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Articles taggués ‘★★★★☆’

Diglee – Confessions d’une GLITTER Addict

10/07/2012 10 commentaires

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Titre : Confessions d’une GLITTER Addict
Auteur : Diglee
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Ce second opus signe le retour en force de Diglee ; sous format papier, on découvre son univers rempli de paillettes, de réflexions poussées sur le monde d’une fille délurée qui se veut indépendante.

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Ce livre est un condensé des planches publiées sur son blog ; quelques unes ont été retravaillées et d’autres sont inédites même si on en aimerait toujours plus. Avec des illustrations très colorées, Diglee nous emmène dans son monde : sa passion pour Eric de True Blood, les films, les paillettes, Julien Doré, ses hontes sentimentales, ses situations à risques, ses séances de sport à domicile, mais aussi la féminité, les virées shopping et son félin. Nous retrouvons aussi les personnes qui partagent sa vie : sa mère, sa sœur Charco, sa BFF Chloé (Best Friend Forever) et bien sûr Flûtiou son chat. A travers son quotidien, elle nous emmène sur le chemin de son indépendance et l’acquisition de son propre cocon.

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C’est finalement sous le concept de « tranches de vie » que Diglee partage ses réflexions plein de paillettes et de couleurs licornesques. Même si elle a un univers bien à elle, l’identification du lecteur est indéniable. On se reconnaît dans ses petites aventures et on demeure très proche de cette nana. Et même si je ne me suis pas retrouvée dans toutes ses péripéties – notamment parce que je ne suis pas une fashionista – j’ai eu beaucoup de plaisir à feuilleter ce livre.

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Servie par un trait en rondeur, Diglee pratique l’autodérision à 100% ; cette jeune adulte à la vision incisive est piquante ; et le tout est assez drôle de vérité. C’est un peu une sorte de journal intime romancé : un véritable moment de détente, une lecture rapide sans prise de tête.
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Concernant l’objet, si elle avait fait très fort avec la couverture orange fluo de « Autobiographie d’une fille GAGA », elle a gravi un échelon supplémentaire : l’objet est tout de doré vêtu, jusqu’aux tranches des pages. La couverture est épaisse et les feuilles de qualité comme le premier opus.

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Si vous aimez les paillettes, un peu les licornes et surtout si vous vous situez dans la case « girly », vous ne pourrez qu’aimer « Confessions d’une glitter addict ». Ce livre est une très bonne façon d’entrer de plain pied dans l’univers de Diglee si vous ne connaissez pas.

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Diglee, de son vrai prénom Maureen Wingrove est née en 1988. Après des études à l’école d’illustration Emile Cohl basée à Lyon, elle travaille en tant qu’illustratrice (presse, BD et publicité). Elle tient son blog depuis 5 ans maintenant.

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Dans le chaudron :
¤ Autobiographie d’une fille GAGA

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Eloobooks et Les histoires de Margaud sont aussi des filles à paillettes.

CITRIQ

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Marabout.

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LE FANU Joseph Sheridan – Carmilla

19/06/2012 28 commentaires

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Titre : Carmilla
Auteur : Joseph Sheridan LE FANU
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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En Styrie, Laura et son père vivent seuls dans un immense château. Ils recueillent une jeune demoiselle qui vient de subir un accident. Ils sont ravis d’avoir de la compagnie, et plus particulièrement Laura qui se morfondait dans sa jeunesse. Une relation dépendante va naitre entre les deux femmes ; Carmilla semble avoir une emprise totale sur Laura. Son père ne sait plus quoi faire pour sauver sa fille apathique qui se meurt à vue d’œil.

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)°º•. Laura est une jeune demoiselle relativement naïve mais attachante. Elle représente la blonde innocente par excellence. Elle se révèle très attirée par Carmilla, malgré les nombreux aspects négatifs de cette dépendance. Elle ne peut se détacher de son influence, au péril de sa propre santé.
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Carmilla est le cliché de la brune exaltée. Elle est néanmoins énigmatique et dangereuse. On se questionne d’ailleurs sur sa véritable identité ; et personnellement, j’aurai bien aimé savoir qui est sa mère, si elle existe vraiment ou si c’est un mirage.

