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COURTADE Henri – Loup, y es-tu ?

06/03/2013 24 commentaires

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Loup y es tu Henri CourtadeTitre : Loup, y es-tu ?
Auteur : Henri COURTADE
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Marylin Von Sidow a presque tout pour elle. A la tête d’un empire colossal, elle brasse millions et pouvoirs. Malheureusement pour cette adepte de la beauté éternelle, deux petits grains de sable semblent enrailler sa formidable machinerie. Elle va tout mettre en œuvre pour retrouver deux jeunes femmes en faisant notamment appel au Loup.

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)°º•. Marylin Von Sidow est l’incarnation même de la méchante. Elle s’avère très influente dans notre monde et elle est prête à tout pour arriver à ses fins.
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Nous croisons deux jeunes femmes, Albe Snösen, sensible et assez timide et Virginia Woolf qui s’assume davantage. Nous croisons aussi Franz & Albert qui aideront ces deux dernières, d’ailleurs j’ai trouvé leur histoire plutôt émouvante. Nous faisons aussi la connaissance du Loup et du Traqueur.
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Grâce à Henri Courtade, les personnages nous paraissent faire partie intégrante de notre monde, presque des « messieurs » et des « madames » tout-le-monde. J’ai particulièrement apprécié leur évolution durant le roman : aucun ne reste statique que ce soit dans sa situation ou même sur son caractère.

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Loup y es tu 01)°º•. Du côté de la thématique, il s’agit d’une réécriture des contes, je pense que le mot « détournement » serait même plus judicieux : Blanche-Neige, Le petit chaperon rouge, Cendrillon et la Belle au bois dormant en sont les quatre points cardinaux.
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A l’intrigue, l’auteur mêle des événements historiques et des lieux géographiques : seconde guerre mondiale, effondrement des twin towers par exemple. Il fond les contes de Perrault et de Grimm dans le contexte politique contemporain. Cette technique permet aussi de mieux ancrer le lecteur dans le récit. On y retrouve le contrôle des media, le pouvoir des institutions et aussi la loi de Pareto (20/80) ; finalement, la traite du sujet est plutôt bien menée.

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)°º•. Pour ce récit fantastique, j’ai trouvé les idées très bonnes et fort bien documentées. La plume est fluide, sans anicroche et se lit sans aucun souci ; j’ai trouvé qu’une harmonie s’en dégageait.
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La trame principale et les différentes composantes sont bien maitrisées. L’excessivité du traitement des contes dans les détails est souvent voulue mais parfois le côté où tout est expliqué et réexpliqué m’a un peu chagrinée car j’aime les allusions à demi-définies ; il manque un peu de subtilité. Nous sommes plongés dans le feu de l’action dès les premières pages et la fin est libérée grâce à un rythme très rapide. Plusieurs flashbacks sont à noter : à vous de suivre le titre des chapitres pour ne pas manquer leur articulation (chose dont j’ai été incapable, lire les titres, je veux dire).

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« Loup, y es-tu ? » est un détournement de quelques contes judicieux et fort bien documenté. Les idées sont originales et bien traitées dans leur ensemble. Quelques facilités sont à noter mais la plume fluide permet une lecture sans heurt… et avec beaucoup de plaisir.

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)°º•. Biographie
Né en 1968, Henri Courtade est un écrivain français. Travaillant dans le domaine médical, il ne s’est mis à l’écriture que tardivement (40 ans). « Loup, y es-tu ? » publié en 2010 est son premier roman.
Son blog.
Notons aussi la belle couverture d’Anne-Claire Payet.

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Dans le chaudron :
¤ BARRIE J.M. : Peter Pan
¤ COLLETTE Xavier & CHAUVEL David : Alice au pays des merveilles
¤ DAY Adolie : La belle au bois dormant
¤ LACOMBE Benjamin : Blanche-Neige

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Antre de livres (Plumeline), Blog-o-livre (BlackWolf), Book en stock (Phooka), (cultureguu), Falaise lynnaenne, La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Lectures trollesques (Ptite Trolle), Les escapades culturelles de Frankie, Les lectures de Mylène, Mélange de saveurs littéraires (Erato), Mon coin lecture (Karine), Parchments of Sha’ (Shaya), Perdre une plume, Un brin de lecture (Karline) ont aussi découvert le fardeau du Traqueur.

CITRIQ

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Folio.

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Pic : Red riding hood par JerryCai.

