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TOLKIEN J.R.R. – Le retour du roi

16/12/2011 16 commentaires

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Titre : Le retour du roi (Le seigneur des anneaux, tome 3)
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1, tome 2

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La communauté est plus éclatée que jamais. Sam & Frodon arrivent au Mordor et la distance avec la Montagne du Destin se réduit de jour en jour. L’Anneau est un réel fardeau à porter et il ouvre la voie à toutes les tentations.

Alors qu’Aragorn affronte son destin soutenu par Gimli & Legolas, les camps se forment : Le Gondor et les Rohirrim affrontent les forces de Sauron composées de créatures sombres. La bataille va commencer sur les Champs de Pelennor au pied de Minas Tirith.

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)°º•. Du côté des personnages, je ne ferai pas avancer le schmilick mais parlerai deux ou trois points importants à mes yeux :

Ce volet-ci du Seigneur des Anneaux met l’accent sur les différentes races ; notamment sur l’armée de Sauron qui se composent d’olifants, d’orques, d’Haradrim et des Nazguls.

Si Sam se dévoue corps et âme, transcendant la thématique de l’amitié, Gollum me subjugue totalement puisqu’il réussit à tirer son épingle du jeu : il n’a prêté aucune allégeance et se contrefout totalement des enjeux.

Par ailleurs, on notera que les femmes chez Tolkien sont reléguées au second plan mais quand elles apparaissent, elles ont un rôle plus que déterminant à tenir.

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L’ambiance est d’autant plus sombre qu’elle sert également à ce plein d’action, d’épopée et de ZE batailles (au moins celle des Champs de Pelennor) et tout le tralala.
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Sans aucun doute, c’est l’attaque de l’Isengard par les Ents qui reste mon passage préféré. J’ai apprécié cette nature qui se défend, ils détruisent les machines mise en place par Saroumane. C’est d’ailleurs une thématique chère au cœur de Tolkien puisqu’il détestait la révolution industrielle par ses aspects négatifs sur la campagne anglaise.
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On n’échappe pas non plus à la légende héroïque, ce petit côté religieux/divin qui ne demande que notre admiration pour ces personnages. Le sentiment de désespoir prend aux tripes. Folie, orgueil, courage, force… et aussi inconscience submergent les terres de Tolkien.

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)°º•. Tolkien continue à nous raconter les aventures des groupes en alternant. Il m’a été difficile de suivre l’ascension de la montagne de Frodon et Sam et il a fallu que je redouble de concentration. La lenteur du texte est certes un effet recherché par Tolkien pour montrer les obstacles physiques et moraux, mais elle s’appuie sur des passages longs et des répétitions pénibles à surmonter pour moi.
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Il n’en demeure pas moins que Tolkien est allé de rebondissements en rebondissements. Dit et répété, son univers est totalement abracadabrantesque de réalisme ; la mythologie créée en piochant chez les scandinaves et celtes avec quelques pointes d’ajouts originaux coupe le souffle ; l’incrémentation des langues inventées, des tours et détours politiques et la géographie détaillée à l’extrême est à tomber sur les fesses.
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La dernière partie – la centaine de pages finale – m’a été un peu fatidique mais cela m’aurait davantage frustrée que l’auteur s’arrête seulement à l’action ultime ; on connaît un peu le devenir de ces personnages que nous avons suivi tout du long. La conclusion reste mémorable et on n’en attendait pas moins. Notons aussi la richesse du détail des appendices – bien que je ne les aie pas toutes lues au risque d’une indigestion sévère -.

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On vous l’a dit et redit : Le Seigneur des Anneaux, c’est à lire ! Un point c’est tout.

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)°º•. John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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Bulle de Livre (Snow), Madly Pagal (Taliesin), Mes lectures de l’imaginaire… (Olya), Nevertwhere (Vert), Un brin de lecture (Karline05),  ont terminé cette oeuvre majestueuse.

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  Et hop, lu dans le cadre de The Middle-Earth Challenge, dans celui du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF et aussi pour le Challenge de la magie et de la sorcellerie littéraire.

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Pics : #01 The Edge of Doom par Sapphiregamgee ; #02 Return of the king par Izziecreo ; #03 Return of the king Reimagined par Tombernard ; #04 Eowyn and the Witch King par Piyastudios.

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TOLKIEN J.R.R. – Les deux tours

08/12/2011 25 commentaires

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Titre : Les deux tours (Le Seigneur des Anneaux, tome 2)
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 1, tome 3

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La communauté vient d’être démantelée après que Gandalf soit tombé dans les profondeurs de la terre. Sam et Frodon partent sans tarder en direction du Mordor à la barbe de tous. Merry et Pippin se font enlever par les Uruks-Hai ; plus tard, ils font la connaissance de Sylvebarbe, un Ent âgé qui les emmène au cœur de la forêt de Fangorn. Aragorn, Gimli et Legolas sont partis à la recherche des deux hobbits Merry & Pippin et chassent les créatures de Saraoumane.

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)°º•. On retrouve bien évidemment notre petite équipe avec plaisir, mais de nombreux personnages sont introduits : Gollum, Sylvebarbe, Eowyn, Eomer et Theoden.
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Bien que Sylvebarbe m’impressionne, c’est vraiment Gollum qui retient toute mon attention avec une personnalité très complexe, comme si le manichéisme faisait partie intégrante de sa personne. Frodon se révèle à mes yeux plus effacé… et Sam davantage geignard donc insupportable. Il est un peu balourd mais heureusement, il se reprend en main sur la fin. Ce trio va devoir se supporter pour avancer, faire face à la paranoïa, esquiver la manipulation et se préserver.
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Dans la partie nommée « les deux tours », on se rend compte que la scène de théâtre est drapée de la thématique de l’amitié : que ce soit dans le couple des inséparables Merry-Pippin, le combo sans foi ni loi Frodon-Sam, ou encore entre hobbits et ents. Mais celui qui charmera la majorité des lecteurs, c’est évidemment le rapprochement de Legolas et de Gimli que tout sépare à l’origine.

