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TOLKIEN J.R.R. – Les deux tours

08/12/2011 25 commentaires

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Titre : Les deux tours (Le Seigneur des Anneaux, tome 2)
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1, tome 3

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La communauté vient d’être démantelée après que Gandalf soit tombé dans les profondeurs de la terre. Sam et Frodon partent sans tarder en direction du Mordor à la barbe de tous. Merry et Pippin se font enlever par les Uruks-Hai ; plus tard, ils font la connaissance de Sylvebarbe, un Ent âgé qui les emmène au cœur de la forêt de Fangorn. Aragorn, Gimli et Legolas sont partis à la recherche des deux hobbits Merry & Pippin et chassent les créatures de Saraoumane.

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)°º•. On retrouve bien évidemment notre petite équipe avec plaisir, mais de nombreux personnages sont introduits : Gollum, Sylvebarbe, Eowyn, Eomer et Theoden.
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Bien que Sylvebarbe m’impressionne, c’est vraiment Gollum qui retient toute mon attention avec une personnalité très complexe, comme si le manichéisme faisait partie intégrante de sa personne. Frodon se révèle à mes yeux plus effacé… et Sam davantage geignard donc insupportable. Il est un peu balourd mais heureusement, il se reprend en main sur la fin. Ce trio va devoir se supporter pour avancer, faire face à la paranoïa, esquiver la manipulation et se préserver.
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Dans la partie nommée « les deux tours », on se rend compte que la scène de théâtre est drapée de la thématique de l’amitié : que ce soit dans le couple des inséparables Merry-Pippin, le combo sans foi ni loi Frodon-Sam, ou encore entre hobbits et ents. Mais celui qui charmera la majorité des lecteurs, c’est évidemment le rapprochement de Legolas et de Gimli que tout sépare à l’origine.

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)°º•. Petit rappel rapide, bien que je chronique chaque tome du Seigneur des Anneaux de Tolkien, il va de soi que le découpage est purement commercial car il ne s’agit que d’une seule œuvre.
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Ces textes s’appuient sur des légendes et contes nordiques et scandinaves. Tolkien a pourtant su insuffler la vie à son univers recherché et fourni. Son travail de compilation est majestueux et l’inventivité pour la trame de l’histoire est juste à couper le souffle. Il a le mérite d’avoir populariser le genre. Paru entre 1954 et 1955, un homme me disait qu’à l’époque, tout le monde se baladait avec le roman dans la poche !… tellement le phénomène fut grand. Bon, c’était peut-être un seul tome dans une poche, ou la trilogie dans un gros sac.
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Ce tome est beaucoup plus noir que le précédent. Les enjeux deviennent primordiaux et l’angoisse se révèle largement palpable. Il va sans dire que la pointe d’humour est toujours présente. En parallèle, on en apprend davantage sur les cultures du Rohan, du Gondor et des Ents. Le développement de l’histoire permet un suspense de plus en plus important, et nous découvrons un sacré lot d’actions et une épique épopée. (Tayaaaah !)
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Chaque détail a son importance, Tolkien nous sert des scènes magistrales notamment lors de la Bataille du Gouffre de Helm ou de la prise d’Orthanc par les Ents. Rajoutons également que les personnalités de ses personnages sont mûrement réfléchies et travaillées.
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Avec la séparation des héros, la narration suit un groupe d’individus, puis le second et ainsi de suite. Leurs aventures abordées successivement donnent beaucoup de dynamisme au récit. Seule la narration a posteriori des deux hobbits Pippin et Merry m’a passablement ennuyée : « et il dit que », « il lui fait », etc. Je suis moins entrée dans l’histoire et me suis sentie moins concernée par l’action.

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Voilà un deuxième volet d’une épopée merveilleuse pleine d’actions. Un peu de batailles, beaucoup d’amitié, des tas de chansons et quelques héros perdus. Tolkien signe une œuvre classique, fantastique… et d’évasion.