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Babelio

SARN Amélie – Thorgal ~ L’enfant des étoiles tome 1, Au-delà des ombres tome 2

08/02/2013 12 commentaires

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l'enfant des étoiles Au dela des ombres Thorgal SarnTitres : L’enfant des étoiles et Au-delà des ombres (Thorgal, tomes 1 et 2)
Auteurs : d’après Rosinski & Van Hamme, adapté par Amélie SARN
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique

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L’enfant des étoiles, tome 1
De retour d’expédition, des vikings découvrent une capsule refermant un bébé venu de nulle part. Le chef l’adopte et l’appelle Thorgal Aergisson ; mais à la mort de leur meneur, le village demande l’exil de cet étranger.

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Au-delà des ombres, tome 2
Shardar le gouverneur est à la recherche d’un dénommé Galathorn, héritier du trône de Brek-Zarith. C’est l’occasion rêvée pour Shaniah de se venger de Thorgal et le trahir. Ce dernier est fait prisonnier malgré toute sa volonté à rester libre. Thorgal et Aaricia voient leur vie brisée.

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Thorgal)°º•. Si on retrouve Thorgal – avec tout ce qui repose sur ses épaules – bon nombre de personnages secondaires sont présents dans la vie ce scalde banni du village : Leif Haraldson, Yvir, Gandalf-le-Fou, Björn, Slive, Shardar, Brek-Zarith, Galathorn, Véronar, Worgan, Caleb et Shaniah.
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Évidemment le fantastique n’est pas en reste, on vogue en Niflheim le monde des brumes qui précède le Heilheim, royaume des morts. On fait la rencontre de Vigrid, ce dieu qui a quitté Asgaard mais aussi de Tjahzi, le nain et de Nidhogg, le serpent aux sept queues. Nain, dieu, magicienne, troll, viking, chat ailé… il y en a pour tous les goûts. Et c’est ce qui rend l’univers de Thorgal si appétissant.
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Pour peu que vous ayez déjà lu la bande dessinée, le physique des personnages, dès les primes années, revient en tête. L’avantage du roman à mes yeux est l’épaisseur qu’ils y gagnent. A titre d’exemple, dans la bande dessinée, on sait Thorgal plus calme, taciturne et dont la colère est intériorisée. Mais finalement, avec le format roman, nous avons davantage accès à ses sentiments et on se rend très vite compte que c’est une grand colère qui parfois l’anime et qu’elle n’est pas toujours froide.

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)°º•. En tant que grande enthousiaste de la bande dessinée Thorgal, j’avais quelque peur de me retrouver insatisfaite à la lecture de ces romans. C’est avec une grande joie que j’ai retrouvé la même magie. On entre de suite dans l’univers de Ronsinski & Van Hamm : on s’y sent bien avec une impression de familiarité, même. J’aime particulièrement la fascination de ce destin lié mais pas tracé.
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C’était un pari très osé d’adapter une bande-dessinée en roman, surtout au près du public déjà conquis par l’univers. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, l’intrigue se prête bien au jeu du format roman. Amélie Sarn reprend les éléments de manière chronologique : le découpage en 25 chapitres pour le premier tome et en 20 pour le second permet de structurer le récit.
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Le roman ne dénature pas la bande-dessinée, l’auteur s’est approprié l’histoire, a traduit les éléments en respectant une certaine justesse sans pour autant coller implacablement à la version bullée. La plume est fluide, les deux tomes se lisent bien et très vite. Il m’est pourtant difficile de savoir si la magie prend aussi bien pour les non-initiés de la bande dessinée. Le rythme est très bon, les aventures s’enchainent sans dérapage ; on y décèle déjà ces petits détails qui auront de l’importance plus tard. L’histoire est vraiment prenante même si on en connait déjà l’issue.

La lecture est conseillée à partir de 13 ans ; les couvertures représentant un patchwork des personnages sont signées par Rosinski.

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Avec « L’enfant des étoiles » et « Au-delà des ombres », Amélie Sarn propose une composition sous forme ‘roman’ des plus réussies. Elle intègre les éléments de la bande dessinée avec justesse et en présentant la vie de Thorgal chronologiquement. L’intrigue se prête très bien au format récit, les personnages gagnent en épaisseur ; les deux tomes devraient plaire aux aficionados de la bande-dessinée car on y retrouve toute la magie ressentie à la découverte de l’univers.

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Souvenir lié à ma lecture : Thorgal est bien plus tête-brulée qu’il n’y parait.

