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HILL Joe et RODRIGUEZ Gabriel – Locke & Key – Bienvenue à Lovecraft, volume 1

01/09/2013 22 commentaires

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Bienvenue a Lovecraft Locke and Key Hill RodriguezTitre : Bienvenue à Lovecraft (Locke & key, volume 1)

Auteurs : Joe HILL & Gabriel RODRIGUEZ

Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6

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Alors que la famille Locke est occupée par les travaux de peinture, deux jeunes hommes suivis par Rendell, conseiller d’orientation, se présentent. Sous les yeux de son épouse Nina, ils le tuent. Tyler, l’ainé des enfants arrive à les mettre K.O. mais pas à sauver son père. Kinsey et Bode ont également réussi à se cacher, le temps de l’horreur. La famille décide de quitter les lieux pour s’installer au manoir familial dans le Massachussetts. ‘Keyhouse’ est la maison familiale des Locke et ils y retrouvent leur oncle Duncan, frère de Rendell. Si tout parait calme en apparence, il faut savoir que l’écho du puits… n’en fait qu’à sa tête.

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)°º•. Chacun des trois enfants vivent et réagissent différemment à leur tragédie. Ils vont devoir affronter leurs propres peur et accepter la nouvelle donne de leur vie. On sent déjà poindre une psychologie développées pour chaque personnage et ils se révèlent déjà très attachants. .

Keyhouse est un manoir victorien isolé sur une île. Les natures démoniaques qui sont tapies dans son ombre sont inconnues des personnages. Le principe des clés m’a beaucoup plu. C’est sans doute THE originalité qui permet de nombreux rebondissements, beaucoup d’idées à exploiter et toute une cascade de causes-conséquences avec moult détails. Oui, il y a du potentiel et on sent que le scénariste va bien s’amuser !

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Bienvenue a Lovecraft 01)°º•. La rencontre entre scénariste et dessinateur… je la qualifie de très bonne ! L’un sert l’autre et inversement. Ce n’est pas chose aisée qu’un tel mariage paraisse à mes yeux, parfait. Au scénario, nous avons Joe Hill, aux dessins Gabriel Rodriguez et Jay Fotos aux couleurs. .

Le  dessin parait très américain mais les illustrations sont bien plus travaillées que dans les comics américains – que j’ai croisés – tant sur la richesse des détails que sur les mouvements de rondeurs et de cassures. Le trait épais m’a séduite dès les premières pages. Si les décors sont menaçants et horrifiques, ils n’en sont pas sanglants (sauf les premières pages, assassinat oblige). .

Le découpage est bien pensé pour dynamiser les scènes d’action, les traits des visages sont efficaces dans l’expression. J’ai été agréablement surprise par cet aspect « bien fini ». La galerie en fin de tome est aussi appréciable. L’union entre scénario en béton & dessins noirs servent à merveille émotions, suspense, frissons et tensions.

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)°º•. Ce comics aux accents fantastiques et d’horreur donne le ton. L’utilisation de « Lovecraft » attire le chaland amateur. On pourrait croire à un procédé bidon marketing, mais il n’en est rien car la série fait appel à des ambiances identiques développées par l’auteur du même nom. Dès les premières cases, le ton est donné : on sent que quelque chose va mal se passer. .

Cette intrigue à tiroirs présente un scénario intelligent avec des secrets plein les poches (si tant donné qu’un scénario ait des proches). Une narration par flashbacks nous permet de mieux comprendre les tenants et les aboutissants. Le récit est palpitant, très dense. Nous sommes de suite happés, nous parlons de lecture « ultra » addictive. L’ajout du fantastique apporte une nouvelle lumière à l’histoire. Tout est présenté sans détour, parfois brutalement. Hill ne sombre pas dans le pathos même s’il fait appel à plusieurs émotions. Il utilise quelques ficelles connues mais les tire judicieusement. La grande tension qui s’en dégage peut être angoissant pour certains lecteurs. .

Je ne connaissais pas Joe Hill avant d’attaquer cette série pour adulte, ce qui fondamentalement n’a pas joué dans mon choix (le conseil d’ami, beaucoup). Le titre et la couverture, bien plus. Joe Hill est Joseph Hillstrom King. Oui, le fils de Stephen King. Il signe ici sa première immersion dans le monde des comics.

J’ai dévoré les trois premiers volumes et en ai déclaré un gros coup de cœur… au point d’en parler à toute la blogosphère (ou presque). Mais au moment de les acquérir, j’ai été confrontée à une rupture de stock et à l’inflammation des prix de l’occasion. J’ai été patiente (très) et j’ai attendu que Milady Graphics les rééditent. Eux ont connu quelques soucis, moi une sueur froide. Finalement, la série a bien été rééditée mais en hard cover (prenant ainsi quelques euros de plus pour leur prix final, grr). .

Un recueil français synthétise six opus. La série devrait compter alors six tomes en français pour la saison complète. Locke & Key a reçu à deux reprises le British Fantasy Award du meilleur comics (2009, 2012). Joe Hill a également remporté l’Eisner Award du meilleur scénariste en 2011. Une série télévisée produite par Spielberg aux US (droits vendus à Dreamworks) a été avortée en raison des coûts de production trop importants. Cependant, Universal pencherait pour la réalisation d’un long métrage, affaire à suivre.