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)°º•. Petit rappel rapide, bien que je chronique chaque tome du Seigneur des Anneaux de Tolkien, il va de soi que le découpage est purement commercial car il ne s’agit que d’une seule œuvre.
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Ces textes s’appuient sur des légendes et contes nordiques et scandinaves. Tolkien a pourtant su insuffler la vie à son univers recherché et fourni. Son travail de compilation est majestueux et l’inventivité pour la trame de l’histoire est juste à couper le souffle. Il a le mérite d’avoir populariser le genre. Paru entre 1954 et 1955, un homme me disait qu’à l’époque, tout le monde se baladait avec le roman dans la poche !… tellement le phénomène fut grand. Bon, c’était peut-être un seul tome dans une poche, ou la trilogie dans un gros sac.
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Ce tome est beaucoup plus noir que le précédent. Les enjeux deviennent primordiaux et l’angoisse se révèle largement palpable. Il va sans dire que la pointe d’humour est toujours présente. En parallèle, on en apprend davantage sur les cultures du Rohan, du Gondor et des Ents. Le développement de l’histoire permet un suspense de plus en plus important, et nous découvrons un sacré lot d’actions et une épique épopée. (Tayaaaah !)
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Chaque détail a son importance, Tolkien nous sert des scènes magistrales notamment lors de la Bataille du Gouffre de Helm ou de la prise d’Orthanc par les Ents. Rajoutons également que les personnalités de ses personnages sont mûrement réfléchies et travaillées.
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Avec la séparation des héros, la narration suit un groupe d’individus, puis le second et ainsi de suite. Leurs aventures abordées successivement donnent beaucoup de dynamisme au récit. Seule la narration a posteriori des deux hobbits Pippin et Merry m’a passablement ennuyée : « et il dit que », « il lui fait », etc. Je suis moins entrée dans l’histoire et me suis sentie moins concernée par l’action.

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Voilà un deuxième volet d’une épopée merveilleuse pleine d’actions. Un peu de batailles, beaucoup d’amitié, des tas de chansons et quelques héros perdus. Tolkien signe une œuvre classique, fantastique… et d’évasion.

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)°º•. John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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Souvenir de lecture
: Oh, un Ent. Je veuuuux ! Mon précieuuux. Gollum, gollum, gollum.

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Ame(thyst) littéraire, Bulle de Livre (Snow) La bibliothèque de Ptitelfe, Mes lectures de l’imaginaire… (Olya), Neverthwere (Vert), Un brin de lecture (Karline05),  sont également partis dans la forêt de Fangorn.
CITRIQ
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  Et hop, lu dans le cadre de The Middle-Earth Challenge, dans celui du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF.

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Pics : #01 Gollum par Fantomaz2000 ; #02 Treebeard par SlayerSyrena ; #03 Legolas and Gimli par Edheloth ; #04 Legolas and Gimli par Cippow25 ; #05 LOTR Wrongness par Tashigi Kako ; #06 Twin Tower par bigoldtoe.

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CROS Anaïs – Les lunes de sang, tome 1

23/06/2011 14 commentaires

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Titre : Les lunes de sang, tome 1
Auteur : Anaïs CROS
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Tome 2, tome 3, tome 4
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Evrahl vient tout juste de débarquer dans les rues de Lunargent, la cité royale du royaume de Mortelune. La bataille des Vingt Lunes vient de se terminer, il suit son compagnon de guerre, un elfe. Après quelques jours d’hébergement chez ce dernier, il lui faut trouver une demeure où habiter. Au vu des loyers relativement chers, il ne peut que répondre par la positive lorsqu’il rencontre Listak cherchant un colocataire. Cet étrange personnage est un demi-lunaire qui possède d’exceptionnels talents de déduction et une excentricité un peu excessive. Bon gré mal gré, Evrahl s’installe de nouveau comme médecin pour le peuple des nains de la ville. Ce dernier est pourtant bien loin de se douter que Listak se révèle proche du roi… l’ordonnateur de la guerre qui a terrassé sa famille et son peuple. Pris d’amitié pour son colocataire, Evrahl se retrouve tiraillé et va devoir faire des choix lourds de conséquences.

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)°º•. Nos deux personnages principaux sont le Dr Evrahl et Listak.
Le Dr Evrahl est un nain au caractère relativement discret. Il se distingue par trois composantes : intelligence, médecine… et hache. Il en convient qu’il ressemble étrangement au Dr Watson, pourtant beaucoup de choses les opposent. Les résultats de la guerre des Vingt Lune ont laissé au peuple nain l’amertume et la rage. C’est dans ce contexte-ci qu’Evrahl arrive à Lunargent.

