historique, une véritable autobiographie d’une période de notre société ; c’en est bluffant. Le pouvoir d’écriture forme un monde en développement où les mystères sont assez nombreux pour nous intriguer tout du long. Ce n’est pas un livre d’action ; qui ne présente pas non plus une romance idéale mais les tensions sont parfaitement maitrisées. Cette histoire parait simple, presque linéaire alors qu’il n’en est rien ni dans sa construction ni dans l’immersion. Le rapport à une culture différente est le pivot de ce livre.

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Ce récit ô combien singulier est très prenant. Le plus difficile est sans doute d’entrer dans l’histoire : le vocabulaire nouveau et la description des lieux et hiérarchies peut être déroutants. Cette histoire m’a particulièrement touchée et j’ai eu du mal à le lâcher. Les informations sont assez nombreuses à avaler, quelques fois on a du mal à rester concentré(e) mais cela vaut la peine car le récit est beau et poignant.

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L’auteur fait part de beaucoup de suggestions et nous n’avons pas réponse à toutes nos questions. On s’interroge également à propos de notre société. Coutumes, évolutions, politiques et autres détails sociétaux donnent une grande force à l’histoire. J’ai ressenti une très grande sympathie pour Lisbeï mais aussi pour les personnages secondaires. La fin m’a surprise et je reste un tantinet désappointée concernant les Mauterres. A travers ma chronique, je n’aurai pas su vous convaincre tellement ce livre est complexe à résumer ou à vous expliquer : on ne peut le savourer qu’en le lisant.  J’ai particulièrement aimé les discussions avec les membres du Cercle d’Atuan pour les éclaircissements apportés. Il va sans dire qu’il est à lire avant « Le silence de la cité » qui se déroule antérieurement à ce livre-ci ; mais c’est un conseil non dénué de sens qu’a partagé la bloggeuse Vert, pour préserver le suspense et la magie. C’est un livre qui se lit et se relit plusieurs fois au cours de sa vie : ça tombe bien, j’ai acquis un vieil exemplaire un peu usé, aux pages jaunies qui me conforte dans cette idée.

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Chroniques du Pays des Mères est une histoire toute sauf personnelle, c’est un véritable voyage que vous entreprenez avec Lisbeï qui a soif d’aventures, de connaissances et d’expérience empirique. Des choix imparfaits dans un monde imparfait.

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)°º•. Biographie
Elisabeth Vonarburg née en 1947 à Paris et vit au Saguenay au Québec depuis 1973.  Romancière et nouvelliste, elle fait parti des figures incontournables francophones de la SF. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle a reçu tout autant de récompenses littéraires. Notons le fait primordial qu’elle aime les chats (elle en a même plusieurs !). Son site.
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Pour Chroniques du Pays des mères : Prix Boréal 1993, Aurora Award 1993, Prix spécial P.K. Dick 1993, Prix Boréal du meilleur roman de SF 1993, Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, Prix du Gala du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean 1993.

Feuiller le livre, ici.

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Souvenir de lecture : Les Mauterres, les Mauterres !

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Dans le chaudron :
¤ Le silence de la cité

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Chez Neph, Le rêve du renard (Yume), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Nevertwhere (Vert), Parchments of Sha’ (Shaya), Popoyo’ s lairRêverie en forme de poire (Zahlya), Tortoise’s time tree ont lu ce livre en ma compagnie.
La première chronique de Nevertwhere (Vert), Albédo (Lutin82), A livre ouvert (Chimère), La caverne de JainaXF, Lectures sans frontières (A girl from Earth), Miss Mopi, Mon coin lecture (Karine), Un papillon dans la lune.
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Cette lecture est une participation à « Québec en septembre » ainsi que le pour le challenge « Fins du monde« .

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Pics : #01Lisbeï, doll de Miss Mopi ; #02 Portrait d’Elisabeh Vonarburg par Mélanie Fazi.

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VACHON Jean-Nicholas – Le voleur de voix ~ La diva et le prince romantique, tome 2

18/09/2012 2 commentaires

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Titre : La diva et le prince romantique (Le voleur de voix, tome 2)
Auteur : Jean-Nicholas VACHON
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1, tome 3

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A l’opéra, les castrats sont boudés. Le public attend des tragédiennes qui les fassent vibrer, nous entrons dans l’ère romantique. C’est ainsi que naquit l’étoile Maria Malibran ; et elle ensorcèlera le comte du Périgord, Maximilien. Carlo Broschi devra quant à lui vivre dans l’ombre, dans un coin où les perturbations de l’éther ne facilitera pas son quotidien d’anonyme ; il perd sa place de favori. Nathaniel devra faire face au terrible pacte familial malgré la disparition de Viviane. C’est Paul, un nouvel ami qui lui permettra de se dresser contre la Cour des Immortels.