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« Bienvenue à Lovecraft » devrait défrayer votre chronique. Plongez dans un univers soigneusement établi, parfaitement dessiné et harmonieusement placé sous ambiances. Le duo Hill-Rodriguez fonctionne à merveille pour nous fournir une histoire en béton armé à laquelle vous prendrez forcément plaisir à lire. Le principe des clés devient une grande source d’inspiration. Tension et émotion sauront faire palpiter votre cœur de lecteur.

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Bienvenue a Lovecraft 02 Bienvenue a Lovecraft 04 Bienvenue a Lovecraft 03 .

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Souvenir de lecture : je le veux là, maintenant. Je vais les acheter, tout de suite. Hum. Bon, je vais attendre la seconde parution et croiser fort les doigts de petits lutins pour qu’elle ait vraiment lieu.

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Defi valeriacr0Ce livre est ma lecture choisie dans le cadre du Défi Valériacr0 pour août. Lecture et relectures m’ont toutes deux ravie et il était enfin temps de vous en parler 😉 .

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Book en stock (Phooka),  Le livroblog d’Hilde, Marque-ta-page (Valeriane), Mes lectures de l’imaginaire tomes 1&2 (Olya),  Quoi de neuf sur ma pile ? (Gromovar), Rêve général (J.a.e_Lou) ont tourné avidement les pages. .

CITRIQ

Toutes les illustrations proviennent de la galerie de Gabriel Rodriguez.

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TENOR Arthur – Roman d’horreur

28/08/2013 8 commentaires

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Roman d horreur Arthur TenorTitre : Roman d’horreur
Auteur : Arthur TENOR
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Le trio inséparable que forment Valentin, Cédric et Zoéline s’ennuie à cent sous de l’heure. Ils ont bien évidemment pensé au film de zombie, mais la sauce ne prend pas. Ils décident le lendemain de s’atteler à la visite du manoir dans le voisinage qui a tant fait parler de lui. Le rendez-vous est donné à 22 heures : armés d’un chandelier à trois bougies, ils parcourent la maison. Sinistres craquements et courants d’air glacés les font un peu frissonner… mais ce n’est rien comparé à l’apparition d’une adolescente sépulcrale.

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)°º•. Valentin, du haut de ses 14 ans est toujours de paire avec son ami Cédric, un grand blond de type « brute » bien qu’il n’en demeure pas moins gentil. Zoéline les accompagne bien souvent et officieusement, elle met des papillons dans le ventre de Valentin. Ce dernier s’avère très curieux quant au manoir des Collinsky. Il faut dire que la manifestation du spectre ne va pas le laisser bien tranquille. Nous ferons la connaissance aussi du voisin du manoir, d’un inspecteur de police, des parents de Valentin,…
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Un père avait massacré sa femme et ses trois enfants, lardant même ces derniers de coups de poignard. Il s’était ensuite suicidé en se pendant à la rambarde de l’escalier central. Du grand classique, hélas.

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Roman d horreur 02)°º•. Arthur Ténor revisite le mythe de la maison hantée avec enthousiasme. Il ne prend pas le plus jeune public pour des idiots tant sur le vocabulaire que dans la façon d’amener les faits. Bien que l’ambiance cauchemardesque soit bien rendue, le récit est toujours teinté d’humour (celui-là même que j’avais découvert sur Le Félin).

En ouvrant ce livre, c’est s’accorder avec une envie de sensations : les frissons sont bienvenus… surtout si on lit le livre la nuit. J’avoue que la mention « à partir de 12 ans » m’a particulièrement plu du simple fait que je n’aime pas avoir ‘trop’ peur, poule mouillée que je suis (et non, les zombies, c’est pas pareil). J’ai apprécié avoir retrouvé ce léger saisissement dû à mes frissons d’autrefois.

Petit clin d’œil à notre société, l’auteur fait référence à l’utilisation des nouvelles technologies : téléphone mobile, internet et le thème de la rédaction qui tourne autour de l’avenir du livre électronique.

En fin d’ouvrage, sont cités sept films d’horreur : même s’il est indiqué à partir de 12 ans, je trouve qu’ils ne sont pas conseillés par les ‘si’ jeunes (mais peut-être suis-je vieux jeu). Pour lire les premières pages, c’est par ici.

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« Roman d’horreur » porte très bien son nom : ce livre jeunesse conseillé à partir de 12 ans fait naitre de bons frissons grâce à une intrigue déroulée avec fluidité. L’humour est toujours présent en filigrane et les personnages sont attachants. A la tombée de la nuit, venez visiter le manoir hanté des Collinsky !

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Dans le chaudron :
¤ Le félin – Le sorcier de Brocéliande
¤ Coraline de Neil Gaiman
¤ Les étranges talents de Flavia de Luce d’Alan Bradley

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Souvenir de lecture : Attendre dans le noir et le voir si près.

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Logo Lecture Equitable

Challenge Jeunesse YA

Petit mais costaud, on soutient ce livre publié par les éditions Scrinéo.
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 » Roman d’horreur » est également une entrée pour le challenge jeunesse – young adult.

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CITRIQ
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Scrinéo.