Il fait la rencontre de Listak. Demi-lunaire de naissance, il ressemble presque à une sorte d’elfe aveugle mais dont l’ouïe est exceptionnellement fine. Sa grande intelligence et son aptitude à l’investigation le rapprochent de Sherlock Holmes. Son esprit acéré et sa sagacité l’emmèneront dans une enquête ardue concernant un plausible régicide, en compagnie d’Evrahl.
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Bien que les ressemblances liées aux grandes figures de la littérature policière – Sherlock Holmes & Dr Watson – soient nombreuses, il n’en demeure pas moins qu‘Evrahl et Listak ont des personnalités propres avec une psychologie travaillée en profondeur. Ces personnages sont donc complexes et attachants.
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Les personnages secondaires ne sont pas éclipsés : le roi Torn, son conseille Ombre, le chef de garde Lugantz et Amhiel l’intendante de la maison. Des personnages « magiques » sont aussi de la partie : nain, elfe, lunaire, lutin d’eau mais aussi des hommes.

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)°º•. Ce petit pavé qui se lit bien trop vite est une sorte d’hommage à Sir Arthur Conan Doyle. Les doubles de fantasy de Sherlock Holmes et Dr Watson sont très réussis.
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La passion d’Anaïs Cros pour le célèbre détective est très visible : pourtant écrire une histoire originale sans se perdre dans un vulgaire copier/coller de références n’était pas évident tant l’univers holmsien est intense. Cependant, elle arrive avec dextérité et même – semble-t-il – avec facilité à retirer son épingle du jeu et à nous présenter un univers de fantasy maîtrisé et personnel.
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L’histoire nous est racontée par la voix du nain : cette narration a posteriori présente parfois un peu de recul sur les événements. Majoritairement, on assiste à une introspection d’Evrahl. Cependant, Evrahl n’est pas un simple narrateur, il est participant à plusieurs titres ; comme un agent double. Les personnages principaux sont époustouflants et les archétypes très bien adaptés. On assiste à un combat psychologique entre Evrahl et Listak : c’est bien sur ce point que repose le récit. Quel type de liens existent-ils entre nos deux personnes quand on voit le poids de leur ambivalence ? L’animosité entre espèces que nous connaissons en fantasy n’est pas en reste ici et est plutôt bien amenée.
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La plume d’Anaïs Cros se révèle intimiste et très humaniste : dès les premières pages, on a cette impression de familiarité, ce lieu commun où on se sent bien. Bien loin des rues du Londres Victorien, Anaïs Cros nous emmène dans un thriller fantasyien captivant, preuve que les genres sont faits pour se rencontrer. Sur fond de complots, trahisons et assassinats, la soif de vengeance, le désir de liberté et le besoin d’amitié devront faire place aux sentiments.
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Bien que l’écriture soit simple et directe, il en convient que le jeu des indices est subtil. Les descriptions sont quant à elles, précises et sans lourdeur. Le potentiel de l’intrigue s’avère bien exploité et prend déjà beaucoup d’ampleur dans ce premier tome. Chaque détail prend son importance, la véracité des informations nous tient en haleine. On se fait happer littéralement par le roman et on se pose beaucoup de questions au fur et à mesure du déroulement de la trame.
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Vous l’aurez compris, Les Lunes de sang est un véritable petit bijou de fantasy. L’alchimie est parfaite, la lecture passionnante. Cette saga se composerait de 7 à 8 tomes… affaire à suivre !

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)°º•. Biographie
Anaïs Cros née en 1983, est très discrète. Nous savons qu’elle a suivi des études en psychologie ; et qu’elle aimerait vivre de l’écriture. En attendant, elle peaufine son plume en écrivant plusieurs œuvres.
Son blog.

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La très belle couverture est signée par Michel Borderie.

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Dans le chaudron :
¤ La lune noire, tome 2
¤ Métamorphose, tome 3
¤ Interview d’Anaïs Cros
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Souvenir de lecture
: Mais quel COUP DE COEUR ! Waaah, ZE livre.

D’autres avis chez : Bookenstock (Dup), La caverne de JainaXFImaginelf (Lelf), Mes imaginaires (Olya).

CITRIQ

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Et hop, le petit logo car on aime nos petites maisons d’éditions.
« Petit éditeur deviendra grand », les toutes jeunes éditions Lokomodo.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Lokomodo.

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Categories: CROS Anaïs Tags: , , ,

