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MARTIN G.R.R. – Le trône de fer ~ Le donjon rouge, tome 2

28/11/2011 24 commentaires

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Titre : Le donjon rouge (Le trône de fer, tome 2)
Auteur : George Raymond Richard MARTIN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Lord Eddard Stark doit résister aux caprices irréfrénables du Roi Robert avant d’être gravement trahi et blessé. Il doit faire face à de lourds enjeux politiques alors qu’il envoie ses fines lames après le chef de l’embuscade où il est tombé. Cette erreur stratégique lui prévaut le besoin absolu de renvoyer ses filles à Winterfell avant que le pire n’arrive. Catelyn quant à elle s’empare de Tyrion et l’emmène aux Eyrié où il goûtera à la prison avec vue imprenable sur les cieux. Chez les Dothrakis, les événements couvent pour le khal et la khaleesi Daenerys.

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)°º•. G.R.R. Martin nous sert des personnages toujours aussi hétéroclites ; des personnages secondaires nombreux et des protagonistes complexes et bien définis.
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On se surprend à aimer détester certains, à en admirer d’autres, à avoir beaucoup d’empathie pour les uns voire de la tristesse pour le reste. Il va sans dire que Martin présente des personnages réalistes, pointilleux dans la construction de leur personnalité, leurs réactions et leurs interactions. C’est là, toute l’ampleur d’une plume si appréciée, de ne point voir les pages défiler, de s’intéresser aux mouvements, à cette scène de théâtre spectaculaire et pourtant accessible : nous sommes au plus proches d’eux, on les sent respirer.
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On s’apercevra alors que les femmes de Martin sont fortes, indépendantes et ont, bien souvent, un caractère trempé. Nos préférences s’installent ; entre ce premier et ce deuxième tome, les choses évoluent peu : on aime les mêmes, mais encore plus fort ! Dans mon top 3, on y retrouve Arya, une jeune fille culottée, avec beaucoup d’aplomb qui ne se laisse pas facilement mettre en boite – ou coulée dans le moule ; Snow, l’intrépide bâtard qui a bien du mal à comprendre qu’être le plus fort n’est pas forcément synonyme de sécurité pour rester en vie ; Tyrion, pour qui son intelligence est son atout indéniable… et sans surprise aucune, on retrouve dans mon flop, les deux têtes à claques magistrales, Sansa & Cersei.

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)°º•. Tout comme je l’annonçais dans ma chronique sur « Le trône de fer » tome 1, l’univers médiéval ne cesse de me rendre admirative par sa crédibilité finement brossée. L’ambiance est intense, chargée et la pression monte doucement. Les passages de combat ne sont pas difficiles à lire, on ne s’y ennuie pas (et vous savez pourtant que ce n’est absolument pas mon dada préféré)

Il n’en demeure pas moins que ce livre de fantasy pourra plaire à tout lecteur, même ceux réticents au genre. Les quelques éléments dit « de fantasy » se rattachent à ce monde qui semble avoir disparu : les Autres qui rôdent de l’autre côté du Mur, les géants vivants derrière celui-ci, les œufs apparemment non fécondés de dragon et la magie des Enfants de la Forêt.

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)°º•. Ce livre (deuxième partie du tome « Games of Thrones » en VO) se déploie sous la forme communément appelée « chorale » : chaque chapitre est narré par un protagoniste différent ; dix personnages narrateurs se relaient alors. Il est évident que chaque chapitre n’a pas la même densité dans l’intérêt ou l’émotion : mais on y trouvera toujours un petit bénéfice, ce ne serait-ce que de voir nos personnages évoluer devant les yeux du relateur.

La traduction médiévalisée a été un choix de la part du traducteur français Jean Sola – alors que la plume de Martin est considérée comme simple et claire – mais elle s’est révélée pour moi, beaucoup moins gênante qu’au premier tome : se laisse-t-on plus facilement emporter par l’histoire ? Je relève – et tique – par contre, quant à la traduction de « dire wolf » par « loup-garou » alors que le canis dirus est un loup préhistorique, hum !

S’accumulent manœuvres et coups bas : les personnages en prennent réellement pour leur grade. Les intrigues se croisent, se suivent et se complètent. Elles nous font pousser des onomatopées développées, comme « oh », « ah », quelques « non » et « oui » aussi… et surtout, de jolis noms d’oiseaux. G.R.R. Martin sort des sentiers battus, c’est une grande source de surprise… et de curiosité frénétique.

Les éléments sont bien ordonnés, cohérents et rondement menés. Le récit tout en nuances propose une histoire taillée avec finesse et relief. Grâce à un rythme pondéré, les temps morts sont peu nombreux, le souffle est également épique et les retournements en tous genre. Ces derniers nous prennent parfois au dépourvu mais on ne cesse d’être ébloui par les magnifiques rouages.