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)°º•. John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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Souvenir de lecture
: Oh, un Ent. Je veuuuux ! Mon précieuuux. Gollum, gollum, gollum.

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Ame(thyst) littéraire, Bulle de Livre (Snow) La bibliothèque de Ptitelfe, Mes lectures de l’imaginaire… (Olya), Neverthwere (Vert), Un brin de lecture (Karline05),  sont également partis dans la forêt de Fangorn.
CITRIQ
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  Et hop, lu dans le cadre de The Middle-Earth Challenge, dans celui du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF.

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Pics : #01 Gollum par Fantomaz2000 ; #02 Treebeard par SlayerSyrena ; #03 Legolas and Gimli par Edheloth ; #04 Legolas and Gimli par Cippow25 ; #05 LOTR Wrongness par Tashigi Kako ; #06 Twin Tower par bigoldtoe.

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TOLKIEN J.R.R. – La communauté de l’anneau

21/12/2010 22 commentaires

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Titre : La communauté de l’anneau (Le seigneur des anneaux, tome 1)
Auteur : J.R.R. Tolkien
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Tome 2, tome 3

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Bilbon a réuni tout le monde à Hobbitebourg pour fêter ses 111 ans. A la fin de son discours, devant une assemblée attentive, Bilbon disparaît comme par magie !
A 111 ans, Bilbon se rend compte que ses anciennes aventures avec les nains lui manquent, il souhaite reprendre le chemin, de manière tranquille et couler des jours heureux. Avant son départ de la Comté, il laisse en héritage à son neveu Frodon Sacquet un étrange anneau. Celui-ci n’est autre que l’Anneau Unique. Son ancien propriétaire, Sauron de Mordor souhaite le reconquérir à tout prix et va déchaîner les forces du mal. Frodon se voit obligé d’endosser le rôle de Porteur de l’anneau. Pour sa quête il sera aidé par Gandalf et ses compagnons de fortune afin de déjouer la terrible menace qui pèse sur les Terres du Milieu.

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Voilà, je pense que le seigneur des anneaux est une saga à ne plus réellement présenter. Cette épopée est devenue légendaire.

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)°º•. Une des puissances de la trilogie réside dans les personnages. J.R.R. Tolkien nous propose plusieurs races : hommes, nains, hobbits, elfes, gobelins, orques, trolls, istari (ceux qui possèdent une forme de magie)… et leurs ethnies !
On pourrait très vite penser que chacune a prêté allégeance au Bien ou au Mal, mais cela n’est pas aussi facile. L’évidence est qu’elles ont toutes péché soit par orgueil, soit par avarice ou encore par égoïsme. Beaucoup de valeurs et sentiments se retrouvent dans l’histoire : cupidité, attrait du pouvoir, convoitise, aide, réconfort, fidélité, amitié, courage et volonté.
Les personnages sont forts et valeureux mais aussi drôles et plaisants. La mise en avant de leurs faiblesses permet au lecteur de s’attacher d’autant plus à eux.
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Notre troupe mal troupée – la communauté de l’anneau – se compose du jeune hobbit Frodon Sacquet, le porteur de l’anneau. A 21 ans, il est l’héritier de son oncle Bilbon et c’est par son biais qu’il tombe en la possession du terrible anneau. Il est accompagné par son jardinier et ami Sam(sagace) Gamegie. De nature très curieuse, il a surpris une conversation entre Frodon et Gandalf et fait donc partie de l’aventure pour encourager Frodon et le remettre sur le droit chemin. Au Conseil d’Elrond, Pippin (Peregrin Touque) et Merry (Meriadoc Brandebouc) décident d’accompagner Frodon.
Deux hommes se joignent à l’aventure, il s’agit d’Aragorn et de Boromir. Le premier répond également au surnom de Grand Pas et est un Rôdeur ; il est le descendant d’Isuldur. Le second est le fils de l’intendant du pays de Gondor.
Enfin, nous avons ceux qui représenteront en minorité leur race : Legolas Vertefeuille, un elfe gris, Gimli, nain et fils de Gloïn et Gandalf, un mage.
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« La Compagnie de l’Anneau sera de Neuf ; et les Neuf Marcheurs seront opposés aux Neuf Cavaliers qui sont mauvais. Gandalf ira avec vous et votre fidèle serviteur ; car ceci sera sa grande tâche, et peut-être la fin de ses labeurs. Pour le reste, ils représenteront les autres Gens Libres du Monde : Elfes, Nains et Hommes. »