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)°º•. Maximilien est un vampire très fort car il est doublement damné : par l’asura indien mais aussi par le séraphin de Perse. Ces deux démons se battent pour prendre possession du corps de leur hôte et il doit calmer leurs ardeurs. Si sa position fait de lui une personne « unique », il est bien difficile de vivre avec ce lourd châtiment. Seules les voies angéliques semblent le calmer. Pour un temps, il sera accompagné de Charles. Il court toujours après le bijou volé connu sous le nom de « Hope », l’œil de la déesse hindoue.

Carlo Broschi tient à flot mais l’envie de sombrer est de plus en plus forte. Meurtri, mal aimé ou plus aimé du tout, il doit continuer à exister, mais pour qui ? pour quoi ? On suit à travers ses yeux, cette époque où tout pour lui n’était qu’une blessure supplémentaire. Cet « ange déchu » de la scène, tombé dans l’anonymat le plus parfait.

Maria Malibran est la première diva de cette époque romantique, elle suscite des passions phénoménales et sa vie se résume sur un long et fort succès.

On parlera également de Nathaniel Champagne, du prince Paul Thurn and Taxis, des Maria, de Madame Mina et de la Cour des Immortels.

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)°º•. La thématique des vampires est toujours l’essence même de ce roman. En sus de savoir que les vampires se repaissent de sang frais, on découvrira davantage l’organisation des vampires, la position des archanges, l’identité des séraphins et la raison de la Cour des Immortels.

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)°º•. Lors du premier tome, nous avions trois voix distinctes par lesquelles nous entrions dans le roman, dans leur vie. Ici, le récit s’étoffe : nous prenons connaissance de la correspondance de Maria Felicia Garcia et de quelques lettres du Prince de Bavière. Les points de vue sont alors multipliés. Chaque fin de chapitre est relativement cliffhanger, ce genre de sentiment vous fera lire encore un chapitre, et encore un. (ainsi de suite). Si on est quelque peu frustré par la coupure du récit de vie d’un des personnages pour partir dans celle d’un second, on ressent dès la deuxième ligne un grand contentement, car lui aussi, vous l’aimez bien.
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Après « il divo assoluto », l’auteur se focalise sur la première diva de l’ère romantique. On repère par ailleurs, des personnalités contemporaines et d’autres plus lointaines qu’on reconnait au premier coup d’œil.  Qu’ils soient féminins ou masculins, les vampires sont aussi détestables et cruels les uns que les autres.
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Les faits historiques sont mêlés aux explications fantastiques : j’ai souri et j’ai décidé de prendre ce que l’auteur me présentait ; il se peut que selon le lecteur que vous êtes, vous trouverez parfois tout cela tiré par les cheveux. Il n’en demeure pas moins que la plume est aussi délectable que pour le tome 1 « Le castrat et les rois fous ».
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Ce n’est pas faute d’insister dessus, ce roman ne présente pas de grandes batailles ni d’actions grandiloquentes : tout est affaire de descriptions détaillées sans longueur, d’ambiance posées et de partage de sentiments. Si vous aimez ces aspects-là, vous apprécierez cette trilogie.

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La scène de théâtre de ce deuxième tome se concentre sur l’époque romantique : les points de vue sont plus nombreux et étoffent le récit. C’est un véritable plaisir que de s’enfoncer davantage dans la vie et les aventures de nos trois hommes. Le récit prend le temps de se poser, de se conter et de faire entrer le lecteur dans une superbe fresque sur fond vampirique.

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)°º•. Biographie
Né en 1978, Jean-Nicholas Vachon travaille actuellement dans les assurances après avoir exercé le métier de pâtissier durant trois années. Attiré par la littérature fantastique dès son plus jeune âge, il publie son premier roman en 2004 avec le premier tome de la série « L’archipel des Sorcières ».

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Les premières pages du tome 2 sont à découvrir ici.
Le site de la saga « Le voleur de Voix« .

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Dans le chaudron :
¤ Le roi et les castrats fous, tome 1
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Souvenir de lecture : Je n’aurai voulu être ni Farinelli, ni Maria Malibran. Pourtant deux personnes d’exception.

