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CONNOLLY John – Le livre des choses perdues

04/03/2014 24 commentaires

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Le livre des choses perdues John ConnollyTitre : Le livre des choses perdues
Auteur : John CONNOLLY
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Malgré les rituels exécutés par David censée la protéger, sa mère meurt. Son père tombe amoureux de Rose et naît de cette union, son petit frère Georgie. David n’arrive pas à les aimer et son comportement chagrine son père. Mais au fond du jardin, la voix de sa mère l’attire. Il découvre un passage qui l’emmène vers un autre monde. A la recherche de sa mère et d’un moyen de retourner chez lui, David part en quête pour retrouver le roi.

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Le livre des choses perdues 01Du haut de ses 12 ans, David est passionné de littérature. John Connolly nous donne des moments privilégiés de lecture puisque le protagoniste entend murmurer les livres. Dans la maison de Rose, on lui octroie une chambre qui s’en avère remplie. Une fois qu’il a pénétré le monde parallèle, il doit retrouver le roi… qui possède le livre des choses perdues.

Ce roman d’apprentissage présente des personnages pour lesquels défauts et faiblesses ont été mis en avant. Nous retrouvons les personnages de contes de fées revisités : Blanche-Neige grassouillette et aigrie, les sept nains ouvriers communistes, le garde forestier, le chevalier Roland et les Sires-loups (nés de l’union entre le Chaperon rouge et le loup).

L’incursion dans l’univers est aisé. L’auteur nous entraîne vers un monde onirique entre rêves et cauchemars, naviguant sur le sens de la vie en réflexion large pour toucher du doigt l’acceptation de la mort.
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Le livre des choses perdues 02Ce roman offre une mécanique bien huilée et prenante. L’histoire est bonne aussi bien sur le fond que sur la forme. Connolly maîtrise les codes des contes de fées et s’amuse à modifier les mythes. Cette originalité est bienvenue et bien construite. J’apprécie particulièrement que l’auteur ne prenne pas son plus jeune public pour des chochottes.
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Le récit est particulièrement noir. L’horreur est constante car le danger rôde à chaque coin de page. Quelques scènes de cruauté m’ont dérangée, je pense notamment à la fin de l’aventure avec la chasseresse. Et c’est sans doute pourquoi, ce récit irréprochable dans son écriture n’a pas réussi à me séduire totalement car je l’ai trouvé assez triste, glauque et sérieux, trop peut-être. Ma première lecture (mars 2009) m’avait laissé peu de souvenirs, cette seconde me conforte dans mon appréciation quant au livre.

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“Le livre des choses perdues” vous entraîne dans un univers oniriques où les pires cauchemars de David se réalisent, les vôtres peut-être aussi. Les contes sont revisités et proposent une version encore plus noire que celle d’origine. La construction de l’histoire est originale et ne manque pas de piquant.  Que les âmes sensible soient prévenues, cette histoire contient quelques scènes horrifiques.

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Le livre des choses perdues 03.

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Souvenir de lecture : Mais cours, cours ! Ce livre est  un cadeau d’anniversaire de Fabieng.
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Dans le chaudron :
Des lectures qui sont prenantes et mettent aussi un peu mal à l’aise
¤ Beautiful Nightmares de Nicoletta Ceccoli
¤ Cristal qui songe de Théodore Sturgeon
¤ Mon cauchemar et moi de Yohan Sacré

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Winter mythic fiction challenge logo challenge Jeunesse Young Adult 2013

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Voici une entrée pour le Winter Mythic Fiction Challenge et je continue mon incursion pour le challenge jeunesse et Young adult.
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1er Chapitre (Lilibook), Anarésume (Anassete), Blog-O-Livre (Blackwolf), Book en stock (Phooka), Bricabook (Leiloona), Bulle de livre (Snow), Chaplum (Manu), Chroniques des temps futurs (Val), Des galipettes entre les lignes (Lili Galipette), Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Mon coin lecture (Karine), Perdre une Plume sont aussi passés par la brèche du mur du jardin.

CITRIQ

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Pics : #01 Of all things… par Soursips, #02 The Woodsman par Bisho-s, #03 The book of lost things par Erinevenight.
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LACOMBE Benjamin & RUIZ Olivia – Swinging Christmas

23/12/2013 12 commentaires

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Swinging Chritmas Benjamin Lacombe et Olivia RuizTitre : Swinging Christmas
Auteurs : Benjamin Lacombe et Olivia Ruiz
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Robin doit emmener des provisions au vieil ermite du village. Il est peu enclin à la course que lui demande sa mère. En s’approchant de la maison, il est effrayé par le vieil homme : il découvre une personne solitaire en apparence et pourtant si bien accompagné par la lecture et la musique.