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Pic : Une maison fantome par Balrogofchaos.
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CARRIGER Gail – Le protectorat de l’ombrelle ~ Sans forme, tome 2

06/11/2012 36 commentaires

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Titre : Sans forme (Le protectorat de l’ombrelle, tome 2)
Auteur : Gail CARRIGER
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique
Tome 1tome 3, tome 4, tome 5

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Du haut de ses talons et sous son ombrelle, Alexia Tarabotti a pris du grade : la voilà maintenant « Mujah » au service de la Reine. Elle mène l’enquête pour découvrir pourquoi les pouvoirs des vampires et de loups garous sont ainsi annihilés. Elle va devoir mettre son nez dans les affaires de l’ancienne meute de Lord Maccon. Tout pourrait se passer à merveille, si elle ne devait pas se frotter à son épouvantable demi-sœur et subir le chatouillement de plumes des chapeaux d’Ivy.

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)°º•. Lord Maccon et Alexia Tarabotti travaillent maintenant et principalement en horaires décalés ; pourtant ils mènent une vie tranquille et… non, pas du tout en fait. Pour Alexia, il est temps de partir en Écosse, à bord d’un dirigeable. Elle va rencontrer des loups garous en kilt (ouhouh !), la meute de Kingair, l’ex de Lord Maccon (la meute, pas Kingair). Dans ce tome, nous faisons un petit tour dans le passé de Conall, avec fortes grandes révélations… ou pas.
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C’est avec une grande joie si bien dissimulée qu’Alexia n’ait d’autres choix que de partir avec Félicité, sa demi-sœur insupportable. Ivy l’accompagnera et avec elle ses délicieux couvre-chefs invraisemblables. Tunstell, le porte-clés et le fiancé officiel de cette dernière sera de la partie ainsi que le commandant Channing Channing des Chersterfield Channings.
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Nous ferons la connaissance de Mme Lefoux, une inventrice française, modeuse et aux autres talents bien cachés. J’ai un faible particulier pour elle car j’aime beaucoup son caractère et sa façon de vivre. J’ai été un peu déçue que Lyall, le second de Maccon et Lord Akeldama soient aussi en retrait alors qu’ils m’avaient charmés dans Sans âme.
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Les créatures surnaturelles souffrent d’une épidémie d’humanisation, ce qui va créer une tension relativement forte. Il va sans dire que le grand atout de cette saga est bien les interactions entre les personnages. Alexia menacée, que va-t-il se passer ?

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)°º•. La touche steampunk est indéniable, Gail Carriger en ajoute encore une couche grâce aux inventions de Mme Lefoux, ainsi que le dirigeable, symbole fort de ce genre littéraire. J’ai beaucoup apprécié l’ajout de l’éthérographe qui s’avère un moyen de communication plus fantasyien que le télégraphe.
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Les us et coutumes victoriens en prennent toujours plein la figure notamment quand on s’aperçoit que les bandelettes d’une momie deviennent l’apparat indispensable à toute personne de distinction.

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)°º•. Pour ce deuxième tome, nous retrouvons toutes les particularités de ces personnages hauts-en-couleur. J’apprécie tout particulièrement l’harmonie indéniable entre la brutalité des loups-garous et le raffinement des vampires. On y croise aussi quelques fantômes mais je vous  en laisse la surprise. J’aurai quand même aimé que les informations concernant le passé de Conall Maccon soient plus consistantes.
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Si j’avais beaucoup souri en lisant le premier volume, la bonne surprise quant au ton employé par Gail Carriger est un peu passée. L’intrigue est lente et au démarrage tardif pour finalement se résoudre assez vite. Les actions sont rares, le tout manque de dynamisme. J’aurai envie que l’auteur passe la seconde maintenant que nous sommes aux faits quant au caractère des personnages, de l’existence de sociétés secrètes et des ambiances victoriennes. Heureusement, on ne peut pas rester chagrin trop longtemps, car cette série a – heureusement – un fort potentiel.
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J’apprécie toujours ces dialogues plein de mordant, les réponses cinglantes et sarcastiques du personnage principal. Il n’y a pas à dire, l’humour british est très appréciable. La plume est terriblement distrayante. Notons que ce tome propose une fin (difficilement) soutenable. Par ailleurs, cette série se clôture en cinq tomes et une adaptation en manga est déjà en cours.

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Cette fois-ci, Alexia part en Ecosse à bord d’un dirigeable pour rencontrer des loups-garous en kilt. Il va sans dire que nous sommes très heureux de retrouver ces personnages aux caractères plus forts les uns que les autres. On est tout « joie » d’assister à leurs échanges peu piqués des vers. Il est conseillé de ne pas attendre trop d’actions pour ce tome car l’intrigue est lente au démarrage pour se conclure très rapidement. On continue de flotter dans un univers steampunk délicieux.

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)°º•. Biographie
Gail Carriger, était archéologue américaine avant de devenir une auteur de steampunk. Elle a commencé d’écrire pour s’évader et y a pris beaucoup de plaisir – et on la comprend !

Son magnifique site à découvrir.

Pour lire les premières pages de « Sans forme », c’est par ici.

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Dans le chaudron :
¤ Sans âme, tome 1

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Souvenir de lecture : Et pourtant j’avais déjà fait une pré sélection pour les citations !