L’une est l’opposé de l’autre, la lumière versus l’obscurité.

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)°º•. Ce court roman de 134 pages est à la première personne du singulier, Laura nous emmène dans sa vie ; le château qu’elle habite est éloigné de tout et les personnes aux alentours sont pétries de superstitions. C’est dans ce contexte qu’elle accueille sa nouvelle amie Carmilla.
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A la fois romantique et gothique, cette histoire propose surtout une métaphore de l’amour. Si on y décèle la thématique de l’homosexualité c’est avec beaucoup de sensualité. Œuvre majeure du XIXe siècle, tout était dans le non-dit et la suggestion ; on découvre d’ailleurs une histoire contée avec grands esthétisme et pudeur. Il n’y a pas d’effusion de sang.
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A l’époque de sa parution, le vampire était considéré comme « exotique » ; si « Carmilla » est un texte fondateur pour le mythe du vampire, il n’en demeure pas moins que ce vampire-ci ne pâtit pas trop du jour ni même de l’aspect religieux (grigri sur l’oreiller) ; il est évidemment très beau, se nourrit de sang, craint le pieu et son lieu d’attache reste un cercueil.
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S’il est moins connu que « Dracula », il a été tout de même écrit en 1871, soit 26 ans avant l’œuvre de Bram Stoker. Ce dernier y faisait d’ailleurs référence avec un clin d’œil que son éditeur a jugé mauvais pour son succès à venir.

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Une œuvre à lire pour découvrir un des premiers textes à l’origine du folklore vampirique. On se laisse facilement charmer par Carmilla et on prend un certain plaisir à lire ses actes et son mode de fonctionnement pour séduire sa proie.

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)°º•. Biographie

Joseph Sheridan Le Fanu (1814 – 1873) était un écrivain irlandais et l’un des auteurs majeurs du Fantastique. Malgré des études de droit, il n’exercera jamais au barreau de Dublin. Journaliste puis rédacteur en chef, il a publié bon nombre d’articles, de récits et de romans.

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Souvenir de lecture : Cherchez le cercueil.

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Au fil de mes lectures (La liseuse), Chaplum, La caverne d’Ankya, Les chroniques d’Isil, Les lectures de Cachou, Les livres de George, Mon coin lecture (Karine), Parchments of Sha’, Sous le feuillage (Lael), Vampirisme (Vladkergan), Voyager… Lire… (Cryssilda) en ont aussi dit quelques mots.

CITRIQ

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Hop voici ma dernière participation « au mois irlandais » de Cryssilda.

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Pics : #01 Carmilla par Florbe91 ; #02 Et mourir de plaisir par Maid-of-Orleans.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Monstrueux tome 5, Vengeance tome 6

15/06/2012 8 commentaires

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Titres : Monstrueux, Vengeance (Walking Dead, tomes 5 et 6)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Volume 5 « Monstrueux »
Au pénitencier, nos survivants tentent de remettre en route les générateurs, ils tombent sur le local anti-émeute et sont ravis d’y découvrir tout ce matériel. Alors qu’ils partent récupérer de l’essence pour maximiser leurs chances en cas de fuite, ils voient un hélicoptère en perdition. Rick, Glenn et Michonne partent à sa recherche et rencontrent d’autres rescapés.

Volume 6 « Vengeance »
… mais ils vont vite déchantés. Ils deviennent prisonniers de la communauté de Woodbury. Le gouverneur qui règne sur la ville a d’étranges mœurs. Alors que Rick se fait soigner d’une terrible blessure, Michonne n’a pas le choix et doit devenir l’un des combattants dans une arène au décor… particulier. Et puis tout dérape et elle devient bouchère de classe A.

