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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en A, B, C’

KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Deuil & espoir tome 15, Un vaste monde tome 16

11/03/2013 10 commentaires

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deuil et espoir walking dead kirkman Un vaste monde walking dead kirkmanTitres : Deuil & espoir, Un vaste monde (Walking dead, tomes 15 et 16)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut
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Deuil & espoir, volume 15
La communauté d’Alexandria se remet plus ou moins difficilement des derniers événements mais tous œuvrent pour la sécurité de leurs quartiers. Les blessures ne sont pas que physiques, certains se sentent floués, des couples se brisent et d’autres se forment. Le temps de la tranquillité n’est pas encore pour maintenant avec l’arrivée d’un homme qui sait parfaitement se battre.

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Un vaste monde, volume 16
L’équipe capture l’homme difficilement maitrisable et ce dernier leur explique qu’il vient de « La colline ». Mais on n’emprunte pas impunément à la colline sans un véritable échange… sans un juste retour des choses. Rick et la troupe ont-ils bien compris tous les tenants et les aboutissants d’un tel pacte ?

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un vaste monde walking dead 01)°º•. Pour ces deux tomes, le scénario manque de punch. Même si quelques événements arrivent, nous nous installons dans un cycle qui commence à devenir prévisible (16 tomes !). La catastrophe est finalement attendue, on perd peu à peu d’intérêt.

Le volume 15 est un tome de transition au titre évocateur. Et même si la venue du mystérieux Jésus amène un peu de fraicheur (et de menace ?), on sent que le tome 16 s’essouffle et manque considérablement d’action.

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Normalement les tomes calmes est le temps de la parlotte et de l’introspection mais les personnages demeurent mieux campés psychologiquement… comme par magie. C’est une sensation assez bizarre si on retourne deux tomes en arrière où on apprenait clairement des choses qu’on sous-tendait et dont on espérait bien voir les affres sur la vie au quotidien. Soit les personnages sont très bons pour cacher leurs pires horreurs, soit ils vont beaucoup mieux grâce à de la poudre de perlimpinpin.

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On croise fortement les doigts pour espérer que Kirkman quitte sa zone de confort et l’aspect un peu répétitif pour mieux rebondir dans « terrifiant » le volume 17. La question de l’acclimatation par rapport à la mort reste la plus grande en suspens.

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)°º•. Côté illustrations, les pleines pages alimentant un événement capital sont toujours très bien léchées. Il n’en demeure pas moins que je trouve qu’il y ait quelques ratés dans la position du corps, dans les expressions de visage. Maggie et Glenn perdent énormément de leur identité physique au cours des tomes. Les traits de Rick semblent parfois grossiers. Certains passages sont réellement bâclés.

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deuil et espoir walking dead 01

Là, ils sont censés être très en colère.

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« Deuil & espoir » ainsi que « Un vaste monde » ne transcendent pas le lecteur et il faudra se montrer patient pour en savoir davantage sur la question de l’acclimatation concernant la mort. Parfois, comportement et traits de dessin des personnages sont un peu en deçà de ce que nous présente en général le combo Kirkman-Adlard. Le scénario est un peu plus faiblard, mais on l’espère, pour découvrir un coup de punch au volume 17.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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un vaste monde walking dead 02  deuil et espoir walking dead 02

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : Oui bon, et si on passait au suivant ?

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) parle du tome 15, Délivrer des livres (Hérisson08) du tome 16 ; Spocky, du tome 15 et du tome 16.

CITRIQ

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COURTADE Henri – Loup, y es-tu ?

06/03/2013 24 commentaires

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Loup y es tu Henri CourtadeTitre : Loup, y es-tu ?
Auteur : Henri COURTADE
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Marylin Von Sidow a presque tout pour elle. A la tête d’un empire colossal, elle brasse millions et pouvoirs. Malheureusement pour cette adepte de la beauté éternelle, deux petits grains de sable semblent enrailler sa formidable machinerie. Elle va tout mettre en œuvre pour retrouver deux jeunes femmes en faisant notamment appel au Loup.