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)°º•. Biographie

Né en 1948, G.R.R. Martin est tour à tour écrivain de science-fiction et fantasy, scénariste et producteur. Rarement gai dans ses écrits, il propose toujours une certaine mélancolie. Il a vendu plus de 7 millions d’exemplaires de son oeuvre « Le trône de fer » (A Song of Ice and Fire) dans le monde (donnée de mars 2010) et sans doute un peu frustré et énormément tenu en haleine autant voire plus de fans.

Le premier tome « A game of Thrones » (« le trône de fer » et « le Donjon Rouge » en version française) a obtenu le prix Locus du meilleur roman de fantasy en 1997.

Son site officiel, son blog, et « La garde de nuit » un site francophone tenu par des fans, très complet d’ailleurs.

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Dans le chaudron :
¤ Le trône de fer, tome 1
¤ La bataille des rois, tome 3
¤ L’ombre maléfique, tome 4
¤ L’invincible forteresse, tome 5
¤ Intrigues à Port-Réal, tome 6
¤ L’épée de feu, tome 7
¤ Les noces pourpres, tome 8
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Souvenir de lecture : J’leeuh savais, j’leeuh savais !

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec
Emma666, Heclea & Phooka. La suite de la saga se fera en joyeuse compagnie grâce à l’ajout des copinettes  Eirilys & Neph.

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BiblioMan(u)Clair Obscur (Endea), Dae lit…, Elemnium (Dehlya), Le Dragon Galactique (Tigger Lilly), Mes imaginaires… (Olya), Plume, Spocky qui lit, Valunivers, n’ont à la bouche que « winter is coming… »

CITRIQ

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Hop, une petite entrée au challenge Magie et Sorcellerie littéraire.

Pics : #01 Arya par TwiggyMcBones ; #02 Game of Throne cover for the turkish edition par Kerembeyit ; #03 Stark par JDRincs.

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COLLETTE Xavier & BILLON-SPAGNOL Estelle – Le petit bois du Dimanche soir

02/11/2011 18 commentaires

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Titre : Le petit bois du Dimanche soir
Auteurs : Estelle BILLON-SPAGNOL & Xavier COLLETTE
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique

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En ce dimanche soir, Mariette file en douce au petit bois pour rejoindre ses amis farfelus, notamment Lézard-Noir, Vieux-Loup et Solitaire-Jack. Elle a beaucoup de choses à réaliser : aider Oie-Bel-Œil à construire l’hôtel du petit bois, jouer aux cartes avec les fourmis ou encore dormir avec les frères Corbeaux.

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)°º•. Chaque double page invite au voyage : les nombreux détails sont à croquer. Les ambiances mystérieuses et l’aspect cocooning ne donnent qu’une envie : aller au petit bois, nous aussi. Les grandes ombres, un poil inquiétantes, stimulent encore plus notre curiosité et le côté « j’veux en être ! ». Je suis toujours aussi admirative de cette sensibilité du bout de doigt crayon que Xavier Collette possède et nous offre. J’aime cet aspect « rêves » très bien rendu et le fantastique qui s’invite imperceptiblement. Les illustrations sont pleines de couleurs pour faire le stock de bonne humeur. Et Mariette a une super bonne bouille… et un chouette bonnet !

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Le petit format de cet album est agréable : il donne une impression de joyau, d’un objet précieux. Ce voyage entre onirisme et réalité se dessine par des frontières floues ; ce qui laisse le rôle au lecteur de choisir l’un ou l’autre et même un peu des deux, aussi. Le texte court aux allures de contes plaira dès 3 ans.

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C’est une véritable bulle de positivisme pour contrer ce blues du dimanche soir que ressentent la plupart d’entre nous. Un petit album parfait pour une « histoire du soir ». C’est de l’optimisme en barre en encres et papier, il s’inscrit dignement dans la liste des « petits quarts d’heure de bonheur » (tout comme un croissant chaud, une couverture toute douce ou une douche chaude)

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)°º•. Xavier Collette est un homo sapiens dessinatus né en 1981 en Belgique. Ce nom ne doit pas vous être inconnu, sinon, il y a souci. Pour tout découvrir de lui (ou presque), c’est par ici : Coliandre.
Evidemment, la Madame des mots de cet album est Estelle Billon-Spagnol, elle tient un blog rigolo que tu peux voir ici : Le truc d’Estelle Billon-Spagnol.

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Souvenir de lecture : Nous avons tous une Mariette en fond de nous. Laissons-la s’exprimer un peu plus souvent…

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Dans le chaudron :
¤ Le Chat qui avait peur des Ombres de Xavier Collette & Rozenn.
¤ L’Ombre que j’ai adoptée, Pouyâ !