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CITRIQ

TOLKIEN J.R.R. – Le Silmarillion

04/12/2012 38 commentaires

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Le silmarillion J.R.R. TolkienTitre : Le Silmarillion
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Grâce à sa pensée, Ilúvatar créa les Bénis qu’il nomma les Ainur ; par la suite, il leur donna les chants. Ils construisirent ainsi des choses comme Arda « le royaume » dont Manwë est le seigneur. Seulement Melkor voulait faire mieux que tout le monde et s’est retrouvé honteux devant Ilúvatar le premier. Mais vous, vous les connaissez tous. Ils ont été nommés « Valar » par les elfes. Et ceci est leur Histoire.

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Le Silmarillion 01)°º•. Tolkien s’évertue à raconter les aventures et les mythes qui tournent autour des différents peuples. La mythologie est ultra développée, en nait la difficulté pour retenir le nom des personnages… qui varie selon la langue. J’ai apprécié d’en savoir plus du simple fait que pour moi, Sauron est arrivé sur la Terre du Milieu comme un cheveu sur la soupe.
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Voilà comment je vois la classification des Valar selon mes notes comportant certainement des erreurs. Les neuf plus importants et leurs compagnons :
Manwë : seigneur d’Arda, seigneur du souffle ; il est aussi appelé Sulimo.
Varda : sa femme, dame des étoiles, elle représente aussi la beauté.
Ulmo : Seigneur des Eaux, il est seul.
Aulë : s’occupe des substances d’Arda (arts, travaux)
Yavanna : appelée aussi Kementari, elle est l’épouse d’Aulë et assignée aux Fruits.
Namo dit Mandos : son pouvoir est celui de la clairvoyance. Son épouse est Vaïré, elle est surnommée La Fileuse, car elle tisse les événements.
Nienna : est une femme et lui est attribuée la Souffrance. C’est la sœur d’Irmo & Namo.
Oromë : est un grand chasseur et le seigneur des Forêts.
Vána : sa femme, la Toujours Jeune et sœur de Yavanna.
Irmo, Maitre des visions, frère de Namo, appelé Lórien. Estë, sa femme est aux commandes des Maux et fatigues.Et puis il y a les maïar qui sont des êtres moins supérieurs que les Valar, ce sont leurs serviteurs.
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Vous entendrez aussi parler de Melkor le Morgoth. Les valaraukar sont redoutables, ce sont des fléaux dévastateurs, ils sont aussi nommés Balrogs, les démons de la peur (ils appartiennent à la même espèce que Sauron, les maïar). Et puis Telperion et Laurelin vous sont deux noms évocateurs : le premier est vert sombre et argent alors que le second est vert tendre au liseré doré. Ce sont les deux arbres de Valinar. On fera la connaissance d’Elfes, d’Humains mais aussi des Nains… qui ne sont pas les enfants d’Ilúvatar.

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Le Silmarillion 02)°º•. Le livre regroupe en réalité cinq parties : Ainulindalë, Valaquenta, Quenta Silmarillion, Akallabêth et Les anneaux du pouvoir & le Troisième Âge. Nous avons aussi des annexes touffues : arbres généalogiques, index des noms et appendices de langues. Le livre couvre des milliers d’années en contant la genèse de l’univers et surtout la naissance du conflit de la Terre du Milieu.
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Vous partirez pour les guerres de Beleriand, la reconquête des Silmarils, vous connaitrez le serment de Fëanor et pourquoi la demeure de Thingol est protégée par un anneau magique ; vous assisterez à l’incendie des navires à Losgar et découvrirez Lindon, le pays de la musique.

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Le Silmarillion est une œuvre posthume, un travail titanesque de référencement et de liaison : c’est un cumul savant de notes inachevées, de brouillons et de carnets effectué par Christopher Tolkien et Guy Gavriel Kay. La compilation se révèle assez inégales : certains chapitres sont lourds, alambiqués alors que d’autres plus légers ou clairs dans leur construction.
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Ce livre est à découvrir si on veut en savoir davantage, un peu comme vouloir se recoudre un membre tronqué (je suis dans ma période zombie pardon) compléter ses connaissances sur l’univers de Tolkien, si vous avez comme moi, ressenti un certain manque. J’ai d’ailleurs suivi les conseils de bloggeurs, j’ai lu Bilbo puis Le Seigneur des anneaux et enfin le Silmarillion. Concernant Le seigneur des anneaux, j’ai vu les films de Jackson avant de lire les livres (tirez sur moi à bout portant) et je connaissais l’histoire en général alors qu’avec le Silmarillion, c’est tout « neuf ».
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La richesse du style est indiscutable. Les aventures sont denses même si certaines se concentrent surtout sur des descriptions. Les deux premières parties du livre sont les plus courtes mais aussi les plus complexes. S’il y a quelques passages difficiles, l’œuvre est plutôt plaisante dans son ensemble.
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J’avais l’impression de lire nos anciens contes, comme si notre passé était écrit avec un soupçon de magie. Les personnages sont fouillés et les décors enchanteurs. On entre dans un univers où guerres, histoires d’amour, actes de bravoure et trahisons se mêlent.

