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CARRIGER Gail – Le pensionnat de Mlle Géraldine – Artifices & Arbalètes, tome 4

27/08/2019 6 commentaires

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Couverture du roman "Artifices et Arbalètes" de Gail Carriger. Il s'agit du quatrième tome de la série Le pensionnat de Mlle GéraldineTitre : Artifices & Arbalètes (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 4)
Autrice : Gail Carriger
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa
Tome 1, tome 2, tome 3

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Depuis l’absence de Savon dans l’équipe des soutiers, Sophronia n’a plus vraiment le goût à étudier. Elle n’arrive plus à distinguer dans quels camps se trouvent les différents surnaturels de son environnement. Un complot d’une grande ampleur émerge : elle va devoir sauver ses amis, son école et certainement Londres aussi.

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Dans « Artifices & Arbalètes », les masques tombent et les vérités ressurgissent. Sophronia Temminnick devrait passer son examen final mais elle se retrouve à contrecarrer une menace d’envergure : sont en jeu, sa vie, celle de ses amis… même le gouvernement londonien.
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Un tiers du roman est consacré à une escapade à bord du dirigeable : le pensionnat est rempli de vinaigriers. Cette dynamique apporte son lot de combats et moult rebondissements.

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Gail Carriger clôture tous les questionnements, et même si la conclusion est bonne bien qu’un peu rapide, plus rien ne reste en suspens. Sophronia décroche bien un contrat ; et on découvre le lien entre Sophronia et Alexia Tarabotti, protagoniste du Protectorat de l’ombrelle (vingt-cinq ans séparent les deux histoires). D’autres liens se font, notamment le pourquoi des différences technologiques d’une saga à l’autre. J’avoue ne pas être triste de quitter le pensionnat, cela tient sans doute à l’attachement moindre aux personnages.
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Durant ces quatre tomes, j’ai trouvé l’intrigue parfois un peu faible. Je considère l’aventure comme distrayante mais pas réellement excitante. Le Pensionnat de Mlle Géraldine s’adapte au plus jeune lectorat mais j’ai préféré le Protectorat de l’ombrelle car je trouve la série plus pétillante, énergique et drôle.
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Sophronia a de véritables qualités d’espionne. Elle est dotée de jugeote, de bon sens et même d’empathie pour son entourage. Gail Carriger nous offre un mélange de steampunk, d’enquête policière avec la présence du surnaturel. Les enjeux sociétaux et technologiques agrémentent le tout ; sans oublier un cas de conscience : l’affection en dehors des normes sociales.

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Il existe une troisième série titrée « Le Protocole de la crème anglaise » ; elle fait suite directe au Protectorat de l’ombrelle. J’aurais aimé la découvrir mais pour l’instant, si le quatrième et ultime tome vient de sortir en début de mois (août 2019), seuls les deux premiers volumes ont été traduits en français. J’avoue être refroidie par une série mise entre parenthèses, pour la frustration de la découverte partielle et en regard de mon défi littéraire « Fin de Série ».

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Mise en scène du roman "Artifices et Arbalètes" de Gail Carriger dans du tulle rose, thé et cuillère, et couteau

Portrait d'Agatha, fan art du Pensionnat de Mlle Géraldine par Gail Carriger Portrait de Dimity, fan art du Pensionnat de Mlle Géraldine par Gail Carriger

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Logo du défi Fin de Série LivrementLogo défi Valériacr0« Artifices & Arbalètes » est le livre que Valériane a soigneusement sélectionné ; elle a pioché dans la liste d’envies estivale que je m’étais préparée.

Je termine ainsi une série commencée en 2015. C’est parfait pour mon défi Fin de Série, surtout qu’elle entre dans mon objectif de neuvième année « Dégommer les vieilles tétra/trilogies ».

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Bulle de livre (Snow), Les lectures de Nyx et Vampirisme (Vladkergan) ont aussi croisé beaucoup de vinaigriers.

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Illustrations : #01 Agatha #02 Dimity par Natasza103

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CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Jupons & poisons, tome 3

05/08/2019 10 commentaires

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Couverture du roman Jupons et Poisons de Gail Carriger, troisième tome de la série Le pensionnat de mademoiselle GéraldineTitre : Jupons & Poisons (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 3)
Autrice : Gail Carriger
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa
Tome 1, tome 2.

