Archive

Articles taggués ‘★★★☆☆’

GABORIT Mathieu – Chronique du soupir

28/02/2012 20 commentaires

.

Titre : Chronique du soupir
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut

.

Alors qu’un soir, son fils Saule arrive pour quémander de l’aide, une jeune fille dans les bras, Lilas, aubergiste de bord de mer décide de le soutenir. Avec Errence son amant, Cèdre & Iris ses enfants, ils vont devoir fuir la garde de la Haute Fée, envers et contre tous et sans hésitation.

.
.

)°º•. Lilas est une naine à la retraite : ancienne chef de garde la Haute-Fée, la voilà maintenant à tenir l’auberge du Sycomore. Après que son mari Frêne se soit ancré dans l’éternité, elle papillonne avec un jeune elfe du nom d’Errence. Cette héroïne est mère, usée par la vie et pourtant c’est avec tout le souffle qu’elle possède qu’elle va alors aider Saule. Ce dernier vient demander de l’aide pour la jeune fille Brune ; entrainant dans la course poursuite ses frère et sœur Cèdre et Iris.

Cerne se révèle quant à lui le personnage qui m’a été le plus intriguant.

.
.

)°º•. Tout comme pour Les Chroniques des Féals, Mathieu Gaborit nous comble par son imagination débordante ; l’univers créé est cohérent, envoutant et novateur. J’ai aimé tout ce qui tourne autour des fées : la fée primordiale, les Fées Renégates, l’échange possible entre le propriétaire du corps et sa fée de cœur.
.

J’ai été assez surprise et tout à fait convaincue par la géographique magique : la toile cosmique qui répertorie les attaches et les autres relations « vivantes », le système de champs féériques (les verticales) ainsi que les Lignes-Vie.

On notera que Mathieu Gaborit met également l’amour des femmes à l’honneur : celle de la Haute-Fée, de la femme pour son mari, pour son amant, pour son fils, pour la fille.

.
.

)°º•. L’idée du souffle est bien trouvée : la métaphore est belle et pleine de grâce. Un peu d’originalité ne peut sans aucun doute faire du bien à la littérature fantasy. Malheureusement, cela demeure une histoire un peu ratée comme le souffleur de verre avec l’une de ses pièces : Mathieu Gaborit semble être parti dans cet univers sans prendre le temps de savoir si le lecteur avait lui aussi fait sa valise. Il part sur un chemin qui semble trop personnel pour que le lecteur puisse voir son dessin : on reste à côté de la plaque.
.

L’ossature de l’histoire est trop abstraite : l’univers créé de toutes pièces entraine une confusion chez certains lecteurs qui ne réussissent pas à tout imaginer malgré les explications écrites. J’avoue que m’étant laissée porter j’ai été emballée de ce qu’il se dessinait alors dans ma tête. Le voyage des personnages s’avère très rapide et les actions-réactions ne sont pas toujours clairement définies.
.

Il va sans dire que l’histoire ne manque pourtant pas de poésie : la pointe sombre proposée par les ambiances et dans l’histoire elle-même est contrebalancée par un grand espoir via l’ode à l’amour. La thématique de la liberté est aussi imposante puisque les être humains sont physiquement enchaînés avec les fées de cœur. Ce one shot de 300 pages relativement court laisse un sentiment de frustration au lecteur qui a beaucoup trop de questions restées sans réponse.

.
.

Chronique du Soupir est un challenge osé, relevé par Mathieu Gaborit : si l’intrigue nous demeure fugace au point de se sentir un peu esseulé à la fin de notre lecture ; il va sans dire que l’univers est invraisemblable et vous serez subjugué… pour peu que vous accrochiez.

.

.

)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.
La superbe couverture est réalisée par Didier Graffet.
Lire les premières pages du roman.

.

.
.

————————————————————————~*

.

Dans le chaudron :
¤ Les Chroniques des Féals – Coeur de Phénix, tome 1
¤ Les Chroniques des Féals – Le Fiel, tome 2
¤ Les Chroniques des Féals – Le Roi des Cendres, tome 3

.

Souvenir de lecture : Et si jamais une fée-coeur, se parlerait-on ?
.

Ils ont été très nombreux à lire Chronique du soupir… A demi-mot (Elise), Ansible (Spooky), Book en Stock (Dup & Phooka), Books in Wonderland (Seelie),  If is dead (DabYo), Imaginelf (Lelf), La bibliothèque malounienne, Ladelyrante, La P(ile) à L(ire) d’HecleaLe boudoir des livres (Cerisia), Lectures trollesques (Ptite Trolle), Les victimes de Louve, Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Muti et ses livres, Plume, Reflets de mes lectures (Cédric Jeanneret), Steam Littérature (LOVD), Un brin de lecture (Karline05), Un papillon dans la Lune.

