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COLLINS Suzanne – La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur

09/06/2020 10 commentaires

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Préquelle d'Hunger Games : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne CollinsTitre : La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur (Hunger Games, préquelle)
Autrice : Suzanne Collins
Plaisir de lecture Livre sympa
Hunger Games tome 1, L’embrasement tome 2, La révolte tome 3

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Le Capitole se remet doucement de la guerre et annonce l’ouverture de la dixième édition des Hunger Games. Il met à l’honneur la jeunesse prometteuse de Panem pour la première fois en faisant de ses membres, les nouveaux mentors des tributs de chaque District. C’est ainsi que Coriolanus Snow, 18 ans, doit montrer au Capitole tout son prestige. Il espère en mettre plein la vue aux grands pontes et notamment au président Highbottom pour décrocher sa place à l’Université.

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Dans la trilogie originelle de Suzanne Collins, le président Snow apparait froid, manipulateur et même cruel ; un vrai méchant, donc. Dans « La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur », Snow devient le protagoniste. Ce qui veut dire que le lecteur∙ice va se rapprocher de lui. Et clairement, en première impression, je n’avais pas envie d’en savoir davantage sur lui (je préférais m’en méfier et garder mon impression telle quelle).
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Coriolanus Snow est âgé de 18 ans lors de cette dixième édition, et pour rappel, Katniss a participé aux 74e Hunger Games (mais dis donc, il se portera comme un charme !). Orphelin, il vit avec sa cousine Tigris et sa grand-mère surnommée Grand-M’dame. Il fait partie de la jeunesse dorée du Capitole… sous un tas de faux-semblants puisque sa famille est maintenant fauchée comme les blés. Il doit donc conserver le prestige et la belle image de son nom de famille ; faire face aux desiderata de Panem et nourrir ses motivations personnelles.

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Les Panaméens ne sont absolument pas passionnés par les Hunger Games, l’émission a du mal à trouver son public. Comme les précédentes, cette dixième édition se déroule dans une ancienne arène sportive où les organisateurs ont déposé de nombreuses armes. Il suffit aux tributs de s’entretuer : le vainqueur regagne son district, merci-au-revoir.
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Pour la première fois des Hunger Games, des mentors sont désignés : chaque jeune du Capitole reçoit le tutorat d’un des tributs. Autant vous dire qu’il va y avoir des étincelles tant cette jeunesse est pourrie par l’ambition ! (du sang et de la violence). Coriolanus hérite malheureusement de Lucy Gray Baird, une fille de l’affreux District Douze.
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Toute initiative est bonne à prendre pour rendre les Hunger Games plus vivants et incontournables. L’autrice révèle ici l’origine de beaucoup de détails et de mécanismes des jeux de sa trilogie. Ce préquel n’est donc pas une porte d’entrée dans cet univers.

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La neige se pose toujours au sommet.

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Nous voilà avec un spin off sur l’antagoniste de la série originelle. C’est difficile de se prendre d’amitié pour un nanti comme Snow alors que nous suivions Katniss, tribut tirée au sort obligatoire.
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Comme pour beaucoup de monde, la sortie de cet opus fut une surprise. Alors que je n’avais pas l’intention de le lire, j’ai changé immédiatement d’avis deux jours après ; avec l’envie de le découvrir avec un regard neuf, sans être influencée par les retours.
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Ne vous attendez pas à l’exaltation que vous aviez pu ressentir, il y a forcément moins de suspense ici. D’ailleurs, j’aurais aimé que les personnages secondaires aient un peu plus de consistance. Quelques longueurs viennent écailler l’intérêt de la lecture ; l’intrigue se teinte de lenteurs. Certes, les pages se tournent seules mais ce n’est pas nécessairement un gage de qualité. La fin reste ouverte mais contrairement à d’autres lecteurs, je n’y ai pas vu une invitation ou même une annonce à la publication de prochains écrits.
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Loin d’un livre unique dédié à la 10e édition, l’histoire se concentre sur l’évolution de Coriolanus Snow, imbu de lui-même et pourtant presque touchant sous certains aspects ; confirmer sa vraie identité d’Enfant du Capitole et la personnalité du président tel que vous le connaissez.