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Sophronia Temminnick continue sa deuxième année au Pensionnat de Mlle Géraldine. Tout comme Dimity, Preshea et Agatha, elle se rend compte que Sidheag semble mal au point. Elle décide de ramener leur amie dans son clan. Comme à chaque décision illégale dont la punition serait d’être exclue de l’école – et même pire : de ne pouvoir assister aux prochains bals ! – seule Dimity se résout à l’accompagner. Avec l’aide du soutier Savon et de Lord Felix Mersey, ils montent à bord d’un train en direction de l’Écosse. Ils sont loin de se douter qui voyagent à bord du même convoi.

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Le Pensionnat de Mlle Géraldine œuvre pour élever en société des jeunes femmes anglaises… et former des espionnes de haute voltige. Cette école a pris ses quartiers dans un dirigeable qui flotte essentiellement au-dessus du même quartier. Il existe un pendant masculin, avec Bunson, une école de garçons qui forment des génies du mal.
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Dans « Jupons & Poisons » l’intrigue se déroule en dehors de l’école : Sophronia va mener l’enquête au sol. L’aspect « école » avec les cours et les professeurs est plus secondaire, il leur faudra mettre l’éducation reçue en application : selon les situations, statuer… tout en gardant leur élégance en toutes circonstances. Sophronia prend des décisions pour son futur, côté cœur et côté professionnel.
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Avec ce tome, on approfondit les enjeux sociétaux et technologiques. Dans un univers steampunk, les Mécaniques sont présents dans le quotidien de tous. Le surnaturel est bien intégré : le meurtre de Kingair soulève non seulement les loups garous qui se retrouvent sans Alpha mais aussi la société entière : les Vinaigriers veulent mettre la main sur une innovation et la Ruche de Westminster n’a pas dit son dernier mot.

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Il est plaisant de voir évoluer les relations entre les personnages : la scène politique se clarifie et l’avenir est mieux cadré pour Sophronia, notre protagoniste. Cette dernière se montre perspicace, fringante et quelque peu tête brûlée.
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« Le Pensionnat de Mlle Géraldine » se déroule vingt-cinq ans avant le Protectorat de l’ombrelle et les connexions entre les deux sagas sont indéniables.
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J’ai lu « Etiquette & Espionnage » et « Corsets & Complots », les deux premiers tomes de cette série en 2015. Je l’avais alors mise de côté car je la trouvais plus fade, à l’humour moins décapant que la première série, et ma lecture restait mitigée. Malgré cette pause de quelques années, je n’ai eu aucun mal à raccrocher les wagons du récit.
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Du fait que l’intrigue se déroule sur sol, les possibilités sont beaucoup plus nombreuses et donc les actions plus trépidantes. Elles s’enchainent et bénéficient d’une pincée humoristique. Les pages se tournent toutes seules sur une intrigue assez linéaire au style délicieusement surannée.

La série est conseillée à partir de 10-12 ans.

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 Portrait dessiné de Sophronia Temminnick, personnage de Gail Carriger Portrait dessiné de Sidheag Maccon, personnage de Gail Carriger

 Dessin d'une bibliothécaire steampunk Affiche pour le Pensionnat de Mlle Géraldine : photo de l'éventail amélioré de Sophronia, personnage de Gail Carriger

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Logo du défi Fin de Série Livrement.
Pour cette neuvième année de défi « Fin de Série », je me suis octroyée comme objectif de terminer des vieilles tétra/trilogies. Donc j’acte avec l’avancement dans « Le Pensionnat de Mlle Géraldine ».

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Bulle de livre (Snow), Les lectures de NyxVampirisme (Vladkergan) se sont aussi retrouvés mortifiés en tombant nez à nez avec le Dewan dans le salon privé des Temminnick.