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)°º•. Marylin Von Sidow est l’incarnation même de la méchante. Elle s’avère très influente dans notre monde et elle est prête à tout pour arriver à ses fins.
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Nous croisons deux jeunes femmes, Albe Snösen, sensible et assez timide et Virginia Woolf qui s’assume davantage. Nous croisons aussi Franz & Albert qui aideront ces deux dernières, d’ailleurs j’ai trouvé leur histoire plutôt émouvante. Nous faisons aussi la connaissance du Loup et du Traqueur.
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Grâce à Henri Courtade, les personnages nous paraissent faire partie intégrante de notre monde, presque des « messieurs » et des « madames » tout-le-monde. J’ai particulièrement apprécié leur évolution durant le roman : aucun ne reste statique que ce soit dans sa situation ou même sur son caractère.

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Loup y es tu 01)°º•. Du côté de la thématique, il s’agit d’une réécriture des contes, je pense que le mot « détournement » serait même plus judicieux : Blanche-Neige, Le petit chaperon rouge, Cendrillon et la Belle au bois dormant en sont les quatre points cardinaux.
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A l’intrigue, l’auteur mêle des événements historiques et des lieux géographiques : seconde guerre mondiale, effondrement des twin towers par exemple. Il fond les contes de Perrault et de Grimm dans le contexte politique contemporain. Cette technique permet aussi de mieux ancrer le lecteur dans le récit. On y retrouve le contrôle des media, le pouvoir des institutions et aussi la loi de Pareto (20/80) ; finalement, la traite du sujet est plutôt bien menée.

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)°º•. Pour ce récit fantastique, j’ai trouvé les idées très bonnes et fort bien documentées. La plume est fluide, sans anicroche et se lit sans aucun souci ; j’ai trouvé qu’une harmonie s’en dégageait.
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La trame principale et les différentes composantes sont bien maitrisées. L’excessivité du traitement des contes dans les détails est souvent voulue mais parfois le côté où tout est expliqué et réexpliqué m’a un peu chagrinée car j’aime les allusions à demi-définies ; il manque un peu de subtilité. Nous sommes plongés dans le feu de l’action dès les premières pages et la fin est libérée grâce à un rythme très rapide. Plusieurs flashbacks sont à noter : à vous de suivre le titre des chapitres pour ne pas manquer leur articulation (chose dont j’ai été incapable, lire les titres, je veux dire).

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« Loup, y es-tu ? » est un détournement de quelques contes judicieux et fort bien documenté. Les idées sont originales et bien traitées dans leur ensemble. Quelques facilités sont à noter mais la plume fluide permet une lecture sans heurt… et avec beaucoup de plaisir.

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)°º•. Biographie
Né en 1968, Henri Courtade est un écrivain français. Travaillant dans le domaine médical, il ne s’est mis à l’écriture que tardivement (40 ans). « Loup, y es-tu ? » publié en 2010 est son premier roman.
Son blog.
Notons aussi la belle couverture d’Anne-Claire Payet.

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Dans le chaudron :
¤ BARRIE J.M. : Peter Pan
¤ COLLETTE Xavier & CHAUVEL David : Alice au pays des merveilles
¤ DAY Adolie : La belle au bois dormant
¤ LACOMBE Benjamin : Blanche-Neige

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Antre de livres (Plumeline), Blog-o-livre (BlackWolf), Book en stock (Phooka), (cultureguu), Falaise lynnaenne, La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Lectures trollesques (Ptite Trolle), Les escapades culturelles de Frankie, Les lectures de Mylène, Mélange de saveurs littéraires (Erato), Mon coin lecture (Karine), Parchments of Sha’ (Shaya), Perdre une plume, Un brin de lecture (Karline) ont aussi découvert le fardeau du Traqueur.

CITRIQ

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Folio.

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Pic : Red riding hood par JerryCai.

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Babelio

COLLINS Suzanne – Hunger games ~ Hunger games, tome 1

22/02/2013 35 commentaires

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Hunger GamesTitre : Hunger games (Hunger games, tome 1)
Auteur : Suzanne COLLINS
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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A Panem, sont lancés les 74e jeux annuels de la faim. Chacun des 12 districts doit fournir deux tributs sélectionnés parmi tous leurs adolescents entre 12 et 18 ans. Le gouvernement réunit la population autour des Hunger Games ; les 24 participants tirés au sort bénéficient d’un entrainement rapide et d’un relooking complet puis sont enfermés dans une arène. Le dernier survivant gagne les jeux avec à la clef des aides pour son district. Le tout est diffusé sur grand écran avec ordre pour les habitants de regarder. Show, juges et règles ont été créés pour saboter les envies de rébellion.