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Ce livre aux couleurs chaudes est bien évidemment reconnaissable par la touche de Benjamin Lacombe. Les illustrations se dévorent toutes. La chanteuse Sol est un personnage qui est important pour Lacombe car on retrouve souvent une jeune femme brune « sous » sa plume. Ses traits naissent d’un croisement entre les airs de femme fatale de Jessica Rabbit, le swing de la chanteuse Billie Holiday et le physique même d’Olivia Ruiz (mais c’est un point de vue personnel). Le vieil homme donne vie aux contes et transmet l’amour des arts. C’est un véritable conte de Noël où sont présentés le partage et la transmission. Bien que l’importance de la lecture soit transmise et qu’on emmène le lecteur à la découverte du jazz, j’ai trouvé que cet album avait un léger goût d’inachevé. La nouvelle est signée par Olivia Ruiz.

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Ces illustrations sont compilées dans un beau livre au format carré qui regroupe une trentaine de pages. La surface extérieure du CD est une réplique d’un disque vinyle dont je trouve le rendu élégant. Il reprend cinq chansons interprétée Olivia Ruiz et du Red Star Orchestra : Sing, sing sing, Bewitched, The more I see you, What’s this et Have yourself a merry little Christmas. C’est un peu court mais parfait à écouter en même temps que sa lecture. La collaboration de Lacombe & Ruiz n’est pas sans rappeler la mélodie des tuyaux.

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« Swinging Christmas » est un très bel objet dont on admire inlassablement les illustrations. La patte de l’auteur est toujours parfaite pour retransmettre les ambiances. On apprécie que l’amour des arts soit au centre du récit bien qu’il manque une petite étincelle à cette histoire.

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Swinging Christmas 01 Swinging Christmas 08

Swinging Christmas 05 Swinging Christmas 04

Swinging Christmas 02 Swinging Christmas 03

Swinging Christmas 06

Swinging Christmas 07

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Souvenir de lecture : je l’avais gagné chez Hérisson.

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Dans le chaudron :
¤ Blanche-Neige
¤ Grimoire de Sorcières
¤ La mélodie des tuyaux
¤ La petite Sorcière
¤ Le carnet rouge, en collaboration avec Agata Kawa
¤ L’herbier des fées
¤ Ondine

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Defi valeriacr0Ce livre illustré est le doux choix de ma binôme de choc pour ce Sweet December 2013 dans le cadre du défi Valériacr0.
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Hérisson (Délivrer des livres) l’au aussi feuilleté.

LECOQ Titiou – Les morues

02/12/2013 9 commentaires

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Les morues Titiou LecoqTitre : Les morues
Auteur : Titiou LECOQ
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut
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Ema est une journaliste trentenaire ; elle passe son temps à s’alcooliser avec ses copines. Elle décide de mener l’enquête sur le suicide de sa meilleure amie Charlotte qu’elle ne considère pas en être un. Très vite, elle part sur l’axe professionnel afin de découvrir pour quelle raison, elle aurait été poussée à ce geste.

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A l’origine, le regroupement des Morues est celui de copines qui ont édicté une charte pour l’indépendance de la gente féminine. Elles ont mis en place des règles de conduite pour se libérer des clichés. Mais parfois, leur conditionnement revient au triple galop. Les Morues partagent beaucoup de choses et surtout les alcools fortes et les discussions de comptoir. Nous avons deux narrateurs, la principale Ema, une fille finalement pas très bien dans ses baskets et Fred qui milite fortement pour avoir la vie de Monsieur tout le monde.

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Au vu de la symbolique parfaite invoquée par la couverture, on pourrait croire qu’il s’agit uniquement de chick litt. Et bien, non, il présente aussi un faux air de policier où l’on ne s’y attend pas. Je serai sans doute mauvaise langue (mais juste un peu) si je disais que dans sa généralité, le livre s’attaque aux trentenaires-parisiens-qui-refont-le-monde-et-pour-qui-tout-roule-mais-qui-aiment-à-se-créer-des-problèmes. La fiction m’a fait sourire car le roman se déroule à l’époque où Myspace est encore populaire. Les actualités politiques sont bien déroulées et s’avèrent assez justes, avec en tête la très libérale RGPP (Révision générale des politiques publiques) qui sert de décor mais pas de starter à l’intrigue. Éveiller la curiosité du public face à ce concept est honorable mais ne joue pas en la faveur du rythme de l’intrigue.