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Cette lecture est aussi une participation au défi « Québec en septembre« .
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CITRIQ

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Pic : Le diamant Hope ; logo par Leviathan777.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Michel Quintin.

 

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HOBB Robin – L’assassin royal ~ Le poison de la vengeance, tome 4

21/08/2012 28 commentaires

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Titre : Le poison de la vengeance (L’assassin royal, tome 4)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1235, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12

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Les pirates Rouges pullulent sur les côtes des Six-Dûchés. Royal vient de monter sur le trône et s’exile très vite à l’intérieur des terres, à Gué-de-Négoce. Roi épicurien et égoïste, il refuse tout aide à apporter aux royaumes qui lui ont prêté allégeance. Fitz, désœuvré, a été sauvé par son fidèle frère Œil-de-nuit. Grâce à la patience de Burrich et la volonté d’Umbre, il revient de loin. Mais le retour à la civilisation lui permettra-t-il de remplir son objectif obsessionnel ?

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)°º•. Fitz doit apprivoiser sa nouvelle vie : c’est un recul par rapport à son entourage ; il va prendre conscience que les personnes qu’il côtoyait étaient comme des filets de sécurité sur les bords d’un gouffre. Ces dernières sont beaucoup plus en retrait, on assiste à une sorte de flou ; et sincèrement, ils manquent au lecteur.
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Fitz en veut encore à tout le monde pour son mode de vie précédent, pour le comportement et les règles qu’on lui inculquait ; mais sans doute à tort au vu des tournures de son indépendance. Fitz doit se prendre en charge et n’aspire qu’à un seul dessein. Œil-de-nuit fidèle compagnon, part également vivre sa vie.
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Dans ce tome, nous entrons davantage en contact avec les Six-Duchés. Si les premiers tomes se déroulaient à l’intérieur de Castelcerf, avec ce tome-ci nous approchons le peuple ; on apprend à connaître les environs. Le moyen d’informations se focalise d’ailleurs sur les bribes de discussion et sur les rumeurs. Fitz découvre que les Forgisés deviennent plus violents et que Royal a créé un cirque.

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)°º•. J’ai particulièrement apprécié les indications données par Hobb dans la construction et la définition de l’Art et du Vif. J’ai trouvé la retranscription du comportement du loup très bonne ; ou du moins tel qu’on imagine son attitude.
Au vu de l’harmonie parfaite partagée avec Œil-de-nuit, Fitz suppose connaître un bon bout de son don ou du moins de pouvoir s’en servir aisément. On découvre l’existence du Lignage et de la communauté qui y est rattachée.

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)°º•. J’ai été émue par le tournant de la vie de Fitz. Son évolution de l’état bestial à celui de presqu’humain est radicale mais il est totalement instable émotionnellement. Son obstination aveugle l’entraine à réaliser bourde sur bourde et des erreurs dans sa stratégie.
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Il apparaît comme un égoïste sans nom avec son entourage ; il part le cœur en tête et les précipitations sont très nombreuses dans son projet.
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Certes, le rythme est plus lent mais sans présenter de longueur pour autant. Le talent en écriture de Hobb n’est plus à démontrer, elle sait nous attacher aux personnages, à nous émouvoir par l’intrigue mais aussi à nous servir des dialogues piqués et vifs.

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Ce tome est bienvenu après le cliffhanger de « La nef du crépuscule »  ; il va mettre en scène la fracture qui se produit dans la vie de Fitz. Avec beaucoup de sensibilité et des sentiments bien traduits, Robin Hobb nous emmène dans la vie d’un Fitz brisé où l’instinct animal n’est jamais très loin.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son oeuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ L’apprenti assassin, tome 1
¤ L’assassin du roi, tome 2
¤ La nef du crépuscule, tome 3
¤ La voie magique, tome 5
¤ La reine solitaire, tome 6
¤ Cycle des aventuriers de la mer

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Souvenir de lecture : Un Fitz bestial, Umbre et Burrich touchants.

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Notre Lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys poursuit son chemin. Eirilys se mord toujours la langue pour ne rien nous révéler ; les hypothèses formulées avec Olya se réalisent. On avance !

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Vous pouvez retrouver l’avis d‘Olya mais aussi celui de Carnet de lectures de Iani, Chez le Chat de Cheshire et Le blog d’une P’tite Elfe et Valeriane & Books.
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CITRIQ

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Pics : #01 FitzChivalry par WhiteElzora.

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