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Hunger Games)°º•. Dans une Amérique du nord post apocalyptique, Panem est distribué en 12 districts (et dont le 13e a été anéanti). Chacun bénéficie d’une spécialité, de compétences ou de matières premières propres (minerais ou agricoles). Les habitants sont dans la main de Panem et sont régis par des lois strictes.
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Le District 12 est représenté part Katniss et Peeta.
En réalité, Katniss se porte volontaire quand le nom de sa sœur, Primerose est tiré au sort. C’est une héroïne dans laquelle beaucoup de monde se reconnait. A 16 ans, elle assume la responsabilité de subvenir aux besoins vitaux de sa famille et elle a un caractère bien affirmé.
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Nous rencontrons également Haymich, entraineur et ancien gagnant de leur district, mais aussi Cinna leur styliste. Nous faisons rapidement connaissance aussi avec Gale, l’ami de Katniss et j’ai trouvé très attendrissante Rue, la benjamine des participants de cette 74e édition.

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)°º•. Cette dystopie met en avant les facettes du monde : déchéance et déviance. Par la perversité de la téléréalité, Suzanne Collins montre que finalement nos propres émissions ne sont pas si loin que les Hunger Games dans la bêtise : jusqu’où peut-on aller dans l’horreur ? Quelles sont les limites, les changements de règles acceptables ?
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L’auteur définit l’humanité par ses pouvoir et asservissement. Elle traite également de la responsabilité citoyenne, de la liberté de penser et de faire… et de ses conséquences. Par ailleurs, on se rend compte que les méchants – s’ils peuvent avoir ce titre – n’ont pas réellement de visage dans ce tome.
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Nous disposons finalement de très peu d’informations concernant l’univers ou son Histoire. C’est grâce à cette technique que le lecteur est plus impliqué ; il se sent dans un environnement contemporain qui lui sied.

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)°º•. Ce roman estampillé jeunesse peut aussi s’adresser aux adultes. C’est d’ailleurs pour éviter d’oppresser ce public précis qu’on peut noter une contradiction entre la violence des jeux de la faim et les morts causées par l’environnement plus que par les personnages. Cela donne une version plus propre et gentillette.
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Les scènes de mort sont du domaine du soft : on mise sur la compétition et l’intérêt des autres sentiments même si la mission première est la survie des personnages. Suzanne Collins fait appel à une palette d’émotions : peur, angoisse, doute, indécision, frustration, colère, soulagement.  Le tout est renforcé par le point de vue exclusif de Katniss.
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La trame directe est assez facile d’accès : l’écriture est simple et fluide. Les 27 chapitres assez courts se partageant les 379 pages permettent une lecture aisée. Les phrases courtes à impact œuvrent pour un style percutant. C’est un très bon page-turner puisqu’on oublie notre propre monde pour se plonger dedans. En vérité, l’histoire est assez linéaire sans grande surprise : il n’y a pas un suspense haletant général (qui doute de l’issue ?) ; certains passages sont ultra convenus mais le style de Suzanne Collins fonctionne bien. J’ai eu une certaine satisfaction de voir que cette 74e édition des jeux ne durait pas durant toute la trilogie mais se terminait au premier tome. Ce roman est un peu fermé et les lecteurs peuvent s’arrêter ici si la lecture de la trilogie entière ne les intéresse pas.

L’adaptation cinématographique est plutôt fidèle. Une séance VOST en soirée et en semaine était majoritairement remplie de jeunes hommes autour de la trentaine. Auraient-ils fait un amalgame avec Battle Royale ?

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Grâce à une plume directe, Suzanne Collins nous entraine vers un univers où les sensations brutes ont une place de choix. C’est en « mode survie » qu’on découvre nos personnages. La description de l’environnement est quasi inexistante pour mettre davantage en avant les émotions et affuter l’empathie du lecteur. Phrases et chapitres courts permettent une immersion rapide et totale. Ce roman jeunesse – yound adult reste relativement doux sur la question de la mort.