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Comme j’avais lu “Titou” et non “Titiou”, je me suis dit que c’était le surnom d’un homme. Par conséquent, je le trouvais presque juste dans sa caricature, avec un bon coup d’œil. Mais l’auteur est une femme. Et d’un seul coup, cela me semble un peu plus facile de calquer la réalité pour la transformer ensuite. Il n’empêche qu’on sent que l’auteure a pris plaisir à écrire son roman : l’écriture est dynamique mais part parfois dans les sens comme si elle ne demandait qu’à être canaliser. La psychologie caricaturée des personnages est voulue, les thématiques attendues même si quelques phrases font mouche. L’humour est quelques fois acide, et ce roman bien qu’incisif est facile à oublier. J’ai trouvé que la fin tombait comme un cheveu sur la langue alors que pour moi, il y aurait presque un point de départ dans les derniers mots. On notera une courte playlist à chaque fin de chapitre. Dans le ton, j’aurai rapproché ce livre de celui de Sylvie Testud, « Le ciel t’aidera« … qui s’avère être la réalisatrice de l’adaptation cinématographique de ce livre-ci (droits achetés par l’ARP Selection)..

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“Les morues” avec son titre évocateur et sa couverture provocatrice n’est pas entièrement un livre de chick litt. Certains sujets d’actualités sont abordés de manière intelligente. Mais cela ne suffira pas à entretenir le rythme sur une intrigue qui a tendance à vouloir s’immiscer dans toute interstice d’idée. Il n’en demeure pas moins que l’écriture vive et piquante saura charmer le lecteur pour une pause d’un autre genre.

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Souvenir de lecture : La lecture à voix haute du prologue par Marina… qui s’est conclu sur un prêt dudit livre.
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Dans le chaudron :
¤ Le ciel t’aidera de Sylvie Testud
¤ Histoire d’Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris, plus un) de Francis Dannemark

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Defi valeriacr0.

Cette lecture est celle de mon défi Valériacr0 de novembre.

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Biblioblog (Alice-Ange), Croqueuse de livres (Miss Alfie), Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin) ont aussi posé leur coude sur le comptoir où s’appuient les morues.

CITRIQ

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Categories: LECOQ Titiou Tags:

YOVANOFF Brenna – L’échange

25/11/2013 10 commentaires

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L echange Brenna YovanoffTitre : L’échange
Auteur : Brenna YOVANOFF
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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La petite ville de Gentry doit donner un tribut tous les sept ans. Donner un bien grand mot quand les forces obscures viennent le chercher elles-mêmes. La nature de Mackie n’y est pas étrangère. Ce dernier vit son quotidien de la manière la plus inaperçue possible ; chose que ses allergies rendent difficiles. Coincé entre deux mondes, il décide pourtant de tout tenter pour sauver la petite sœur de Tate.

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L echange Yovanoff)°º•. Mackie Doyle n’est pas humain même si tout le porterait à croire. Il se doit de passer inaperçu malgré ses allergies. A 16 ans, il peut déjà compter sur la solide amitié de Roswell. La force de la relation fraternelle est insufflée par Emma. Je trouve que la compréhension sans faille de Roswell manque de crédit, le personnage de Tate s’avère plus vraisemblable.

La rébellion de Mackie est difficile car il ne fait pas partie des deux mondes et ne veut pas prendre parti. J’ai trouvé que ses malaises étaient bien retranscris…au point où il n’attire pas volontairement la sympathie du lecteur. Ce dernier s’en trouve presque mal à l’aise. Notons qu’il est plutôt rare de trouver un jeune homme comme protagoniste dans le young adult.
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La ville est sous le joug de créatures. Celles-ci ne portent pas de nom, mais on leur en donne de toutes sortes. Le prix à payer pour les habitants est devenu un tabou ; il ne faut surtout pas briser le silence. La communauté se replie alors sur elle-même.

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)°º•. La base du livre repose sur un mythe celtique : le peuple des fées élève des nourrissons – qui s’avèrent malades – pour les échanger contre des bébés humains, en retour ils assuraient la fertilité des terres et la prospérité des hommes. Dans le folklore scandinave, on dit que ces créatures ont généralement peur du fer, c’est pourquoi les parents de ces pays avaient pour coutume de placer un objet en fer au-dessus du berceau d’un enfant non baptisé. Le leurre laissé par les fées est souvent appelé « changelin ».
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Le récit est surtout d’ambiance. L’atmosphère glauque est servie par des scènes lugubres. J’ai eu quelques difficultés à visualiser les créatures… que j’ai rapprochées aux Choses de la nuit de la série Courtney Crumrin de Ted Naifeh. Au vu de la couverture, on s’attendrait à une ambiance plus noire alors que Brenna Yovanoff est partie sur une histoire un peu trop gentillette à mon goût. Tout au long du roman, on oscillera entre une lecture jeunesse soutenue par un rythme plus long et une pour les adolescents pour certains détails légèremen gores.
Par contre, la description des crises allergiques de Mackie m’ont irrémédiablement fait penser à celles de migraines.