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Nous découvrons Gollum avec les aventures de Bilbon, l’oncle de Frodon. Il porte ce nom en référence aux déglutitions qu’il créées avec sa gorge. Il est obsédé par l’anneau au point d’en devenir son esclave. Nous entendrons parler de Sauron : c’est lui le « seigneur des anneaux » et de ses Nazgûl, les neuf spectres immortels de l’anneau qui lui obéissent fidèlement.

Enfin et non des moindres, puisqu’il est l’objet au cœur de l’histoire, l’anneau.

Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver,
Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au Pays de Mordor où s’étendent les Ombres.

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)°º•. Même si les concepts et les trames existaient déjà ailleurs, c’est le travail de compilation de J.R.R. Tolkien qui devient le ciment de cette histoire et permet une adaptation réussie. L’univers est bien ficelé ce qui permet de donner une profondeur certaine et d’être le plus réaliste possible. Il faudra bien reconnaitre que J.R.R. Tolkien possède un cerveau de génie : en plus de l’aspect médiéval alternatif, il a inventé des langues (grammaire, orthographe, conjugaison et syntaxe).
Le roman est composé de très longues descriptions superbes (et moi j’adore ça). On apprend également des détails de la vie via les grandes chansons. L’auteur semble très proche de la nature.

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)°º•. Il faut bien l’avouer : j’étais partie dans cette lecture, avec des réserves. Notamment car tout le monde compare les œuvres actuelles à celles de Tolkien… à tort ! Je lis beaucoup de fantasy et n’ai pas commencé par cet illustre auteur. Je n’avais pas envie de croire que c’était génial parce que tout le monde me le disait. On m’avait dit « attention, le début est fatigant, on croirait être tombé sur un essai anthropoligique des Hobbits »… j’ai adoré ! Bien que le changement Bilbo en Bilbon et Frodon qui devrait être Frodo (et qui n’a apparemment jamais été corrigé depuis) m’agace, il faut bien l’avouer, la plume est magique, on est dès les premiers mots, irrésistiblement embarqué dans ce monde.

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)°º•. J.R.R. Tolkien a mis 12 ans pour rendre sa copie de plus de 9000 pages. Il ne l’a certainement pas écrit pour être un succès, mais il a acquis ses lettres de noblesse avec le temps.
Bien que les similitudes en termes de races, d’histoires et de contes avec les mythologies nordiques et scandinaves soient nombreuses, on entre dans un univers où les mythes, les chansons, les coutumes et les peuples ne peuvent que nous séduire. « Le seigneur des anneaux » n’est pas seulement une histoire, c’est un monde tout autour. Le livre propose un luxe de détails inimaginables et est une véritable bulle d’évasion. C’est sûr, la trilogie restera indémodable et intemporelle. On notera d’ailleurs que Tolkien n’a construit son œuvre qu’en un seul tenant, la division en trois livres n’existe que par raison éditoriale.
Les appendices sont une force de cet univers : chronologie des Terres du Milieu, précis de grammaire pour l’Angerthas et le Quenya, arbres généalogiques et section complète concernant les calendriers utilisés par les Hobbits et par les Hommes aideront le lecteur à poursuivre pendant quelques moments son excursion dans cette magie prenante.

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Il faut bien considérer que « Le seigneur des anneaux » n’est pas la première œuvre de fantasy (encore heureux) mais une qui a manifestement permis de populariser ce genre littéraire. Alors, oui, l’œuvre peut être considérée comme fondatrice de la fantasy, comme pilier serait-il un poil plus juste, mais certainement pas comme unique source d’influence des autres et il n’est pas besoin de rapprocher tous les romans à cette saga.