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Elles ont été nombreuses à lire « Sans forme » : Book en stock (Dup & Phooka), Elemnium (Dehlya), Hydromielle, La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Les lectures de Mylène (Mycoton), Les lectures de Nyx, Mon coin lecture (Karine), Neverwhere (Vert), Perdre une Plume, Pluie de livres (Dexlivres), Ptite boukinette (Azariel), Terre des mille lieux (Anisedora), Un brin de lecture (Karline05).
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CITRIQ

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Un petit livre qui se plait pour le challenge Halloween et le défi steampunk.

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Pics : #01 Ivy par Poisonwillow ; #02 Mme Lefoux par Poisonwillow.

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CARRIGER Gail – Le protectorat de l’ombrelle ~ Sans âme, tome 1

20/03/2012 38 commentaires

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Titre : Sans âme (Le protectorat de l’ombrelle, tome 1)
Auteur : Gail CARRIGER
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 2, tome 3, tome 4, tome 5

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XIXe siècle, à Londres. Mademoiselle Alexia Tarabotti n’a rien pour plaire à la société victorienne : des origines italiennes, un teint mat, un statut de vieille fille de 26 ans, la langue pas dans sa poche. Mais c’est le cadet de ses soucis car la Miss est aussi une sans âme ; elle est paranaturelle. Lors d’une énième bal où sa présence est requise, un vampire inconnu au bataillon l’attaque et y laisse sa peau – sur la pointe de l’ombrelle d’Alexia. C’est le drame, il s’est effondré sur une tarte à la mélasse – sa préférée ! – et elle se trouvait sans chaperon dans la bibliothèque.
La situation est suffisamment inextirpable pour ne pas avoir à se coltiner Lord Maccon, membre du BUR qui se doit de surveiller les allées et venues des créatures non-naturelles. Ce dernier suit Miss Tarabotti de près puisqu’elle a trouvé des indices et mène bien mener l’enquête, envers et contre tout ; surtout contre, tout contre Lord Maccon.

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)°º•. Alexia Tarabotti est un archétype à elle toute seule : époustouflante, intelligente, impétueuse et carrément culottée ; elle n’a pas la langue dans sa poche et est dotée d’une ombrelle en cuivre à pointe d’argent. Cette fille à la répartie implacable est issue d’une famille bourgeoise. Feu son père italien l’a laissée en plan avec sa mère hystérique pour seule famille, remariée avec Monsieur Loontwill et ses deux demi-sœurs. A 26 ans et toujours célibataire, Miss Tarabotti est considérée comme une vieille fille et ne rentre dans aucune case de la bonne société. A cela s’ajoute son statut de paranaturelle : elle est une suceuse d’âme. Il faut dire que le nombre d’exemplaires d’humains de cet état est très faible. Même si elle remplit toutes les conditions du statut de la femme steampunk ; elle ne tire pas dans les extrêmes : ni très forte/fragile ni hyper dévergondée ; elle est adroitement dessinée.

Lord Maccon, comte de Woolsey est membre du BUR (Bureau of Unnatural Registry). Au passage, il est aussi un loup-garou et même Alpha. Bien qu’il soit un tantinet farouche, il est plutôt bel homme au caractère bien trempé, un peu brutasse mais craquant avec son accent écossais. Ce personnage ne peut que ravir le lectorat en amour des poils. Si, c’est vrai.

Les échanges entre ce duo de choc et hautement hot sont réellement savoureux. Je suis assez friande de leur joute verbale pas piquée des vers.

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Bien sûr, ils ne seraient pas aussi bien assis dans leurs positions s’ils n’étaient pas bien entourés. Lyall est un Bêta, le bras droit de Lord Maccon. Intelligent, quelque peu décharné, il se révèle aussi être un pince-sans-rire. Du côté de Mademoiselle, Ivy Hisselpenny est une oreille attentive – mais qu’il ne faut point choquer – ; elle a pourtant un terrible mauvais goût vestimentaire et ses coiffes font pousser des cris d’effroi. Il y a également Lord Akeldama, vampire décalé coincé à l’époque rococo. Ce vampire maniéré est un grand ami d’Alexia et demeure un peu maniéré et terriblement gossip-eur. Il parle également en italique.

J’apprécie le caractère des personnages, le fait qu’ils soient hauts en couleur et surtout que certains soient poussés volontairement à la caricature. Les créatures fantastiques sont parmi nous : vampires, loups-garous, fantômes ; vous découvrirez aussi qui sont les drones, les porte-clés, le dewan et le potentat.

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)°º•. On se retrouve plongés dans un Londres victorien, au XIXe siècle et steampunk avec des pieuvres en cuivre à tout bout de champ, un automate, des dandys et gentlemen, des Dames aux toilettes apprêtées et le sacro-saint symbole, un dirigeable.
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Dans cette dictature des convenances, Gail Carriger sait très bien l’accent sur le comique de situation. C’est d’ailleurs pourquoi l’on apprécie tant l’héroïne qui est l’anti exemple de la femme aux bonnes manières et au physique charmant. Les situations dans laquelle elle se met donneraient le rose aux joues de toutes ces demoiselles : cocasses, décalées et insolites. Les mœurs du XIXe siècle sont très bien retranscrites et l’auteur en joue beaucoup.

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Plusieurs créatures sont également réunies dans ce livre. Elles sont plus ou moins acceptées parmi les humains. Des codes et des lois issus de leur hiérarchie (ruches pour les vampires, clans pour les loups-garous) mais aussi stipulés par l’existence de sociétés secrètes les régissent. Elles ont chacune leur territoire et doivent également faire face à l’existence d’individus « isolés ». Gail Carriger se gausse des mythes et les revisite intelligemment, notamment en intégrant ces paranaturels.