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L’accessibilité aux histoires n’est pas la plus parfaite. Il ne faut pas s’attendre à lire 150 pages d’un coup (sauf si tu t’appelles Vert-best-fan-forever), la lecture se fait plutôt avec une ambiance musicale douce car elle demande une concentration certaine.
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A vrai dire, je pense qu’il ne faut pas entrevoir ce livre comme un roman classique avec une intrigue ou plusieurs. Il faut se laisser bercé(e) par les « fables ». Si vous n’êtes pas un grand fan de Tolkien, il faut se construire un filtre. Il ne sert à rien de retenir l’arborescence généalogique de chaque personne ou l’emplacement précis des lieux ; le plus important s’impose de lui-même. Il suffit de se laisser porter.

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Tolkien)°º•. Biographie
John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Le silmarillion extrait

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Faërie et autres textes

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Souvenir de lecture : De la douceur des contes.

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La vallée des grenouilles séchées (The Bursar), Les chroniques d’Isil, Les lectures de Folfaerie, Lire oui mais quoi (YueYin), Livr0ns-n0us, Madly Pagal (Taliesin), Nevertwhere, Parchments of Sha (Shaya), The Library at Hurtfew (Eirilys) en parlent mieux que moi.

CITRIQ

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Middle Earth Challenge

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Un livre qui compte pour The middle earth challenge.

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Pics : #01 Moon and Sun par LadyElleth ; #02 Aredhel Ar-Feiniel par Gold-Seven.

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TOLKIEN J.R.R. – Bilbo le hobbit

20/11/2012 22 commentaires

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Titre : Bilbo le hobbit
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Le quotidien de Bilbo est empli d’herbe fraiche, de bonjour sympathiques de ses voisins et de pauses hautement nutritives. Sans l’arrivée de Gandalf, de treize nains et l’évocation d’un trésor, Bilbo n’aurait jamais connu l’aventure. Pourtant, cette troupe mal troupée se dirige vers la Montagne Solitaire pour reprendre le trésor des aïeux de Thorïn à Smaug le dragon. Et ce n’est que le début…

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)°º•. Bilbo est un héros plus que modeste. Pour cette épreuve, il faudra à Bilbo bien de la chance… et un peu de courage. Oui du courage, car il ne pense qu’à enfiler ses chaussons, une fois rentré chez lui, dans ce doux cocon.
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Pourtant une ribambelle de nains va s’inviter chez lui :  Thorïn, Balin, Bifur, Bofur, Bombur, Dwalin, Gloin, Oin, Dori, Nori, Ori, Fili et Kili. Pas moins de treize nains avec lesquels il va devoir concilier sa nouvelle vie et apprendre à supporter.
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Nous faisons aussi la rencontre de beaucoup de créatures : nains, elfes, trolls, animaux qui parlent, dragons, magiciens, trolls, gobelins, wargs, aigles, araignées géantes ainsi que Gollum et Beorn. Il va sans dire que la faune est… diverse.

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)°º•. Comment ne pas accrocher dès les premières pages où Tolkien ouvre une fenêtre sur la Comté etnous bascule dans l’imaginaire grâce à quelques mots ?

Ce roman d’apprentissage nous offre des aventures que je qualifierai de « calibrées » : chaque chapitre inclut une aventure avec un début, un milieu et une fin ; structure bien pratique pour être lue à un enfant. Surtout que ce livre se lit très bien à voix haute, comme un conte.
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L’histoire est bon enfant et même si le déroulement des aventures est quelque peu prévisible, c’est tout simplement réjouissant de suivre ce petit hobbit ronchon. Poursuite par des loups, taquinerie des gobelins, rencontre d’araignées géantes, attaque par des hommes : il y en a pour tous les gouts. Si quelques bastons sont au programme, Tolkien y intègre aussi un peu de réflexion. Cette histoire a une portée philosophique et morale en développant quelques valeurs : sagesse, hardiesse, entraide, respect (nature et être vivants). Il additionne aussi le contenu avec quelques astuces, de l’intelligence et de la débrouillardise.
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J’ai lu « Bilbo le hobbit » avant le seigneur des anneaux, il se révèle moins indigeste que cette œuvre d’ailleurs. J’ai apprécié cette découverte totale, les quelques surprises mais aussi l’humour. Le ton est tour à tour enjoué, tendre et amusé ; le narrateur vient même à prendre quelque distance avec l’action menée. Il interpelle les lecteurs et commente les faits.  Le style narratif est direct, il est ainsi plus facile à lire.