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)°º•. Dans ces deux volumes, on va davantage se focaliser sur Rick, Glenn et Michonne concernant l’aventure bien qu’à la prison, les discussions vont ouvrir de nouvelles portes sur les personnalités ; notamment quand Carol va exposer son envie de foyer avec une vision tout particulière à Lori (ah quelle aventure, mais quelle aventure, il n’y a pas à dire !)
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Si Rick m’exaspérait un peu lors des précédents tomes, j’ai pu davantage comprendre sa souffrance maintenant ; sous le coup d’une pression ultime, il me parait bien plus humain que lorsqu’il édicte de nouvelles lois de communauté qu’il ne pourrait même pas lui-même respecter.
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Alors que Glenn se fait plutôt discret et même très petit ; Michonne ne peut qu’attirer la pitié du lecteur alors que jusqu’ici, elle n’attirait pas forcément sa sympathie – mais sa curiosité, sans aucun doute –. Dans « Vengeance », elle va se reprendre et devenir un énorme ouragan ; à vrai dire, elle est assez flippante et confirme nos suppositions sur son bien-être psychologique.

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)°º•. Les perspectives des illustrations sont toujours aussi intéressantes. Les scènes cruciales sont bien dépeintes, comme si le temps était capturé et suspendu. Même si je trouve qu’il manque un peu de précision dans le trait, les encrages créent de stupéfiants jeux d’ombre et de lumière. Si d’ordinaire la suggestion me donne davantage de frissons que la réalité des choses, j’ai trouvé des plans singulièrement parlants et crus.
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Au sein de cette saga, les volumes « Monstrueux » et « Vengeance » forment un diptyque. On se rend compte qu’on monte d’un barreau sur l’échelle du gore. Au début du volume 5 on ressent bien l’effet du calme avant la tempête. La tension est toujours grande et je n’ai pas ressenti de longueurs comme ce fut le cas lors des précédents tomes. Les scènes sont partagées entre dialogues et actions.
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La lecture est tout aussi captivante qu’angoissante : si voir des zombies maltraités ne me dérange pas, la violence face à l’être humain m’est plus difficile. Kirkman ne se repose pas sur ses lauriers, le lecteur n’est pas épargné. Je reste tout de même sceptique quant à la présentation d’une nouvelle communauté dans l’optique de créer une bulle de cruauté afin d’y condenser beaucoup d’horreurs.  La scène de torture est particulièrement violente sur le plan moral. C’est sûr, l’histoire prend un grand tournant.

Si en toile de fond, les zombies restent présents et sont une menace permanente, on peut s’interroger et se demander qui de l’homme ou du zombie s’avère le pire ?

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« Monstrueux » et « Vengeance » s’inscrivent comme une aventure en deux volets au sein de Walking Dead. Robert Kirkman engendre une phase particulièrement sombre de l’histoire où l’être humain est son propre danger. Coincée entre grande tension et récit captivant, l’action a surtout un effet saisissant sur le plan moral.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : Alors il vaut mieux avoir une petite cuillère qu’une hache ? Allons bon.

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane. Phooka de Bookenstock (tomes 5 et 6), Chez Iluze (tome 5, tome 6) Olya de Mes imaginaires ( tome 5, tome 6) ont aussi parcouru ses sombres pages.

CITRIQ

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Et hop, une petit chronique pour le challenge Fins du monde.

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Pics : #01 The walking dead’s Michonne par mehdic ; #02 Walking Dead The Governor par MChampion

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WILDE Oscar – Le portrait de Dorian Gray

05/06/2012 24 commentaires

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Titre : Le portrait de Dorian Gray
Auteur : Oscar WILDE
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Basil Hallward finalise de quelques coups de pinceau l’œuvre de sa vie, un magnifique tableau représentant le portrait de sa muse. Elle n’est autre que Dorian Gray, ce jeune homme à l’élégance parfaite. Lord Henry Wotton, ami du peintre est également présent lorsque le portrait est achevé. Il charme Dorian Gray sur sa belle jeunesse et ce dernier formule le vœu de la garder éternelle. Son portrait va alors vieillir à sa place et avec son corps fringant, il va connaître Londres et la vie sous toutes ses coutures, des salons privés distingués aux fumeries d’opium des bas fonds.