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Histoire de lectures (Tiphanya), Le marque-page de Choukette, Les voyages immobiles de Madame Charlotte, Papier de soie (Morgan) ont autant apprécié que moi, cet album.
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CITRIQ

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Et hop, un nouveau album qui entre dans le challenge « Je lis aussi des albums » 🙂

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Pics : © Estelle Billon-Spagnol & Xavier Collette
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MARTIN G.R.R. – Le trône de fer ~ Le trône de fer, tome 1

07/10/2011 56 commentaires

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Titre : Le trône de fer (Le trône de fer, tome 1)
Auteur : George Raymond Richard MARTIN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Voilà quelques années, le roi Targaryen a été trahi et assassiné ; depuis règne Robert Baratheon dit l’Usurpateur. Alors qu’il vient tout juste de perdre son bras droit, Robert s’exile dans le nord pour demander à son cher ami Eddard Stark d’être la Main du Roi. Ce dernier n’est pas en droit de refuser et part donc à la Cour pour assister impuissant, aux machinations, trahisons et autres joyeusetés.

Au royaumes des 7 couronnes, la manigance est au menu de chaque jour : les grandes familles s’entre-déchirent pour les pouvoirs politiques. Du roi à la pute, en passant par le chevalier et la manante, tout le monde est mêlé aux intrigues pour le meilleur et surtout pour le pire.

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)°º•. Les personnages complexes bénéficient tous d’une personnalité hautement travaillée. La description établie par G.R.R. Martin nous les fait voir blanc, puis noir, et pourquoi pas gris. Nos sentiments vont et viennent, on les aime, on les déteste ; notre avis change sans cesse de camp. C’est ce côté “girouette” qui en fait alors le point culminant de notre intérêt. Les personnages sont tous hétéroclites, à la poubelle les clichés du valeureux chevalier ou du sinistre nain : les psychologies présentées sont dénuées de manichéisme.
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Par ailleurs, nous n’avons pas un héros, pas un protagoniste unique, mais bien une myriade de personnages principaux, tous égaux au point de vue du récit. Il y a aussi quelques personnages secondaires, généralement les compagnons.
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Cinq grandes familles se battent pour le trône de fer (dont celle qui le possède actuellement)… et le pouvoir qui en découle.

Le Roi Robert Baratheon est marié à Cersei Lannister ; celle-ci a un frère jumeau, Jaime avec qui elle entretient d’étranges relations et son second frère Tyrion, un petit homme. Il va sans dire que j’apprécie réellement ce dernier pour son auto-dérision, sa vision du monde, son répondant et son intellect.
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La Main du Roi, Eddard Stark est lié à Catelyn Tully (épouse Stark donc) ; leur famille se compose de leurs enfants Robb, Sansa, Arya, Bran et Rickon. S’ajoute à ce charmant portrait, le bâtard d’Eddard, Jon Snow. Sans aucun doute, Sansa se prendrait bien des claques de ma part alors qu’Arya remporte toute ma sympathie car elle ne se cantonne pas à son rôle de jeune fille asservie ; elle est parfois boudeuse… pour mieux arrivée à ses fins. Jon est malheureusement un illégitime complètement paumé qui n’a pas d’autres choix que celui de s’engager dans la brigade de Nuit – les frères noirs qui surveillent le mur au nord du nord du royaume -. Il m’a été appréciable de voir l’évolution du personnage et sa manie de se faire des ennemis dès les premières minutes. Bien qu’il soit brun comme son père, je me le représente assez facilement comme Jolan de “Thorgal” (ne me demandez point pourquoi). Autre petit détail amusant, après une partie de chasse, Stark a trouvé une portée abandonnée de loups-garous dont un pour chacun de ses enfants. Ces derniers correspondent par ailleurs, assez bien au caractère de leur maître (on ne dit pas “tel maître, tel loup-garou” ?). Eddard Stark se présente comme un droit homme aux mœurs évoluées (du moins, plus que la moyenne) mais est très vite pris en étau entre ses vœux et ses devoirs ordonnés par le Roi.
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Évidemment les enfants du feu roi Targaryen, Viserys et Daenerys ne sont pas en reste. Viserys travaille dans l’ombre et souhaite reconquérir le trône… et donne la main de sa sœur dès le lendemain au khal Drogo.
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Il y a aussi les Autres, ces êtres indéfinissables, ainsi appelés par les gens du Nord. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, le pire n’est pas de leur côté du mur.

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)°º•. L’univers est cohérent et présente quelques touches d’originalité ; je trouve assez cocasse que les saisons durent des années. Nous sommes propulsés dans une société médiévale réaliste où nous trouvons des royaumes, des seigneurs, des petites gens, des brigands, etc. Les descriptions narratives sont dans l’ensemble plutôt réussies. L’univers tout en nuances est véritablement soigné. Bien qu’il présente peu de magie, nous y retrouvons des intrigues mêlées (secondaires, principales), des relations complexes mais aussi complots, corruption, trahisons, mensonges… et romances. L’humour y est aussi incontestablement existant.