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)°º•. Partir sur ce mythe était vraiment bien vu, le folklore est parsemé ici et là. Mais l’histoire est un peu défaite et cela donne indubitablement un côté bancal.  Les idées ne sont pas assez liées et manquent de logique. Les actions sont un peu trop faciles, les détails pas assez développés. Cette absence de profondeur présente un récit encore hésitant.
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L’auteure ne décrit pas l’univers sur les premières pages pour ensuite y associer une aventure, non. Ici, tout est affaire de pêche à l’information. Je sais que c’est rédhibitoire pour certains lecteurs mais j’apprécie beaucoup de procédé : on comprend au fur et à mesure de la lecture. Pour ce qu’il en est de la présence de ces fameuses créatures, cela ne m’a pas dérangé d’en connaître tous les tenants et les aboutissants, cela permet d’imaginer et de laisser aussi le choix au lecteur.

J’ai tourné les pages sans a priori puisque je n’avais eu aucun retour sur cette lecture. Le livre demeure brouillon dans son ensemble mais je suis partagée car j’ai savouré son originalité et j’ai pris plaisir à le lire.

A noter que la traduction n’est pas parfaite. La couverture est originale et m’a attirée, j’ai trouvé dommage que cela soit un photomontage et non une illustration. Les dessins sur l’annonce des parties reprennent les éléments suspendus de la couverture… qui sont de véritables grigris.

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« L’échange » de Brenna Yovanoff a du mal à se stabiliser dans le récit, manquant parfois de rythme et de liens entre les idées. L’histoire oscille entre deux mondes et le lecteur a du mal à s’attacher au protagoniste, effet voulu à l’écriture. Du côté de l’ambiance, l’auteure n’est pas en reste. Le folklore scandinave aurait mérité d’être un peu plus approfondi pour proposer une lecture mieux harnachée. La lecture demeure néanmoins agréable.

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L echange Yovanoff extrait
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Souvenir de lecture : Ah, la couverture et ses symboliques ! J’avais gagné ce livre chez ma copine Mutinelle.
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Dans le chaudron :
¤ Cœurs de rouille de Justine Niogret
¤ Roman d’horreur d’Arthur Ténor
¤ Mal-Morts de Jean-Marc Lignac

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logo Halloween 2013logo challenge Jeunesse Young Adult 2013Doucement mais sûrement, je rajoute une entrée à mon challenge Halloween. C’est également ma première participation pour le challenge jeunesse-YA de cette année.

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Melisende (Bazar de la littérature), Plume de Cajou et Sita (Sorcelleries) ont aussi rencontré la Morrigane.

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Pic : L’échange par Lorena-Lopez.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Terrifiant tome 17, Lucille… tome 18

06/11/2013 12 commentaires

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red dragonCher lecteur, une fois n’est pas coutume, tu vas trouver du spoil dans mes chroniques Walking Dead. Après avoir passé seize tomes à user de synonymes pour te dire ce que je pensais de cette saga, j’ai décidé d’entrer dans les détails pour chaque volume car je trouve cela bien plus intéressant (et à chroniquer et à en discuter avec toi) ; tout comme tu y as été habitué(e) chez Tigger Lilly. Maintenant, libre à toi de t’y aventurer… à tes risques et périls. Source de l’image

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Terrifiant Walking dead kirkmanTitre : Terrifiant (Walking dead, tome 17)
Auteurs : Robert KIRKMAN, Charlie ADLARD
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Après leur visite de la Colline, Rick, Glenn, Michonne, Andrea et Carl décident de retourner à Alexandria. En route, les évènements se précipitent lorsqu’ils doivent faire face aux hommes du redoutable Negan. Instinctivement, Rick réagit et envoie un message clair à l’ennemi : ils n’accepteront pas la défaite sans se battre. Message bien reçu. La réponse de Negan ne se fait pas attendre…