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Illustrations : #01 Sophronia #02 Sidheag par Natasza103, #03 Bibliothécaire steampunk par Mikemaihack, #04 Affiche promotionnelle

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HAUCHECORNE Anthelme – Journal d’un marchand de rêves

17/11/2016 15 commentaires

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Couverture du livre Journal d un marchand de reves Anthelme HauchecorneTitre : Journal d’un marchand de rêves
Auteur : Anthelme Hauchecorne
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique
Lire les premières pages
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Walter Krowley est victime d’un accident et accède alors à autre univers, un pendant du nôtre. Il découvre la ville de Doowylloh, peu accueillante : le Gouverneur et sa Garde de nuit, les Outlaws et le trafic de sable. Éveil, Ever… son cœur balance.
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Deux hypothèses expliquent votre présence ici. Soit vous avez un marchand de sable parmi vos ancêtres, soit vous avez rêvé trop fort. Les artistes sont fréquemment sujets à pareils incidents. Peu importe, vous avez en vous le potentiel d’un grand Rêveur.

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Mais que se cache derrière ce titre poétique ?

journal-d-un-marchand-de-reves-anthelme-hauchecorne-premiere-pageUn monde loufoque et onirique : comme toujours, Anthelme Hauchecorne nous fait bénéficier de sa formidable imagination et on entre de plain-pied dans chacun de ses univers. Comme pour ses livres précédents, le récit est mené d’une main de maître.
Walter, le narrateur est un peu tête à claques et grâce à lui, on rencontre une belle brochette de personnages : Banshee, Butch, Hope, John Doe et ma préférée, Spleen. Lire la suite…

CARRIGER Gail – Le pensionnat de Mlle Géraldine ~ Corsets & complots, tome 2

15/04/2016 14 commentaires

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Corsets et complots Gail Carriger Le pensionnat de Mlle Geraldine tome 2Titre : Corsets & complots (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 2)
Autrice : Gail Carriger
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut
Tome 1
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Voilà déjà six mois que Sophronia a intégré le pensionnat de Mlle Géraldine. Il est l’heure de passer les premiers examens. À peine le temps de souffler, que l’institut se dirige vers Londres et accueille en son sein, les élèves de l’école de Benson.

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« Quand la vie a-t-elle commencé à devenir si compliquée ? demanda Sophronia.
– Avec les garçons, dit Dimity, succincte. Bonne nuit. »

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Corsets et complots Gail Carriger Illustration 01Sophronia Angelina Temminnick doit maintenir ses efforts après ce premier semestre pour devenir une parfaite lady et une parfaite espionne. L’éducation victorienne qu’elle reçoit va de pair avec le perfectionnement de ses techniques.
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CARRIGER Gail : Le pensionnat de Mlle Géraldine – Étiquette & espionnage, tome 1

07/03/2015 30 commentaires

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Etiquette et espionnage Gail Carriger Le pensionnat de Mlle Geraldine tome 1Titre : Étiquette & espionnage (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1)
Auteure : Gail Carriger
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut
Tome 2
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Sophronia Angelina Temminnick a 14 ans et pas vraiment le comportement attendu pour une jeune fille. Sa mère l’inscrit au pensionnat de Mlle Géraldine en espérant que l’établissement pour jeunes dames de qualité arrive à faire d’elle, une parfaite lady.

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)°º•. Sophronia le sait, sa mère déplore son maintien. Elle redoute un peu l’arrivée au pensionnat et ce que l’on attend d’elle. Elle apprend qu’elle est une recrue secrète car elle n’était pas destinée à l’intégrer.

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Mme Temminnick « Quand [Sophronia] n’est pas en train de lire, elle démonte quelque chose, ou flirte avec le valet de pied, ou grimpe partout – dans les arbres, sur des meubles, et même sur des gens ».

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Cette protagoniste est une brunette qui envoie du bois dans un univers un brin sexiste. L’institution est pour les filles de noblesse, mais pas des élèves conventionnelles. Certes, jupons, mouchoirs, battements de cils, rougissement parfaits et connaissances en thé font partie de leur quotidien. Mais en plus des mondanités et des bonnes manières de ladies en devenir, elles apprennent à exceller en assassinat et en espionnage.
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FAZI Mélanie – Miroir de porcelaine

23/09/2013 17 commentaires

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Miroir de porcelaine Melanie FaziTitre : Miroir de porcelaine
Auteur : Mélanie FAZI
Plaisir de lectureetoile 4 Nouvelle à découvrir

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Iris sort d’une période « d’hibernation » et se fait violence pour sortir de l’état léthargique dans lequel elle se trouve. Elle veut répéter son numéro qui consiste à animer deux automates en même temps tout en les rendants indépendants l’un de l’autre. Mais l’exercice n’est pas si facile quand corps et esprit humains ne veulent pas aller dans la même direction.