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)°º•. Cette saga a toujours fait énormément parler d’elle avec effet exponentiel depuis la création de la série télévisée américaine éponyme. Le fait que ce cycle ne soit pas fini a énormément repoussé ma lecture.
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La traduction est une véritable plaie : les fautes d’orthographe, tapuscrites et autres coquilles ont failli avoir raison de moi pour arrêt probable en cours de route. La traduction “médiévalisée” a été un choix – voulu – qui ne respecte pas entièrement la plume de G.R.R. Martin mais j’ai eu quelques difficultés avec les expressions sans queue ni tête et les listes à rallonge d’adjectifs.
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L’histoire est racontée par plusieurs personnages : sous forme de chapitre et à la troisième personne du singulier, on avance peu à peu. Il est parfois assez frustrant de voir se terminer une partie pour donner la voie à un autre personnage. Cependant, cela donne du rythme et permet de faire avancer le récit de manière compréhensible et avec vigueur. G.R.R. Martin est également scénariste et cela se sent quand il use de la pluralité pour mener l’intrigue et contrarier son lecteur… pour l’attacher davantage à son récit.
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“Le trône de fer” (première moitié du tome version originale “A game of Thrones” ) n’a donc rien de l’allure d’un vulgaire prologue. Il propose de forts retournements de situations et une véritable épopée un peu cruelle… pour notre bon plaisir.

Il me rappelle des parties de “cadavre exquis” avec l’impatience et la surprise au moment où l’on déplie le prochain rabat en papier pour découvrir la suite de l’histoire.

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)°º•. Biographie

Né en 1948, G.R.R. Martin est tour à tour écrivain de science-fiction et fantasy, scénariste et producteur. Rarement gai dans ses écrits, il propose toujours une certaine mélancolie. Il a vendu plus de 7 millions d’exemplaires de son oeuvre « Le trône de fer » (A Song of Ice and Fire) dans le monde (donnée de mars 2010) et sans doute un peu frustré et énormément tenu en haleine autant voire plus de fans.

Le premier tome « A game of Thrones » (« le trône de fer » et « le Donjon Rouge » en version française) a obtenu le prix Locus du meilleur roman de fantasy en 1997.

Son site officiel et « La garde de nuit » un site francophone tenu par des fans, très complet d’ailleurs.

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Dans le chaudron :
¤ Le donjon rouge, tome 2
¤ La bataille des rois, tome 3
¤ L’ombre maléfique, tome 4
¤ L’invincible forteresse, tome 5
¤ Intrigues à Port-Réal, tome 6
¤ L’épée de feu, tome 7
¤ Les noces pourpres, tome 8

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Souvenir de lecture : D’accord, « l’hiver vient » mais bon, être comme Arya « silencieux comme une ombre et léger comme une plume » c’est encore mieux.
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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Emma666 & Heclea (vous découvrirez leur avis au prochain épisode !) et la suite de la saga se fera en joyeuse compagnie grâce à l’ajout des copinettes  EirilysNeph & Phooka.

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Clair Obscur (Endea), Fan’Asie (Kameyoko), Hydromielle, If is Dead (Serafina)Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les lectures de Louve, Listesratures (Lyra Sullyvan)Le vallon fantastique (Ryû)Mes ailleurs (El Jc), Mes imaginaires (SBM), Mes lectures de l’imaginaire… (Olya), Quoi de neuf sur ma pile ? (Gromovar), Valunivers ont aussi été tentés par le côté obscur de la force.

CITRIQ

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Ce livre rejoint le challenge Magie et Sorcellerie littéraire.

Pics : #01 House Stark par LiquidSoulDesign ; #02 Jon Snow par TwiggyMcBones ; #03 Game of Thrones par Mibu no ookami.

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COLLETTE Xavier & Rozenn – Le chat qui avait peur des ombres

25/04/2011 34 commentaires

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Titre : Le chat qui avait peur des ombres
Auteurs : Rozenn & Xavier COLLETTE
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Lilith, superbe chatte blanche habite dans un doux foyer avec sa maitresse aimante. Cependant, un soir, elle décide de faire un tour hors de la maison alors qu’elle a une peur bleue de l’extérieur. Malgré une imagination débordante, le monde de dehors est encore pire. Elle court, court, court. Mais va-t-elle retrouver sa maison ? Que lui veulent ces ombres effrayantes ?

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Il existe une expression tout à fait vraie « être curieuse comme une chatte ». Bien souvent, les félins sont attirés malgré la peur, l’étonnement ou la frayeur envers un objet ou lieu inconnu au bataillon. C’est plus fort qu’eux, la curiosité les entraine.
Il va sans dire que ce petit livre ne pouvait que m’attirer grâce à sa protagoniste à la belle fourrure et aux doux ronrons.

