COMBREXELLE Anthony – Presque Minuit
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Titre : Presque Minuit
Auteur : Anthony « Yno » Combrexelle
Plaisir de lecture : Livre sympa
Feuilleter les premières pages
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Moignon, Allumette, Bègue, Morve, Boiteux et Pleurs sont orphelins et devenus gamins des rues. Détrousseurs réguliers, ils dérobent le mauvais objet à la mauvaise personne. À l’ouverture de l’exposition universelle de 1889, il ne fait pas bon de s’attirer les foudres de créatures inconnues. Leur mésaventure va les obliger à traverser tout Paris.
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Les orphelins portent tous des surnoms qui leur correspondent mais parfois je les confondais ; ce qui n’a pas facilité ma compréhension des premières pages. En revanche, j’ai très bien compris l’objet de leur filouterie et j’ai été immergée facilement dans l’univers.
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Anthony Combrexelle nous entraîne dans les rues de Paris en 1889. La Belle Époque invite aisément le steampunk entre ces pages. Il sera aussi question d’éther, de sorcières et d’automates. Ici, je considère le steampunk comme léger puisque le récit ne repose pas sur de grosses machineries rutilantes ni de machines à vapeur boulonnées. Je n’ai pas relevé la présence d’éléments anachroniques si ce n’est l’objet volé (bien qu’il n’existe pas dans notre époque non plus) (enfin, pas à ma connaissance).
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Cet aspect industriel fait de cuivre, de bois et de cuir forge forme un environnement intéressant pour dérouler une (en)quête fantastique et dangereuse. La course-poursuite est parsemée de cambriolage, de fusillade, et de combat au corps à corps. Les orphelins apprennent très vite qu’on ne joue pas impunément avec le temps.
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Ce roman jeunesse repose sur un récit rythmé. Anthony Combrexelle propose une aventure qui se lit d’une traite. Dans un univers qui tient d’aplomb, on profite instantanément de l’écriture d’un auteur qui connait ses classiques et en joue. Cette histoire est chouette et ne repose pas que sur une course contre la montre (hinhin).
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Le livre est vraiment beau, peut-être pas aussi bon que beau…
Ah, c’est comme tout : une histoire de goût 😉
Il ne me fait pas vraiment envie, mais il faut reconnaître la beauté de l’objet.
Oui, la mouture est réussie !
Je suis triste, parce que le service de presse que j’ai reçu n’a pas cette couverture, mais l’ancienne, qui est vraiment moche.
Et passé 50 pages, je n’arrive toujours pas à accrocher. Vu ton avis, je pense que je vais survoler le livre et passer à autre chose rapidement.
Elle est différente : j’aimais bien la présence des enfants sur la couverture. Celle-ci est sublime avec la dorure à chaud mais communique moins sur l’histoire « jeunesse ».
L’objet livre est remarquable, et donne envie de l’avoir entre les mains ! Quant au contenu : chouette… mais peut-être trop « jeunesse » pour moi ^^ Voilà ce que je retiens, merci 😉
Effectivement, si l’on cherche à mieux s’imprégner de l’univers et connaître l’histoire de l’objet volé et des suites possibles, ce n’est pas le bon livre.