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Walking-Dead-Lucille)°º•. Les zombies sont de moins en moins présents et servent surtout de décor, un peu comme les cactus dans le désert. Kirkman continue sur le dicton stipulant que la menace la plus importante pour l’Homme est lui-même. L’auteur nous démontre encore une fois qu’il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, notamment quand il s’agit de Negan. Grosse crapule doublée d’une monstruosité sans nom, il n’est pas sans nous rappeler le Gouverneur. Très charismatique, il se promène toujours en compagnie de sa batte de baseball garnie de fils barbelés. Les deux morts principales piquent notre cœur de lecteur. J’ai particulièrement apprécié la mise en avant de Jesus (contre tous) et j’ai hâte de voir ce qu’il nous réserve. Du côté psychologique, je trouve que Kirkman ne développe plus autant que dans les précédents tomes notamment avec Michonne qui parait presque « normale ».

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)°º•. Les doubles pages sont un plaisir pour les yeux, mais je trouve le trait trop brouillon. Adlard affiche une certaine médiocrité dans l’anatomie des personnages : nous éprouvons quelques soucis de lisibilité. Je suis assez chagrinée part l’irrégularité de l’illustrateur.

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)°º•. Les tomes 14, 15 et 16 permettaient au lecteur de souffler, aux personnages de relâcher la pression mais aussi le déroulement d’une intrigue plus « douce ». Si le tome 16 remontait légèrement la pente, Kirkman & Adlard nous propose ici une fin punchy. Qu’on trouve le n°100 de la série américaine dans ce volume n’y est à mon avis, pas du tout un hasard.

La surprise fonctionne bien : ils pensaient être 15-20 participants avant de voir une centaine de personnes débarquer. Ils se font « méchamment casquer ». L’univers sordide permet toujours au combo de développer leur intrigue, et nous sentons vraiment un démarrage d’un nouveau cycle, en espérant qu’ils évitent une redite de celui du Gouverneur. Si j’étais restée assez extérieure aux horreurs rencontrées jusqu’à présent, j’avoue avoir eu un plus de mal ici ; on en oublie carrément les zombies.  J’ose espérer que la saga ne s’essoufflera guère plus bien qu’elle soit bonne dans sa globalité. On finit sur un petit cliffhanger, rien que pour « allécher ».

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« Terrifiant » est le volume qui met fin à la vague douce dans laquelle Kirkman & Adlard trempaient leur lectorat. Nous faisons la connaissance d’un nouveau monstre, Negan, accompagné de sa fidèle batte et de son fameux sourire. La fin des doux rêves d’une communauté – avec reconstruction de vie – est bien arrivée. Je trouve que les illustrations sont très irrégulières, Adlard nous sert de belles doubles pages mais donne du fil à retordre côté lisibilité. Un petit cliffhanger fait haleter le lecteur jusqu’au prochain volume.

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Walking Dead 17.

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Lucille Walking Dead Kirkman et AdlardTitre : Lucille… (Walking dead, tome 18)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture :  etoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Après le massacre signé par Negan, la communauté d’Alexandria doit fournir la moitié de ses fournitures aux Sauveurs. Alors que Rick semble avoir un plan en tête, les membres ont bien du mal à laisser entrer les camions ; mais sous les menaces, personne ne désire contrarier Lucille. Tout se passe sans heurt apparent mais Carl disparaît. C’est également l’occasion de faire confiance à Jesus qui emmène Rick à la rencontre du Roi Ezéchiel.

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Walking Dead 18)°º•. Rick met en place la décision prise dans le volume précédent. Nous faisons un petit tour avec Negan, personnage bien connu car il aime défoncer les crânes avec le sourire. Kirkman en profite pour mettre en avant Carl. Ce dernier, bien que jeune, oscille entre les larmes de l’enfant et la dureté d’un très jeune homme qui a grandi dans cette nouvelle donne mondiale. .

J’ai quelques difficultés à retenir les visages des membres de la communauté Alexandria, mais la rencontre avec Ezéchiel, ce grand rasta avec un tigre, me plait bien. J’attends de voir comment Kirkman souhaite le faire évoluer mais j’ose espérer ne pas y voir quelqu’un seulement placide, j’aimerai bien qu’il ait le don d’ubiquité (au sens figuré).

Les personnages évoluent toujours et ce depuis le premier tome mais les auteurs nous font bien comprendre que les apparences sont souvent trompeuses.