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)°º•. Biographie
Née en 1962, Suzanne Collins est un écrivain américain. Malgré plusieurs livres de fantasy à son actif, c’est avec la trilogie Hunger Hames qu’elle connait un succès mondial.

Son site.

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Souvenir lié à ma lecture : lire le livre en 2 jours pour le voir au cinéma avec Eirilys lors de son séjour chez moi.

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Biblioblog (Laurence), Blog-o-livre (BlackWolf), Charabistouilles, Dans ma bibliothèque (Roz), Délivrer des livres (Hérisson08), Imagine…erre (Arutha), L’antre des livres (Lady K), La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Lectures et farfafouilles (Edelwe), Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le marque-page de Choukette, Les mots de Mélo, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Madly Pagal (Taliesin), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Muti et ses livres (Mutinelle), My inner shelf (Carole), Sorcelleries (Sita), Sous le feuillage (Lael), The library at Hurtfew (Eirilys), Valunivers ont aussi regardé cette 74e édition.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA.

Et voici une petite participation qui compte pour le challenge jeunesse – young adult.

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Pic : The Hunger Games par Sunshineyellowful.

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CHBOSKY Stephen – Le monde de Charlie

15/02/2013 20 commentaires

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Le monde de CharlieTitre : Le monde de Charlie
Auteur : Stephen CHBOSKY
Plaisir de lectureetoile 2 Livre avec regrets

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Charlie va entrer en seconde au lycée et il décide d’écrire des lettres pour raconter sa vie ; le moment présent. Il ne choisit pas un inconnu, il choisit cette personne précisément ; pour non pas lui raconte la vie, mais la sienne. C’est la boule au ventre que Charlie réalise sa rentrée des classe mais pourtant tout se déroule au mieux ; surtout après que des Terminale, Patrick et Sam le prennent sous leur aile. Alors qu’il se sent décalé, il apprécie de plus en plus de vivre. Et il explique alors pourquoi.

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)°º•. Charlie est un adolescent qui effectue son entrée dans un nouvel établissement, avec tout le questionnement que cela implique. Il se sent un peu en marge, pas très raccord. On le trouve par ailleurs un peu fragile, assez vulnérable et carrément introverti. Et pourtant, il cache une grande sensibilité et un cerveau qui pédale tout le temps. Il ne ferait pas de mal à une mouche mais il a bien souvent des difficultés sur le plan social avec ses semblables.
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Les thématiques développées sont liées à l’adolescence et la manière d’être vues et abordées sont assez prévisibles dans leur ensemble ; elles sont par ailleurs très imprégnées d’un petit côté US (place de la fête, de la boisson pour s’intégrer, des drogues consommées pour ne pas être une lavette). Bien que la description réalisée par Charlie parait assez spontanée en général, elle est parfois un peu trop propre : joies, peines, passage au monde adulte communs.
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Ce récit n’est pas réellement un roman épistolaire puisque nous n’avons accès qu’à la seule correspondance du protagoniste. Le tutoiement, bien qu’adressé à un inconnu sert à mieux impliquer le lecteur, chose qui n’a absolument pas fonctionné avec moi.