STEPHENS John – L’Atlas d’Emeraude

21/04/2011 38 commentaires

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Titre : L’Atlas d’Emeraude (Les livres des Origines, tome 1)
Auteur : John STEPHENS
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Mlle Crumley du foyer pour orphelins incorrigibles et désespérés Edgar Allan Poe est en pétard, ça, oui. Les enfants Kate, Michael et Emma viennent de faire tourner en bourrique Mme Lovestock, venue les adopter. Le prétexte ? Leurs parents viendront un jour les retrouver, ils en sont sûrs, même dix ans après leur mystérieuse séparation. En attendant, la décision est sans appel, ils sont une énième fois envoyés dans un nouvel orphelinat. Ils arrivent alors à Cambridge Falls, paysage désert. Ils sont accueillis par Abraham, dans cet internat où ils sont les trois seuls pensionnaires. Dès les valises posées, ils partent visiter les lieux et découvrent dans un singulier bureau, un étrange livre. C’est le début des aventures, et ils vont devoir face à de bien nombreuses personnes…
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)°º•. Pour commencer, notre fratrie est composée de Kate, 14 ans, relativement zen, réfléchie et sur les épaules de qui, tout repose. C’est elle, à 4 ans, qui a répondu par la positive à sa mère qui lui demandait si elle veillerait sur ses frère sœur. Depuis, elle se bat pour qu’ils restent ensemble, soudés et leur insuffle l’espoir qu’un jour, ils seront tous réunis. Vient ensuite Michael, 13 ans : c’est l’intelligent de service, fier aux petites lunettes. Savant guide à ses heures perdues, il n’en demeure pas moins qu’il voue un véritable culte (et c’est un euphémisme) aux nains. Pour finir, Emma et certainement pas la dernière : avec son caractère pas piqué des vers, elle n’a pas non plus la langue dans sa poche. Débrouillarde, super efficace, quelque peu inconsciente mais totalement attachante ; c’est évidemment elle qui remporte toute ma sympathie. Leurs caractères différents n’en font pas moins des frère et sœurs relativement unis même s’ils doivent parfois se supporter.
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Ils restent cependant, très peu farouches quand ils rencontrent d’autres personnes… peut-être à leurs dépens ?
A l’orphelinat, nous avons Abraham. Il s’occupe des pensionnaires (trois, ça va !), il est gentil comme tout et est le bras droit du Docteur Pym. Celui-ci est plus que mystérieux. Il est toujours habillé avec un vieux costume en tweed froissé et usé et porte des lunettes en écailles brisées et recouvertes de ruban adhésif. Sous ses gros sourcils blancs, on décèle une étrange lueur au fond des yeux.
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On rencontrera également la Comtesse. Ancienne beauté russe, elle aime les galas, l’environnement mondain et également danser. D’apparence douce et aimable, se cache une saloperie finie. Elle est escortée des Hurleurs, ces affreux morts-vivants, chacun aussi fort que deux hommes, appelés encore les morum cadi. Et pire que pire que pire, on y découvrira l’Effroyable Magnus !
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Il ne faudrait pas oublier l’aide précieuse de Gabriel, de Mamie Peck (un sacré personnage !), mais également celle de Robbie (envers et contre tout, tout étant Hamish).
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Dans cette ribambelle de personnages, on verra très vite que les méchants ne sont pas si méchants que ça et que les enfants prennent des risques en défaveur de la crédibilité générale de l’histoire. Mais on aura de la magie, des loups et des gens du petit peuple.

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)°º•. John Stephens s’engage sur un filon très exploité du voyage dans le temps (et autres thématiques) mais il sait retirer son épingle du jeu et coud plutôt bien (roooh, ça va, je sais qu’elle était facile). On frise cependant les multiples références littéraires : Harry Potter, les Orphelins de Baudelaire, Peter Pan, A la croisée des mondes et Narnia. Il n’en reste pas moins que les allers et retours dans le temps sont clairs et bien gérés ; c’est un sacré atout quand on se souvient que la cible prioritaire de ce livre est le jeune public.
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Les descriptions sont démentes et le livre est plein de magie. On assiste à une quête de la part des enfants qui vont devoir travailler ensemble. S’ajoute les aides de toutes parts, le mélange des différents peuples et le jeu des pouvoirs. Certaines actions sont trop pernicieuses pour de jeunes adolescents pour que cela paraisse crédible. C’est un peu gros, un poil tiré par les cheveux (huhu). En attendant, malgré certaines facilités, l’intrigue est plutôt bien tenue et on ne s’ennuie pas. Le livre reste agréable mais pas transcendant. L’humour est présent et se surprend à sourire plusieurs fois.
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Pour le coup, le conseil que je pourrai vous donner est de commencer par rapport une photo de chez vous avant d’attaquer la lecture de ce roman.

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)°º•. Biographie
John Stephens, américain a plusieurs cordes à son arc. Vous le connaissez peut-être si je vous dis qu’il est scénariste et producteur de Gilmore Girls et Gossip Girls. Il ne cache pas que sa plus grande source d’inspiration est la trilogie « A la croisée des mondes » de Pullman.

« L’atlas d’Emeraude », le premier tome de cette trilogie « Les livres des Origines » sort le 11 mai prochain.
La couverture a été illustrée par François Roca.
Le site du livre
, le prologue peut être lu ici.
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Et voici la vidéo promotionnelle de sa sortie.

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)°º•. Extrait

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Heclea & Laure.
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Souvenir lié à cette lecture : Oukilé ? Oukilé l’appareil photo ? Voilà, avoir lu ce livre me donne l’envie de polaroïds.
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Lu aussi dans le cadre du challenge Magie et Sorcellerie littéraire

 

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Ce livre est voyageur
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D’autres avis disponibles chez :
¤ Book en Stock (Dup),
¤ Les mots d’Archessia.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les Editions Milan Jeunesse.

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Pics : #01 La Comtesse ; #02 Docteur Pym ; #03 Gabriel ; tous droits réservés aux Editions Milan.

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COLIN Fabrice – A vos souhaits

31/01/2011 47 commentaires

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Titre : A vos souhaits
Auteur : Fabrice Colin
Plaisir de lecture :  Livre fantas…tique

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A Newdon, il existe deux religions : le quarteck et les trois Mères. La première est un jeu relativement brutal mais qui plait énormément, la deuxième regroupe trois divinités la Mort, la Magie et la Nature et reste une croyance jusque là, toute relative.

John Moon vient de mettre fin à sa carrière pitoyable d’entraineur des Ogres de Chelsey. Il se retire chez lui au 33 Finnigan Road où il invente… les séances de psychanalyse. Il héberge ses deux amis, Vaughan Oriel, un elfe nullard en magie qui vient de rater ses examens pour la troisième fois et Gloïn McCough, un nain capable de faire crever une plante rien qu’en la regardant.

Soudain, tout bascule : le baron Mordayken libère le Diable de son caveau, la Reine Astoria disjoncte avec des envies monumentales, les zombies font pression sur le gouvernement pour des droits politiques particuliers de morts-vivants, Gloïn fait pousser des graines pourries, Oriel est investi de magie toute puissante, les trois Mères arrivent sur terre, deux demeurent introuvables. Pour couronner le tout, John Moon reçoit en première patiente sa propre mère, une vaporeuse Léonore et un petit dragon domestiqué qui se prend… pour la Mort.