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)°º•. John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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  Et hop, lu dans le cadre de The Middle-Earth Challenge… et dans celui du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF.

Pour une critique développée, je vous invite à lire le travail de Coeur de Chêne.
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Pics : #01 The Fellowship of the ring par Comic_Chic ; #02 The Fellowship of the ring par Cippow25 ; #03 One ring to find them par Naturesounds ; #04 Gates of Moria par Cippow25.

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ANTHONY Piers – La source de magie

16/11/2010 7 commentaires

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Couverture du livre "La source de magie" écrit par Piers Anthony (série Xanth, tome 2) publié aux éditions BragelonneTitre : La source de magie (Xanth, tome 2)
Auteur : Piers Anthony
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Tome 1, tome 3, tome 4

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En Xanth, il existe une source de magie. Evidemment, le bon roi Trent veut absolument savoir où elle se situe et mieux la connaître. Il décide de confier cette mission à Bink qui fait les cent pas chez lui. Au vu de l’importance de cette quête, Bink va très vite demander à ses amis de l’accompagner. Même le magicien Humfrey le taciturne se met en route. Dès les premiers mètres, ils vont devoir faire face à des obstacles de taille et rencontrer du beau monde.

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)°º•. Pour ce deuxième tome, nous retrouvons toute notre clique. La majorité de ces compagnons sont installés dans une vie familiale et demeurent psychologiquement stables. Pour cette folle aventure, seront de la partie notre cher Bink, Crombie le misogyne, qui pour la peine sera transformé… en griffon ! Chester le centaure sans loi ni peur. Même le magicien Humfrey qui adore rester enfermé dans le Château Roogna sera de la partie. Un nouveau – et pas des moindres – rejoindra la troupe, Kandira le Golem. Et croyez-moi, on ne risque pas de l’oublier !
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Le très grand intérêt de ce deuxième tome réside dans la participation de presque toute la faune et la flore de Xanth ! On y croisera également toute une tripotée de personnages magiques : ogre, dragon, golem, gorgone, sirène, nymphe et démon. Bref, il y en a pour tous les gouts… et toutes les personnalités. Tous nos personnages sont bien sûr d’autant plus intéressants qu’ils ont tous des caractères bien déterminés (et quelques fois bien trempés). Pour notre horde de comparses, cette fois Piers Anthony appuiera davantage sur leur trait humoristique que sur leur nature.

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Pour accroitre le plaisir, il n’y aura évidemment pas qu’une seule quête tranquille, mais plusieurs épreuves dans des lieux invraisemblables tels que le village de la Poudre Magique, les sombres Confins de la Folie et les abysses du lac des Mauvais Génies.

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Illustration aux couleurs passées, représentant une gorgone)°º•. Il est une grande joie de retrouver tous les jeux de mots de l’auteur… jeux de mots, calembours, mots valises et autres inventés sont partie très prenante du livre. Il en va de soi que le travail de traduction est titanesque et est l’œuvre du super-top-génial Dominique Haas. Il a d’ailleurs reçu le Grand Prix de l’Imaginaire en 1993 pour son statut de traducteur des Livres Magiques de Xanth et c’était le moins qu’on puisse lui donner.
Ce deuxième tome est intéressant du simple fait qu’on entre au cœur de Xanth et qu’il est tout à fait « fantabuleux » de s’approcher si près d’un mystère… de taille ! Entre nos petites mains, surtout dans les dernières pages, hein, donc plus vers la main droite, nous détenons l’âme d’un pays entier.

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Dans « la source de magie » il va de soi que les principaux thèmes demeurent la séduction, l’attirance physique et l’infidélité. Les allusions sont grosses, le questionnement est lourd, les réflexions pas très avancées. Je me serai passée allègrement de cette problématique sexuelle pour ne me focaliser que sur l’essentiel, la quête.