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Cette genèse intègre des éléments annonciateurs qu’on retrouve dans le Seigneur des Anneaux. Même si la fantasy n’est pas votre tasse de thé/café/chocolat, vous pourriez être ravi de ce voyage sans prise de tête et où règne la bonne humeur.

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)°º•. Biographie
John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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Souvenir de lecture : Et sinon, c’est quand qu’on mange ?

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Bazar de la littérature (Melisende), Book en stock (Phooka & Moyen-Phooka), Bulle de livre (Snow), Chez Craklou, Clair obscur (Endea), Dans ma bibliothèque (Roz), De l’autre côté du miroir (Laure), EuphemiaHydromielle, La vallée des grenouilles séchées (The Bursar), Le blog bleu (Céline), Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les lectures de Folfaerie, Madly Pagal (Taliesin), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Monstres et Merveilles (Sintaël), Naufragés volontaires (Julien), Nevertwhere, Ptite boukinette (Azariel) ont certainement préféré un nain à un autre.

CITRIQ

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Et hop, une entrée pour The Middle-Earth Challenge.

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Pics : #01 Collecting memories, Bilbo par Aryundomiel ; #02 The hobbit par Undertaker-Damon ; #03 Wrong tune par Aminawolf ; #04 Smaug par s-u-w-i.

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CROS Anaïs – Les lunes de sang ~ Métamorphose, tome 3

28/06/2012 14 commentaires

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Titre : Métamorphose (Les lunes de sang, tome 3)
Auteur : Anaïs CROS
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1, tome 2, tome 4

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Au sein de Lunargent, une caravane se prépare à quitter la ville : les nains souhaitent rejoindre leurs montagnes et la cité de Nensk ; Le roi Torn dépêche une équipe protectrice. Listak, Evrahl & Amhiel les accompagne pour ensuite rejoindre Roseraie afin de rétablir un semblant de paix entre son peuple et les nains. Cependant, le Grand Rosini les somme immédiatement de partir tout comme son premier conseiller, Laeb le lunaire.

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)°º•.C’est avec grande joie qu’on aime retrouver ces personnages attachants. L’auteure nous en propose toujours une psychologie approfondie : chaque page nous emmène vers la découverte d’un pan de leur passé, d’un éclat de leur caractère ou d’un fil d’émotion. Même si les lunaires refont surface et s’avèrent déjà synonyme de grande bataille, on s’aperçoit que la lutte intérieure de nos protagonistes est une menace bien pire.
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Anaïs Cros nous avait déjà révélé quelques soupçons quant aux identités des uns et des autres, mais pour ce tome-ci point de réponse, les secrets nous apparaissent encore plus grands ! On suit toujours notre trio de choc dans leurs aventures, et j’ai trouvé la couverture très en accord avec l’histoire et l’évolution de leurs relations.
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La sante de Listak est toujours déclinante et il va de soi qu’il n’est guère plus aimable ; il doit aussi affronter ses démons internes et bien d’autres. Amhiel possède de grands talents et une force insoupçonnée. Dans cet épisode, elle va laisser beaucoup de plumes et ne peut que toucher le lecteur. Quant à Evrahl, il se retrouve pris entre deux feux. Il est très touchant dans sa maladresse quand il tente de protéger autrui ou dans sa manière d’agir. C’est un gros cœur qui doit se battre avec ses sentiments. On remarque par ailleurs que le toucher est assez important pour lui, c’est une marque de grande sympathie. C’est d’ailleurs un peu curieux pour moi que ce tiercé soit aussi uni et se vouvoie. On croise également durant le voyage de la caravane des itinérants notamment Muse et Blanchâme, des elfes.