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Mise en scène du roman La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins

La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins : Lucy Gray Baird de Hunger Games La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins : Coriolanus Snow de Hunger Games

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Illustrations : #01 par GermanyKai ; #02 par Charles Chaisson

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Categories: COLLINS Suzanne Tags:

COLLINS Suzanne – Hunger games ~ La révolte, tome 3

05/06/2013 33 commentaires

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La revolte Suzanne Collins Hunger Games tome 3Titre : La révolte (Hunger games, tome 3)
Auteur : Suzanne COLLINS
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Katniss est enlevée par les rebelles qui l’emmènent dans un endroit que personne ne pensait encore exister. Certains districts restent sous le contrôle de Snow et le combat a du mal à se finaliser. Katniss enfile son costume de geai moqueur. Elle devient l’emblème de la communication, symbole du soulèvement. Mais où demeure Peeta ?

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La révolte Collins 01)°º•. Hunger Games n’est décidément pas une histoire d’amour malgré le triangle amoureux. Et je remercie l’auteure pour cela – entre autres choses.

Katniss s’affiche parfois comme un objet : elle est le symbole d’une communication plus que houleuse ; elle représente l’unification de l’insurrection. Mais ce poids d’une image publique devient de plus en plus lourd et elle peine à respirer pour son propre compte. Sans oublier que son objectif personnel devient obsédant.
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Les personnages évoluent tous : certains avec quelques grands changements – mais qui ne sont pas surprenants car ils sont dans la continuité de ce que propose Suzanne Collins ; d’autres pour qui certains traits de caractère sont davantage soulignés. Il n’empêche que j’ai particulièrement apprécié le dévoilement du passé de chacun ou les quelques détails concernant leurs peurs. Sans que nous ayons l’impression de lire tes fiches de résumé, on goûte quelques explications bienvenues.

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La révolte Collins 03)°º•. Toujours dans la ligne de mire : la société et le pouvoir des media et intrinsèquement, la téléréalité. Collins creuse toujours plus profond et déploie son récit autour de la question du pouvoir. Elle évite judicieusement le manichéisme et la grande question se formule autour de « la fin justifie les moyens » : les morts valent-elles le combat ?
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Les ambiances sont particulièrement bien décrites, Collins met l’accent sur les actions, les sentiments mais aussi sur le jeu des questions-réponses direct. « La révolte » demeure plus sombre et aussi plus sanglant que les deux premiers. Enfin, on savoure le cynisme, empreinte délicate de l’auteur.

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)°º•. Pour « La révolte », Collins quitte l’arène des jeux pour se focaliser sur les enjeux réels de la société. On reste tout de même sans détail des autres districts, barrière indéniable dans l’utilisation d’un point de vue d’un seul personnage. Je me suis sentie moins prisonnière de la façon de voir de Katniss qu’au précédent tome mais tout l’environnement politique et géographique demeure finalement inconnu.
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L’auteure ose des choses dans la tournure des événements dont on ne l’aurait pas cru capable de prime abord. J’ai trouvé quelques longueurs au récit – mais rien d’affolant, c’est toujours un page-turner – et un final un peu expéditif. Elle ne nous propose pas un happy end avec des paillettes et bouquets de fleurs mais cette conclusion me satisfait dans le sens où Suzanne Collins reste cohérente tout au long du récit ; le petit côté doux-amer est également bien vu.
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Si la lecture est haletante dans son ensemble, je ne sais pas si le récit aura marqué suffisamment mon esprit pour que je m’en souvienne davantage que dans la trame générale. J’avoue qu’il m’est arrivé de me demander comment ils traduiraient sur grand écran, certains passages du livre. Si la saga figure en littérature jeunesse, il conviendra de cibler les adolescents à partir de 12/13 ans.