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Le monde de Charlie 02)°º•. J’ai appris sur le tard l’existence du film que j’avais noté sur mes tablettes – au cas où. La veille où j’ai entamé ce livre, je ne savais même pas qu’il existait et que j’allais le lire. Pour une fois, lu en premier, je pensais pouvoir ne pas être déçue (contrairement à l’étrange histoire de Benjamin Button et la nouvelle de Fitzgerald sur laquelle s’est appuyé le film que j’ai lue a posteriori) ; reste à voir ledit film, je suis curieuse de savoir comment ce roman a pu être adapté… bien que ce soit Chbosky qui l’ait réalisé. Alors autant te dire que quand j’ai commencé ce livre, je ne m’attendais à rien ; et rien ne s’est réellement passé pour moi. Et pourtant, je ne suis d’habitude pas insensible à ce genre d’histoire.
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J’ai trouvé le récit lent, très lent. A la moitié du livre, je me demandais encore si je pouvais espérer quelque chose pour la fin. Comme nous n’avons accès qu’aux écrits de Charlie, il est difficile pour nous de poser les bases du contexte, de l’environnement aussi. C’est un effet recherché, pour que nous vivions ce que Charlie traverse. Mais comme les personnes sont vues à travers son propre filtre, j’ai trouvé qu’il était moins aisé de s’y attacher, pour ne pas dire pas du tout. Heureusement, le style rédactionnel de Charlie s’améliore au fur et à mesure du livre.
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Côté narratif, je suis restée sur ma très grand faim : je n’ai pas ressenti de recul particulier, pas une vision différente des choses, ni même poétique ou encore plus sensible (du moins, plus qu’un adolescent lambda). Non, c’était presque ennuyant. J’attendais les indices, très peu nombreux qui me feraient entrevoir des égratignures pour la fin, les pistes à suivre – bien que j’ai deviné très vite. Mais le récit n’était même pas brute de décoffrage, il n’y avait ni colère, ni passion ; comme si tout cela était conté après être maintes fois tamisé à la passoire.
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Bien sûr, on attend quelque chose qui vient à la fin ; elle est importante, ce n’est pas le seul cheminement du récit qui retient l’intérêt du lecteur. Je considère tout de même que cette lecture est pour adulte ou jeune adulte dans le sens où il n’y a pas vraiment de mots choisis et posés pour cette souffrance latente, il n’y a pas d’explication non plus. Le travail intellectuel doit pouvoir être réalisé par la personne elle-même. Bien que la morale et le tutti quanti soient beaux, je n’ai pas été happée par le récit – il faut dire que le langage parlé m’a sans doute un peu abimé la lecture dans le premier tiers.

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« Le monde de Charlie » paru en premier sous le titre de « Pas raccord » regroupe une partie de la correspondance de Charlie à l’entrée de sa seconde. Il raconte sa vie, telle qu’elle est, remplie de ces tout petits riens qui semblent insignifiants à vos yeux. Il vous emmène dans son monde, tel qu’il le conçoit, le visualise. Dans un langage très parlé, ce livre peut vous emmener tout d’abord vers la sensibilité du protagoniste, puis à prendre connaissance d’une blessure un peu plus profonde ; pour peu que réussissiez à vous plaire dans ce récit.

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)°º•. La bande-son de Charlie
Juste pour le plaisir…
The Smiths – Asleep
Ride – Vapour Trail
Simon & Garfunkel – Scarborough Fair
Procol Harum – A Whiter Shade Of Pale
The Beatles – Dear Prudence
Nick Drake – Time Of No Reply
Suzanne Vega – Gypsy
The Moody Blues – Night In White Satin
The Smashing Pumpkins – Daydream
Genesis – Dusk
U2 – MLK
The Beatles – Blackbird
Fleetwood Mac – Landslide
The Beatles – Something
Nirvana – Smells Like Teen Spirit
The Pink Floyd – Another Brick In The Wall, Part II

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Souvenir lié à ma lecture : Le passage parlant de la vue après le tunnel.

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Dans le chaudron :
¤ Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers de Benjamin Alire Sáenz
¤ Eleanor & Park de Rainbow Rowell

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Azilis, Book en Stock (Phooka), Chez Iluze, Instantané (Luthien), Les mots de Mélo, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Mon coin lecture (Karine), Muti et ses livres (Mutinelle) ont aussi foulé le monde de Charlie.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA

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Ce livre a aussi été lu dans le cadre du challenge jeunesse – YA.

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Pic : Perks part Catching-Smoke.

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Ange – La mort d’Ayesha

05/02/2013 10 commentaires

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La mort d Ayesha T3 - AngeTitre : La mort d’Ayesha (Ayesha, tome 3)
Auteurs : Ange
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Marikani, devenue l’Elue veut libérer son peuple en rejoignant l’océan. Mais ils vont devoir s’accommoder d’un continent en guerre, les Royaumes contre les Sakâs, sans compter sur la présence du Haut Prêtre. Entre desirata personnel et périple commun, Marikani ne sait plus à quel saint se vouer.