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)°º•.De prime abord avec le premier tome « Lunes de sang » on sent le mythe holmésien et on fait parfois le rapprochement entre le combo de Cros et celui du Sir, mais très vite et ce dès le deuxième tome, on se détache complètement de cette comparaison pour ne plus y penser du tout avec ce troisième volet. La force de l’histoire repose sur la psychologie des personnages mais aussi sur les environnements différents pour chaque tome qui apportent alors une richesse indéniable.
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« Métamorphose » est toujours un extrait des mémoires du Docteur Evrahl. Nous disposons donc uniquement de son point de vue, ce qui manifeste un grand intérêt quant à la vision des situations et autres actions. J’ai  beaucoup aimé découvrir l’origine de Mortelune en préface et elle joue entièrement son rôle : on s’installe confortablement pour l’histoire. J’ai été un peu insatisfaite lors des discussions avec Axelhyllion mais uniquement car mon petit cœur de lectrice voulait absolument en savoir plus sur les identités de chacun. J’ai apprécié l’ajout de quelques éléments magiques qui me fait dire que oui, définitivement j’aime la fantasy.
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L’intrigue est bien dosée, servi par un style clair. J’ai lu ce tome d’une traite et j’ai trouvé que certaines scènes étaient très marquantes et imagées notamment dans leur périple ultime.  La fin est tout simplement superbe et même si j’ai été un poil frustrée par l’épilogue, il est juste trop bon – et aussi très cliffhanger !

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La saga de « Les lunes de Sang » est à découvrir de toute urgence. Ce petit trésor fantasyien et français mérite davantage de succès que celui qu’il connait actuellement. Ce tome « Métamorphose » nous emmène toujours plus loin dans les secrets des uns, la découverte du passé des autres et nous propose encore et toujours une intrigue à couper le souffle. Foncez !

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)°º•. Bibliographie
Anaïs Cros née en 1983, est très discrète. Nous savons qu’elle a suivi des études en psychologie ; et qu’elle aimerait vivre de l’écriture. En attendant, elle peaufine son plume en écrivant plusieurs œuvres.
Son blog.

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La couverture est signée par Michel Borderie.

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Dans le chaudron :
¤ Les lunes de sang, tome 1
¤ La lune noire, tome 2
¤ Interview d’Anaïs Cros

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Souvenir de lecture : mais on veut savoiiiiir !

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Mon exemplaire est dédicacé grâce à Olya qui s’est rendue aux Imaginales et qui a fort fort pensé à moi. Étaient joints les marque-page des trois tomes des Lunes de sang ainsi qu’une carte postale avec des petits mots de bloggeurs.

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Book en Stock (Dup) et La caverne de JainaXF et Mes lectures de l’imaginaire (Olya) sont aussi gloutonnes que moi.

CITRIQ

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Et hop, le petit logo car Petit éditeur aux grands livres, les éditions Lokomodo.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Lokomodo.

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Pics : Blizzard par MarcAdamus

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Categories: CROS Anaïs Tags: , ,

GABORIT Mathieu – Chronique du soupir

28/02/2012 20 commentaires

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Titre : Chronique du soupir
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut

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Alors qu’un soir, son fils Saule arrive pour quémander de l’aide, une jeune fille dans les bras, Lilas, aubergiste de bord de mer décide de le soutenir. Avec Errence son amant, Cèdre & Iris ses enfants, ils vont devoir fuir la garde de la Haute Fée, envers et contre tous et sans hésitation.

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)°º•. Lilas est une naine à la retraite : ancienne chef de garde la Haute-Fée, la voilà maintenant à tenir l’auberge du Sycomore. Après que son mari Frêne se soit ancré dans l’éternité, elle papillonne avec un jeune elfe du nom d’Errence. Cette héroïne est mère, usée par la vie et pourtant c’est avec tout le souffle qu’elle possède qu’elle va alors aider Saule. Ce dernier vient demander de l’aide pour la jeune fille Brune ; entrainant dans la course poursuite ses frère et sœur Cèdre et Iris.

Cerne se révèle quant à lui le personnage qui m’a été le plus intriguant.

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)°º•. Tout comme pour Les Chroniques des Féals, Mathieu Gaborit nous comble par son imagination débordante ; l’univers créé est cohérent, envoutant et novateur. J’ai aimé tout ce qui tourne autour des fées : la fée primordiale, les Fées Renégates, l’échange possible entre le propriétaire du corps et sa fée de cœur.
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J’ai été assez surprise et tout à fait convaincue par la géographique magique : la toile cosmique qui répertorie les attaches et les autres relations « vivantes », le système de champs féériques (les verticales) ainsi que les Lignes-Vie.

On notera que Mathieu Gaborit met également l’amour des femmes à l’honneur : celle de la Haute-Fée, de la femme pour son mari, pour son amant, pour son fils, pour la fille.

