CONEY Michael – Le Chant de la Terre ~ Le roi de l’île au sceptre, tome 5
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Titre : Le roi de l’île au sceptre (Le Chant de la Terre, tome 5)
Auteur : Michael Coney
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Tome 1, tome 2, tome 3, tome 4
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Le Chant de la Terre est le chant épique qui raconte l’Histoire de l’Humanité. Comme il faudrait plus d’un siècle pour la chanter dans son entièreté, il existe cinq extraits pour mieux la saisir. « Le roi de l’île au sceptre » est le dernier fragment.
Deux aléapistes viennent de se télescoper, mettant l’univers sans dessus-dessous alors que Starquin le Cinq-en-Un s’avère toujours prisonnier.
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Les aléapistes sont des bifurcations temporelles : des vies alternatives des personnages. Deux viennent de se cannibaliser. Le Gno-monde n’existe plus : quelques gnomes survivants sont passés sur l’aléapiste des humains. Complètement déphasés, ils ne savent plus qui ils sont et quels sont leurs buts. Les querelles naissent et le minuscule clan se divise en deux, certains partent survivre sur la plage.
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Tristan est mort, laissant Yseult bien désœuvrée. Nynève rencontre alors Arthur, en chair et en os et apporte cet homme comme le héros et futur roi des terres brumeuses. Sauf que le peuple n’en attend qu’une chose : qu’il arrive à sortir Excalibur de son socle. Arrivera-t-il à s’épanouir dans l’ombre du parfait Tristan ? Nynève saura-t-elle tirer parti de cette histoire déjà écrite ?
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Comme le presque dieu est prisonnier, il faut que l’histoire soit réécrite pour qu’il soit libéré et survive. C’est pourquoi il va s’appuyer sur les aléapistes, ces embranchements temporels. Cependant les décisions des êtres vivants altèrent le tout.
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Ce récit tout aussi étrange qu’intrigant nous amène – par le biais de l’auteur – à nous demander si ce ne sont pas que des histoires créées par le cerveau ?
Ces univers parallèles s’établissent aussi sur une bonne dose d’humour. L’auteur y inclut les archétypes ; la pentalogie prend des allures de pastiche.
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Le multivers permet une grande liberté : l’inventivité de Michael Coney n’est alors pas limitée. C’est un sentiment d’évasion qui envahit le lecteur. Si l’on peut dire que le récit mêle SF et fantasy, il serait plus juste de signaler qu’il est à cheval sur les deux genres. La SF à côté de la Fantasy et non entremêlées (du moins, pas officiellement) ; en attestent les structures narratives différentes (avec autant de différences qu’entre une romance et de la hard SF).
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J’ai aimé découvrir cette pentalogie si atypique et mon conseil aux futurs lecteurs serait de se laisser porter (comme pour beaucoup d’autres œuvres). Ceci dit, je pense qu’elle est difficilement accessible aux néophytes non pas sur un plan intellectuel (quand même !) mais sur l’appréciation de l’offre de l’auteur qui n’est pas, à mon sens, l’envie d’initier aux deux genres mais de proposer un ouvrage singulier aux connaisseurs des littératures de l’imaginaire.
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Couverture de Dutton Editions
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Avec cette lecture, j’ai atteint l’un de mes objectifs pour la huitième année de mon défi Fin de Série : terminer la plus vieille série jamais commencée !
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