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Archives pour la catégorie ‘BURNETT Frances H.’

NUNOBUKURO Azuki – La petite princesse Sara

29/12/2019 5 commentaires

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Couverture du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et NunobukuroTitre : La petite princesse Sara
Auteur : Azuki Nunobukuro
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir

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Sara Crewe est placée dans un pensionnat à Londres par son père, homme qui bâtit sa richesse aux Indes. Sara est appréciée par toutes les élèves car elle possède des talents de conteuse. Elle est même surnommée « princesse » tant elle revêt les qualités de ce statut, que recherchent les autres pensionnaires. Son monde bascule au décès de son père, la laissant orphéline et pauvre. La directrice du pensionnat, Miss Minchin, la garde comme domestique pour l’exploiter en la tourmentant.

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Tout commence avec le dessin animé visionné enfant et pour lequel j’ai un attachement certain, là où d’autres le trouvent clairement mièvre. Quelques années plus tard, j’ai lu l’œuvre originale de Frances Hodgson Burnett « La petite princesse ».

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Les éditions Nobi Nobi ! se sont lancés dans les classiques revisités en manga : une adaptation stratégique pour rendre curieux le plus jeune lectorat envers ces titres. Sous une couverture semi-rigide, le manga renferme 210 pages. Le livre possède un signet et quelques pages explicatives concernant l’autrice et l’œuvre originale placées en fin d’ouvrage.

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L’histoire est divisée en quatre chapitres. Cela inclut le survol de certaines scènes mais les choix scénaristiques s’adaptent bien au genre « manga ». Le récit est très fidèle à l’histoire originelle… manichéisme en pole position. Passant parfois pour « kitsch » les valeurs d’autrefois percent les pages : persévérance, générosité, courage, gentillesse. C’est sûr qu’il ne faut pas être allergique aux scintillements dans les yeux… et autres expressions si caractérisées.
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L’expressivité des visages est bien marquée, comme pour beaucoup de mangas que j’ai lus. Le trait d’Azuki Nunobukuro est adapté, il offre des dessins visuellement agréables. Peu de libertés ont été prises dans la réalisation, ainsi pour une revisite de l’histoire graphiquement parlant – et pour un luxe de détails – je vous conseille la bande dessinée steampunkée « Princesse Sara » d’Audrey Alwett et Nora Moretti.

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Tous les personnages s’y trouvent : Miss Minchin, Lavinia, Ermengarde et Lottie. Seule Becky bénéficie d’un traitement légèrement différent : elle ressemble physiquement beaucoup à Sara. Le but est sans doute de démontrer que Sara est une humaine standard ou alors que chaque fille a un peu de noblesse en elle ✨

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Mise en scène du manga "La petite princesse Sara" de Burnett et Nunobukuro

Pages couleurs de "La petite princesse Sara" manga manga "La petite princesse Sara" : extrait Sara richement vêtue

manga "La petite princesse Sara" : extrait pauvreté Sara manga "La petite princesse Sara" : extrait Miss Minchin

manga "La petite princesse Sara" : extrait Sara en tenue usée manga "La petite princesse Sara" : extrait Sara rêve

manga "La petite princesse Sara" : extrait Sara donnant du pain à une mendiante manga "La petite princesse Sara" : extrait Visite du singe

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoules.
Cette sélection est celle sortie de la hotte de Valériane pour notre défi Valériacr0.

 

BURNETT Frances H. – Le jardin secret

28/05/2019 7 commentaires

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Couverture du livre "Le jardin secret" par France BurnettTitre : Le jardin secret
Autrice : Frances H. Burnett
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir

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Une épidémie de choléra a touché toute la maisonnée dans les Indes. La mort de ses parents oblige le rapatriement de la jeune Mary Lennox dans le Yorkshire : elle est recueillie par son oncle Archibald. Cet homme ne peut plus voir sa maison en peinture après le décès de sa femme bienaimée. Il va par monts et par vaux et n’a pas le temps de s’occuper de l’enfant. Mary Lennox, entourée par les domestiques va apprendre l’autonomie, se requinquer et courir à travers la lande et les jardins. Sauf la parcelle fermée par de hauts murs et à double tour depuis dix ans déjà.