.

Pics : #01 Fairy par LittlePurpleBee ; #02 Fairy Wings par KingaagniK.

.

GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Le Roi des Cendres, tome 3

26/02/2012 10 commentaires

.

Titre : Le Roi des Cendres (Les Chroniques des Féals, tome 3)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

.

Grâce aux Sombres Sentes, les charognards envahissent le M’Onde. Les empires tombent un à un et malgré un déploiement des zones de combat, la Charogne gagne de plus en plus de terrain. L’espoir de la vie repose sur les épaules de Januel parti dans le royaume de la mort. Même si Scende et Tshan ont tous deux des missions à accomplir, rien n’est encore gagné…

.
.

)°º•. Januel m’exaspère depuis les toutes premières lignes de la saga « Les chroniques des Féals » et même s’il s’avère tout de même moins présent au sein de ce dernier tome, j’ai quelques regrets qu’on ne suive pas davantage Tshan et Scende. Pour moi, ils se révèlent on ne peut plus intéressants et je suis chagrinée qu’ils restent au statut de personnages secondaires. D’ailleurs, même en ce troisième tome, l’auteur nous présente de nouveaux personnages avec lesquels j’ai d’autant plus de difficultés que je ne comprends pas leur rôle et les identifie très mal.
.

Ma seconde déception se tourne vers les Féals que nous ne croisons que très peu au cours de la trilogie. J’aurai aimé qu’on en sache plus non seulement sur la relation avec leur maitre humain mais aussi, connaître davantage leur communauté et découvrir également chaque empire relié aux Féals.

.
.

)°º•. Malgré un manichéisme qui m’a passablement ennuyée sur l’ensemble de l’histoire, je retiendrai surtout le fait que Mathieu Gaborit ait de sacrées capacités à générer un monde imaginaire fabuleux. Il va sans dire que c’est pour moi la plus grande source de mon contentement. Les meilleurs moments pour moi, ont lieu dans le Royaume de la Charogne tout à fait dépaysant.
.

Malheureusement, si je n’ai rien à reprocher à l’inventivité de l’auteur, j’ai davantage de mal avec la rapidité d’action ; le lecteur n’a pas le temps de s’attarder, il faut boucler l’histoire. « Le roi des cendres » est un peu en décalage avec les deux tomes précédents : l’histoire possède plusieurs points d’ancrage et n’est pas uniquement attachée à Januel mais nous avons alors le sentiment de survoler un peu le tout ; on se sent balloté.
.

J’ai été plutôt fâchée de lire que « une vie vaut une vie » pour tous ces personnages  – puisqu’il s’agit d’un point central du roman, la lutte de la vie contre la mort – mais de voir que tout le monde veut se sacrifier et si possible, avant son voisin. L’intrigue pèche que ce soit au niveau du rythme et du suspense ; et n’a pas su me rendre suffisamment curieuse pour apprécier vraiment. Les batailles ne sont pas mon fort mais je retiendrai quand même une scène dans le Royaume de la Charogne et aussi le passage où on parle de magie tellurique qui repose sur l’écoute du sable.
.

Enfin, les ouvertures égrainées par l’auteur dans lesquelles il ne s’engage pas m’ont été un peu frustrantes. La conclusion s’avère digne d’une fin hollywoodienne certes prévisible mais non moins particulière. Notons que les carnets qui intègrent des interviews ont été un réel plaisir à lire et permet aussi de se faire ses propres déductions.

.
.

Les Chroniques des Féals proposent un monde imaginaire époustouflant où l’on part à la découverte de créatures mythiques non moins incroyables. La lutte entre la vie et la mort demeure l’intrigue principale que sert un personnage principal un peu horripilant et des personnages secondaires pas assez développés. Il n’en demeure pas moins que si l’intrigue n’a pas su me séduire et assez m’emporter, la plume de Mathieu Gaborit trouvera aisément des fans.

.

)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

.

.
.

————————————————————————~*

.

Dans le chaudron :
¤ Coeur de Phénix, tome 1
¤ Le Fiel, tome 2
.

Souvenir de lecture : Et moi, j’ai le droit de préférer le Royaume de la Charogne ?

.
Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz et qui ont chroniqué la trilogie entière.

CITRIQ

.

Pics : #01 Dragon Phenix par Kvasaclimited ; #02 extrait de la ouverture de « Le Fiel » chez J’ai Lu.

.

GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Le Fiel, tome 2

19/02/2012 12 commentaires

.