Entre amours impossibles, grandes beuveries et morts ratées, entrez dans un Newdon déjanté !
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Si ce résumé vous semble emberlificoté, c’est normal.
Il est très difficile de vous faire un état des lieux d’entrée au vu de toutes les intrigues emmêlées, sans trop vous en révéler.

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)°º•. Alors que le Diable est en ville, cherchant un moyen pour ouvrir les Portes de l’Enfer, nos trois acolytes et bras cassés John Moon, Gloïn McCough et Vaughan Oriel partent au pub du coin pour s’envoyer quelques pintes de bière tranquillement. Cependant, le destin en a décidé autrement et il choisit nos trois compagnons ainsi qu’un dragon domestique pour juste sauver le monde. Notre quatuor d’antihéros va se faire entrainer malgré eux par les événements.

La galerie de personnages de « A vos souhaits » est fantasque et possède un gros potentiel comique.

John Moon est l’incarnation du cynisme désabusé. Il tente coûte que coûte de se suicider sans succès. Après une carrière catastrophique en tant qu’entraineur sportif de troisième zone, il en vient à la psychanalyse. Il fait partie de la Fédération Omnisciente pour la Libération d’une Irréalité Eventuelle et il va avoir une place de choix parmi ces théâtromanes. Sa maison est tenue par une gnome répondant au nom de Prudie. Cette dernière est fort appréciée par Gloïn McCough. Végétarien de son état, comme tout bon nain qui se respecte, Gloïn est un contre-exemple des talents nainesques. Il lui est impossible de faire pousser une plante et même pire, il la réduit à l’état de cendres pourries en quelques secondes. Vaughan Oriel, la belle gueule aux cheveux violets a un petit cerveau non doué : il recommence pour la troisième fois sa première année à l’école de magie.

Gravitent autour d’eux, Gryphius un petit dragon domestiqué qui semble pourtant pouvoir cracher du feu et… parler ; le baron Mordayken grand disciple du Diable, créchant dans un manoir qui a perdu toute sa beauté d’antan ; la Reine Astoria de 400 livres et autant de mauvaises intentions et Horatius, ogre puissant, ex-joueur de Chelsey et grand chevalier devant l’éternel John Moon.

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)°º•. Fabrice Colin nous livre une histoire mélange de fantasy & steampunk. L’univers est très victorien. Il nous propose un récit débridé mais également de très belles descriptions, un tantinet sérieuses pour appuyer le côté mélodramatique des événements. La narration est menée tambour battant, l’écriture est très riche et fluide. L’utilisation des chapitres courts sans saut de page est plaisante et donne un bon tempo. Fabrice Colin propose aussi une mise en page particulière (notamment du texte barré) et alterne sur plusieurs types d’écriture : la forme de journal, la troisième personne et la première personne en narrateur avec Moon. L’effet melting pot est réussi.

L’intrigue principale est un peu légère, des secrets se découvrent avec 3km d’avance mais le principal objectif de ce livre ne se trouve pas ici, mais dans le bon temps pris en lisant. Bien qu’un certain manque de profondeur se fasse sentir, le livre demeure enthousiaste, drôle et léger. Nous avons un véritable regret que tout se déroule si vite et que nous quittons nos personnages en un claquement de doigt.

Au niveau de l’humour, on ne tombe pas dans la facilité. Fabrice Colin tire beaucoup du comique de situation. Les références et les jeux de mots à d’autres livres, grands thèmes sont nombreux mais difficilement tous identifiables (du moins, par moi). Le détournement d’expression est savoureux, les dialogues sont fantasmagoriques & transcendants et les situations cocasses. On donne dans l’humour nonsense très apprécié par les British. Bref, l’histoire est absurde mais cohérente ; pour notre plus grand plaisir.

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)°º•. Né en 1972, Fabrice Colin est considéré comme un auteur français talentueux et prolixe en littérature de l’imaginaire (romans jeunesse, adultes, nouvelles). Il connait un succès certain, et sait jouer sur divers registres. Et pour ne rien enlever à l’affaire, il est – parait-il – plutôt bel homme.
Son blogson site.
Il y a fort fort longtemps, on parlait d’une susceptible sortie de « A vos amours », qui est toujours très attendue. Mais alors, Monsieur Colin, que faites-vous ?
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Vous aussi vous avez remarqué la nouvelle couverture ?
C’est bien évidemment celle de David Oghia, réalisée dans le cadre des 10 ans de Bragelonne (il a aussi réalisé celle d’Ayesha). Il était temps ! J’avoue, je ne trouve ni l’ancienne de Bragelonne ni celle de J’ai Lu satisfaisantes.
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)°º•. Extrait

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Un petit mot sur cette magnifique lecture commune. En proposant ce livre, j’avoue, je ne m’attendais pas à un tel engouement. Nous étions finalement beaucoup (13 pour nous porter bonheur) et le système d’échanges via mail pouvait poser a priori des soucis de gestion. Cependant, il suffit d’un peu d’organisation pour que tout roule comme sur les roulettes.

J’aime beaucoup – et encore toujours – les lectures communes car elles nous permettent de poser quelques grandes hypothèses, de pointer des détails que nous n’aurions pas vus seul et d’autres éléments d’explication. La troupe était motivée et ces échanges furent un grand plaisir !

