Echos & Merveilles 2019
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26, 27 et 28 avril 2019. Quatrième édition du festival Echos & Merveilles.
Autant vous spoiler directement : j’en ai pris plein les mirettes et les esgourdes.
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Les deux premières années, la version du festival se concentrait sur la musique en proposant trois soirées réunissant plusieurs groupes sur le site du Bascala à Bruguières (près de Toulouse).
2018 marquait l’ouverture d’un village des légendes où l’on retrouvait des artisans et des animations diverses et variées. La nouveauté, cette année, est la création d’un salon du livre de l’imaginaire.
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Sous-titré « Le festival des Cultures de l’Imaginaire », l’événement grandit vite et fort… pour mon plus grand plaisir ! Comme celui d’environ 25 000 autres festivaliers (là aussi, le festival gagne en puissance, 7000 curieux étaient venus en 2018).
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Rajoutons 10 restaurateurs, 140 artisans, 21 groupes de musique et 170 bénévoles pour l’édition 2019. On peut dire que c’est une bien belle équipe qui porte haut cet événement.
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Le festival offre un grand mélange de ‘Médiéval + Fantastique’, toutes disciplines confondues et sans sectarisme. Aucun doute, c’est là que l’on trouve l’ADN de cette organisation.
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Dès mon arrivée sur les lieux, je note les efforts des équipes pour le réalisme avec la mise en place de boue médiévale. Aucun doute, le temps pluvieux est bon signe : c’est pour mieux arroser le festival afin qu’il grandisse encore 😉
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En attendant, je me suis sentie très inspirée d’avoir chaussé mes bottes de pluie et j’ai été plusieurs fois saluée pour cette initiative.
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Avec mes coéquipiers, nous nous sommes rendus sur le festival la journée du samedi. Forts des conseils distillés par l’association, nous sommes arrivés sur les lieux en fin de matinée. Autant vous dire qu’on visait avant tout le déjeuner (on doit posséder un brin génétique de hobbit).
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Nous avons choisi l’originalité avec les pains à garnir soi-même (Bröds). Sous les conseils saliveux de Jean-Claude Dunyach, nous avons pris des mochis en dessert (Okami No Enkai) (si, ça rentre dans le thème : c’est de la nourriture médiévale japonisante). Au sein de la place de restauration, trônait le drakbar, haut lieu de festoyade et d’animations au sommet.
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La baguenaude est d’autant plus agréable que beaucoup de personnes sont déguisées.
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Place aux réjouissances : quoi de mieux que de sauter dans la boue se balader au gré des envies, en papillonnant de chapiteau en chapiteau ? C’est ainsi que j’ai pérégriné dans le village des artisans.
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Du côté des animations, j’ai pu encourager l’équipe des « Ouais » au trollball, comprendre les règles et être témouine de l’investissement gadouesque des joueurs.
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J’ai été totalement emballée par la démonstration de foire commerciale du radiateur, excellente invention pour envoyer des radis (donner des nouvelles à son acolyte sans laisser de preuve) ; performance assurée par la Breizh Steampunk Society.
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Enfin, je me suis glissée sous un chapiteau bleu et rouge pour assister à un théâtre steampunk de marionnettes et je salue la prestation des personnes qui se sont adaptées à de nouvelles conditions.
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J’ai eu la chance de pouvoir assister au concert improvisé par le Neko Light Orchestra, avec pour thématique « Westeros », fortement applaudi – complètement adulé, oui ! –par le public. En concerts extérieurs gratuits dans l’amphithéâtre, j’ai ouvert grand mes oreilles pour Nataverne et les Tanneurs de Drac.
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Enfin et non des moindres (!) j’ai longuement squatté le salon du livre de l’imaginaire. J’ai aimé papoter avec des auteurs et des illustrateurs. Cette année, j’ai pu spécifiquement discuter avec Mélanie Fazi, Aurore Folny, Ixel et bien évidemment, fait la bise à Jean-Claude Dunyach.