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)°º•. Dès les premières lignes, j’ai accroché. Il se dégageait une telle fraicheur des écrits que je n’ai pu que succomber. Ce livre présente une bonne barre d’humour avec des situations rocambolesques. L’humour so british a également tout pour me plaire : sarcasmes, ironie, réparties et second degré. Il va sans dire que le dosage entre l’humour et le raffinement est très bien dosé. Même si Gail Carriger s’amuse avec beaucoup de plaisanteries polissonnes prévisibles, il s’en dégage quand même une certaine retenue où la sensualité partage le podium avec la pudeur. Heureusement, si vous n’aimez pas les histoires sentimentales, nous ne versons pas totalement dans la fleur bleue.
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Cette romance est racontée de manière originale mais elle ne néglige pas l’aspect policier – bien que légèrement en retrait – ; les personnages trouvent des éléments d’enquête, les rebondissements sont plaisants et l’intrigue loufoque. Rien ne semble laissé au hasard grâce à la minutie d’écriture. Même si la fin est attendue, c’est pour tout autre chose que le dénouement qu’on s’embarque dans cette lecture. Les dialogues apportent également beaucoup de frivolité à l’histoire.
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Cette saga est une pentalogie et voit la parution du dernier tome VO ce printemps 2012 (contre la publication du tome 3 VF durant le même mois). Notons la très bonne traduction de Sylvie Denis qui a su accomplir un superbe travail de transposition où le texte ne faiblit pas et coule de lui-même.

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Plongez dans cette baguenauderie pour la légèreté, l’humour fripon et les créatures surnaturelles. Suivez Mademoiselle Alexia Tarabotti dans un Londres steampunk-é du XIXe siècle où elle va créer sa place dans la société et mener l’enquête… du bout de son ombrelle.

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)°º•. Biographie
Gail carriger,était archéologue américaine avant de devenir une auteur de steampunk. Elle a commencé d’écrire pour s’évader et y a pris beaucoup de plaisir – et on la comprend !

Son magnifique site à découvrir.

Pour lire les premières pages du roman, c’est par ici.

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Dans le chaudron :
¤ Sans forme, tome 2

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Souvenir de lecture : Moi, dans une prochaine vie, j’veux être une Mlle Tarabotti.

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Book en stock (Phooka), Elemnium (Dehlya), La p(ile) à (l)ire d’Heclea, Les carnets de Radicale, Les lectures de Cachou, L’étrange bibliothèque de Calenwen (Vert), Lire oui mais quoi (Yue Yin), Marque ta page (Pimpi), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Muti et ses livres, Perdre une plume, RSFblog (Lhisbeï), Sous le feuillage (Lael), Un brin de lecture (Karline05), Vampirisme (Vladkergan) ont certainement gloussé à un endroit ou un autre de ce livre.

CITRIQ

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Et hop ce petit roman entre aussi en compte pour le Challenge Winter Time Travel mais aussi pour le défi steampunk.

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Pics : #01 Parasol Protectorate Sketches par Terrizae ; #02 Soulless sketches par Ybeenormall ; #03 Conall Maccon par Poisonmillow ; #04 Parasol par Gail Carriger.

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LIGNY Jean-Marc – Mal-Morts

05/10/2011 17 commentaires

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Titre : Mal-Morts
Auteur : Jean-Marc LIGNY
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Depuis ses plus lointains souvenirs, Elodie sait qu’elle a combattu toute sa vie les mal-morts. Ces esprits des morts n’ayant pas trouvé le repos, errent sur terre et aspirent l’énergie et donc la vie d’Elodie. Malheureusement, des morts, il y en a à tous les carrefours et Elodie a bien du mal à résister à leur emprise. Ses parents, terrorisés par le comportement d’Elodie la croient folle. Sa psychothérapie ne semble pas fonctionner, ils emploient donc les grands moyens et conviennent d’un séjour dans un établissement psychiatrique contre son gré. La clinique étant gérée par une ramasseuse de fric, Elodie part en soins intensifs. Sans l’aide de Mathilde et de Sandra, elle aurait rendu l’âme. Malheureusement, de nouvelles épreuves arrivent bien trop vite…

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)°º•. On éprouve beaucoup d’empathie pour notre petite héroïne, Elodie. Chétive, oisillon et très très mince, Elodie a de gros soucis dans la vie : les morts. Non seulement ce n’est pas un passe-temps pour le moins agréable mais là dessus, il faut aussi qu’elle se batte contre les incompréhensions de ses propres parents. Et à cet âge-là, on a déjà bien assez de mal à se concentrer sur soi et à essayer de s’assumer. Notre héroïne nous touche par son combat, son envie toute simple de vivre. L’identification à l’héroïne est assez aisée, on souffre pour elle. Cet aspect est renforcé également par la présence des mal-morts : ces fantômes ne cessent de la séquestrer et sincèrement, ils représentent une des composantes principales de notre intérêt quant à l’histoire.
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Cependant, au cours du récit, elle devient potentiellement le cliché d’un certain type de jeunes filles au moment où elle tombe sur une affiche de concert de son groupe fétiche Orfan. Que ce soit dans la description des papillons dans le ventre, de son projet de faire de la musique ou même de rencontrer son idole – si facilement – diminue notre contentement « littéraire ».
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Dans la sphère d’Elodie, évoluent ses parents Charles et Nicole. Il leur est extrêmement difficile de la comprendre, surtout quand il faut appréhender le concept de morts voleurs de vie, et pas n’importe laquelle, celle de leur fille. Bien qu’ils ne veuillent que le bien de cette dernière, ils s’y prennent plutôt mal. L’autre pendant est représenté par Sandra, une policière tout fraichement sortie de son école qui retrouvera Elodie dans un piteux état allongée dans un caniveau. Mathilde est l’infirmière en chef et le bras droit de la psychologue et gestionnaire de la clinique des Tilleuls, femme façon « roc », elle n’en demeure pas moins avec tout plein de sensibilité dans le dedans.