Découvrez l’avis des autres participants : Bartimeus, Cœur de Chêne, Endea, Julien, Laure, Lelf, Lhisbei, Olya, Pauline, Phooka & Tortoise.

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Et pour finir, petit cadeau bonus, notre interview de Fabrice Colin :
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Pourquoi ce livre s’intitule-t-il « A vous souhaits » ? Y’a-t-il une histoire particulière liée à ce choix ?

Pas vraiment. Je cherchais une formulation liée à la magie, quelque chose d’un peu léger : « A vos souhaits », c’est l’expression ultime de la pensée magique. On peut difficilement trouver plus primaire.
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Quel mardi doit-on se tenir prêt pour la parution de « A vos amours » ?  De quoi ou de qui parlera ce livre ?

A vos amours est prévu depuis une petite dizaine d’années. Pour l’heure, j’en ai écrit trois chapitres. J’ignore s’il verra jamais le jour.
Le roman raconte la vie de John Moon après les succès que l’on sait.  Notre héros est marié, et sa belle-famille lui pose pas mal de problèmes. Pour ne rien arranger, il veut faire du cinéma. Il y tient, douloureusement.
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Je sais que dans le cochon tout est bon, mais tout de même pourquoi une telle obsession ?

Aucune idée. Si on commence à réfléchir à ce genre de trucs, le monde s’écroule.
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Le personnage de John Moon est-il la représentation de quelque chose ou de quelqu’un en particulier?  Une référence spéciale au batteur de The Who, vous sachant fan de rock ?

John Vincent Moon est un personnage d’un récit de Borges dont j’ai spectaculairement oublié le titre. Il y a aussi des références à Joyce dans A vos souhaits, mais personne ne les voit.
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Concernant le prénom de Prudie, est ce que son prénom vient de l’adjectif prude, car elle a pas l’air très dégourdie pour gérer l’attention que lui porte Gloïn, ou alors est ce que ça vient plutôt de l’adjectif prudente, dans le sens où elle prend vraiment toutes les précautions nécessaires pour John, et où elle est très attentive à lui ? Ou alors peut être que son nom a une autre origine, ou simplement votre imagination ?

Honnêtement ? Je ne me souviens pas. Mais votre analyse, et l’attention que vous semblez porter aux noms et à leur possible signification cachée, me comble de joie.
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Histoire de pinailler, quel est le nom de la deuxième goule du baron Mordayken dont il s’aide pour entreprendre de délivrer le Diable? Parce qu’une petite incohérence s’est glissée dans les deux éditions, et il semblerait que Mordayken ait un bug sur le brave Nozdriov…

On appelle ça une contamination prosaïque : le réel et ses imperfections s’invite dans une mécanique romanesque censément irréprochable. Je suis absolument navré.
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L’elfe qui rate son examen de première année peut-il être une référence prémonitoire à Jean Sarkozy ?

Je ne suis pas sûr que j’aimerais détenir ce genre de pouvoir. Mais Jean Sarkozy mériterait assurément un roman à lui seul. Enfin, disons une nouvelle.
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Pourquoi les dragons sont-ils tenus en laisse ? Avez-vous un grief contre cette espèce ?

Les dragons sont les symboles de l’imagination naïve, de la colère injustifiée et de la fantasy en général : évidemment, qu’il faut les tenir en laisse ! On pourrait aussi leur donner des calmants.
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Le Quartek n’est pas un sport comme les autres… D’où vient-il, de quel sport existant ou imaginé par un autre, vous êtes vous inspiré ?

Le Quartek est un gros bordel : un mélange de Blood Bowl, de football américain et de cour de récréation. A ce stade, si j’ose dire, on ne parle plus d’inspiration, mais de chaos assumé.
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Ce livre peut se lire comme une référence à Terry Pratchett, comparaison facile pour l’humour et la fantasy, Mais y’a-t-il d’autres références ou dédicaces au travers de « A vos souhaits » ?

Je n’ai jamais lu Pratchett, mais je suppose que la référence est inévitable : humour, fantasy => Pratchett. Les références sont plutôt à chercher du côté de P.G. Wodehouse et de mon amour immodéré pour l’Angleterre – son humour tordu et sa grisaille tenace.

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TOLKIEN J.R.R. – La communauté de l’anneau

21/12/2010 22 commentaires

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Titre : La communauté de l’anneau (Le seigneur des anneaux, tome 1)
Auteur : J.R.R. Tolkien
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Tome 2, tome 3

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Bilbon a réuni tout le monde à Hobbitebourg pour fêter ses 111 ans. A la fin de son discours, devant une assemblée attentive, Bilbon disparaît comme par magie !
A 111 ans, Bilbon se rend compte que ses anciennes aventures avec les nains lui manquent, il souhaite reprendre le chemin, de manière tranquille et couler des jours heureux. Avant son départ de la Comté, il laisse en héritage à son neveu Frodon Sacquet un étrange anneau. Celui-ci n’est autre que l’Anneau Unique. Son ancien propriétaire, Sauron de Mordor souhaite le reconquérir à tout prix et va déchaîner les forces du mal. Frodon se voit obligé d’endosser le rôle de Porteur de l’anneau. Pour sa quête il sera aidé par Gandalf et ses compagnons de fortune afin de déjouer la terrible menace qui pèse sur les Terres du Milieu.

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Voilà, je pense que le seigneur des anneaux est une saga à ne plus réellement présenter. Cette épopée est devenue légendaire.