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)°º•. Nous suivons nos trois dandies même si principalement l’histoire se concentre sur la vie de Dorian Gray. On remarque évidemment que le jeu des apparences prime et que le masque de la beauté est aussi important. Le livre se base sur des amours en triangle et l’indéniable dessein de Wilde est bien de nous montrer l’évolution psychologique de ces personnages. Cependant, je n’ai pas développé d’empathie pour eux et j’en ai été assez détachée.
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Basil Hallward est plus discret dans le roman mais non moins indispensable. Il semble moins perverti que ses homologues, il rétablit un peu l’équilibre de la balance qui penche pourtant du côté de Lord Henry Wotton. Celui-ci est cynique et a une vision particulière de la vie, du statut de la femme, de l’affection (ou non) pour l’entourage familial et de sa conception du mariage incluant l’adultère. Il se fait apprécier par Dorian Gray dès ses premières paroles grâce à un discours louangeur. De plus, il est ravi d’avoir façonné l’âme de Dorian, d’avoir précipité l’éclosion du jouvenceau. Quant à Dorian Gray, il a un tempérament exacerbé, il est non seulement capricieux mais aussi hautement narcissique. Au début du roman, il a 18 ans et tout du long, il représentera la beauté pure alors que son âme est ravagée par l’orgueil et la corruption.

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)°º•. Oscar Wilde propose de nous faire découvrir un Londres victorien, son Londres. On découvre alors la société anglaise avec ses mœurs, ses règles et ses codes. Le tout est fondamentalement basé sur les apparences, que ce soit sur le comportement des dandies ou les discussions dans les salons privés. Il met alors en évidence une ville du XIXe siècle où parfois les gentlemen côtoyaient sa face lugubre ainsi que les beaux quartiers.
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La thématique de la jeunesse éternelle est toujours d’actualité que ce soit le pacte de Faust avec le diable ou le vœu secret de Dorian Gray. On retrouve ici un pacte narcissique pour cette jeunesse après laquelle tout le monde court. On considère également le portrait comme un véritable objet-miroir de l’âme. Le culte de la beauté et de l’esthétisme prend le pas.
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Si le livre était considéré comme immoral à l’époque, c’est bien sur la question de l’homosexualité. Mais si le livre rend curieux bon nombre de lecteurs, comme le précise Jean-Pierre Naugrette dans la préface, c’est l’homotextualité mise en exergue  dans le texte par petites touches comme les papillons batifolant autour de Harry et Dorian, le parfum entêtant du lilas ou les aubépines rougissantes.

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)°º•. Par sa plume cynique, Oscar Wilde nous propose un conte fantastique doublé d’une satire morale. Ce grand classique propose un style corrosif même si l’écriture semble un peu surannée due à sa composition au siècle précédent.
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L’auteur se concentre sur le culte de beauté via Dorian Gray qui prône l’hédonisme sous la coupe de Lord Henry ; la morale anglaise de cette fin de siècle se voit alors bousculée par les écrits de Wilde.  Par ailleurs, nous avons une très bonne visualisation de la décadence de l’être humain, d’un certain désespoir qui se traduit par la visite de quartiers des bas-fonds et leurs activités illicites.
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Le débat sur l’âme humaine, les arts et la beauté est un peu déroutant, notamment avec le chapitre XI qui s’avère laborieux à la lecture ; il y est décrit toutes les nombreuses activités testées par Dorian Gray. Cependant, ce roman entre Art et Vie offre des dialogues bien pesés malgré quelque vocabulaire désuet.
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Si les notes m’ont été fastidieuses à lire quand elles citaient le nom des lieux (clubs, restaurants), elles m’ont été utiles pour montrer les références et les clins d’œil de Wilde à d’autres œuvres. Concernant la traduction, je n’ai rien à redire même si j’ai compris que le mot « picture » était utilisé de façon très précise par Wilde pour parler du tableau et non du portrait ; on peut en convenir que la version française n’est pas aussi pointilleuse et qu’il nous manque un peu de relief.

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Oscar Wilde signe ici un roman d’une pointe fantastique pour mettre en valeur le culte de l’esthétisme pur tout en introduisant un Londres à double tranchant où Dorian Gray va se perdre et découvrir l’immense force de son vœu silencieux. Un classique incontournable.