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)°º•. L’idée du souffle est bien trouvée : la métaphore est belle et pleine de grâce. Un peu d’originalité ne peut sans aucun doute faire du bien à la littérature fantasy. Malheureusement, cela demeure une histoire un peu ratée comme le souffleur de verre avec l’une de ses pièces : Mathieu Gaborit semble être parti dans cet univers sans prendre le temps de savoir si le lecteur avait lui aussi fait sa valise. Il part sur un chemin qui semble trop personnel pour que le lecteur puisse voir son dessin : on reste à côté de la plaque.
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L’ossature de l’histoire est trop abstraite : l’univers créé de toutes pièces entraine une confusion chez certains lecteurs qui ne réussissent pas à tout imaginer malgré les explications écrites. J’avoue que m’étant laissée porter j’ai été emballée de ce qu’il se dessinait alors dans ma tête. Le voyage des personnages s’avère très rapide et les actions-réactions ne sont pas toujours clairement définies.
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Il va sans dire que l’histoire ne manque pourtant pas de poésie : la pointe sombre proposée par les ambiances et dans l’histoire elle-même est contrebalancée par un grand espoir via l’ode à l’amour. La thématique de la liberté est aussi imposante puisque les être humains sont physiquement enchaînés avec les fées de cœur. Ce one shot de 300 pages relativement court laisse un sentiment de frustration au lecteur qui a beaucoup trop de questions restées sans réponse.

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Chronique du Soupir est un challenge osé, relevé par Mathieu Gaborit : si l’intrigue nous demeure fugace au point de se sentir un peu esseulé à la fin de notre lecture ; il va sans dire que l’univers est invraisemblable et vous serez subjugué… pour peu que vous accrochiez.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.
La superbe couverture est réalisée par Didier Graffet.
Lire les premières pages du roman.

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Dans le chaudron :
¤ Les Chroniques des Féals – Coeur de Phénix, tome 1
¤ Les Chroniques des Féals – Le Fiel, tome 2
¤ Les Chroniques des Féals – Le Roi des Cendres, tome 3

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Souvenir de lecture : Et si jamais une fée-coeur, se parlerait-on ?
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Ils ont été très nombreux à lire Chronique du soupir… A demi-mot (Elise), Ansible (Spooky), Book en Stock (Dup & Phooka), Books in Wonderland (Seelie),  If is dead (DabYo), Imaginelf (Lelf), La bibliothèque malounienne, Ladelyrante, La P(ile) à L(ire) d’HecleaLe boudoir des livres (Cerisia), Lectures trollesques (Ptite Trolle), Les victimes de Louve, Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Muti et ses livres, Plume, Reflets de mes lectures (Cédric Jeanneret), Steam Littérature (LOVD), Un brin de lecture (Karline05), Un papillon dans la Lune.

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Pics : #01 Fairy par LittlePurpleBee ; #02 Fairy Wings par KingaagniK.

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CROS Anaïs – Les lunes de sang ~ La lune noire, tome 2

24/01/2012 12 commentaires

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Titre : La lune noire (Les lunes de sang, tome 2)
Auteur : Anaïs CROS
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1tome 3, tome 4

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Alors qu’Evrahl et Listak se remettent doucement de leurs blessures physiques et psychologiques des derniers événements, un meurtre va les sortir de cette passe. Le dernier mage connu et celui du roi, Phenon vient de trouver la mort à sa tour, dans l’enceinte même du palais. Son assistant, témoin de la scène parle d’un effroyable incident. Très vite, le coupable se profile aux yeux de notre combo : l’ennemi juré que tout le monde pensait mort.

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)°º•. Nous retrouvons notre duo, Listak et le Docteur Evrahl ; ils sont maintenant associés avec Amhiel, la jeune femme qui habite avec eux. Bien que nés d’un hommage à Sir Arthur Conan Doyle, nos personnages s’éloignent de leurs homologues humains.
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Le tour de main considérable d’Anaïs Cros se focalise sur l’évolution de tous les personnages : les traits de caractères se font plus précis, leurs interactions demeurent naturelles et nous pouvons toujours plus les apprécier à les voir évoluer dans leur environnement. On s’y attache irrémédiablement.
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Listak partage toujours avec son alter ego Sherlock Holmes, les sautes d’humeur et la méthodologie de résolution d’enquête. A cause de fortes migraines qui l’obligent à porter des lunettes opaques, Listak devient de plus en plus désagréable, notre empathie s’effiloche, il blesse d’autant plus Evrahl et Amhiel qu’il semble souffrir d’un mal inconnu.
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Evrahl doit subir les conséquences d’un affrontement et se doit de subir des crises de tynine assez coriaces. Il est par ailleurs beaucoup moins apprécié par le Roi Torn mais cela demeure le cadet de ses soucis car il doit composer avec un Listak invivable, avec son égo un peu meurtri qu’on lui donnât des missions très secondaires et surtout avec une révolte raciste du peuple lunargentin envers ses frères les nains. Le docteur augmente en sympathie et en compassion auprès du lecteur car il traverse des épreuves bon gré mal gré et qu’il fait des efforts considérables pour tenir une stabilité que tout le monde essaye de détruire.
Notons au passage qu’Evrahl possède un animal de compagnie – fait étrange pour un nain – Brise, un magnifique chat qui lui sauve la vie plus d’une fois.
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Amhiel, déclarée associée reste le personnage sur lequel j’émets quelques doutes. Alors qu’elle est censée être la digne égale de ces hommes, elle est bien souvent recalée au second rang dû à son sexe – et à sa pseudo fragilité – et s’éternise dans le rôle de la femme à tout faire de la maisonnée.
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On y retrouvera également le roi Torn, son bras droit, le détestable Ombre et son Fou qui a plusieurs cartes dans sa manche, et quelques créatures magiques (et oui).