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La mort d Ayesha 01)°º•. Par rapport au tome 2 « La flamme d’Harabec » je trouve que les personnages sont davantage crédibles, surtout au point de vue de leurs émotions et de leurs réactions. Ils sont plus ancrés sur leurs pieds et portent – enfin ! – une attention toute particulière à leur survie. C’est un revirement à 180° qu’ont effectué les personnages par rapport à leur situation en début du récit d’Ayesha. L’empathie est difficilement mise en place au vu de ce qui leur arrive ; hormis l’agacement de Marikani quant à sa situation (on ne peut que la comprendre).
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Si finalement je n’ai eu aucun réel attachement avec Marikani – bien qu’elle ne m’agace point – j’avoue avoir été un plus attentive quant au sort des personnages dits « secondaires » qui finalement relèvent tous de l’importance ; notamment dans l’épaulement de Marikani. Certains prennent davantage d’épaisseur dans ce dernier volet, comme Non’iama, mais aussi Harrakin ou encore Laosimba. C’est ce dernier qui est le plus crédible pour moi car la description joue très bien son rôle sur l’aspect visuel et sans mentir, il donne la chair de poule !

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)°º•. Dans son ensemble, le cycle est assez pessimiste et plus précisément sur ce dernier volet où la souffrance et la perdition de soi est au cœur du récit. Bien loin d’une fantasy classique, cette trilogie ouvre le débat sur la civilisation, causes-conséquences, impacts et choix.
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Nos personnages évoluent dans le cadre d’une guerre constante entre les peuples, tant physique que morale à mon sens. Les auteurs nous laissent peu de moments de répit : et bien qu’ils présentent une suite logique des événements, ils proposent aussi quelques surprises.

La fin est relativement frustrante, j’avoue. Mais elle est également assez bien vue concernant l’importance de la religion et de son emprise ; quid du pouvoir ? En refermant le livre, l’histoire laisse à réfléchir.

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)°º•. Sous le pseudonyme d’Ange, nous retrouvons Anne et Gérard Guéro, nés respectivement en 1966 et 1964. Ils sont connus non seulement pour leurs romans « médiéval fantastique » mais également dans le monde de la bande dessinée et pour l’écriture de scenarios de jeux de rôle. Ils sont souvent étiquetés gentiment « auteurs prolixes ».

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Je possède à la maison, la trilogie collector pour les 10 ans de Bragelonne dont la couverture sublime est née de l’imagination de David Oghia. Cette trilogie existe aussi en trois volumes dont le nom est « Les lunes de Tanjor » et dans une intégrale nommée « Ayesha – La légende du peuple turquoise ».
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Dans le chaudron :
¤ Le peuple turquoise, tome 1
¤ La flamme d’Harabec, tome 2

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Souvenir lié à ma lecture : un dernier volet qui reprend du poil de la bête et qui nous offre des personnages secondaires attachants.

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Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Parchments of Sha’ (Shaya) et Perdre une plume se sont aussi plongées dans les yeux bleus.

CITRIQ

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Pic : Indian drawing par Corza334

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Point de non-retour tome 13, Piégés ! tome 14

18/12/2012 6 commentaires

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Point de non retour Walking Dead KirkmanPieges Walking Dead KirkmanTitres : Point de non-retour, Piégés ! (Walking Dead, tomes 13 et 14)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Point de non-retour, volume 13
Rick et toute la troupe essaient de faire leur place parmi la communauté proche de Washington. Il leur est difficile de se plier aux règles sans être méfiant envers ces nouvelles personnes. Le retour à la vie-presque-tranquille est difficile et bientôt quelques contrariétés éclatent au grand jour.

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Piégés !, volume 14
A la suite d’un décès marquant, Rick prend les commandes de la communauté. Cette dernière n’est pas entrainée aux situations extrêmes, les coups de feu partent et ont été entendus très loin sur la plaine. C’est une horde entière de zombies qui débarque au portail de la collectivité.

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Point de non retour Walking dead 01)°º•. Le tome 13 « Point de non-retour » est très calme… ce qui permet à Kirkman de proposer un focus sur Michonne et Abraham (en plus de Rick, cela va de soi). On se rend compte que le rôle de Carl est de plus en plus élaboré… du haut de ses 8 ans (ou presque). Il est vrai qu’on n’en sait finalement que très peu sur le ressenti des enfants. On ne peut pas vraiment compter sur Kirkman pour parler de Sophie mais il nous fait apparaitre parfois Carl comme un enfant gâté… sentiment qui suppose qu’un monstre est caché sous le lit.
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Durant le tome 14, on a du zombie, plein de zombies ; et ça fait du bien. Par contre, les pertes seront lourdes. Hop, cela suppose un nouveau rebondissement… mais Kirkman nous laisse sur un cliffhanger assez flou, on peut formuler plusieurs hypothèses quant au devenir du petit groupe.