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)°º•. Oscar Wildé, né en 1854 et mort en 1900 est un écrivain irlandais. Il s’est illustré avec de nombreuses œuvres, tant en poésie qu’en pièces de théâtre sans oublier romans, nouvelles et essais.

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Souvenir de lecture :  La jeunesse éternelle ? Mais pour en faire quoi ?

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La soif de lire d’Ellcrys, Le blog bleu (Céline), Les lectures de Cachou, Le vallon fantastique (Ryû), Mon coin lecture (Karine), Sous le feuillage (Lael) ont aussi découvert l’envers du décor portrait.

CITRIQ

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Cette lecture fait partie du mois irlandais organisé par Cryssilda !

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Pics : Portrait de Dorian Gray par Gerwell – Si ce n’est pas déjà fait, je vous invite à cliquer dessus et à patienter un peu…

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Categories: WILDE Oscar Tags:

BAGGOTT Stella – Petite bibliothèque en noir et blanc

23/05/2012 21 commentaires

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Titre : Petite bibliothèque en noir et blanc
Auteur : Stella BAGGOTT
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Ce petit imagier a été conçu pour l’éveil des tout petits.
La petite bibliothèque est composée de 4 livres pour 4 thématiques différentes, toutes proches de l’univers de l’enfant :
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¤ Les bébés avec les expressions ou leurs activités,
¤ En promenade où est récapitulé ce que Bébé peut croiser tel le nuage, la fleur, le bus, etc,
¤ Les visages avec ses éléments,
¤ Les animaux.

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Les quatre livres sont en carton épais résistant aux morsures ou aux jetés-à-travers-la-pièce, qu’ils sont maousse costo ! Les dessins présentent tous un contraste en noir et blanc pour s’adapter à la perception de l’enfant, dès les premiers mois ; ils sont agrémentés de touches de couleur. Les illustrations sont simples, mais réalistes.

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L’avantage indéniable réside dans leur petit format adapté aux petites mains. Et son tout petit prix est très attractif aussi, 5,90€.

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J’ai offert cette petite bibliothèque à Petit H., 15 mois. Et durant 4 jours, j’ai lu et relu les quatre livres qui ont été irrémédiablement adoptés. D’ailleurs, la petite boîte pour les ranger est déjà un jeu en lui-même. Au vu de son âge, son livre préféré se révèle être les animaux : mais je ne sais pas si c’était réellement pour écouter le cri des animaux ou alors si c’était pour se moquer un tantinet de moi.

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Un cadeau parfait surtout si vous aimez les livres et que vous trouvez qu’il n’est jamais trop tôt pour leur mettre le pied à l’étrier 😉

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Liyah a aussi été conquise par ces petits livres.

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Categories: BAGGOTT Stella Tags:

LEHMAN Serge & CRETY Stéphane – Masqué ~ Anomalies, tome 1

18/05/2012 18 commentaires

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Titre : Anomalies (Masqué, tome 1)
Auteurs : Serge LEHMAN & Stéphane CRETY
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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A la suite de l’échec de la mission « incident 41 », Franck Braffort rejoint la capitale qui a bien changé durant ses six années d’absence. Aux mains du Préfet Beauregard, c’est pourtant l’hologramme de Fantôme qui règne au dessus de Montmartre. Parisville se met alors spontanément à créer des choses.

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)°º•. Cet univers futuriste proposé par Lehman & Créty sert de superbes illustrations aux nombreux détails. Les couleurs et leur contraste renforcent implacablement les ambiances, rajoutant une dimension non négligeable à la trame.
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J’ai apprécié le découpage des planches grâce à des mises en scène ingénieuses et des angles de vue judicieux. Les décors sont à couper le souffle avec une mention particulière pour les éclairages de la ville. Créty est minutieux, le travail soigné permet une grande lisibilité. On notera également la prodigieuse couverture avec son lot de suggestions, signée par Benjamin Carré.