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Cette histoire est contée sans fioritures, elle parait naturelle et passe toute seule. Elle propose de s’intéresser au thème de la peur de la nuit et tout ce que celle-ci renferme : tout ce qui est tapi dans l’ombre (les ombres, les monstres, etc.) et qu’on ne peut malheureusement pas voir mais bien imaginer. Ce conte est empli de poésie ; il est doux et frais. Le côté féérique ne passe pas inaperçu et beaucoup d’émotions se dégagent du texte.

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La couverture est un très bon reflet du contenu : les traits et les couleurs présentent un univers qui épouse l’histoire. Les dessins sont époustouflants, parés d’une certaine rondeur sécurisante et proposent tout un tas de détails fantastiques. On en prend plein les mirettes !

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Ce très bon duo propose donc un livre que chacun d’entre nous aurait aimé créer. On lit une première fois, puis on relit pour s’imprégner de chaque double page, pour y déguster les détails. Enfin, on ferme le livre, et ohlàlà ! On l’ouvre vite à nouveau, juste pour prendre une petit lampée. Il peut être lu à partir de 3 ans.

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Ce premier livre est celui de Rozenn ; Xavier Collette a plusieurs livres à son actif, mais « Alice au pays des merveilles » en collaboration avec Chauvel l’a fait davantage connaître auprès du public. Retenez leur nom, ils sont prometteurs !
Le site du livre, le site de Rozenn, le site de Xavier.
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Et voici la vidéo promotionnelle de la sortie de l’album.

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Comme j’ai eu extrêmement de chance, j’ai reçu cet album dédicacé à mon anniversaire…

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Souvenir de lecture : Un album qui m’a énormément touchée. Sont-ce les dessins tout doux ? Serait-ce un souvenir d’enfance qui remonterait ? Aucune idée. En tout cas, voilà une bien belle louloute blanche… dont j’aimerai entendre ses ronrons.

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Dans le chaudron :
¤ L’Ombre que j’ai adoptée, Pouyâ !
¤ Le petit bois du Dimanche soir de Xavier Collette & Estelle Billon-Spagnol

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Et hop, un petit billet pour la semaine celtique, avec nos auteurs bretons 🙂

.Cet livre a aussi été lu dans le cadre du challenge « Je lis aussi des albums « 

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D’autres avis disponibles chez :
¤ Chaplum (Manu),
¤ De l’autre côté du miroir (Laure),
¤ Lectures & Farfafouilles (Edelwe).
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Pics : ma dédicace ; tous droits réservés à Rozenn et Xavier Collette.

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NICOLAS Béatrice – Histoire d’un monde

01/04/2011 4 commentaires

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Titre : Histoire d’un monde
Auteur : Béatrice NICOLAS
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
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A la victoire de la guerre qui opposa les Grands Sorciers à de terribles créatures, elles furent emprisonnées dans un Trou Noir, ouvert pour l’occasion dans le Pays du Sable Bleu. Les habitants ont dû se relayer pour garder le Trou Noir scellé. Ils durent donner l’alerte et la paix ne fut plus. Le livre du Savoir est en danger et c’est vers l’Arbre-Qui-Chante que Phoebe et Frödan vont devoir se tourner. La seule solution : coopérer avec les terribles frères Théxas, de puissants télépathes.

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)°º•. Ce monde est composé de six territoires : Pays du Fer, Pays Froid, Mer Veuve, Pays du Sable Bleu, Château de l’Ancestral, Somhind. Ils ont tous une histoire qui leur est propre mais des caractéristiques très différentes les unes des autres (géographie, météorologie, habitants). L’accès d’un territoire à l’autre se fait par les portes de boue. Et c’est avec cette référence que je rapproche aux portes des étoiles (la série télévisée américaine stargate) que je souris pour la première fois. Jusqu’ici, ils vivent en paix et les échanges demeurent bons. Avec l’échappée des créatures, l’Elu de chaque pays va se réunir avec ses compères et devoir décider et surtout agir vite et ensemble. Rien n’est moins facile quand on tremble pour le Livre du Savoir et qu’on ne souhaite pas affoler le peuple. Mais qui ont-ils pour se défendre ?
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Sous les ordres de Bönly, interviennent Phoebe l’Amazone, Frödan la sorcière, Loïna et Kattaga. Que ce soit d’un accord commun afin d’œuvrer dans le même sens ou d’un choix qui n’en est pas un, elles travaillent ensemble. C.J. fouineur, ne peut s’empêcher de fourrer son nez partout malgré les imprécations de son père. En dépit de sa phobie dévastatrice de la pluie, C.J. suit les femmes dans leurs déplacements.
La coopération leur est douloureuse : après un échange de bons procédés qui mettent les vomissures aux lèvres de Phoebe et l’enfouissement d’un passé torturant, elles travaillent avec les frères Koboy et Mustang Théxas, télépathes. Ils se feront également aider par Gyther, un magicien ; Marie-Antoinette les rejoindra. Et tout se déroule sous l’œil expert et attentif de Bädy, féline intelligente.
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Cette communauté pour le moins étrange à de nombreux points de vue, est la seule véritable force des six territoires. Chacun possède un ou plusieurs pouvoirs psychiques : seuls, ils ne valent pas grand-chose, ce n’est qu’ensemble qu’ils deviennent une très grande puissance. Ils vont devoir mettre de côté leurs histoires, leurs antécédents, leurs façons de voir et… leurs caractères.