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Pieges Walking Dead 01)°º•. Il aura fallu pas moins de 10 tomes avant que je me fasse au style de Charlie Adlard. Quelques imperfections sont encore à lister, mais dans l’ensemble, cela va mieux dans le sens où je vois moins « de détails » sautant aux yeux. (Les onomatopées non traduites sont toujours d’actualité). Parmi les bonus du tome 13, j’ai beaucoup aimé la couverture américaine du #76. J’ai aimé la page 33 du tome 13 qui pourtant n’est pas folichonne, mais on sent cette lassitude et la formulation à voix haute ; la page 43 du tome 14 où le suspense est à son comble. Et en double page, dans les deux tomes, c’est la 48/49 que j’ai le plus appréciée.
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Maintenant, parlons du point d’orgue de ce tome 14 : l’accélération scénaristique est bien menée grâce à la neige qui tombe plus drue à chaque case avec l’alternance des scènes : celle de l’action dans le camp, brute avec beaucoup de monde et où le manque de sécurité est flagrant et celle d’une discussion sérieuse en tête-à-tête à l’intérieur d’une maison, passablement en sureté. Le rythme soutenu est crescendo et c’est un tour de main dont je peux féliciter Adlard. Un des meilleurs des 14 tomes lus, à mon sens. Malgré quelques prévisions faciles à deviner, le tome est encore plus prenant après « l’accident ».

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)°º•. Dans « Point de non-retour », on sent que les sentiments sont exacerbés, les personnages se méfient de tout et de tous, même s’ils restent relativement « confiants » envers leur petit groupe initial. Ce tome très très calme permet d’aborder quelques sentiments mais trop peu développés à mon goût. La violence physique et le poids moral priment ; les rapports humains sont au centre. Malgré quelques ellipses, je trouve que les règlements de situation sont trop rapides pour être convaincants (choix de leader, cas de violence conjugale).

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« Piégés ! » est un tome sous adrénaline, la tempête après le calme du tome 13, un fonctionnement scénaristique redondant dans cette saga. Les nombreux rebondissements nous font tourner les pages très vite. On se frotte à une horde et on est pris par surprise du sentiment naissant : l’espoir. Le livre renferme très peu de temps morts, tout s’enchaine à la perfection comme une mécanique bien huilée. On savoure et ce n’est qu’ensuite qu’on pense « Oh, les pauvres, quand même ».

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Si « Point de non-retour » est pratiquement à la limite de nous perdre dans des sentiments peu développés et quelques aspects d’histoire qui trainent en longueur, « Piégés ! » saura susciter un regain de plaisir : zombies à tout-va, enchainement rapide et bien emmené niveau actions. Quelques pertes humaines au programme, normal, donc.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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 Point de non retour Walking dead 02  Pieges Walking Dead 02

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12

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Souvenir de lecture : Valériane avait tout deviné. Qu’elle est forte !

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) vous parle des tomes 13 à 15 et Spocky du tome 13 et aussi du tome 14.

CITRIQ

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Et voilà la dernière chronique pour le challenge Fins du monde.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Les chasseurs tome 11, Un monde parfait tome 12

29/11/2012 6 commentaires

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Titres : Les chasseurs, Un monde parfait (Walking dead, tomes 11 et 12)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Les chasseurs, volume 11
La communauté s’est réduite comme peau de chagrin, mais il faut bien avancer coute que coute vers Washington comme le préconise Eugène. Sur le chemin, une terrible interrogation se pose : que faire de Ben ? Sa déviance risque d’affecter tout le monde. Au petit matin, il disparait à son tour et tout chacun rejette la faute sur l’autre tout en se demandant qui est le réel auteur de ce meurtre. Dale est kidnappé, la rencontre avec le prêtre Gabriel est-telle une providence ?
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Un monde parfait, volume 12
Après avoir échappé aux griffes d’un groupe particulièrement destructeur, Rick, Michonne, Abraham et compagnie se doivent de trouver un abri sûr. Ils détectent très vite Aaron, un promeneur humain solitaire. Il leur vend sa communauté en leur stipulant qu’ils sont des candidats idéaux pour s’y associer. Un fois les lieux intégrés, Rick reste suspicieux et récupère les armes qu’on leur a confisquées à l’entrée.