Titre : Le Fiel (Les Chroniques des Féals, tome 2)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture :   Livre sympa peu s’en faut

.

La Charogne traque Januel, l’assassin de l’empereur de Grif’, bien malgré lui.  Farel, Scende et Tshan l’aide à rejoindre la Caladre pour qu’il puisse apprendre à gérer ses pouvoirs (le Bien et le Mal) ; tout en même temps, Januel doit contrôler le fiel dans son corps ainsi que le Phénix.

.
.

)°º•. Les créatures mythiques – Griffon, Dragon, Licorne, Tarasque, Chimère, Basilic, Pégase, Caladre, Aspic et Phénix – font toujours partie de l’histoire. On y découvre notamment le Caladre qui fait froid dans le dos puisque perché sur l’épaule de son maitre puisqu’il accapare la bouche de ce dernier de manière permanente avec sa queue… munie de crocs au bout.
.

Je n’accroche toujours pas avec notre héros principal, Januel : borné et assez cyclothymique, il passe bien souvent son temps entre les reproches à autrui et un état de béguin dégoulinant. Par contre, je me sens plus proche de Scende la draguéenne qui montre toujours autant de plomb dans son comportement et ses réflexions ; Tshan l’Archer Noir a aussi tout plaire, sa modestie en premier.
.

Quelques personnages secondaires arrivent à tire-larigot et leur entrée peut perturber le lectorat dans la compréhension de la ligne directrice de l’histoire.

.
.

)°º•. Le point d’orgue de cette trilogie repose à mon avis sur l’inventivité dont fait preuve Mathieu Gaborit pour son univers : les décors implantés sont très beaux, on imagine avec facilité la ville en forme de Féal, les rues pavées d’écailles, etc. Le M’Onde fait rêver mais cette très bonne imagination peut aussi être source de minime frustration puisqu’on ne va pas davantage visiter ces territoires inventés.

J’ai par ailleurs été très attirée et totalement subjuguée par le concept du fiel et la drogue de ronces noires même s’il n’est pas évident d’en apercevoir toutes les subtilités.

.

Au niveau de l’écriture, j’ai trouvé que l’auteur s’accordait quelques facilités et autres retournements prévisibles. Les dialogues m’ont paru difficiles, parfois un peu bancals ; et c’est d’autant plus surprenant puisque j’ai été charmée par la plume concernant la création de cet univers.
.

La psychologie des « méchants » est également appréciable et la phrase « le royaume des morts n’existe-t-il qu’en vertu de la vie ? » me fait d’autant plus tilter : quels liens unissent la Charogne et le M’Onde ?
Dans ce tome, on en apprend davantage sur les mystères entourant les Ondes et les ruisseaux des origines. Attention, la fin est on ne peut plus cliffhanger.

.
.

« Le Fiel » continue à présenter l’épopée de Januel, Farel, Scende et Tshan : si les rebondissements prévisibles nous ravissent un peu notre enthousiasme, l’inventivité autour de ce microcosme est subjuguant. On appréciera peut-être davantage les personnages secondaires par rapport au protagoniste mais on reconnaît-là une histoire dont le style change un peu par rapport à ce que l’on connaît.

.
.

)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

.

.
.

————————————————————————~*

.

Dans le chaudron :
¤ Coeur de Phénix, tome 1
¤ Le Roi des Cendres, tome 3
.

Souvenir de lecture : Préfères-tu supporter la Caladre ou le Jelhenn ?

.
Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz.

Sur la bloggosphère, Mes Imaginaires (SBM) a aussi chroniqué ce livre.

CITRIQ

.

Pics : #01 Caladre ; #02 Phénix.

.

GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Cœur de Phénix, tome 1

05/02/2012 32 commentaires

.

Titre : Coeur de Phénix (Les Chroniques des Féals, tome 1)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture
Livre sympa peu s’en faut

.

A la Tour Ecarlate, en plein village de Sédénie, Januel fait ses derniers adieux à son ami Sildinn parti pour l’Empire. Pour l’anniversaire de l’empereur, cet apprenti phénicier doit réveiller les cendres d’un Phénix ancestral. C’est à regret que Januel perd la personne qui se rapproche le plus d’un ami. Cependant, les maîtres Phéniciers ont d’autres projets pour lui. La renaissance du Phénix est le symbole de l’alliance imminente contre la Charogne, le royaume des morts alors que l’empire Grif’ est en proie à des tensions latentes.

.
.

)°º•. Ces Chroniques des Féals s’appuient sur des créatures mythiques qui font tout simplement rêver, ils sont au nombre de dix : Griffon, Dragon, Licorne, Tarasque, Chimère, Basilic, Pégase, Caladre, Aspic et Phénix.
.