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)°º•. Cette sortie littéraire de février est passée totalement inaperçue. Et c’est bien dommage. Même si enfermer les créatures dans un Trou Noir n’est pas nouveau (on rencontre aussi l’arbre qui sert de barrière dans de nombreux romans), il n’en demeure pas moins que ma lecture fut ponctuée de « ah » d’agréables surprises, de « ah oui, c’est bien ça » et d’autres « oh mais ça aussi ». La plume est fluide, l’histoire se déroule naturellement. J’ai réellement apprécié d’entrer dans un monde nouveau qui tient la route, de m’interroger quant à l’existence des territoires qui demeurent encore mystérieux et de me questionner quant aux véritables personnalités de nos protagonistes.
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On aime piocher des bouts d’histoire, de sentiments en suivant tel ou tel personnage. On est curieux de tout, on pose des questions, on pèse des hypothèses : on profite des pages, on déguste un bon bouquin. Et au cours de 267 « maigres » pages, on tape du pied d’impatience au fait que les Elus prennent leur temps et en même temps, on se chagrine un peu de voir que tant de choses se produisent et que les conséquences négatives des actes de nos protagonistes soient si nombreuses.
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Il y a plusieurs petites choses que j’ai aimées : les couleurs qui dégorgent de ces pays et qui donneront un peu de cachet parmi la pluie continuelle des derniers jours : le Pays du Sable Bleu, la Rivière Rose et la Source Mauve. L’humour, en petites pincées et en grands seaux : notamment le fait qu’il faille faire des guillis sous le ventre des poissons opizes pour les pêcher ; le fait que les herbes folles, une fois le sac ouvert, courent par terre et gloussent à qui mieux-mieux. Et puis, il y a Jän-Pol… Ah, Jän-Pol. C’est un habitant du Pays du Fer, vendeur de prothèse. Il est maladroit. Non, très maladroit. Et c’est un délice de le suivre dans ses déplacements et d’assister sous nos yeux ébahis à ses bourdes aussi grosses que lui. On se dit « mais c’est pas possible » et tout de même, il continue son bonhomme de chemin. Enfin, il y a les notes de bas de page qui délégitiment les règles en racontant les exceptions dans le « prélude, interprété au piano par Moüzikä » oui qui deviennent des extensions d’histoires, comme de petits bonus égrenés par ci, par là. Un véritable bonheur.
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Rah, on arrive à la fin, et on comprend vite qu’il y aura une suite. Oui, mais « quaaand ? » hurle le lecteur un poil frustré. Le bon côté de la chose, c’est qu’on en aura toujours un peu plus et que ça, ça nous satisfait.
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Un livre frais, une intrigue sympathique, des personnages très attachants. Que demander de plus ? La suite ! C’est un bon livre pour passer un bon moment.

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)°º•. Extrait

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Souvenir lié à cette lecture : J’ai la même tendresse pour ces personnages que pour  ceux de la « La tapisserie de Fionavar » de Guy Gavriel Kay.

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Lu aussi dans le cadre du challenge Magie & Sorcellerie littéraire

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Pics : #01 Amazon Scout par Daarken ; #02 Black Hole par 3v3rdr34m3r.

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COLIN Fabrice – La Malédiction d’Old Haven

18/03/2011 32 commentaires

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Titre : La malédiction d’Old Haven
Auteur : Fabrice COLIN
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique

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Mary vient d’atteindre ses dix-sept ans, c’est l’heure aujourd’hui, de partir. Elle quitte la Sainte Charité, ce couvent de sœurs qui l’a recueillie à ses premiers balbutiements. C’est à Boston qu’elle a décidé de poursuivre sa vie. Cependant, en chemin, avec Philippe le cocher, ils s’arrêtent à Gotham. Et plus rien ne fera partir Mary qui se sent ici comme chez elle. Un vieux chêne la retient dans cette clairière et c’est le début de moult péripéties.