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)°º•. Les personnages sont touchés par les barbaries, notamment Carl, Andrea et Dale. Les enfants semblent avoir acquis une maturité qui fait froid dans le dos : espoir fondu comme neige au soleil ?
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Il faut se méfier de tous les personnages quant aux révélations et retournements dont Kirkman est assez friand. Il faut dire que bien souvent l’auteur confirme nos doutes mais jamais de la manière dont on s’y attend : il va généralement plus loin que ce que l’on avait imaginé.
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Tous restent à fleur de peau, comme si cet état était permanent, tatoué dans la peau. En précis, je n’ai pas du tout aimé le discours commercial d’Aaron pour vanter sa communauté : il utilise l’expression « talents et expertise » quand il veut les présenter comme « candidats à l’intégration ». Comme si c’était un immense privilège d’être sélectionné et qu’il allait falloir passer un entretien corsé.

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)°º•. Les illustrations du volume 11 incluent des scènes plutôt gores, soyez prévenus. On monte d’une marche dans l’horreur par rapport aux précédents tomes. Je trouve que les expressions du visage sont plutôt réussies p.41 et p.50 avec Andrea, p.35 avec Carl. J’aime aussi certaines constructions comme la double page 104-105 ; et bien sûr la superbe p.58. Le regard sexy de Michonne p.80 m’a bien fait rire. Par contre, on se retrouve encore avec des zones entièrement grises pour des premiers plans ou des personnages p.126
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Les illustrations du volume 12 sont plutôt réussies dans l’ensemble même si les onomatopées ne sont toujours pas traduits (en atteste le « knock knock » au lieu du « toc, toc » frappé à la porte). Les personnages sont très expressifs, les pleines pages sont de belles factures. Les dessins sont parfois un peu moins léchés. Je sais que je fais figure de difficile, mais je ne vois pas ce genre de dessins en-deçà de l’ensemble dans d’autres œuvres. D’accord, je suis tatillon. J’aime bien les portraits p.24, p.50 de Rick et le zombie p.63

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)°º•. On s’enfonce plus profondément dans l’horreur avec un épisode de cannibalisme. Évidemment, il n’y a aucune gratuité et le dosage se révèle bon même si dans le tome 11, il n’y a aucun zombie. Kirkman reprécise les valeurs du petit groupe et de leurs choix ; il va au-delà des barrières morales supportées. Quid de l’humanité ?
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Le poids des sacrifices pour la survie hante les personnages. Chacun se bat contre ses démons et parait moins patient envers autrui. Avec la découverte de la communauté sédentaire, on se rend compte qu’ils semblent avoir une totale incapacité à s’adapter de ce qui se rapproche le plus d’une bulle normale de vie. Le récit est très immersif car l’auteur réussit à nous rapprocher des personnages : on se méfie de tout, on cherche le coup fourré ; le gosse à l’œil fermé, le passage dans le passé de Douglas leur chef.
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Nous sommes en mode observation et nous nous demandons bien s’il peut y avoir une lueur d’espoir. Le volume 11 présente une noirceur extrême, le volume 12 nous permet de souffler. Mais le titre du 13 « Point de non retour » attise déjà notre curiosité : activons-nous la paranoïa pour ce havre de paix ? Notons que Kirkman ne manque pas d’humour – noir – avec l’aventure de Dale.

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Les aventures de Walking Dead bénéficient d’un renouveau à chaque tome. Adlard & Kirkman nous entrainent vers une nouvelle étape dans l’horreur bien que le zombie soit peu présent. On se méfie des uns et des autres et l’humain est toujours son propre plus grand danger.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : J’le savais !

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) vous parle des tomes 9 à 12 et Spocky du tome 12.

CITRIQ

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Et hop, une petit chronique pour le challenge Fins du monde.

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