Dans ce premier tome, nous découvrons plusieurs personnages, une fine équipe – bien malgré eux –  se dessine. Qu’ils sont mignons !

Januel reste un jeune homme (17 ans) solitaire et plus que timide. Il est animé d’une véritable passion pour les Phénix et d’un amour incommensurable. Il se pense apprenti médiocre mais qui peut encore s’améliorer et cette modestie n’est pas qu’une force.
.

Scende est une draguéenne mercenaire. C’est certainement la guerrière qu’on rêve tous un peu d’être : fort caractère, physique de rêve et  équipée de deux lames draguéennes superbes (tayaaaaah, quoi). Ses propres sentiments la piègent et elle se voit obligée de protéger Januel jusqu’à l’arrivée à la Citadelle.
.

Elle se fait aider par son ancien compagnon des Archers Noirs, Tshan. Ce dernier est devenu tavernier à la suite d’une blessure qui se révèle sans équivoque pour son futur. Dans Cœur de Phénix, on le croisera à peine ; lui qui permettra pourtant au combo Januel/Scende de continuer à avancer. J’espère bien le retrouver ensuite, il m’intrigue fortement.
.

On découvre d’autres personnages comme les méchants encapuchonnés qu’il ne fait pas bon de croiser ; ils sont au service absolu de la Charogne, le royaume des morts. Il y a également Sol’Cim qu’on guette du coin de l’œil, des jelhenn dont personnellement, je n’aimerai pas croiser la route et d’autres créatures magiques.

.
.

)°º•. La plume de Gaborit nous enchante en nous entraînant dans la fantasy, chaque page transpire de merveilleux. On a envie de visiter le M’Onde, on côtoie des créatures mythiques et de la magie à tous les coins de rue.
.

Ce sont les relations qui sont mises à l’honneur dans l’histoire : qu’il s’agisse des relations entre féals et maîtres ou entre nos humains. Le thème classique de la vie contre la mort y est présent et le manichéisme (bien contre le mal), aussi.

.

Le scenario tient sur un axe classique : un jeune homme réservé découvre une force insoupçonnée et il doit alors défendre son monde. Il arrive que les scènes d’états d’âme des personnages soient un peu longuettes car l’auteur semble insister sur ces passages.  Mais le style clair nous propose une intrigue aux nombreux rebondissements – quoiqu’un peu prévisibles. La fluidité d’action mêlée aux chapitres courts vous rendra dépendants. Et il est parfois bon de se laisser porter tout simplement. Notons que ce premier tome se termine sur une fin très cliffhanger.

.
.

)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

.

.
.

————————————————————————~*

.

Dans le chaudron :
¤ Le Fiel, tome 2
¤ Le Roi des Cendres, tome 3

.
Souvenir de lecture
: Le plaisir d’y découvrir autant de créatures magiques.

.
Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Lune, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz.

Sur la blogsphère, Anassete a aussi chroniqué ce livre.

CITRIQ

.

Pics : #01 Couverture tome 1 chez Bragelonne ; #02 Phenix par Loubata ; #03 Love and War par KuniKunami.

.

STROUGATSKI Arkadi & Boris – Stalker, pique-nique au bord du chemin

23/10/2011 31 commentaires

.

Titre : Stalker, pique-nique au bord du chemin
Auteurs : Arkadi & Boris STROUGASKI
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

.

Des visiteurs sont venus, ont vu et surtout sont repartis sans prendre contact avec les humains. De leur excursion, ils ne laisseront que des objets variés répartis sur six zones différentes du globe terrestre. Les stalkers viennent piller ces artéfacts à leurs risques et périls car les secteurs sont hautement dangereux, pour un commerce bien particulier.

.
.
)°º•. Les stalkers sont “ceux de l’impossible”, ce sont ces hommes qui rentrent dans la zone pour récupérer ces objets détritus laissés par les visiteurs afin de les revendre au marché noir ou au ministère militaire. Par extension, les “stalkers” désignent ceux qui entraient dans la zone contaminée de Tchernobyl en 1986 pour aller éteindre le réacteur, mais là, il ne s’agissait pas d’une fiction.
.

Tout au long de ce livre, nous suivrons Redrick Shouhart dans la zone de Harmont. D’abord laborantin, il sert très vie de guide dans la zone. C’est d’ailleurs à travers ses yeux qu’on la découvre pour la première fois. Par la suite, la contrebande s’agrandira notamment avec le Charognard, un vétéran chez les Stalkers. Le mouvement appelé le Stalkerisme touche toute la population : que ce soit par contrainte de ramener de l’oseille à la maison, par vie de famille (ces femmes et ces enfants) ou par enjeux stratégiques et politiques. On comprend alors que le rôle de Stalker est très destructeur et que ces hommes sont l’ombre d’eux-mêmes. D’autres personnages feront également leur apparition Kirill, Cirage et Richard Nounane ; figures indispensables de l’environnement de Redrick, du fonctionnement des Stalkers et de la vie autour de cette Zone.
.