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« La révolte » clôt la saga Hunger Games. Plus sauvage et sanguinolent dans son scénario, il rentre au cœur de la rébellion, au plus près physiquement du noyau dur. Les personnages en prennent pour leur grade mais on ne peut que dévorer ce page-turner pour connaître la toute fin. La plume aigre-douce de Collins flatte une intrigue bien ficelée.

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La révolte Collins 02

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Dans le chaudron :
¤ Hunger games, tome 1
¤ L’embrasement, tome 2

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Souvenir de lecture : Un livre dévoré et une sensation de lecture un peu différente que pour les précédents.

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Biblioblog (Laurence), Charabistouilles (Bykiss), Chez Iluze, La ronde des post-it (Maël lasardine), Lectures trollesques, Le marque-page de Choukette, Liliba, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Nevertwhere, Ptite-boukinette (Azariel), Sorcelleries (Sita), Spocky qui lit, Valunivers ont aussi page-tourné cette saga à toute vitesse.

CITRIQ

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Defi valeriacr0
Ce livre est ma sélection de mai pour le défi Valériacr0.

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Challenge Jeunesse YA

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Ce livre rejoint ma sélection pour le challenge jeunesse – young adult.

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Pics : #01 Burning par Nonvieta ; #03 Mockingjay par Blavi ; #03 Hunger games cast par Elontirien.
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COLLINS Suzanne – Hunger games ~ L’embrasement, tome 2

19/05/2013 26 commentaires

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l-embrasement-hunger-games-suzanne-collinsTitre : L’embrasement (Hunger games, tome 2)
Auteur : Suzanne COLLINS
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Katniss et Peeta partent sur la tournée de la victoire. Ils jouent leurs rôles d’amants maudits que la foule s’attend à voir. Katniss ne se rend pas compte qu’à l’instar de sa broche du geai moqueur, elle est devenue un symbole. Avant leur départ, Snow le président de Panem lui rend visite pour une mise en garde : son comportement déterminera l’avenir de son entourage et des citoyens des districts.

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)°º•. Nous retrouvons les habituels autour du district 12 : Katniss, Peeta, Gale, Haymitch, Prim et Cinna. Même si l’héroïne projette ses incertitudes et ses faiblesses, je trouve que son évolution est plutôt intéressante. Elle est toujours partagée entre Gale et Peeta mais l’aspect n’est pas dégoulinant et cela ne s’avère pas un élément premier de l’histoire.

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)°º•. Pour sa dystopie, Suzanne Collins développe le contexte sociopolitique, notamment le fonctionnement de Panem et des districts mais aussi les jeux de pouvoir.  Notre société s’en prend plein la figure : Hunger games permet d’effleurer le monde des apparences, la transformation physique, le rapport à la nourriture aussi (je pense à la solution présentée pour se remplir sans grossir).
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Mine de rien, on peut s’interroger sur le poids des media, la force de l’entraide et la défense d’une cause fondatrice. Bien que nous assistions aux balbutiements de l’amour, « L’embrasement » se focalise sur la menace, les tentatives de rébellion et de répression.

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L'embrasement illustration)°º•. « L’embrasement » montre le soulèvement et la situation intenable dans certains districts. Cette année, pour les 75e jeux de la faim, il est question d’une édition spéciale « Expiation ». L’auteur arrive ainsi à renouveler la tension de ces jeux barbares.
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Du point de vue sociétal, nous découvrons les manœuvres et la gestion de la capitale ainsi que les détails sur le caractère des personnages. La narratrice s’avère être Katniss, à la première personne du singulier. Nous sommes parfois confrontés aux amours d’une jeune fille de 17 ans qui se sert de l’un des deux ciblés comme cela lui siéra le mieux dans sa position actuelle. Cependant, le style n’est pas trop mièvre. A l’inverse, j’ai trouvé que le méchant n’était pas très méchant et cela bénéficie sans aucun doute à la légère baisse de la tension. Nous comptons suffisamment d’éléments bâtisseurs de la dissidence générale ; surtout sur une saga young adult.
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Le premier tiers peut paraitre lent voire comme un grand trou après le rythme essoufflé du premier tome. Il légitime les explications du retour dans le district, de la tournée (bien que nous ayons une ellipse) mais sans y poser de grandes émotions. Cependant, on peut qualifier de très bonne plume l’écriture de Suzanne Collins rien que pour le suspense ainsi que les grosses surprises au niveau de la trame. Il nous est incapable de déduire le fait suivant à celui que nous lisons.
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Grâce à une multitude de détails pertinents, les actions prennent le pas. L’histoire est captivante, l’auteur sait aller à l’essentiel et j’ai particulièrement estimé l’événement retournant. Chaque fin de chapitre dispose d’un petit cliffhanger augmentant le phénomène de page-turner et le tome 2 se termine lui aussi sur un cliffhanger assez magistral – ce qui n’était pas le cas au premier tome. Il nous reste tout un tas de questions, d’affaires en cours et tout cela laisse entrevoir un dernier tome passionnant.