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Privée d’affection et d’attention de la part de ses parents, Mary est une fille solitaire et n’avait de contact qu’avec les domestiques indiens qui étaient présents en permanence pour répondre à ses moindres désirs. Mary est l’anti-héroïne par excellence : solitaire, taciturne, maigrelette et un peu hautaine.
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C’est un véritable choc culturel qu’elle va vivre : elle découvre les mœurs, la vêture et la nourriture de l’Angleterre victorienne… mais aussi la météo et l’atmosphère liée aux landes.
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Bien qu’entourée de lourds secrets familiaux, la protagoniste va apprendre à sourire, tout simplement. Elle découvre alors la joie, l’amitié et se retrouve bien entourée : Martha une domestique, le jardinier et son rouge-gorge et Dickon, un garçon du même âge.

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« Le jardin secret » est une véritable madeleine de Proust puisque j’ai retrouvé en boîte à lire, le livre dans la même édition dans laquelle je l’avais découvert plus jeune. Ce fut marrant de voir que des souvenirs assez précis revenaient à la mention d’un événement ou d’une action.
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« Le jardin secret » a été publié pour la première fois en 1911. Qualifié de livre d’apprentissage, il est destiné à la jeunesse. D’ailleurs, la mention d’une orpheline n’est pas rare, si l’on repense à la seconde héroïne de Frances H. Burnett « Sara, la petite princesse ».
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Parfois j’ai trouvé limites les réflexions formulées à l’encontre des enfants : l’autrice arrive à s’en sortir en indiquant – de manière assez floue tout de même – qu’il s’agit des pensées de certains adultes et qu’elles ne sont pas partagées par tous.
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La période de l’enfance ! où la découverte de soi, des autres et de tout en est au cœur. Il y a aussi le respect d’autrui, quelques leçons apprises qui vont façonner l’adulte en devenir.
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Mary bénéficie d’un temps privilégié, exempt de responsabilités et même de devoir puisqu’elle sera libre comme l’air, sans percepteur/rice pour guider son éducation. Elle apprend donc à observer, respecter, soigner. Et comme elle est présentée avec autant d’innocence que de candeur, il est facile de s’attacher à cette petite fille facétieuse et à l’imagination débordante.
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Il est aussi question de l’amour à la nature. De courts chapitres sont centrés sur le changement avec le printemps : l’éclosion, le parfum des fleurs, le comportement des animaux aussi. Les descriptions des odeurs, des paysages, des textures même, se révèlent très justes. Le tout est intensifié justement par ses relations avec le jardinier et Dickon en qui faune & nature trouve un formidable allié. Et puis l’on se rend vite compte qu’il n’y a pas que les fleurs qui éclosent. Le potentiel du jardin interdit, et aussi le potentiel de Mary.

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Livre "Le jardin secret" de Frances Burnett pris en photo dans les fleurs

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Défi Valériacr0 écrit en lettres retro à ampoulesCe livre a été choisi pour mai dans le cadre du défi Valériacr0 avec la meilleure acolyte du monde (au moins). Aussitôt cueilli en boite à lire, aussitôt lu !

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Les petites addictions de CranberriesMargaud Liseuse et The Books Howl (May) ont aussi vu les rosiers fleurir.

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BURNETT Frances H. – La petite princesse

10/09/2014 28 commentaires

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La petite princesse BurnettTitre : La petite princesse
Auteur : Frances H. BURNETT
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Sara Crewe vivait en Inde avec son père jusqu’au moment où il est rappelé en Angleterre. Elle intègre alors le pensionnat prestigieux de Miss Minchin à Londres ;  où elle va recevoir la meilleure éducation possible. Elle se fait très vite des amies grâce à sa bonne humeur et son talent de conteuse. Sa belle fortune et sa grande intelligence faire naitre également l’envie chez ses consœurs. Le jour de l’anniversaire de Sara, la directrice reçoit la mauvaise nouvelle : le capitaine Crewe n’est plus. Elle décide de garder cette enfant comme souillon, en pensant à tous les bénéfices qu’elle pourra en retirer. Cette dernière commence alors sa vie très rudimentaire en tant que servante.

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1ère édition

1ère édition

J’avoue d’entrée de jeu : j’ai été avant tout, une fan du dessin animé nippon lors de mon enfance. Je n’avais jamais lu le roman victorien (1888) sur lequel il s’appuyait, c’est maintenant chose faite. Le dessin animé était plutôt fidèle à la trame de cette histoire mais Sara Crewe y est bien plus active. Elle traverse des périodes de désespoir plus marquées mais demeure beaucoup moins niaise. J’ai finalement une meilleure image de cette héroïne.
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