Il va sans dire que ce non-contact avec les extraterrestres, totalement absents du roman a largement contribué à l’ambiance de l’histoire, pour ma lecture. On ne sait rien ; pas plus, pas moins.

.
.

)°º•. Les six Zones, traces de la visite de ces entités extraterrestres, sont interdites : pièges et maladies sont au rendez-vous et le danger guette à chaque pas. Néfastes, elles semblent évoluer au cours du temps.
.

La tension est plus que palpable quand on arrive sur les passages du roman concernant l’exploration de la zone de Harmont. L’inspection est exprimée sans filtre. Cette foutue zone qui fait peur à tout le monde pique la curiosité. Elle dépasse l’entendement de tout le monde, même des stalkers. C’est sans aucun doute l’élément le plus brut de l’histoire. On sent le secret, on se demande ce que renferme ce territoire et notamment ce qu’est la gelée de Sorcière. Ce n’est d’ailleurs pas le seul artéfact dont nous entendrons parler : zinzines, argile gazeuse, éclaboussures noires et creuses. C’est sur ce dernier objet que je me suis longuement attardée relisant avidement le texte pour le visualiser, et voir à quoi il pouvait servir.
.

L’univers est donné au compte-goutte par les frères Strougatski et à la fin du livre j’avais envie de rester explorer encore la zone en compagnie de Red. Sur fond d’exploration de zone supra dangereuse, les auteurs nous enverront sur les thèmes de la condition humaine et de l’autodestruction.

.
.

)°º•. Texte majeur en Science-Fiction, “Stalker” est paru en 1972 d’abord clandestinement. Cependant, il a bien vieilli et même s’il n’y a pas de rapport, on ne peut que le rapprocher de la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Il a alors une influence totalement considérable dans l’imaginaire populaire des pays de l’est.
.

Ce court roman – d’environ 200 pages – bénéficie d’une très bonne traduction lorsque l’on sait que la structure des phrases de la langue russe est complexe et que la façon de penser intervient aussi dans l’écriture. Le langage châtié est bien retranscrit alors que le ton caustique, un peu claquant plaira aux lecteurs. L’écriture est un peu morcelée, nerveuse et percutante. Le roman demeure âpre, noire, pessimiste… mais aussi fascinant.
.

Ce récit se compose de quatre chapitres, tous étant des nouvelles qui intègrent une ellipse entre chaque ; il n’y a pas réellement de fil conducteur. Le premier chapitre écrit à la première personne nous plonge illico dans cette aventure : on est happé. Le fatalisme et le désabusement transparaissent de manière flagrante entre ces lignes.
.

L’histoire propose une forte dose d’intensité sur les passages de l’exploration de la zone, un peu moins sur le reste. Il se termine cependant relativement brutalement. Beaucoup de questions naissent sans qu’on n’y trouve quelle que réponse que ce soit. Le roman reposerait alors sur un concept peu connu – du moins par moi – par lequel l’ignorance permettrait aux russes de pallier la superficialité de la vie humaine (rien que ça). Finalement, l’aventure commence quand on ferme le livre pour une pause, ces interrogations nous envahissent tout comme ces hypothèses que l’on trace avant de continuer notre lecture.
.
.

Ce livre “diffère” et a donc su m’intriguer mais il ne me semble pas m’avoir emmenée assez loin (quelles motivations, quelles psychologies et quid de la zone ?) ; j’ai été laissée dans le flou, un peu au bord de la route du pique nique pour que je puisse le considérer comme un chef d’œuvre.
.
.

)°º•. Biographie
Les frères Strougatski, Arkadi (1925-1991) & Boris (1933-) sont des écrivains soviétiques de science-fiction. Ils écrivent et publient clandestinement leurs œuvres avant d’être acceptées par la politique de liberté d’expression – la Glasnot – dans les années 1980. Considérés comme grande référence dans la littérature, ils cherchent à développer leur concept d’idéal sans oublier de mettre à mal le régime soviétique.
Le roman est porté à l’écran par Andreï Tarkovski en 1979, et ne se laisse pas trop regarder, parait-il. Le roman a aussi fait l’objet d’un jeu vidéo éponyme (mais en majuscules et avec des points dans le dedans : S.T.A.L.K.E.R.)
La superbe couverture est signée Lasth.