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)°º•. L’atmosphère relativement sombre, un peu glauque où le désespoir règne est très bien rendue. L’utilisation du fantastique est judicieuse pour souligner le mal être de l’adolescente. Malgré cette bonne idée, l’auteur s’éparpille et le manque d’intérêt au développement est assez éloquent.
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On notera quelques clichés comme les parents incompréhensifs, les adultes ultra gentils pour aider notre héroïne, et celui des institutions psychiatriques. Cependant, Jean-Marc Ligny ne berce pas ses plus jeunes lecteurs et va aborder quelques thématiques, toute en retenue : viol, anorexie, fugue, séjour à l’asile, suicide ; chose plutôt rare dans les livres adressés à cette cible.

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)°º•. Ce livre jeunesse réunit de très bons ingrédients. Les rebondissements et intrigue sont rigoureusement orchestrés, l’écriture est fluide et accessible. Les premiers chapitres se focalisent sur les combats avec les mal-morts : on est tenu en haleine ; le roman se dévore sur les deux premiers tiers. Par la suite, le récit prend une autre orientation et cela sent bon fleurette : quête de l’amour, l’estime de soi.
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L’horreur côtoie la guimauve et c’est sans doute cette partie pleine d’amour avec un réel message d’espoir qui ne convaincra pas assez les « adultes ». Le départ est tellement prometteur que nous avons l’impression d’autant plus vive que l’intrigue s’essouffle très vite. La fin onirique peut laisser perplexe mais elle a l’avantage de ne se pas se laisser deviner facilement.

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)°º•. Biographie :
Né en 1956, Jean-Marc Ligny se plonge littéralement dans la littérature (huhu) après le bac : il écrit une quarantaine de romans en Science-Fiction et Fantastique, la seule littérature digne d’intérêt à ses yeux.
Son site.

La couverture – magnifique ! – est signée par Xavier Collette.

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Souvenir de lecture : Le frisson qui parcourt l’échine quand on lit le combat d’Elodie contre les mal-morts.
« On ne dit pas mal mort mais zombie » ; « il y a les bien-nés et les mal-morts ».

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If is dead (Serafina), Imaginelf (Lelf), Parchments of Sha’ (Shaya) se sont aussi retrouvés au milieu de ces pages.
Et une courte chronique vidéo, Siham & Maÿlis, 14 ans.

CITRIQ

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Et nous voici à la première étape « La célèbre, l’incontournable Maison hantée ! » du train fantôme du Challenge Halloween.

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Pic : The city is full of ghosts – NoMirar

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CARMAN Patrick – Skeleton Creek, Psychose tome 1

10/03/2011 24 commentaires

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Titre : Psychose (Skeleton Creek, tome 1)
Auteur : Patrick CARMAN
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut

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Arriva ce qu’il devait arriver : Ryan et Sarah n’ont plus le droit de se voir.
Après l’accident, où Ryan est tombé d’un niveau en visitant la drague en compagnie de Sarah, leurs parents ont décidé qu’il était temps de séparer les deux adolescents. Mais c’est plus fort qu’eux, à Skeleton Creek, petite ville, il n’y a rien à faire. Il y a seulement la vieille drague qui ne fonctionne plus… et les secrets qui l’entourent. Ce combo de choc a décidé de mener l’enquête : oui, mais à quel prix ?
Comme Ryan et Sarah n’ont plus le droit de se voir, ils communiquent tant bien que mal : ils s’envoient des mails à des heures indues pour s’échanger leurs indices et autres découvertes. Heureusement, Ryan nous a envoyé son journal intime : nous pouvons suivre l’affaire par ses écrits, et trouver les mots de passe des vidéos que Sarah dépose sur son site web.