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)°º•. Une des puissances de la trilogie réside dans les personnages. J.R.R. Tolkien nous propose plusieurs races : hommes, nains, hobbits, elfes, gobelins, orques, trolls, istari (ceux qui possèdent une forme de magie)… et leurs ethnies !
On pourrait très vite penser que chacune a prêté allégeance au Bien ou au Mal, mais cela n’est pas aussi facile. L’évidence est qu’elles ont toutes péché soit par orgueil, soit par avarice ou encore par égoïsme. Beaucoup de valeurs et sentiments se retrouvent dans l’histoire : cupidité, attrait du pouvoir, convoitise, aide, réconfort, fidélité, amitié, courage et volonté.
Les personnages sont forts et valeureux mais aussi drôles et plaisants. La mise en avant de leurs faiblesses permet au lecteur de s’attacher d’autant plus à eux.
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Notre troupe mal troupée – la communauté de l’anneau – se compose du jeune hobbit Frodon Sacquet, le porteur de l’anneau. A 21 ans, il est l’héritier de son oncle Bilbon et c’est par son biais qu’il tombe en la possession du terrible anneau. Il est accompagné par son jardinier et ami Sam(sagace) Gamegie. De nature très curieuse, il a surpris une conversation entre Frodon et Gandalf et fait donc partie de l’aventure pour encourager Frodon et le remettre sur le droit chemin. Au Conseil d’Elrond, Pippin (Peregrin Touque) et Merry (Meriadoc Brandebouc) décident d’accompagner Frodon.
Deux hommes se joignent à l’aventure, il s’agit d’Aragorn et de Boromir. Le premier répond également au surnom de Grand Pas et est un Rôdeur ; il est le descendant d’Isuldur. Le second est le fils de l’intendant du pays de Gondor.
Enfin, nous avons ceux qui représenteront en minorité leur race : Legolas Vertefeuille, un elfe gris, Gimli, nain et fils de Gloïn et Gandalf, un mage.
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« La Compagnie de l’Anneau sera de Neuf ; et les Neuf Marcheurs seront opposés aux Neuf Cavaliers qui sont mauvais. Gandalf ira avec vous et votre fidèle serviteur ; car ceci sera sa grande tâche, et peut-être la fin de ses labeurs. Pour le reste, ils représenteront les autres Gens Libres du Monde : Elfes, Nains et Hommes. »

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Nous découvrons Gollum avec les aventures de Bilbon, l’oncle de Frodon. Il porte ce nom en référence aux déglutitions qu’il créées avec sa gorge. Il est obsédé par l’anneau au point d’en devenir son esclave. Nous entendrons parler de Sauron : c’est lui le « seigneur des anneaux » et de ses Nazgûl, les neuf spectres immortels de l’anneau qui lui obéissent fidèlement.

Enfin et non des moindres, puisqu’il est l’objet au cœur de l’histoire, l’anneau.

Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver,
Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au Pays de Mordor où s’étendent les Ombres.

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)°º•. Même si les concepts et les trames existaient déjà ailleurs, c’est le travail de compilation de J.R.R. Tolkien qui devient le ciment de cette histoire et permet une adaptation réussie. L’univers est bien ficelé ce qui permet de donner une profondeur certaine et d’être le plus réaliste possible. Il faudra bien reconnaitre que J.R.R. Tolkien possède un cerveau de génie : en plus de l’aspect médiéval alternatif, il a inventé des langues (grammaire, orthographe, conjugaison et syntaxe).
Le roman est composé de très longues descriptions superbes (et moi j’adore ça). On apprend également des détails de la vie via les grandes chansons. L’auteur semble très proche de la nature.

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)°º•. Il faut bien l’avouer : j’étais partie dans cette lecture, avec des réserves. Notamment car tout le monde compare les œuvres actuelles à celles de Tolkien… à tort ! Je lis beaucoup de fantasy et n’ai pas commencé par cet illustre auteur. Je n’avais pas envie de croire que c’était génial parce que tout le monde me le disait. On m’avait dit « attention, le début est fatigant, on croirait être tombé sur un essai anthropoligique des Hobbits »… j’ai adoré ! Bien que le changement Bilbo en Bilbon et Frodon qui devrait être Frodo (et qui n’a apparemment jamais été corrigé depuis) m’agace, il faut bien l’avouer, la plume est magique, on est dès les premiers mots, irrésistiblement embarqué dans ce monde.

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)°º•. J.R.R. Tolkien a mis 12 ans pour rendre sa copie de plus de 9000 pages. Il ne l’a certainement pas écrit pour être un succès, mais il a acquis ses lettres de noblesse avec le temps.
Bien que les similitudes en termes de races, d’histoires et de contes avec les mythologies nordiques et scandinaves soient nombreuses, on entre dans un univers où les mythes, les chansons, les coutumes et les peuples ne peuvent que nous séduire. « Le seigneur des anneaux » n’est pas seulement une histoire, c’est un monde tout autour. Le livre propose un luxe de détails inimaginables et est une véritable bulle d’évasion. C’est sûr, la trilogie restera indémodable et intemporelle. On notera d’ailleurs que Tolkien n’a construit son œuvre qu’en un seul tenant, la division en trois livres n’existe que par raison éditoriale.
Les appendices sont une force de cet univers : chronologie des Terres du Milieu, précis de grammaire pour l’Angerthas et le Quenya, arbres généalogiques et section complète concernant les calendriers utilisés par les Hobbits et par les Hommes aideront le lecteur à poursuivre pendant quelques moments son excursion dans cette magie prenante.

