Archive

Archives pour la catégorie ‘BAILLY Samantha’

Rond de Sorcière #50

18/12/2014 18 commentaires

.

Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

.

Jolis mois d’août 2014, je fais fort pour un mois estival avec pas moins de 2821 pages (dont 115 de belles pages graphiques).

Cela a été l’occasion de me bidonner à la plage grâce à la série de Douglas Adams.
Je me suis aussi bien amusée à customiser – de manière éphémère, hein – l’exemplaire « Morwenna » de Cornwall avec un petit chat post-it et un marque-page (étoiles et fées évidemment).

Nous avons fêté le premier Ray’s Day de l’Histoire, en ce 22 août. J’ai tenté un rapprochement des lecteurs et autres amoureux des livres mais la pluie et le froid n’ont pas eu raison des plus téméraires. Parmi toutes les initiatives, je me suis bien amusée à trouver les titres des couvertures illustrées chez Lullaby et j’ai gagné « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Nicholas Evans.

Et, truc de fou, je n’ai acheté aucun livre alors que Mutinelle, blogueuse et grande lectrice est venue faire un tour.

. Lire la suite…

BAILLY Samantha – Ce qui nous lie

30/08/2013 34 commentaires

.

Ce qui nous lie Samantha BaillyTitre : Ce qui nous lie
Auteur : Samantha BAILLY
Plaisir de lecture : etoile 4Livre à découvrir

.

Alors que rien ne le présageait, Alice peut voir les liens affectifs et leur densité qui relient les personnes entre elles. Ils se matérialisent sous la forme de fils lumineux impalpables. Ce phénomène inexplicable fait office de don pour elle. Elle s’en sert pour démasquer les hommes infidèles et venger les femmes trompées. Malheureusement, sa rente n’est pas inépuisable. Elle souhaite reprendre une vie « normale » et devient employée de bureau. Plusieurs personnes côtoient son quotidien professionnel, notamment Raphaël, seule personne dont elle ne perçoit pas les liens émanant de lui.

. .

)°º•. C’est tout un processus d’apprentissage qu’Alice met en plat : ces fameux fils qui partent du plexus de chaque être humain l’ont destabilisée puis sont devenus une faculté bienvenue. Nous suivons le parcours d’Alice, une période charnière de sa vie puisque sa vie professionnelle l’amène à rencontrer des personnes : John, Morgan, Shamin, Sébastien, Romain, Raphaël et Sonia. Elle souhaite se prendre en main pour donner une nouvelle dynamique à sa vie.
.

Le récit offre une réflexion générale sur les relations humaines et les moments partagés sont nombreux : joie, trahison, tristesse, bonheur, deuil, solitude, amitié, amour s’y retrouvent. L’auteur y intègre beaucoup de douceur et un peu de mélancolie en filigrane.

. .

)°º•. J’ai lu très peu de chroniques de crainte d’être spoilée, mais l’envie de lire ce livre a été très forte ; il n’a d’ailleurs pas stagné sur ma pile à lire.
.

L’histoire se dévore très vite, sans doute parce que la narration est tenue à la première personne du singulier. Les réflexions sonnent très justes : on pourrait presque croire qu’Alice est l’écrivain de ce roman.  Ce dernier trouve une grande résonance chez le lecteur, il y a forcément un passage qui fera écho au vécu de chacun. Bien que le livre soit publié dans la collection « grandes romances » de Milady, je la trouve light voire secondaire. En réalité, l’amour est une empreinte permanente sur le livre, dans tous les gestes et les actions des personnages ; c’est finalement le fil conducteur du bout de vie d’Alice que nous découvrons. Mais je la trouve bien dosée et absolument pas collante (on ne peut pas aimer et les zombies et les romances bien enrobées) ; c’est à noter. .
.

Ce qui nous lieL’alternance entre passé, présent et futur d’Alice permet des ellipses intéressantes tant pour le maintien du suspense que pour éclipser les périodes creuses. Elles sont très bien indiquées en début de chapitre en affichant clairement les dates. Même moi, je ne m’y suis pas perdue alors que je suis du genre à ne pas lire les titres des chapitres, et cela me joue des tours. Si certains lecteurs n’y ont pas vu d’intérêt notable, j’ai trouvé que ces mouvements temporels permettaient de mieux  savourer l’impact sur la vie d’Alice. .
.

Les moments et gestion du quotidien sont décrits avec fidélité. Ce roman introspectif se lit très vite, en une bouchée grâce à un très bon rythme. Le vrai fond de l’histoire s’associe avec un aspect doux amer. Toutefois, le roman offre une noté de positivité et de la délicatesse. La fin ouverte est appréciable, elle laisse la place aux lecteurs ; bien que j’avoue m’être attendu à une autre fin, très dramatique en réalité.

. .

« Ce qui nous lie » est l’histoire – presque réelle – d’une jeune fille. Un nouveau don, un changement de vie et Alice se retrouve confronter à l’inexplicable. Avec une plume sobre, Samantha Bailly raconte avec simplicité et douceur un bout de vie de ce personnage. Dans un tourbillon de sensations, d’une pointe douce-amère, nous découvrons cette tranche de vie.

. .

————————————————————————~*

.

Souvenir de lecture : L’effet visuel grâce à la description pointilleuse des liens lumineux.

.

My summer of (SFFF) loveCollection « grandes romances », un titre parlant et une couverture… tout autant. Si le désir de vengeance d’Alice tourne autour des hommes infidèles, ce n’est pas pour rien.  Et dans cette nouvelle entreprise, des collaborateurs masculins, il n’en manque pas non plus. Durant son introspection, la thématique de l’amour y prend une grande place et parfois, devient un cap. Un livre qui a donc toute sa place dans le challenge My summer of (SFFF) love.

.

Au boudoir de Candyshy, De Livres et d’Epice (Chani), LanylaBooks, Le blog de Ptitelfe, Le Chat du Cheshire, Lectures trollesques, Les carnets de Radicale, Les Chroniques d’Evenusia, Les histoires de Margaud, Perdre une plume, Ptite-boukinette, Regard d’enfant (Thalia), The farthest land (Torene) ont aussi observé les gens dans l’open space.

CITRIQ

.

Pic : The red thread par Thenutcrackparade.

.