.

————————————————————————~*

.

Cette lecture a été lue avec Cachou, Julien “Naufragés”, Maëlig, Spocky & Thom pour être mise en commun aujourd’hui.
.

Souvenir de lecture : comme quoi, il existe des trucs pas cools sur le mode “sorcière”, la gelée par exemple.

.

(cultureguu), Fantasy au petit-déjeuner (Salvek), Les singes de l’espace (Gaëtan), Lorhkan, Magm3 (Matteo), Mes ailleurs (El Jc), Quoi de neuf sur ma pile ? (Gromovar), Welcome to Nebalia (Nebal), Zone Imaginaire Fluctuante (Seb) n’ont pas été indifférents à la lecture de ce livre.

CITRIQ
.

. .

Ce livre entre aussi en ligne de mire du Challenge Fins du Monde et du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF.

.

.

Pics : #01 Stalker unit par Gavade ; #02 Night Stalker par Ezrianna.

.

THIRY Pierre – Ramsès au pays des points-virgules

29/03/2011 12 commentaires

.

Titre : Ramsès au pays des points-virgules
Auteur : Pierre THIRY
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

.

Comment ? Vous ne connaissez pas l’auteur Jérôme Boisseau ? Figurez-vous que l’oncle Sigismond non plus. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir réponse à tout, lui, grand bouquiniste instruit. C’est sa nièce Alice, qui l’a piégé. Il a failli lui faire avaler qu’il ne connaissait pas J.K. Rowling, l’auteur d’Harry Potter ; mais c’est bien lui l’arroseur arrosé. Et Alice en glousse encore. A un tournant brumeux, on rencontre Ramsès II et Sissi qui vont nous emmener en Grande-Bretagne, aux portes de la demeure de l’affreux Lord Cyklopp. Et le lien avec Jérôme Boisseau est bien plus ténu que vous ne pourriez l’imaginer.

.
.

)°º•. Notre ribambelle de personnages à de quoi tirer des sourires à tous les coins de lèvres. Ils sont hauts en couleurs, extravagants et n’ont pas la langue dans leur poche. On y rencontrera Sissi – et sa recette de piperade -, Ramsès II, mais vite fait. Ils partent en Grande-Bretagne où l’attendent de pied ferme, les villageois. Sous la baguette d’Alice et du lapin, ils vont devoir affronter le vilain pas beau Lord Cyklopp. Mais aux portes de la demeure, les guette Charles Hockolmess.
.

Oui, j’ai un faible pour Charles Hockolmess. C’est un chat noir, doué de parole. Avec un chapeau melon de surcroit. Comment ne pas l’aimer ?

.
.

)°º•. Contrairement à ce que l’on pourrait croire… Ramsès II n’est pas notre héros ! Serait-ce donc du machisme à propos de notre Sissi ? Et oui, notre cher Ramsès va lanterner durant la majorité du roman. On y notera un clin d’œil à propos du vrai Ramsès II qui a l’étoffe d’un véritable guerrier et d’un grand conquérant.
Il est troublant de voir que dès les premiers mots, on suit Ramsès II à la première personne du singulier, pour basculer à la troisième personne… et suivre Sissi et ses pensées. Ce premier point est relativement déstabilisant.
Très vite, le ni-queue-ni-tête s’installe et on reste en retrait de l’histoire malgré l’envie de l’auteur de faire participer le lecteur à la construction des chansons. L’imbrication des personnages et le sautage du coq à l’âne y jouent leur rôle. Il est dommage que l’auteur ne se soit pas attardé sur quelques bonnes idées comme les provisions d’ennuis et le haut de forme caméléon. J’ai presque crié au scandale de voir que « Nightmare before Christmas » en référence au film, soit traduit par « cauchemar avant Noël » et non le titre français (que l’on aime ou non). J’ai trouvé cela un peu douteux.
.

L’histoire propose une mise en abîme et un schéma en boite ; les références littéraires, cinématographiques et musicales sont nombreuses (Boris Vian, Jean de La Fontaine, Sherlock Holmes et son acolyte, Alice au pays des merveilles, etc.). Cependant, plusieurs points négatifs : toutes les expressions anglaises ne sont pas traduites ; il est possible de dire que les personnages conversent en anglais et traduire directement leur propos en français car je ne vois pas la vertu pédagogique à leurs discussions. Les notes de bas de pages ralentissent la lecture et handicapent plus qu’elles n’amènent un plus… sans oublier les problèmes de ponctuation dus à l’autoédition (manque d’espace, coquilles et… trop de points d’interrogation et d’exclamation nuisent à la santé du lecteur (sur le net, on appelle cela un comportement de troll)).
.