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Voladia et Saskia sont les deux automates d’Iris. Ce sont des squelettes « bois, métal, tissu rembourré, structure sans fioritures » qui ne prennent vie que lorsqu’on leur enfile leur costume. Leur description est soignée : pièces de vêtement, coups de pinceau pour le visage, matières des tissus et couleurs. La douceur d’une plume, la rondeur d’un sein, le creux d’un nombril sont chez ces automates le manque à créer ; une certaine volupté. C’est pourquoi ces pantins de porcelaine effectuent des chorégraphies : dans la danse, on y retrouve beaucoup de sensualité.

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Mais ça sonne faux. Ma voix est émaillée de minuscules fêlures.

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La nouvelle est particulièrement bien écrite car l’auteur a la faculté de faire pénétrer le lecteur dans l’univers, et ce, dès les premiers mots. On s’attache à Iris au premier paragraphe. Les jeux de flashbacks s’investissent tant pour le rythme que pour la compréhension de la scène. On veut voir Iris s’animer pour sa passion et l’on ressent immédiatement sa détresse. La solitude de la protagoniste pèse lourd ; la volupté est transposée aux pantins.

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Miroir de porcelaine extrait 01

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La belle écriture suscite au mieux nos émotions. Le récit est bien mené, plein de poésie mais doux amer également. Un malaise s’installe au fur et à mesure de notre lecture. La dualité déchire la nouvelle : les automates beaux et froids à la fois, la colère et l’immense tristesse d’Iris, Saskia et Voladia qui se veulent jumeaux et que finalement sont bien différents. Lire cette nouvelle, c’est un peu comme si on venait de regarder un instant de vie à travers une fenêtre, comme un spectateur silencieux et s’en aller à petits pas.

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Miroir de porcelaine extrait 02

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J’avais déjà découvert la plume de Mélanie Fazi au travers de deux ses recueils : Serpentine et Notre-Dame-des-Écailles (ainsi que sa parfaite traduction du recueil « Ainsi naissent les fantômes » de Lisa Tuttle). L’auteur possède la grande force de faire pénétrer le lecteur dans chaque univers, et bien souvent juste le temps d’une nouvelle. « Miroir de porcelaine » a reçu le prix Masterton 2010 et est parue originellement dans « 69, anthologie érotique » anthologie qui proposent des textes d’érotisme & de littérature de l’imaginaire. J’ai reçu la nouvelle grâce au partenariat des éditions ActuSF avec le challenge Je lis des nouvelles et des novellas de Lune.

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Miroir de porcelaine est une nouvelle courte mais prenante. Le temps d’une parenthèse, Mélanie Fazi nous emmène aux côtés d’Iris. Malgré sa solitude, deux automates partagent et sa vie et les planches : Voladia et Saskia. Mais dans le tempo de cette nouvelle danse, une apocope s’immisce définitivement. L’auteur nous propose une écriture soignée pour une histoire au court format qui fonctionne.

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Souvenir de lecture : la description des automates.
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Dans le chaudron :
¤ Notre-Dame-des-Écailles
¤ Serpentine

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My summer of (SFFF) love Challenge je lis des nouvelles et des novellas JLNNVoici donc ma dernière entrée pour le challenge My summer of (SFFF) love pour ce trio un peu particulier où l’entité la plus vivante ne s’avère pas forcément l’être humain ; et aussi pour le challenge Je lis des nouvelles et des novellas.

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La biblioblog de Maêlle, Les histoires de Lullaby ont aussi touché la porcelaine de ces automates.

CITRIQ

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CARRIGER Gail – Le protectorat de l’ombrelle ~ Sans cœur, tome 4

22/09/2013 12 commentaires

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Sans coeur Le protectorat de l ombrelle Gail CarrigerTitre : Sans cœur (Le protectorat de l’ombrelle, tome 4)
Auteur : Gail CARRIGER
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique
Tome 1, tome 2, tome 3, tome 5

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La meute de Woolsey déménage au centre-ville de Londres. Alexia est prévenue d’une attaque de la Reine par une fantôme ; quelle est la véracité de cette menace ? Alexia doit non seulement gérer des problèmes dans sa sphère privée mais également en externe avec le BUR  – Bureau of Unnatural Registry. Les porcs-épics zombies jettent leur dévolu sur Lord Maccon et Geneviève Lefoux travaille jusqu’à l’épuisement. Malgré ses préoccupations, Alexia doit gérer toute la sphère londonienne, enfin presque.

