WILLIAMS Tad – Autremonde
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Titre : Autremonde
Série composée de 8 tomes : Autremonde, L’ombre de la cité d’or, Le fleuve entre les mondes, Les voiles d’illusion, Les exilés du rêve, La montagne de l’éternité, Le chant des spectres, Les dieux de lumière.
Auteur : Tad Williams
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
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Renie est professeure à l’institut polytechnique de Durban. Elle enseigne aux étudiants – comme !Xabbu, nouvellement arrivé – les connaissances concernant les systèmes de communication. Ces derniers ont été développés au point où il est possible que le système nerveux d’un être humain soit branché à la Réalité Virtuelle. Soudainement, son frère Stephen, enfant passionné de jeux en ligne sombre dans un coma inexpliqué.
Dans le même temps, un univers virtuel nommé Autremonde est découvert et son réalisme dépasse celui de la Vie de tous les jours. Certains joueurs – qui se promènent grâce à leur simul – sont capturés et conduits dans la cité d’or pour comparaitre devant la Confrérie.
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« Autremonde »… le Net le plus ultra ?
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La saga de Tad Williams se compose de 4 volumes en anglais – et 8 en français – publiés entre 1996 et 2001. Je lisais pour la troisième fois le premier et relisais pour la seconde fois le tome 2 (j’en veux !). La saison estivale était parfaite pour me motiver à la lire d’une traite, surtout que je l’avais inscrite dans mes objectifs de défi Fin de série. Et puis, entre temps, je me suis lancée dans une lecture commune avec Eirilys sur « La trilogie du roi Kelson » de Katherine Kurtz (beau pavé de 1165 pages) donc je me suis finalement plongée dans la série surtout durant le mois de septembre.
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L’univers est clairement du cyberpunk. Le récit ne perd pas une ride : le monde technologique avancé se partage entre la VTJ (Vie de Tous les Jours) et la RèV (Réalité Virtuelle). À y regarder de plus près, Tad Williams intègre que peu de descriptions technologiques à son récit si ce n’est des descriptions d’objets technologiques existants, il mixe le tout et paf, les éléments paraissent cohérents. Quelques expressions viennent pailleter le récit « une neurocanule », « un simul », « être fenfen », « C’est pas chizz ».
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On se balade dans la fin du XXIe siècle où la civilisation ultra technologique n’a pas encore noyé les minorités ethniques – et leur vie minimaliste – comme les Bushmen, issus du peuple indigène d’Afrique Australe. On visite plusieurs mondes virtuels, ce qui peut être redondant pour certains lecteurs mais chacun s’avère original, comme s’il fonctionnait de manière indépendante et chaque excursion est accompagnée de son lot d’actions et de révélations. Les valeurs de la réalité sont aussi présentes : défendre l’existant avant d’extrapoler vers de futures sphères ; ce qui demande bien plus d’investissement.
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Le noyau dur de personnages est bien campé ; les protagonistes ont entre 12 et plus de 100 ans et c’est assez étonnant de les voir se supporter sur le mode de la communauté. Vous ferez la rencontre de Renie, !Xabbu, Orlando, Fredericks, Christabel, M. Sellars, Long Joseph Sulaweyo, Jeremiah, Paul Jonas, Martine et Beezle. Lire la suite…