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Et bien sûr, un événement est encore plus joyeux quand on peut partager le festival avec des gens : en plus de mon amoureux, mon petit frère et un couple de copains sont venus des Terres du Milieu (Auvergne) pour découvrir l’événement ; ma libraire préférée et les copains des Dimanches de l’Imaginaire.
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À vos agendas, si vous êtes curieux ou déjà convaincus : l’édition 2020 sera celle des 5 ans et courra du jeudi 9 avril (avec la soirée d’ouverture) jusqu’au lundi 13 avril (jour férié). Pour rappel, le festival se compose de soirées musicales payantes et l’ensemble du village des légendes, du salon du livre de l’imaginaire et toutes les animations est gratuit.
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Alors, il ne reste plus qu’à scander l’expression de l’association Echos & Légendes pour clôturer ce billet :
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KING IN THE NORTH ! (Of Toulouse)
LE ROI MUNDIS VAINCRA !
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L’année prochaine je reviens!!!
Merci pour toutes ces photos et ce compte-rendu, qui m’ont transportée là-bas, dans la boue.
Avec plaisir 😄 L’année prochaine, cela va être une édition de fifou ! 🤩
Oh, ça a l’air chouette ! Et je reconnais JC Dunyach qu’on avait vu à Ménétrol ! Je ne suis pas très portée Imaginaire (te cotoyer me fait quand même croiser quelques noms et de jolies images) mais c’est exactement le genre de festival que j’adore fréquenter.
Oui, c’est bien lui ! 👍 Le dépaysement avec ce genre de festival est assuré
Meugnifique compte-rendu Ma Dame Acr0 ! Merci de m’avoir convoyée. On a pu partager quelques découvertes & rencontres du mailleur aloi, n’est-il pas ?
Saperlipopette ! Je vais essayer d’avoir à nouveau des congés à cette période pour le prochain opus !
Merci tout plein Dame Cathy 😄 Pour ton gentil commentaire, pour les discussions, pour les rencontres 🙂 L’édition des 5 ans va envoyer du bois !
Encore un magnifique compte-rendu qui donne l’eau à la bouche, bravo !
Fiou, de 7000 à 25000 festivaliers en un an, c’est au-delà d’une hausse, c’est plus qu’impressionnant. =O
(bon, par contre je dois signaler que ta deuxième photo, la photo aviaire, me perturbe énormément. >.<)
Merci 🙂 Ah oui, c’est un festival en explosion ! Comme la base de loisirs de Bruguières fait 6 hectares, on ne sent vraiment pas les uns sur les autres. Oh, tu n’aimes pas les oies ? C’est un habitante du lac 🙂 Une jolie ouette d’Egypte
Beau compte-rendu, ça donne envie !
Et rien de mieux que la boue pour donner une ambiance médiévale crédible ^^
Alors qu’en 2018, j’étais en tshirt, je pense qu’en 2020, je serai toujours en gros pull, l’édition étant avancée pour début avril 🥶 J’avoue, j’avais aimé apprécier pouvoir me poser dans l’herbe, pour buller ou manger tranquillement
OOh sympa!
C’est un peu notre « Trolls et légendes ». Sauf que bon, c’est un an sur deux nous 🙂 (wais ya les anthisnoises l’autre année… mais au final… ya trop de foule ;-))
Ca avait l’air sympa dis donc! Et sur tes photos on ne voit pas trop la boue!
Sympa les bottes en caoutchouc du moyen-âge! (prononcer le dernier « C » ;-)) héhé
Je me laisse toujours avoir dans ces petits marchés… alors que j’ai pas trop de trucs « elfes » en déco… par contre j’adore les têtes de cerfs sur broche là.
Toussa me rappelle à nouveau l’Epouse de bois.
Figures-toi que c’est la comparaison qui a souvent été prononcée 😉
C’est vrai qu’on voit peu la boue : mes bottes sont encore immaculées, mais vers la zone boustifaille, on pouvait vraiment sauter à pieds joints !
J’ai été forte, je n’ai rien acheté cette année (plus de place nulle part, ma pauvre dame).
Ca a l’air aussi bien que Trolls et Legendes *-*
C’est l’événement qui a été cité pour référence 🙂