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)°º•. Côté illustrations, nous revenons toujours au même avec, pour moi, un problème de reconnaissances des personnages : Eugène ne ressemble plus à lui-même. C’est inacceptable d’arriver à la case où son visage apparaît et ne pas retrouver son identité. Le second défaut qui me hérisse le poil ce sont les perspectives. Exemple : aux portes du royaume d’Ezéchiel, il y a très peu d’espace entre les deux bus (tout juste une personne) à la page 128, même un cheval n’y passerait pas. A la page 129, le cavalier entre sans souci dans cet espace où trois hommes épaule contre épaule pourrait s’y tenir. Question « galerie en fin de livre », on peut s’asseoir dessus, nous n’avons le droit cette fois, qu’à une seule double page.

Alors oui, c’est très agréable de voir les éditions Delcourt suivre de près la parution américaine, mais aucun effort si ce n’est le texte des bulles est réalisé, les onomatopées étant toujours non traduites. (Elles figurent dans le dessin, tu comprends)

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walking dead Lucille 01 walking dead Lucille 02

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)°º•. La mort de Glenn marque encore mon esprit au moment où j’ouvre ce 18e volume. J’ai aimé la partie où on découvre le repaire de Negan, sa façon de contrôle « punitions & satisfactions » : il détient un harem de femmes et marque les hommes au fer. J’ai cru comprendre que la vengeance est un plat qui se mange froid… espérons que pour Kirkman et Adlard, ce ne soit pas l’équivalent d’une quinzaine de tomes.

Finalement, les « survivants » sont bien plus nombreux que je le pensais, au regard des dix-huit tomes que je viens de lire. Pas vous ? Je trouve que la saga s’émousse un peu, il faut dire que Walking Dead est devenue une grosse licence.

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« Lucille… » tome 18 ne surprend personne quant à son titre. Rick et la bande ont dû ployer sous la pression des Sauveurs. Si on sent la tension plus que palpable, tout le monde reste – si possible – à sa place. A défaut d’attaquer directement Negan, Jesus et Rick partent en direction du royaume d’Ezéchiel. Nous avançons sur deux nouveaux territoires, il reste à savoir comment tout ce petit monde va réussir à cohabiter, ou pas.

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Souvenir de lecture : Ezéchiel, Ezéchiel, Ezéchiel !

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14
¤ Deuil & espoir, tome 15
¤ Un vaste monde, tome 16

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logofindeserieMercredi Bd FantastiqueCette lecture est une participation aux Mercredis Fantastiques en collaboration avec Mango, dans le cadre du challenge Halloween.

Il s’agit également d’une lecture commune pour laquelle Hérisson nous a rejointes sur le tome 18. La chronique de Valeriane pour les deux tomes, et celle d’Hérisson pour « Lucille… ».

Cette chronique me permet de clôturer ma saga pour le Fin de série, du moins jusqu’au prochain tome (février 2014)

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CITRIQ

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ZITO V.M. – L’homme des morts

26/07/2013 14 commentaires

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l homme des morts zitoTitre : L’homme des morts
Auteur : Z.M. VITO
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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En 2018, l’Est des Etats-Unis se remet difficilement de l’épidémie. L’Ouest une zone abandonnée, occupée par les morts. Ancien neurologue, Henry Marco travaille en binôme avec Ben, parti dans l’Est. Via son intermédiaire, il offre ses services aux familles de victimes : il traque la personne morte-vivante pour la renvoyer définitivement ; ainsi elles peuvent réaliser leur deuil. La raison essentielle de sa présence de l’Ouest est sa femme, disparue durant la Résurrection. Il ne désespère pas de la retrouver. marco est contacté pour une mission particulière, embauché de force par l’Etat : il doit retrouver le Dr Ballard. Il se fait accompagner par le taciturne Wu.

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l'homme des morts 01)°º•. Nous rencontrons les personnages sans trop de détails préalables. C’est en les suivant sur différentes actions que nous en apprendrons plus : leur passé est dévoilé petit à petit. Le point de vue omniscient permet de ne pas s’attacher qu’aux faits et gestes de Marco mais il a l’inconvénient de ne lier aucune atttache du lecteur envers les personnages. .

Côté zombie, nous avons des “exemplaires” assoiffés, très virulents et bien moches sans pourtant verser dans la surenchère (si, c’est possible). Le thème principal – et unique – est celui de la survie. Nous assistons au spectacle de l’humain dans ses moments de doute, ses choix et conséquences (ses erreurs essentiellement, d’ailleurs) ainsi que sur ces maigres espoirs. .