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)°º•. Ryan, 16 ans de son état, est un habitant de Skeleton Creek. Il se considère comme écrivain, que le papier c’est nice et que la haute technologie c’est nul-mais-que-quand-même-ça-permet-de-faire-quelque-chose-à-Skeleton-City. Par fois, il a un cerveau qui enregistre tout, parfois il ne semble pas trop fonctionner. Il a la tête qui a tapé un peu fort, mais est toujours prêt à découvrir le mystère qui enveloppe la vieille drague n°42. Alité à la suite de son accident, il va devoir faire sa life avec un gros plâtre sur toute la jambe.
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Heureusement, il va être aidé par Sarah, sa meilleure copine. Elle, elle a le permis, et même une voiture. Si Ryan est doué avec les mots, elle est sensée l’être avec une caméra au poing (en voyant la qualité des images et les coupures des vidéos, vous comprendrez que ce n’est pas encore du grand art). Elle est tête de mule, tête brûlée et certainement aussi casse-couille prise de tête. Mais bon, cela fait de la compagnie à Ryan, et ça, c’est bien.
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Grâce aux vidéos, vous pourrez même apercevoir leurs visages !
Bon, Sarah, elle est juste insupportable : l’actrice n’arrête pas de lever les yeux au plafond quand elle se filme, n’arrive pas à coordonner la bonne expression de visage à son discours, et t’as juste envie de lui écraser le nez, mais sinon, ça va (le doublage est pourrite, mais là aussi, tu ne peux rien y faire). Tu verras Ryan aussi, mais il faudra arriver jusqu’à la fin du livre pour voir la dernière vidéo. Dans l’ensemble, même sans le voir, tu comprendras qu’il est un poil crédule et naïf.

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)°º•. Ce livre jeunesse propose une enquête : vous lisez le journal intime de Ryan, visualisez les vidéos de Sarah et essayez de percer un mystèèèère.
J’avoue, je n’ai pas trouvé l’intrigue très croustillante : malgré le « plus » informatique, il suffit de se laisser porter, toute réponse aux questions se situe dans les pages suivantes, on demeure passif. Les indices écrits par Ryan ne sont pas très discrets : ils sont proposés comme ‘sautage du coq à l’âne’, suivis de quelques interrogations. Ce n’est pas vraiment subtil. Les rebondissements sont prévisibles et bien malgré nous, nous avons une imagination plus débordante que l’auteur. Le développement est très lent et on soupire parfois.

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Je pense que le pire à mes yeux, est de prendre les potentiels jeunes lecteurs pour des idiots : prémâcher le travail, pourquoi pas ? Mais laisser de telles incohérences ? A s’en frapper la tête contre les murs. J’ai toute une pelée d’exemples que je ne peux malheureusement pas divulguer ici sous peine de spoiler, mais je vous en donnerai un : Ryan est capable de retranscrire intégralement au mot près une conversation antérieure, mais est incapable de mémoriser le contenu d’un tiroir un jour plus tard. Super cerveau ou tête en rade ?
J’émettrai une mention spéciale à ce journal intime, le plus vite écrit au monde : et oui, le petit carnet que vous tenez dans les mains a été écrit en… 7 jours !

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Les échanges vidéos/mails sont un poil irréaliste mais demeurent intéressants pour donner à ce livre, un aspect très « Chair de poule interactif » (expression copyrightée par Laure, Chair de Poule est une série jeunesse écrite par R.L. Stine, avec des histoires plus cauchemardesques les unes que les autres). L’interactivité des vidéos, que vous visionnez sur le site de Sarah est sympathique… mais pas facultative ! Hors de question donc d’offrir ce bouquin à un jeune pour le lire en vacances ! En plus, je suis également frustrée car je me serai attendue à voir de faux blogs apparaitre sur la toile, des articles cachés, etc. mais rien n’existe, ni en VF, ni en VO.

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J’avoue (bis), je n’ai pas été du tout touchée par ce concept marketing. Contrairement à ce qu’il se dit sur la bloggo, ce n’est pas du tout inédit. Il n’empêche que j’ai bien reçu la lettre manuscrite postale mais pas le mail de Sarah. Il n’en demeure pas moins que ce livre est un très bel objet : il propose une belle couverture cartonnée, affiche de faux papiers scotchés (mais c’est pas la peine de rouler en boule tes mails imprimés, Ryan !), et se présente comme un vrai journal intime : il est ligné et la typographie est de type « manuscrite ».
Ce premier tome n’est pas nouveau, il est sorti en français en février 2009, et sera de nouveau en librairie aujourd’hui (10 mars 2011), il fait l’objet d’une campagne plus forte car le deuxième tome sera dans nos bacs fin mai 2011. Le troisième tome est attendu en octobre 2011 et le dernier de la tétralogie est programmé pour janvier 2012.
Attention, « outcha », le premier tome est très cliffhanger ! (comprendre, à fin ouverte à très fort suspense)

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Bref, un livre qui n’a pas réussi à m’emmener entre ses lignes, une enquête un peu flagada. Heureusement, rien ne vaut une bonne lecture commune avec Laure pour rehausser le tout et se marrer ensemble. Peut-être séduira-t-il quelques adultes mais il peut bien se révéler être un grand coup de cœur chez nos djeun’z et autres adolescents.

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)°º•. Biographie (source)
Patrick Carman vit dans le nord-ouest des États-Unis. Romancier prolixe, ses livres pour adultes et pour la jeunesse ont été salués par de nombreux prix. Il est l’auteur, chez Bayard Jeunesse, de la série Elyon, et de la trilogie Atherton. Le concept novateur de Skeleton Creek lui est venu, déclare-t-il, en observant qu’il était temps de combler le fossé entre le livre et les nouvelles technologies. Il a donc créé la société PC Studio, qui produit les vidéos associées aux livres.
Le site de Sarah (clic), le bureau de Ryan (clic), et il y a même un extrait (clic) que vous pouvez lire gratuitement.

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Laure.