Malgré la volonté de Thiry de partage sa passion et de nous proposer une histoire sans prétention, on arrive vite à se lasser. Pour moi, le plus gros point négatif s’avère être l’inadéquation entre récit et âge : les adultes s’ennuient d’une trame trop peu étoffée, les enfants baissent les bras en lisant une histoire trop délirante qui se perd en détails et notes de bas de pages. Notons tout de même mon passage préféré au pays des points-virgules.

.
.

)°º•. Biographie
Avec son appétit d’ogre, Pierre Thiry, a été administrateur de théâtre, vendeur de disques, programmateur de concerts. Il se consacre maintenant à l’écriture et propose des ateliers.
Son site.

.
.

)°º•. Extrait

.

.

————————————————————————~*

.

Souvenir de lecture : une couverture blanche un peu austère… mais qui laisse tout le loisir au dessin.

.

D’autres avis disponibles chez :
¤ Expressionite aiguë (Lalou),
¤ Livres et Lectures de Lili,
¤ Mes lectures de l’imaginaire… (Olya).

.

Cette lecture a été réalisée en partenariat avec l’auteur.

.
Pic : Charles Hockolmess de ma dédicace.

.

Categories: THIRY Pierre Tags:

CARMAN Patrick – Skeleton Creek, Psychose tome 1

10/03/2011 24 commentaires

.

Titre : Psychose (Skeleton Creek, tome 1)
Auteur : Patrick CARMAN
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut

.

Arriva ce qu’il devait arriver : Ryan et Sarah n’ont plus le droit de se voir.
Après l’accident, où Ryan est tombé d’un niveau en visitant la drague en compagnie de Sarah, leurs parents ont décidé qu’il était temps de séparer les deux adolescents. Mais c’est plus fort qu’eux, à Skeleton Creek, petite ville, il n’y a rien à faire. Il y a seulement la vieille drague qui ne fonctionne plus… et les secrets qui l’entourent. Ce combo de choc a décidé de mener l’enquête : oui, mais à quel prix ?
Comme Ryan et Sarah n’ont plus le droit de se voir, ils communiquent tant bien que mal : ils s’envoient des mails à des heures indues pour s’échanger leurs indices et autres découvertes. Heureusement, Ryan nous a envoyé son journal intime : nous pouvons suivre l’affaire par ses écrits, et trouver les mots de passe des vidéos que Sarah dépose sur son site web.

.
.
)°º•. Ryan, 16 ans de son état, est un habitant de Skeleton Creek. Il se considère comme écrivain, que le papier c’est nice et que la haute technologie c’est nul-mais-que-quand-même-ça-permet-de-faire-quelque-chose-à-Skeleton-City. Par fois, il a un cerveau qui enregistre tout, parfois il ne semble pas trop fonctionner. Il a la tête qui a tapé un peu fort, mais est toujours prêt à découvrir le mystère qui enveloppe la vieille drague n°42. Alité à la suite de son accident, il va devoir faire sa life avec un gros plâtre sur toute la jambe.
.

Heureusement, il va être aidé par Sarah, sa meilleure copine. Elle, elle a le permis, et même une voiture. Si Ryan est doué avec les mots, elle est sensée l’être avec une caméra au poing (en voyant la qualité des images et les coupures des vidéos, vous comprendrez que ce n’est pas encore du grand art). Elle est tête de mule, tête brûlée et certainement aussi casse-couille prise de tête. Mais bon, cela fait de la compagnie à Ryan, et ça, c’est bien.
.

Grâce aux vidéos, vous pourrez même apercevoir leurs visages !
Bon, Sarah, elle est juste insupportable : l’actrice n’arrête pas de lever les yeux au plafond quand elle se filme, n’arrive pas à coordonner la bonne expression de visage à son discours, et t’as juste envie de lui écraser le nez, mais sinon, ça va (le doublage est pourrite, mais là aussi, tu ne peux rien y faire). Tu verras Ryan aussi, mais il faudra arriver jusqu’à la fin du livre pour voir la dernière vidéo. Dans l’ensemble, même sans le voir, tu comprendras qu’il est un poil crédule et naïf.

.
.

)°º•. Ce livre jeunesse propose une enquête : vous lisez le journal intime de Ryan, visualisez les vidéos de Sarah et essayez de percer un mystèèèère.
J’avoue, je n’ai pas trouvé l’intrigue très croustillante : malgré le « plus » informatique, il suffit de se laisser porter, toute réponse aux questions se situe dans les pages suivantes, on demeure passif. Les indices écrits par Ryan ne sont pas très discrets : ils sont proposés comme ‘sautage du coq à l’âne’, suivis de quelques interrogations. Ce n’est pas vraiment subtil. Les rebondissements sont prévisibles et bien malgré nous, nous avons une imagination plus débordante que l’auteur. Le développement est très lent et on soupire parfois.