L’ambiance s’avère très glauque : nous sommes en présence de zombie trainant. Le récit est truffé de détails assez crus et de descriptions répugnantes. Zito nous présente une histoire avant tout primitive et qu’on pourrait même qualifier de virile : lutte, traque, assassinat, morts, de l’action brut avec l’emploi d’armes. Il n’empêche que le concept développé par l’auteur est intéressant et crédible, le résiduel émotionnel : un dernier éclair primitif ramènent les zombies à des endroits à consonance affective forte (lieu de travail, vacances, naissance ou autres événements). C’est grâce à ce résiduel émotionnel que Marco arrive à retrouver les morts-vivants à renvoyer dans la mort.

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)°º•. J’ai trouvé l’intrigue très linéaire : le récit ne fait pas place à la subtilité ni même réellement au suspense. Le langage est familier voire charretier ; sans doute pour donner davantage de crédit à l’environnement posé. Les échanges entre Wu et Marco sont minimalistes mais prenants. .

Ce livre basé sur l’espionnage comporte aussi une touche de thriller. J’ai particulièrement apprécié le nouveau métier émergent de tueur de zombie professionnel que je n’avais pas encore eu le loisir de croiser dans un roman post-apocalyptique. L’aspect scientifique et l’intégration des prions n’est pas sans rappeler 12:21 de Thomason. J’ai trouvé le pathos un peu exacerbé sur la fin, trop attendu aussi pour fonctionner avec moi.

Cet aspect “road movie” est assez réussi et l’annonce de la future adaptation cinématographique par The ink factory ne surprendra personne.

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“L’homme des morts” de V.M. Zito suit une intrigue linéaire et un peu prévisible. Du côté “plongeon” du lecteur, l’ambiance est glauque à souhait, les détails nombreux et l’action bien présente. L’amateur de zombie version trainante-répugnante sera ravi(e) par ce post-apocalyptique qui offre une idée originelle sur le résiduel émotionnel.

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Lire les premières pages

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Souvenir de lecture : Il est resté pour elle. .

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My summer of (SFFF) loveDéfinitivement, ce livre fait partie du challenge My summer of (SFFF) love : non pas qu’on y trouve de l’amour dégoulinant. Mais si Marco se trouve encore dans l’Ouest (il est courageux !), c’est tout simplement parce que son amour y demeure encore et qu’il ne l’a pas retrouvée depuis le début de l’épidémie. L’amour y est en filigrane, car s’il mène ces actions, passent par ces lieux, ce n’est pas par hasard…

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De livres & d’épice (Chani), La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Les lectures de Mylène, La Croisée des Chemins (Tesrathilde), Mes imaginaires (Sandrine B.M.), My inner shelf (Carole) ont également été se promener dans le wagon-restaurant..

CITRIQ
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Orbit. .

Pic : Zombie par Wahkee930

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BRONTË Emily – Les Hauts de Hurle-Vent

05/07/2013 29 commentaires

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les hauts de hurle vent Emily BronteTitre : Les Hauts de Hurle-Vent
Auteur : Emily BRONTË
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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M. Lockwood arrive aux Hauts de Hurle-vent ; qui s’avère être les terres de Heathcliff. Il désire ardemment trouver un guide et le mauvais temps le cloue sur place pour la nuit. Il démêle difficilement les liens des habitants de la maisonnée et formule ses premières interrogations concernant un plausible fantôme. Il interroge sa femme de charge, Nelly. Celle-ci devient narratrice de l’histoire de la famille Earnshaw.

D’un séjour, Monsieur Earnshaw ne revient pas avec des cadeaux sous le bras pour ses enfants, mais avec un jeune garçon au bout de la main. Très vite, ce petite Heathcliff gagne toute l’amour du père, recalant ses propres enfants Hindley et Catherine. Si Hindley devient extrêmement jaloux et se perd dans l’alcool en grandissant, Catherine se rapproche énormément de lui. S’impose le choix de la raison… elle se marie avec Edgar Linton, un voisin. Heathcliff ne supporte pas et jure de se venger de cette vie volée.

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Les Hauts de Hurlevent 01)°º•. Ce n’est pas forcément un portrait très réjouissant que je dresse des personnages : je les trouve assez brutaux dans leur ensemble. Aux premiers chapitres, nait un certain amalgame entre les noms mais aussi du résultat de leur nouvelle identité conséquente aux mariages. .

Selon nos préférences, certains nous serons plus sympathiques que d’autres : chacun renferme qualités et défauts qui parleront au lecteur. Ce sont pourtant des âmes torturées. Si on peut penser que Joseph leur survivra tous, il apporte un caractère humoristique non indéniable, Linton symbolisera la peur et les femmes montreront leur aspect manipulable. Catherine devra partager son cœur entre deux hommes : Edgar et Heathcliff. Elle et sa propre fille Cathy, seront malheureusement sous l’emprise de ce dernier. Heathcliff est prêt à tout par dépit et par tristesse : détruire et se venger s’avèrent être son leitmotiv. .