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Portrait sepia de l'auteur Piers Anthony)°º•. Piers ANTHONY est un écrivain américain, né en 1934. Ses œuvres les plus connues restent (les livres magiques de) Xanth.

Malheureusement pour nous, pauvres francophones ; A l’heure actuelle, seuls… NEUF tomes d’origine sur trente-deux existants ont été traduits et publiés en français. La première édition appartient aux Presses Pocket, sous le nom de «les livres magiques de Xanth ». Milady, à partir de 2009, s’applique à les rééditer au format poche. Sont disponibles :
Lunes pour Caméléon, tome 1
La source de magie, tome 2
Château-Roogna, tome 3
L’(A)ile du centaure, tome 4
– Amours, délices et ogres, tome 5
– Cavale dans la nuit, tome 6
– Dragon sur piédestal, tome 7
– La tapisserie des gobelins, tome 8
– Un golem dans le potage, tome 9
A ce jour, pas moins de 34 tomes (le dernier en 2010) ont déjà vu le jour en VO.

A noter que le cycle a été adapté en jeu vidéo pour PC sous le titre Companions of Xanth, sous Legend Entertainment en 1993.

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Souvenir lié à ma lecture : Tiens, un peu de Xanth fera du bien aux zygomatiques.
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Un autre avis disponible chez La p(ile) à l(ire) d’Heclea.
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Pics : #01 The epic battle de BrokenApollo ; #02 L’oeil de la gorgone de Littleleo.

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BROOKS Terry – L’épée de Shannara

04/02/2009 7 commentaires

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Titre : L’Epée de Shannara (Shannara, tome 1)
Auteur : Terry BROOKS
Plaisir de lecture Livre à oublier

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En l’an 4001, Allanon arrive à Valombre et se rend à l’auberge familiale des Ohmsford. Il raconte alors l’Histoire… Il y a à peu près 2000 ans, une grande guerre mettent fin à l’hégémonie du monde. Les races se séparent le territoire (nains à l’est, hommes au sud, trolls au nord, elfes à l’ouest). Malheureusement le monde connaît alors deux grandes guerres des races… Le conseil des druides met fin aux massacres et maintiendra tant que possible la paix. Cependant, Brona, druide obscur et roi-sorcier ne s’avoue pas vaincu et détruit ledit conseil. Des années plus tard, il recherche grâce à ses sbires le descendant qui possède la seule épée capable de le tuer, qui eut été appartenue à Jerle Shannara. Et c’est aussi brutalement que Shea de la famille Ohmsford apprend qu’il est son héritier et que les événements s’enchainent…

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Bien que je ne fasse pas partie des gens qui pensent que la Fantasy = Tolkien et que toute autre œuvre est forcément un simili, je ne pourrai qu’être catégorique pour ce premier tome offert par Terry BROOKS. Cela n’est qu’une simple copie et un condensé de la trilogie du Seigneur des Anneaux : échapper aux méchants qui arrivent le lendemain, donner un rendez-vous un peu plus loin au druide, alliance de personnes dont les objectifs diffèrent : même intrigue, même trame. L’insistance sur certains traits de caractère des personnages rend la lecture pénible. Allanon qui disparait mais réapparait toujours au bon moment, un héros qui s’ignore : BROOKS ne fait pas dans la demi-mesure quand il s’agit de stéréotyper au maximum ses personnages. Les ficelles tirées sont trop voyantes, le suspense n’est pas à son comble et on devine bien vite la fin au premier tiers du livre. L’écriture est fadasse, il n’y a aucun rythme, et même pire, le lecteur a une seule envie : sauter des pages. Cette véritable souffrance est aussi due à une écriture linéaire qui créé un certain ennui. Et si comme cela ne suffisait pas, BROOKS se réveille et nous offre une fin torchée très rapidement.

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Dans le chaudron :
¤ Les pierres elfiques, tome 2
¤ L’enchantement de Shannara, tome 3
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CITRIQ

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