.
Je pense que le pire à mes yeux, est de prendre les potentiels jeunes lecteurs pour des idiots : prémâcher le travail, pourquoi pas ? Mais laisser de telles incohérences ? A s’en frapper la tête contre les murs. J’ai toute une pelée d’exemples que je ne peux malheureusement pas divulguer ici sous peine de spoiler, mais je vous en donnerai un : Ryan est capable de retranscrire intégralement au mot près une conversation antérieure, mais est incapable de mémoriser le contenu d’un tiroir un jour plus tard. Super cerveau ou tête en rade ?
J’émettrai une mention spéciale à ce journal intime, le plus vite écrit au monde : et oui, le petit carnet que vous tenez dans les mains a été écrit en… 7 jours !

.

Les échanges vidéos/mails sont un poil irréaliste mais demeurent intéressants pour donner à ce livre, un aspect très « Chair de poule interactif » (expression copyrightée par Laure, Chair de Poule est une série jeunesse écrite par R.L. Stine, avec des histoires plus cauchemardesques les unes que les autres). L’interactivité des vidéos, que vous visionnez sur le site de Sarah est sympathique… mais pas facultative ! Hors de question donc d’offrir ce bouquin à un jeune pour le lire en vacances ! En plus, je suis également frustrée car je me serai attendue à voir de faux blogs apparaitre sur la toile, des articles cachés, etc. mais rien n’existe, ni en VF, ni en VO.

.

J’avoue (bis), je n’ai pas été du tout touchée par ce concept marketing. Contrairement à ce qu’il se dit sur la bloggo, ce n’est pas du tout inédit. Il n’empêche que j’ai bien reçu la lettre manuscrite postale mais pas le mail de Sarah. Il n’en demeure pas moins que ce livre est un très bel objet : il propose une belle couverture cartonnée, affiche de faux papiers scotchés (mais c’est pas la peine de rouler en boule tes mails imprimés, Ryan !), et se présente comme un vrai journal intime : il est ligné et la typographie est de type « manuscrite ».
Ce premier tome n’est pas nouveau, il est sorti en français en février 2009, et sera de nouveau en librairie aujourd’hui (10 mars 2011), il fait l’objet d’une campagne plus forte car le deuxième tome sera dans nos bacs fin mai 2011. Le troisième tome est attendu en octobre 2011 et le dernier de la tétralogie est programmé pour janvier 2012.
Attention, « outcha », le premier tome est très cliffhanger ! (comprendre, à fin ouverte à très fort suspense)

.

Bref, un livre qui n’a pas réussi à m’emmener entre ses lignes, une enquête un peu flagada. Heureusement, rien ne vaut une bonne lecture commune avec Laure pour rehausser le tout et se marrer ensemble. Peut-être séduira-t-il quelques adultes mais il peut bien se révéler être un grand coup de cœur chez nos djeun’z et autres adolescents.

.
.
)°º•. Biographie (source)
Patrick Carman vit dans le nord-ouest des États-Unis. Romancier prolixe, ses livres pour adultes et pour la jeunesse ont été salués par de nombreux prix. Il est l’auteur, chez Bayard Jeunesse, de la série Elyon, et de la trilogie Atherton. Le concept novateur de Skeleton Creek lui est venu, déclare-t-il, en observant qu’il était temps de combler le fossé entre le livre et les nouvelles technologies. Il a donc créé la société PC Studio, qui produit les vidéos associées aux livres.
Le site de Sarah (clic), le bureau de Ryan (clic), et il y a même un extrait (clic) que vous pouvez lire gratuitement.

.

————————————————————————~*

.

Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Laure.

.
Souvenir lié à cette lecture : « T’as vu la vidéo cachée ? » m’écrit Laure. Je lui réponds « la quoi ?! ». Trois jours après, je me suis décidée à chercher sur le site avec un gros soupir. Laure arrive à me faire tout et presque n’importe quoi 🙂

.
Ce livre est voyageur
En espérant que vous prendrez plus de plaisir que moi ^^

.
D’autres avis disponibles chez :
¤ Book en Stock (Dup),
¤ De l’autre côté du miroir (Laure),
¤ La bibliothèque Malounienne,
¤ La p(ile) à l(ire) d’Heclea,
¤ Les mots d’Archessia.

.

Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Bayard.

.

Pics : #01 Skeleton Creek par Molonara ; #02 La drague de Sumpter Valley.

.