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)°º•. A travers les districts de Parisville, nous suivons la BPA (Brigade des Phénomènes Anomaliques). Ces anomalies naissent d’un assemblage d’objets qui imite la vie ; ce serait la ville elle-même qui en serait à l’origine. Si les premières anomalies étaient des graffiti en mouvement, on passe très vite au stade du mirage de particules et bien plus encore. Les anomalies relèvent d’une grande importance mais les coïncidences qui entourent ce mystère, d’autant plus.
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Ce tome se base sur un format franco-belge de 42 pages ainsi qu’une nouvelle en bonus. On peut lire un extrait du blog « Métrologie, le blog de la (dé)mesure » tenu par Zoé Kader où elle raconte sa journée immergée à la BPA, durant laquelle elle visite le hangar souterrain où se trouvent les réserves des anomalies.
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J’avoue, j’ai eu une petite déception quand à ce tome introductif, du genre “voilà, il y a des anomalies, allez à la prochaine”. C’est pourtant une sensation fugace puisque mon intérêt est piqué à vif par l’intrigue.

De ces grands noms, je ne connais que très peu les œuvres ; j’ai lu « La brigade chimérique » que Lehman a coécrit avec Fabrice Colin m’a laissé un sentiment mitigé. Cependant, j’ai trouvé ici un rythme soutenu bien que l’univers ne soit pas très détaillé. Il y a beaucoup d’actions et la présence de super-héros : enfin, il ne faut pas s’attendre à des batailles à chaque coin de rue comme cela est souvent le cas de la part des histoires de super héros outre-Atlantique. Cette saga n’est pas un comics à la sauce frenchy, elle a sa propre identité. Ce premier tome déclenche de nombreuses questions grâce à un flou maitrisé de la part de Lehman.
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Cette série comptera 4 tomes dont les tomes 2 « Le jour du fuseur », 3 « Chimères et gargouilles »  et 4 sont prévus respectivement pour le 6 juin prochain, le 17 octobre 2012 et janvier 2013.

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Un premier tome très bon où on en prend plein les mirettes et dans lequel nous retrouvons une histoire futuriste, un brin steampunk au point de départ très intéressant. La suite devrait confirmer cette première impression d’intrigue passionnante.

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)°º•. Biographies
Serge Lehman né en 1964 se définit lui-même comme polygraphe : il a écrit beaucoup de romans et nouvelles, s’est aussi essayé au cinéma ainsi qu’en bandes dessinées. Il a rédigé par ailleurs bon nombre d’articles et essais. Il a remporté divers prix, honorant ses admirables réalisations.

Stéphane Créty né en 1969 est dessinateur de bandes dessinées assez prolifique ; nombreuses de ses œuvres ont conquis un public… toujours ravi. Son blog.

Site de la série « Masqué »
Pour lire les premières pages, c’est par ici.

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Souvenir de lecture : Moi aussi je veux un hologramme de Fantômas régnant sur ma ville.

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Elles ont également feuilleté ce premier volume, Mes lectures de l’imaginaire (Olya) et Calenwen (Vert).

CITRIQ

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Voici une petite entrée pour le défi steampunk même si on n’y note que quelques miettes.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Delcourt.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Sains et saufs ? tome 3, Amour et mort tome 4

11/04/2012 12 commentaires

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Titre : Sains et Saufs ?, Amour et mort (Walking dead, tomes 3 et 4)
Auteurs : Robert KIRKMAN, Charlie ADLARD
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Volume 3 « Sains et Sauf ? »
Rick Grimes et la troupe arrivent aux portes d’un pénitencier ; ils y découvrent quatre anciens prisonniers – Dexter, Andrew, Axel et Thomas – restés sur place pour la sécurité relative que proposent l’enceinte et les quantités astronomiques de nourriture. Il est temps de faire le nettoyage à l’intérieur des murs en supprimant les zombies résiduels. Malheureusement, le danger rôde toujours.
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Volume 4 « Amour et mort »
La tension est à son comble et la menace ne s’apaise pas ; un conflit de façon de penser sépare les deux hommes Rick & Tyreese et porte un grand coup à leur amitié. Alors que le groupe de la ferme d’Hershel les a rejoints une nouvelle venue, Michonne, arrive aux grandes clôtures. La présence de celle-ci va semer la zizanie.