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Malgré son état, Alexia Tarabotti doit continuer son enquête aussi naturellement que possible : ce n’est pas de tout repos ; son pragmatisme sera mis à toute épreuve. Mme Lefoux travaille d’arrache-pied sur sa nouvelle invention, Félicité la sœur d’Alexia rejoint le mouvement de révolte des femmes, Biffy jeune louveteau a bien du mal avec les cycles de la lune. Et pourtant, la meute de Woolsey se met en quatre pour éviter la foudre de sa femelle Alpha.
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Nous avons des révélations sur le passé de Lyall (haaan) et la création du protectorat de l’ombrelle devient plus tangible pour le lecteur. Porcs-épics zombies, vampires, loups garous, fantômes et machines steampunk sont au programme.

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Après quelques instants de réflexion, Alexia se leva avec peine et se dandina jusqu’au porte-parapluies pour prendre son ombrelle, qu’elle ouvrit et plaça pointe vers le bas, au centre de la pièce. Comme celle-ci était vraiment très petite, cette manœuvre prit toute la place restante.

Indiquant à Ivy de se lever, Alexia lui tendit la poignée et dit : « Fais tourner l’ombrelle trois fois et répète après moi : » Je protège au nom de la mode. J’accessoirise pour tous et chacun  La quête de la vérité est ma passion. Par la grande ombrelle, j’en fais le serment. » »

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Sans coeurAvec le Bur menacé, Alexia redouble d’activité. L’intrigue m’a semblé un brin plus captivante. Les différentes voies suivies par l’auteur – comme l’attaque imminente de la reine – permettent rebondissements, révélations et réactions des personnages. La règle des 3R (que je viens d’inventer pour ce livre) nous offre une plume fascinante. Cette dernière est très caustique et c’est un véritable délice d’en lire les nombreux sarcasmes : situations cocasses et moments attendrissants se mêlent. Je suis toujours époustouflée d’observer un dispersement durant l’histoire et de voir que tout se compile, s’imbrique parfaitement à la fin.

Steampunk et Angleterre victorienne sont deux éléments d’un décor qui sert à merveille ce récit. Ce tome est haut en couleurs, au même titre que ces prédécesseurs. On en veut encore !

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La femme fantôme en question était plutôt floue sur les bords et pas tout à fait cohérente au milieu non plus. Elle devait être proche de l’état de poltergeist.

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« Sans cœur » est un tome du même acabit que les précédents : nous retrouvons les personnages chers à notre cœur pour notre plus grand plaisir. Le déménagement implique une nouvelle donne. Tout le monde a l’air de s’être donné le mot pour mettre le chaos dans la vie d’Alexia. Heureusement, armée d’un fort pragmatisme et d’une superbe ombrelle, Alexia peut tout gérer. La preuve, elle s’y attèle ; quitte à passer tout Londres devant ses propres besoins. Voilà un tome bien rythmé aux révélations croustillantes.

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Sans coeur extraits

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Souvenir de lecture : Cette impression que malgré tout, Alexia gère facilement.

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Dans le chaudron :
¤ Sans âme, tome 1
¤ Sans forme, tome 2
¤ Sans honte, tome 3

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My summer of (SFFF) loveDefi valeriacr0Voilà encore une entrée par le challenge My summer of (SFFF) love : je crois que nous n’avons plus besoin de préciser l’amour qu’il existe entre Lord Maccon et Alexia.

Cette lecture est aussi le choix de Valeriane pour moi dans le cadre du défi Valeriacr0.

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Book en stock (Phooka), Le blog d’Hydromielle, Les lectures de Mylène, Les lectures de Nyx, Nevertwhere, Ptite boukinette, Rêve général (J.a.e_Lou) ont aussi suivi de près l’octomate.

CITRIQ

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Pic : Victorian lady par Parizadhe
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