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)°º•. Ce tome nous propulse dans une période de tensions politiques denses où le racisme envers le peuple nain est de plus en plus fort. La révolte gronde et le royaume est bien embêté car il a aussi d’autres chats à fouetter, notamment de découvrir et d’emprisonner le tueur du dernier mage.
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Anaïs Cros nous entraine sur un territoire complexe où les relations alambiquées prennent la part belle de l’intérêt du lecteur, en sus de l’enquête. L’intensité dramatique va crescendo, on devient alors tout agité devant son livre.
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L’auteur saura satisfaire son fan en y incorporant des jeux de pouvoir, des quêtes personnelles difficiles, une dose de savoir, de science mais aussi une grande part de magie. Le récit d’enquête s’appuie sur une intrigue, des faits et également de rebondissements. Et cerise sur le gâteau, nous aurons de grandes révélations quant aux origines de nos personnages.

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)°º•. La difficulté pour un auteur est à mon sens, de pouvoir toujours subjuguer son audience quand le premier tome de sa saga est si fort en chocolat. Aucun secret pour vous comme pour moi, « Les lunes de sang » est un véritable coup de cœur et je demeurais un peu frileuse à découvrir ce deuxième tome de peur de voir toute mon appréciation s’envoler, de ne plus m’y retrouver à mon aise. Que nenni !
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Ce roman fantasyien et quelque peu holmésien est toujours aussi agréable avec cette impression de lieu familier, d’univers qu’on semble toujours avoir connu. La narration est toujours tenue par Evrahl ; il s’agit en quelque sorte, de mémoires et nous avons le droit à quelques pensées formulées ultérieurement à la scène, donc avec recul.
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Comme il est relateur, il en convient qu’il est alors difficile pour l’auteur de se passer de lui : c’est pourquoi j’ai ressenti quelques actions parfois tirées par les cheveux puisque Evrahl arrive encore à marcher, parler voire faire du cheval alors qu’il est à deux doigts de tomber dans le coma à cause de ses blessures. La petite frustration que je peux évoquer – et qui n’en est pas réellement une, c’est juste que je suis une impatiente née – est de ne pas latter le gros méchant assez rapidement. Mais en même temps, si c’était le cas, quid des 500 pages restantes ?
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Voilà un deuxième tome qu’on attendait tous avec fébrilité – du moins, moi – où les révélations sont dignes de notre attente, où les enjeux et épreuves sont fous furieux, où le récit est plus que captivant. Et comme je ne réussis pas à mettre toute ma fougue dans cette chronique pour vous dire ô combien cette saga est juste magnifique, sachez une seule chose : lisez-la !

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)°º•. Bibliographie
Anaïs Cros née en 1983, est très discrète. Nous savons qu’elle a suivi des études en psychologie ; et qu’elle aimerait vivre de l’écriture. En attendant, elle peaufine son plume en écrivant plusieurs œuvres.
Son blog.

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La couverture est signée par Michel Borderie.

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Dans le chaudron :
¤ Les lunes de sang, tome 1
¤ Métamorphose, tome 3
¤ Interview d’Anaïs Cros

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Souvenir de lecture : Oh My God, ze révélatiiiiiion !

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Book en Stock (Dup), Mes imaginaires (Olya) ont tout aussi apprécié ce deuxième volet.

CITRIQ

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Et hop, le petit logo car on aime nos petites maisons d’éditions.
« Petit éditeur deviendra grand », les toutes jeunes éditions Lokomodo.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Lokomodo.

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Pics : #01 Fanart de M.Borderie pour A.Cros ; #02 Pixie par Laiyla.

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