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« L’embrasement » est un page-turner digne du premier tome : il réserve un retournement de taille. Si parfois, la lecture agace à la découverte du comportement de l’héroïne ; elle permet de mieux suivre son évolution, aussi. Grâce à un style focalisé sur l’essentiel, Suzanne Collins nous entraine au cœur d’une menace latente.

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Dans le chaudron :
¤ Hunger games, tome 1

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Souvenir de lecture : Des jeux qui n’ont rien à envier aux précédents.

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Antre de livres (Plumeline), Carnet de lectures d’Iani, Charabistouilles, Dans ma bibliothèque (Roz), Lectures trollesques, Le marque-page de Choukette, Les carnets de Radicale, Les découvertes de Dawn, Les escapades culturelles de Frankie, Les lectures de Liliba, Les lectures de Mylène, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), My inner shelf (Carole), Nevertwhere, Passion littéraire (Tristhenya), Ptite boukinette (Azariel), Sorcelleries (Sita), Spocky qui lit, Valunivers ont aussi découvert les combi-sexy, nouveaux costumes de l’Arène.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA.

Et voici une nouvelle entrée pour le challenge jeunesse – young adult.

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Pic : Fire is catching par MeganLara
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COLLINS Suzanne – Hunger games ~ Hunger games, tome 1

22/02/2013 35 commentaires

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Hunger GamesTitre : Hunger games (Hunger games, tome 1)
Auteur : Suzanne COLLINS
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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A Panem, sont lancés les 74e jeux annuels de la faim. Chacun des 12 districts doit fournir deux tributs sélectionnés parmi tous leurs adolescents entre 12 et 18 ans. Le gouvernement réunit la population autour des Hunger Games ; les 24 participants tirés au sort bénéficient d’un entrainement rapide et d’un relooking complet puis sont enfermés dans une arène. Le dernier survivant gagne les jeux avec à la clef des aides pour son district. Le tout est diffusé sur grand écran avec ordre pour les habitants de regarder. Show, juges et règles ont été créés pour saboter les envies de rébellion.

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Hunger Games)°º•. Dans une Amérique du nord post apocalyptique, Panem est distribué en 12 districts (et dont le 13e a été anéanti). Chacun bénéficie d’une spécialité, de compétences ou de matières premières propres (minerais ou agricoles). Les habitants sont dans la main de Panem et sont régis par des lois strictes.
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Le District 12 est représenté part Katniss et Peeta.
En réalité, Katniss se porte volontaire quand le nom de sa sœur, Primerose est tiré au sort. C’est une héroïne dans laquelle beaucoup de monde se reconnait. A 16 ans, elle assume la responsabilité de subvenir aux besoins vitaux de sa famille et elle a un caractère bien affirmé.
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Nous rencontrons également Haymich, entraineur et ancien gagnant de leur district, mais aussi Cinna leur styliste. Nous faisons rapidement connaissance aussi avec Gale, l’ami de Katniss et j’ai trouvé très attendrissante Rue, la benjamine des participants de cette 74e édition.