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)°º•. Au niveau des personnages, Kirkman brasse : à chaque tome, des personnages disparaissent. Certains personnages secondaires se révèlent alors que d’autres prennent acte de pensées et ou d’actions dont on ne les aurait pas pensés capables.
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Alors que la communauté cherche une certaine stabilité, la place de chef de Rick est remise en cause ; tout le monde est à cran et certains versent dans la folie. L’arrivée de la nouvelle recrue, Michonne va bouleverser les règles de la compagnie surtout qu’elle est servie enveloppée d’une bonne couche d’ambiguïté par Kirkman. Bien qu’ayant noté quelques légères incohérences au niveau du caractère des personnages principaux, j’apprécie grandement sa fine perception de la psychologie humaine qu’il nous offre.

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)°º•. Pour cette ambiance apocalyptique, les zombies sont toujours présents bien que parfois un peu délaissés au profit du quotidien des habitants du pénitencier ; mais ils ne sont jamais bien loin. Les scènes avec les zombies sont plus expéditives mais toujours aussi féroces.
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Si l’histoire est plus angoissante, ce n’est pas forcément vis-à-vis des zombies. Les interactions entre les personnages sont plus importantes que le fait d’échapper aux morts vivants : la place aux émotions et aux relations entre les personnages servent l’analyse mentale des membres. La folie des survivants est une véritable difficulté pour tenir ficelé un semblant d’humanité entre des personnes soumis à un grand stress et à une situation « irréelle ». La tension entre rescapés amenuise la bonne conscience et les barrières morales explosent. Les dialogues bien composés prennent une grande place dans le scenario.

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)°º•. Même si nous obtenons quelques informations concernant le virus, le tome 3 « Sains et Saufs ? » est tout de même en deçà des deux premiers. Heureusement, le tome 4 « Amour et Mort » se révèle bien meilleur ; moins nerveux dans la trame, aussi.
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On observe le renforcement de la notion de « communauté », les personnages se dévoilent et la troupe suit son bout de chemin bien caillouté. Notre intérêt se porte fortement sur leurs évolutions ; de cerner ces incertitudes, peur et tension. Quoique le tome 4 porte bien son titre car les couples se font et se défont, il propose des rebondissements plus riches et un suspense mieux tramé que pour le tome 3. On notera le côté très américain sur les questions de possession d’armes et de position par rapport à la notion de justice.
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Le scénario est toujours attractif et tient en haleine ; l’utilisation du noir et blanc ajoute une dimension au pessimisme déjà présent, une certaine pesanteur. Bien que la répétition de certaines cases au tome 3 permet de marquer l’atrocité de l’événement ; j’ai trouvé que cela donnait une impression de recyclage même si je comprends le procédé. A l’inverse, le découpage de certaines planches du tome 4 est vraiment réussi.
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Beaucoup de questions restent en suspens et les tomes sont relativement cliffhangers ou donnant l’envie irrésistible de se pencher sur la suite. Il est cependant difficile de déterminer dans quel volume, telle ou telle action se déroule. Ce huis-clos demeure impressionnant et captivant.

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« Sains et Saufs ? », troisième volume de la saga est un peu en deçà des deux premiers mais apporte quelques éléments de réponse malgré un côté nerveux assez présent. Le tome 4 « Amour et Mort » m’ait apparu plus équilibré dans le scenario tout comme dans les illustrations : la tension est à son comble et les personnages évoluent devant nos yeux. Une histoire prenante sur fond zombiesque.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’oeil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : Alors maintenant, on sait que…?

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.

Phooka de Bookenstock (tomes 3 et 4), Chez Iluze (tome 3, tome 4), Kameyoko de Fant’asie (tome 4), L’étrange bibliothèque de Calenwen (tome 4), Olya de Mes lectures de l’imaginaire (tome 3, tome 4) vous parlent aussi de ces deux tomes.

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Pour « Sains et Saufs ? » : CITRIQ

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Et hop, une petit chronique pour le challenge Fins du monde.

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Pics : #01 extrait couverture US ; #02 bonus  ; #03 Michonne and her zombies par Claphand ; #04 et #05 extraits.

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