Livrement

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Titre : Rue Farfadet (Les extraordinaires & fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé, tome 1)
Auteur : Raphaël Albert
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
Tome 2, tome 3, tome 4

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Panam, 1880. Sylvo Sylvain enquête sur une affaire d’adultère, où le mène souvent son métier de détective. Alors qu’il patientait à un café, il se retrouve au milieu des attentats : un troll est venu jusqu’à la Capitale. Et même pire, il pourrait être arrêté en sa qualité de complice !

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)°º•. Sylvo Sylvain est l’archétype des détectives : solitaire, blasé, amoureux de la bouteille à ses heures perdues – du ouisk, de préférence – et bad boy.

Bien moins égoïste que Sherlock Holmes, il m’y a fait penser par son statut professionnel mais aussi parce qu’Anaïs Cros a exploité en hommage, un double fantasyien du célèbre consultant avec le personnage Listak, un demi-lunaire (oreilles pointues et autres caractéristiques).

Crapule et Charmeur à la fois, Sylvo Sylvain ne m’a pas laissée indifférente et j’ai tout autant apprécié son acolyte qui apporte une certaine joie au récit.

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)°º•. Raphaël Albert propose un Paris alternatif au parfum « fantasy » : Panam est la Capitale du Royaume et tout un vocabulaire adapté s’y déroule : le nom des heures, des quartiers (la Seine devient la Veine, Pigalle devient Mygale) et les jours (undi, gradi, maigredi, vœudi, rendredi, femmedi et difranc). Les habitants présentent un melting pot : le petit peuple côtoie les humains. On peut y rencontrer des elfes, des petits êtres, des gobelins, des nains, des centaures et même des trolls.
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L’auteur y reprend les codes de la fantasy, ceux du roman policier aussi. Et pourtant, on pourrait le trouver légèrement uchronique si on estime qu’il s’agit d’un Paris des années 1880 où les créatures du folklore y sont intégrées (mais pas forcément très bien acceptées). Le récit est largement victorien et de manière très diluée, un peu steampunk.

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)°º•. La trame principale m’a été assez prévisible et pourtant, je la trouve bien menée. Les références sont sympathiques à découvrir – je suis certainement passer à côté de certains clins d’œil. La couverture dessinée par Aurélien Police donne un bel aperçu de l’ambiance de cette histoire.
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Les dialogues entre personnages sont percutants. Les coupures de presse et interviews viennent agrémenter le tout  et sont propices à améliorer le rythme.

Des questions de fond sur le protagoniste sont évidemment soulevées : Comment se définit l’ancien rôle de Servant ? Pourquoi a-t-il dû quitter Toujours-Verte ? C met en place une scène de théâtre pour un développement que l’on imagine plus vastes des aventures de Sylvo Sylvain.

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« Rue Farfadet » de Raphaël Albert nous emmène dans les enquêtes de Sylvo Sylvain. Si l’intrigue est cousue de fil blanc, elle construit les piliers d’aventures qui se veulent plus grandes. Sylvo Sylvain, en grand coquin saura charmer le lecteur autant que son associé, Pixel. Il en va de même avec la plume de l’auteur qui nous ouvre l’appétit romanesque.

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Souvenir de lecture : Oh, un pillywiggin !

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Dans le chaudron :
Enquêteurs en fantasy
¤ Les lunes de sang d’Anaïs Cros
¤ Le protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger
¤ Les enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel
¤ Confessions d’un automate mangeur d’opium de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit

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Ce livre entre dans mon challenge steampunk « vapeur et feuilles de thé » et je l’ai lu en même temps que l’organisatrice, Sia. Il s’agit aussi de ma lecture sélectionnée par Valériane, pour ce mois.

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Blog-O-Livre (Blackwolf), Bulle de Livre (Snow), Falaise Lynnaenne, Le Livre-Monde (Rhi-Peann), Les lectures de MarieJuliet, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Rêve général (J.a.e_Lou), Spocky qui lit, ont aussi certainement bu un verre de ouisk en compagnie de Sylvo Sylvain.

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