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Il faut bien considérer que « Le seigneur des anneaux » n’est pas la première œuvre de fantasy (encore heureux) mais une qui a manifestement permis de populariser ce genre littéraire. Alors, oui, l’œuvre peut être considérée comme fondatrice de la fantasy, comme pilier serait-il un poil plus juste, mais certainement pas comme unique source d’influence des autres et il n’est pas besoin de rapprocher tous les romans à cette saga.

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)°º•. John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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  Et hop, lu dans le cadre de The Middle-Earth Challenge… et dans celui du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF.

Pour une critique développée, je vous invite à lire le travail de Coeur de Chêne.
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Pics : #01 The Fellowship of the ring par Comic_Chic ; #02 The Fellowship of the ring par Cippow25 ; #03 One ring to find them par Naturesounds ; #04 Gates of Moria par Cippow25.

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PAOLINI Christopher – L’Héritage ~ Eragon, tome 1

04/02/2009 16 commentaires

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Titre : Eragon (L’héritage, tome 1)
Auteur : Christopher Paolini
Plaisir de lecture Livre sympa

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Dans un autre temps, une autre époque… et peut-être si proche, l’Alagaësia est dominée par l’Empire. Eragon, jeune habitant de Carvahall, ne se doutait pas qu’il rencontrerait l’étrangeté dans la forêt. Lors de sa dernière excursion, il découvre une pierre précieuse, lisse et d’un magnifique bleu. Un dragon ancestral nait et adopte Eragon. Un couple inséparable qui va devoir combattre l’Empire et son roi démoniaque qui règne sur tout le pays…

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)°º•. Existence des Dragons

Ce n’est pas une personne, de quelle que race que soit qui choisit son dragon. C’est ce dernier, à travers la coquille de son œuf qui choisit la personne digne de lui… Il est donc impossible de percer le mystère du choix d’un Dragonnier. Dragons souffrent comme souffre la Terre, ils en sont les gardiens. Ce ne sont pas que des animaux, mais des êtres doués de raison, d’intelligence, bref, d’une personnalité (bien trempée ?)
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Les dragonniers, plus forts que n’importe quelle autre race, ne pouvaient être détruits si facilement. Ils se réunirent en Confrérie, afin d’allier leurs forces… Cependant, à l’apogée de leur puissance, ils se détruisirent entre eux.
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Au temps où fleurissaient le bonheur et la bonne entente dans les cités, les dragonniers bénéficiaient d’un entrainement intense et qualifié. Ils étaient invincibles… Bien que Galbatorix suivit cet apprentissage, sa dragonne mourut d’une flèche fichue dans son cœur. La démence était née dans l’esprit de Galbatorix. Ce dernier exécuta un long périple afin de rejoindre la Confrérie des Dragonniers pour les prier de leur donner un second œuf. Dans sa folie, il entraina d’autres membres et causa la perte de tous.

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)°º•. L’Histoire

L’Histoire est assez riche en ce qui concerne les peuplades. Différentes races s’y côtoient et s’y mélangent : elfes, nains, hommes, urgals, ombres et tant d’autres. Eragon est bien entouré avec Saphira, Murtagh, Brom, Garrow et Roran (sa famille). Cependant, ce dernier doit prendre en main sa destinée, choisir un camp et surtout trouver sa propre quête. Les dragonniers ont une histoire différente des autres, il n’existe pas vraiment d’alliances. Ces hommes sont doués, possèdent des qualités surhumaines, ont la vie éternelle. Toutefois, le dragon n’est pas un animal ordinaire, ils détiennent une dignité, une personnalité, une entité à part entière.
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Nous remarquons dans l’histoire que la psychologie et la télépathie tiennent une grande place ; une forte liaison de chaire et mentale lie le dragon et son dragonnier.
Existe-t-il une bipolarité du monde en Alagaësia ? Pas si sûr ! Il existe le Camp du mal (avec l’Empire), le peuple, les Vardens (nains et humains), le royaume des nains, celui des elfes. Mais pouvons-nous parler d’une alliance véritablement établie ? Il existe une fragilisation à l’intérieur de ladite alliance que Galbatorix, depuis Urû’Baen n’hésitera pas à utiliser…

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)°º•. Ecriture

Christopher Paolini est un jeune écrivain. Né en 1983, fan de Tolkien, il commence à écrire sa trilogie à l’âge de 15 ans… Pas dupes, les parents, éditeurs littéraires, font de ce futur business, une histoire de famille ! (pour garder les droits d’auteur) Bien que découvrant quelques difficultés de conter et de raconter, de tenir en alerte son lecteur, Christopher Paolini possède une écriture prometteuse. Nous nous attachons assez facilement à l’un des personnages mais je regrette que les portraits ne soient pas plus précisés et détaillés permettant de s’immerger dans ce roman.

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)°º•. Grimoire

Le livre présente une carte magique proposant la position des lieux, tous les sites ne sont pas indiqués, mais permet un très bon repère. (pour l’Histoire racontée, pour les périples effectués). J’apprécie particulièrement la disponibilité de différents dictionnaires en fin de livre : tous les mots ne sont pas traduits, et nous sommes fiers de pouvoir en retenir quelques uns (répertoire de l’ancien langage, répertoire du langage des nains, répertoire du langage des Urgals).

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L’histoire est assez riche ; différentes races s’y côtoient et s’y mélangent. L’écriture demeure bancale : Paolini rencontre quelques difficultés pour conter et pour raconter, de tenir en alerte son lecteur : espérons que les prochains tomes seront plus prometteurs. Malheureusement, le portrait des personnages mériterait d’être davantag travaillé ; entrainant une immersion mitigée du lecteur dans le roman.

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