Concernant la topographie des lieux, nous avons la plaine, les rochers, le cimetière et deux habitations qui offrent les deux opposés : les Hauts de Hurle-Vent et Thrushcross Grange. On notera que les personnages sont aussi sinistres que la lande, et les plus grandes scènes se déroulent la nuit. Par contre, les saisons sont peu marquées, le vent et la pluie règnent en maitre, parfois, il y a quelques épisodes de neige.

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)°º•. J’ai été assez interloquée de trouver dans ce récit tant de cruauté physique et mentale entre les personnages : coups de pied, de poing et autres gifles. La cruauté est aussi présente envers les animaux : la portée de chiots pendue à une chaise par Hareton, Heathcliff frappe chevaux et chiens et a pendu la chienne d’Isabelle pour se venger. Isabelle et Edgar Linton ont écartelé des chats dans leur enfance. .

Ceci est un des aspects de l’atmosphère tout du long du récit : l’ambiance glauque plane de manière permanente. Les amours désillusionnées sont bordées de haine et de mépris et c’est une tragédie qu’Emily Brontë nous offre. Cette histoire me fait penser irrémédiablement aux seuls textes fantastiques de l’ère victorienne que j’ai lus : je ne peux m’empêcher d’y voir la personnification d’un démon en la personne de Heathcliff. .

Emily Brontë navigue sur le romantisme anglais du XIXe siècle (né avant le romantisme français) avec cet état mélancolique qui le caractérise. « Les Hauts de Hurle-Vent » reprend les communs du roman noir : l’atmosphère angoissante, les fantômes et leur cimetière ainsi que la jeune fille persécutée.

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Les Hauts de Hurlevent 04)°º•. Cette histoire est contée en poupée gigogne car c’est Nelly, une domestique du locataire actuel de la Grange – Lockwood – qui tient le récit. Ces premiers chapitres avec Lockwood sont assez déstabilisants. L’aspect narratif tenue par cette dernière joue beaucoup dans cette impression de « récit bien conduit », tant sur la façon d’amener les faits que sur la manière de glisser quelques passages humoristiques ou autres anecdotes. .

L’histoire est d’une puissance négative bien réelle : beaucoup de noirceur découle de la plume d’une femme de 28 ans pourtant pieuse et qui sortait rarement de chez elle. Son roman a bien évidemment secoué les mœurs d’autrefois et a été reçu vivement par le lectorat. Je trouve quelques moments un peu trop théâtraux à mon goût, mais il est vrai qu’on veut savoir ce qu’il advient des personnages. .

Une majorité de lectrices a découvert ce roman dans l’adolescence, peut-être mon âge joue-t-il sur cet aspect là ou peut-être ne suis-je pas assez portée sur la romance (mais l’étais-je avant ?) pour véritablement avoir été transportée. Je pense que ce livre mérite plusieurs relectures au cours d’une vie, car il pourrait faire appel à différentes émotions alors.

Je bénéficie d’une chouette édition pour mon exemplaire : le coffret referme un marque-page et une première de couverture tous coordonnés.

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« Les Hauts de Hurle-Vent » est un classique anglais indéniable par la plume incisive et précise d’Emily Brontë. Le récit peint la fresque de la famille Earnshaw avec tout le lot de tragédie, de drame mais aussi de romance qu’elle aura vécu. Nous plongeons directement dans le romantisme anglais et dans la fameuse période victorienne.

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Les Hauts de Hurlevent 03Les Hauts de Hurlevent 02

Les Hauts de Hurlevent livre.

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Souvenir de lecture : Il est mauvais, il est mauvais !

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Defi valeriacr0Cette lecture est celle de juin pour le défi Valériacr0. J’ai trouvé une copine de « lecture commune » afin qu’on s’épaule durant notre découverte, il s’agit d’Un criquet errant dont vous pouvez retrouver la chronique ICI.

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Chaplum (Manu), Charabistouilles (Bykiss), Chez Iluze, D’encre et de rêves (Morgana), Des galipettes entre les lignes (Lili Galipette), Lilly et ses livres, Nevertwhere, Perdre une Plume, Pilalire (Bookormette), Rêve Général (J.a.e_Lou), The Cannibal Lecteur se sont aussi promenés sur la lande.

CITRIQ

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Pics : #01 Wuthering Heights par Peibee an Jay ; #02 Wuthering Heights characters par Gerre.

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