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)°º•. Cette dystopie met en avant les facettes du monde : déchéance et déviance. Par la perversité de la téléréalité, Suzanne Collins montre que finalement nos propres émissions ne sont pas si loin que les Hunger Games dans la bêtise : jusqu’où peut-on aller dans l’horreur ? Quelles sont les limites, les changements de règles acceptables ?
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L’auteur définit l’humanité par ses pouvoir et asservissement. Elle traite également de la responsabilité citoyenne, de la liberté de penser et de faire… et de ses conséquences. Par ailleurs, on se rend compte que les méchants – s’ils peuvent avoir ce titre – n’ont pas réellement de visage dans ce tome.
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Nous disposons finalement de très peu d’informations concernant l’univers ou son Histoire. C’est grâce à cette technique que le lecteur est plus impliqué ; il se sent dans un environnement contemporain qui lui sied.

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)°º•. Ce roman estampillé jeunesse peut aussi s’adresser aux adultes. C’est d’ailleurs pour éviter d’oppresser ce public précis qu’on peut noter une contradiction entre la violence des jeux de la faim et les morts causées par l’environnement plus que par les personnages. Cela donne une version plus propre et gentillette.
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Les scènes de mort sont du domaine du soft : on mise sur la compétition et l’intérêt des autres sentiments même si la mission première est la survie des personnages. Suzanne Collins fait appel à une palette d’émotions : peur, angoisse, doute, indécision, frustration, colère, soulagement.  Le tout est renforcé par le point de vue exclusif de Katniss.
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La trame directe est assez facile d’accès : l’écriture est simple et fluide. Les 27 chapitres assez courts se partageant les 379 pages permettent une lecture aisée. Les phrases courtes à impact œuvrent pour un style percutant. C’est un très bon page-turner puisqu’on oublie notre propre monde pour se plonger dedans. En vérité, l’histoire est assez linéaire sans grande surprise : il n’y a pas un suspense haletant général (qui doute de l’issue ?) ; certains passages sont ultra convenus mais le style de Suzanne Collins fonctionne bien. J’ai eu une certaine satisfaction de voir que cette 74e édition des jeux ne durait pas durant toute la trilogie mais se terminait au premier tome. Ce roman est un peu fermé et les lecteurs peuvent s’arrêter ici si la lecture de la trilogie entière ne les intéresse pas.

L’adaptation cinématographique est plutôt fidèle. Une séance VOST en soirée et en semaine était majoritairement remplie de jeunes hommes autour de la trentaine. Auraient-ils fait un amalgame avec Battle Royale ?

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Grâce à une plume directe, Suzanne Collins nous entraine vers un univers où les sensations brutes ont une place de choix. C’est en « mode survie » qu’on découvre nos personnages. La description de l’environnement est quasi inexistante pour mettre davantage en avant les émotions et affuter l’empathie du lecteur. Phrases et chapitres courts permettent une immersion rapide et totale. Ce roman jeunesse – yound adult reste relativement doux sur la question de la mort.

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)°º•. Biographie
Née en 1962, Suzanne Collins est un écrivain américain. Malgré plusieurs livres de fantasy à son actif, c’est avec la trilogie Hunger Hames qu’elle connait un succès mondial.

Son site.

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Souvenir lié à ma lecture : lire le livre en 2 jours pour le voir au cinéma avec Eirilys lors de son séjour chez moi.

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Biblioblog (Laurence), Blog-o-livre (BlackWolf), Charabistouilles, Dans ma bibliothèque (Roz), Délivrer des livres (Hérisson08), Imagine…erre (Arutha), L’antre des livres (Lady K), La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Lectures et farfafouilles (Edelwe), Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le marque-page de Choukette, Les mots de Mélo, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Madly Pagal (Taliesin), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Muti et ses livres (Mutinelle), My inner shelf (Carole), Sorcelleries (Sita), Sous le feuillage (Lael), The library at Hurtfew (Eirilys), Valunivers ont aussi regardé cette 74e édition.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA.

Et voici une petite participation qui compte pour le challenge jeunesse – young adult.

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Pic : The Hunger Games par Sunshineyellowful.

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