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)°º•. 1723, Mary Wickford, du haut de ses 17 ans s’installe à Old Haven. Grâce aux villageois, elle se fait construire une maison près de cet arbre immense. Alors qu’elle se fait embaucher par Isaac le prêtre de la bourgade, les habitants lui demandent de prendre soin d’elle et aussi de surveiller le comportement du son maitre. Tout va s’accélérer alors très vite : elle va rencontrer du monde, des mages cachés, la crème des pirates, quelque sorcière, des fanatiques religieux, des étrangetés de la nature et même des mythes ! On suit notre héroïne, sans en savoir plus qu’elle : le monde s’ouvre sous nos yeux, on se casse la figure sur la même racine qu’elle. C’est assez ébouriffant de voir un univers et des connaissances inconnus s’ouvrir à nous au rythme des pas de Mary.
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La multiplicité des personnages a été soigneusement réfléchie : nous n’avons d’impression de gloubi-boulga gigantesque où un lexique serait fort bienvenu. Tout d’abord, les personnages sont rencontrés tout au long du chemin, et Colin sait rappeler les faits importants concernant le trait de personnalité au moment précis où nous en avons besoin sans passer par un effet de redondance. Nous apprendrons également beaucoup sur feue Lisbeth, grâce aux manuscrits qu’elle a laissés pour transmission. J’avoue être assez friande de cette femme, ainsi que de Thomas et Jack’O’Lantern. Nos personnages sont très crédibles, je pense notamment à l’empereur, aussi nommé l’Obscur qui croit tant à ses idéaux et à leur accomplissement, qu’on ne peut que rentrer dans le jeu. Il se croit dans sa légitimité et possède la foi.
J’ai bien évidemment un très grand coup de cœur pour le chat mécanique de Mary, Sun. Ces animaux ont été éradiqués, il n’existe dans ce monde que des chats mécaniques. D’ailleurs, il n’est pas sans rappeler l’oiseau mécanique de Crispin de Varèna dans « la mosaïque de Sarance » de Guy Gavriel Kay.

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)°º•. Pour cette histoire, Colin nous emmène à la « naissance » de l’Amérique au XVIIIe siècle : l’inquisition vient de débarquer et souhaite mettre le catholicisme à l’ordre du jour. Indiens et créatures n’ont qu’à bien se tenir. C’est assez fantastique : le lecteur n’a pas de repères mais s’adapte très vite et bien à l’univers né de l’imagination de Colin. La richesse des descriptions est indéniable (finalement, comme dans tous ses romans), et en plus d’une certaine noirceur, on y trouvera du médiéval, un peu de gothique et même du futuriste.

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)°º•. J’ai envie de tout dire en même temps, difficile. Les faits historiques se mêlent naturellement au fantastique. Tout est palpitant : la découverte de la mission de Mary, de ses origines et des histoires. Les évènements s’enchainent ; les actions sont spectaculaires. Grâce à une logique bien menée, les pièces du puzzle se mettent en place sous notre nez.
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Contrairement aux autres bloggeurs qui ont trouvé des longueurs, je n’ai pas perçu ces moments « calmes » de la même manière : ils sont indispensables pour installer l’histoire et créer l’atmosphère. Le développement est appréciateur, les intrigues nous mènent, je me suis laissée totalement emportée. Les références littéraires et de personnages mythologiques ont une certaine place ou place certaine (Cthulu de Lovecraft, Jack’O’Lantern, Jonathan Swift, Rip Van Winkle, etc.)
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Bien que référencé en tant que uchronie, le livre n’en est pas réellement un. Nous n’avons pas de point de rupture quant à notre propre histoire : on entre dans un univers où sorcières, dragons et autres créatures font partie du monde, point. Notons qu’il existe « Le maitre des dragons » de Colin qui s’avère être une autre vision de l’histoire, vu par les yeux d’un personnage secondaire mais ô combien important.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Fabrice Colin est considéré comme un auteur français talentueux et prolixe en littérature de l’imaginaire (romans jeunesse, adultes, nouvelles). Il connait un succès certain, et sait jouer sur divers registres. Et pour ne rien enlever à l’affaire, il est – parait-il – plutôt bel homme.
Son blogson site.

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Lu aussi dans le cadre du Winter Time Travel.
Souvenir lié à cette lecture : Un bon pavé comme je les aime.

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Lu aussi dans le cadre du challenge Magie & Sorcellerie littéraire.

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D’autres avis disponibles chez :
¤ De l’autre côté du miroir (Laure),
¤ Hydromielle,
¤ Lectures et Farfafouilles (Edelwe),
¤ Les chroniques de Chrestomanci,
¤ Les lectures de Kali,
¤ Tout à fée… bourbonnaise !

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Pics : #01 The Witch par SpectralFairy ; #02 The Pirate par SpectralFairy ; #03 Sea monster par Wyynter89.

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PEVEL Pierre – Les enchantements d’Ambremer

15/03/2011 32 commentaires

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Titre : Les enchantements d’Ambremer
Auteur : Pierre PEVEL
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
L’élixir d’oubli tome 2, Le royaume immobile tome 3

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Paris, 1909. Griffont, magicien au Cercle Cyan emprunte un livre pour son amie Cécile de Brescieux. Il est loin de se douter de l’ouragan qui se déchaine alors : le trafic d’objets enchantés en prend un coup, un antiquaire se retrouve amnésique, des maisons sont fouillées. En l’Outre-monde, monde magique, situé à vingt minutes de la Porte Maillot par métro, l’orage gronde, on souhaite retrouver la Reine Noire, maléfique et la Reine Méliane donne de la voix. Et si tout reposait sur le secret de La Tour Fondval ?