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Souvenir lié à cette lecture : « T’as vu la vidéo cachée ? » m’écrit Laure. Je lui réponds « la quoi ?! ». Trois jours après, je me suis décidée à chercher sur le site avec un gros soupir. Laure arrive à me faire tout et presque n’importe quoi 🙂

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Ce livre est voyageur
En espérant que vous prendrez plus de plaisir que moi ^^

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D’autres avis disponibles chez :
¤ Book en Stock (Dup),
¤ De l’autre côté du miroir (Laure),
¤ La bibliothèque Malounienne,
¤ La p(ile) à l(ire) d’Heclea,
¤ Les mots d’Archessia.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Bayard.

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Pics : #01 Skeleton Creek par Molonara ; #02 La drague de Sumpter Valley.

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FAKHOURI Anne – Le clairvoyage

11/01/2011 19 commentaires

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Titre : Le clairvoyage
Auteur : Anne Fakhouri
Plaisir de lecture : coeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tome 2

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Clara vit dans un monde scientifique où chaque chose a sa place, où tout a une explication logique jusqu’à ce qu’elle atterrisse chez son oncle Antoine et sa tante Bébé, dans une maison qui cache beaucoup plus que ce que l’on pense. La vie a donné un sacré coup de pied à Clara, et malgré cela, elle est prête à tout : mais comment va-t-elle réagir en découvrant des signes suspicieux ? Jusqu’où pourra-t-elle aller dans la bataille qui fait rage ?
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De grandes questions en relation avec nos personnages demeurent… quelles sont leur réelle personnalité ? Ont-ils un secret ? Sont-ils tous liés ?

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)°º•. L’attachement à Clara notre héroïne, est très fort. On ressent beaucoup de peine pour la jeune fille à la mort de ses parents. On avance à tâtons dans l’histoire aux côtés et au rythme de Clara, grâce à l’emploi de la première personne comme narratrice et à l’utilisation de l’italique pour ses pensées. A 12 ans, elle est une personne intelligente et mature. Elle se révèle être une grande exploratrice et est prête à aller au devant de tous les dangers.

Elle est accompagnée par sa poupée Miss Buba. C’est d’ailleurs grâce à elle, si nourrisson, elle a pu survivre à une chute. Miss Buba est une coéquipière de choc et Clara peut lui faire confiance les yeux fermés.

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Antoine et Bébé accueillent Clara dans leur grande maison. Antoine est son oncle maternel et ils se sont très peu vus depuis ces dernières années à cause du comportement étrange de Bébé au baptême de Clara. Etrange, Bébé l’est toujours : elle reste la plupart du temps coincée dans son atelier aux rideaux fermés. Clara fait également la rencontre des deux sœurs de Bébé, Suze et Lia : elles tiennent toutes deux un magasin d’antiquités. Monsieur Hêtre veille aussi quelques fois à la tenue de la boutique. Vient s’ajouter Gauvain, le fils de Lia ; ils vont tous deux avoir le droit à de sacrées péripéties.

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Nous découvrirons d’autres personnages discrets mais non moins importants tel que le Chat Grain (une version plus noire que le Chat de Chechire d’Alice), de Puck le corbeau, de Titania Reine des Fées (oui, la Titania de Shakespeare) et une flopée de fées, sirènes et fantômes.

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)°º•. Anne Fakhouri est une très bonne conteuse. On tourne les pages très vite, on se surprend à retenir son souffle. Le flirt avec le merveilleux se fait par touches subtiles. On y trouve beaucoup de mythes et légendes mais ils n’ont pas été réécrits et c’est grâce à la seule interprétation du lecteur que l’histoire devient naturelle et très puissante. Y sont présents des références arthuriennes, du folklore et pas d’impression d’un livre ultra classique. Par la fracture dans la vie de Clara, l’auteur traite des thèmes plus profonds tels l’adolescence et la mort. « Le Clairvoyage » est un petit roman de 250 pages mais dont l’histoire est riche et originale. Par-dessus tout, prime la tendresse de l’auteur.

L’univers est magique, quelque peu féérique et tellement prenant. L’impression de brume en début de livre renforce ce côté de « miss Clara perdue ». Les ambiances sont délicieusement mises en place et participent à la part de mystère. Le suspense y est très fort et le retournement de situation appréciable.

Cette histoire est loin d’être seulement un livre « enfantin », il est au contraire accessible à et intéressant pour tous. Il est fort dommage que L’Atalante ne communique pas sur le fait que ce livre soit le premier tome d’un diptyque, on croit à un one-shot. « Le Clairvoyage » a par ailleurs reçu le Grand Prix de l’Imaginaire en 2010. La couverture est réalisée par Sarah Debove.

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)°º•. Biographie (source)

Anne Fakhouri a huit ans quand elle découvre le désert, Lewis Carroll et le roi Arthur. Son bac en poche, elle se destine à des études de lettres qu’elle oriente vers le mythe arthurien, participe à la création d’Actusf, un site de chroniques sur les littératures de l’imaginaire, et écrit. Aujourd’hui, mariée, une fille, elle vit à Paris. Le clairvoyage est son premier roman.
Un entretien de l’auteur à découvrir chez Elbakin.

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Souvenir lié à ma lecture : Mais comment fait-on pour n’avoir jamais entendu parler d’un livre pareil ?!
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Ce livre est voyageur
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Merci à Babelio et aux éditions L’Atalante

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D’autres avis disponibles chez : Loula, il était une fois…On ne voit bien qu’avec le coeur (Edelwe).

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