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)°º•. Griffont, de son nom complet Louis Denizart Hippolyte Griffont, est magicien au Cercle Cyan. Son projet actuel est son nouveau véhicule pétaradant. En attendant, il aide Farroux, policier de son état, dans son enquête concernant la disparition de l’antiquaire. Alors qu’il vivait en presque parfaite harmonie avec Azincourt, chat ailé doué de parole, la baronne Isabel de Saint Gil vient frapper à sa porte. Etienne, son majordome ne peut que céder aux charmes de la baronne et la fait entrer en la demeure. Elle est accompagnée du gnome Lucien Labricole et d’Auguste, un jeune homme. Tout se monde va devoir respirer le même air et même coopérer sur l’affaire. Ambremer et Paris le beau ne vivent pas en toute quiétude…
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Comme vous le visualisez très vite, l’histoire comprend moult personnages. Malheureusement, les « méchants » se retrouvent finalement peu développés et sont recalés au rang de personnages secondaires. Au niveau des créatures magiques, nous ne sommes pas en reste : les gnomes se révèlent de bons amis, peuvent occuper des places de choix (médecin, avocat), les dragons officient en bibliothèques et les gargouilles ont soif de sang. Ah et forcément, j’adooore Azincourt et sa répartie et j’ai un faible pour le vieux chêne 🙂

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)°º•. Nous voici en plein XXe siècle, la belle époque ! Les femmes portent de jolis corsets et jupons tout en dentelles, les hommes portent le chapon melon et tout ce beau monde arpente les grands boulevards ou s’extasient au pied de la Tour Eiffel d’un bois blanc joli et rare.
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On s’y croirait ! C’est avec une facilité déconcertante que Pevel peint ce Paris merveilleux. C’est aucun doute, un des points forts du roman, il nous propose du fantastique subtilement mélangé à de l’historique, avec une pincée de poésie, et voilà. Bon, la magie dans tout Paris, c’est un peu old school mais c’est pourquoi on accroche tant. Il est bien dommage que nous effleurons à peine Ambremer et l’Outre-monde, c’est de la visite express : léger regret.

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)°º•. Ce roman sans prétention nous propose une intrigue rocambolesque, qui nous tient en haleine. L’histoire palpitante prend tout de même le temps de nous proposer des situations humoristiques qui naissent bien souvent grâce à des dialogues sublimes : les tournures de phrases son bien trouvées, le tout est claquant. La fin est cependant, un peu trop rapide et précipitée ; le happy end est prévisible.
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L’histoire nous est contée délicieusement. Elle fait appel à nos souvenirs, mais également à nos idéaux de magie et peut-être est-ce là où nous remarquerons quelques clichés. L’écriture proche du lecteur est aussi à noter. C’est très légèrement fadasse, très romancé mais bien apprécié, calé entre des lectures d’assassins et autres zombies. On y perçoit également une légère touche de steampunk.

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Assurément, on y reconnaitra un hommage à Alexandre Dumas et autres feuilletonistes de même calibre. Mais je me suis demandé si on pouvait parler réellement d’uchronie ? Il est effectivement référencé sur Uchronies.com mais on entre de plain pied dans un Paris certes, mais dans un Paris magique. Il n’y a pas d’événement particulier, pas de point de « rupture » concernant notre propre histoire. Pas de « référence » quant à un possible changement.
Nous retrouvons les personnages dans un second livre intitulé « Elixir d’oubli ».
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)°º•. Biographie
Pierre Pevel, né en 1968 a plusieurs cordes à son arc : il est scénariste et auteur de jeux de rôles et est l’auteur de plusieurs romans (certains signés de son pseudonyme Pierre Jacq). Il n’en demeure pas moins un écrivain français de fantasy incontournable.

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Je me permets aussi de vous suggérer de vous balader LA, il a des illustrations magnifiques ! (découvert grâce à LOVD, merci !)

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)°º•. Extrait

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Dans le chaudron :
¤ L’élixir d’oubli, tome 2

Souvenir lié à cette lecture : Ah un monde plein de magie. Ca fait du bien de se sentir « chez soi ».

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Lu dans le cadre du Winter Time Travel et du challenge Magie & Sorcellerie littéraire.

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D’autres avis disponibles  : 1er chat-pitre (Lilibook), Bazar de la littérature (Melisende), BouquinBourg (Soukee), Hydromielle, Le rêve du renard (Yume), L’étrange bibliothèque de Calenwen (Vert), Lord Orkan Von Deck, Mes imaginaires (SBM), Mes lectures de l’imaginaire (Olya).
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CITRIQ

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Pics : #01 Les gargouilles Talyx et Styla ; #02 Meliane d’Ambremer ; #03 Sah’arkar ; par Desinca.

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