.
Titre : Coeur de Phénix (Les Chroniques des Féals, tome 1)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture :
Livre sympa peu s’en faut
.
A la Tour Ecarlate, en plein village de Sédénie, Januel fait ses derniers adieux à son ami Sildinn parti pour l’Empire. Pour l’anniversaire de l’empereur, cet apprenti phénicier doit réveiller les cendres d’un Phénix ancestral. C’est à regret que Januel perd la personne qui se rapproche le plus d’un ami. Cependant, les maîtres Phéniciers ont d’autres projets pour lui. La renaissance du Phénix est le symbole de l’alliance imminente contre la Charogne, le royaume des morts alors que l’empire Grif’ est en proie à des tensions latentes.
.
.
)°º•. Ces Chroniques des Féals s’appuient sur des créatures mythiques qui font tout simplement rêver, ils sont au nombre de dix : Griffon, Dragon, Licorne, Tarasque, Chimère, Basilic, Pégase, Caladre, Aspic et Phénix.
.
Dans ce premier tome, nous découvrons plusieurs personnages, une fine équipe – bien malgré eux – se dessine. Qu’ils sont mignons !
Januel reste un jeune homme (17 ans) solitaire et plus que timide. Il est animé d’une véritable passion pour les Phénix et d’un amour incommensurable. Il se pense apprenti médiocre mais qui peut encore s’améliorer et cette modestie n’est pas qu’une force.
.
Scende est une draguéenne mercenaire. C’est certainement la guerrière qu’on rêve tous un peu d’être : fort caractère, physique de rêve et équipée de deux lames draguéennes superbes (tayaaaaah, quoi). Ses propres sentiments la piègent et elle se voit obligée de protéger Januel jusqu’à l’arrivée à la Citadelle.
.
Elle se fait aider par son ancien compagnon des Archers Noirs, Tshan. Ce dernier est devenu tavernier à la suite d’une blessure qui se révèle sans équivoque pour son futur. Dans Cœur de Phénix, on le croisera à peine ; lui qui permettra pourtant au combo Januel/Scende de continuer à avancer. J’espère bien le retrouver ensuite, il m’intrigue fortement.
.
On découvre d’autres personnages comme les méchants encapuchonnés qu’il ne fait pas bon de croiser ; ils sont au service absolu de la Charogne, le royaume des morts. Il y a également Sol’Cim qu’on guette du coin de l’œil, des jelhenn dont personnellement, je n’aimerai pas croiser la route et d’autres créatures magiques.
.
.
)°º•. La plume de Gaborit nous enchante en nous entraînant dans la fantasy, chaque page transpire de merveilleux. On a envie de visiter le M’Onde, on côtoie des créatures mythiques et de la magie à tous les coins de rue.
.
Ce sont les relations qui sont mises à l’honneur dans l’histoire : qu’il s’agisse des relations entre féals et maîtres ou entre nos humains. Le thème classique de la vie contre la mort y est présent et le manichéisme (bien contre le mal), aussi.
.
Le scenario tient sur un axe classique : un jeune homme réservé découvre une force insoupçonnée et il doit alors défendre son monde. Il arrive que les scènes d’états d’âme des personnages soient un peu longuettes car l’auteur semble insister sur ces passages. Mais le style clair nous propose une intrigue aux nombreux rebondissements – quoiqu’un peu prévisibles. La fluidité d’action mêlée aux chapitres courts vous rendra dépendants. Et il est parfois bon de se laisser porter tout simplement. Notons que ce premier tome se termine sur une fin très cliffhanger.
.
.
)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.
.
.
.
————————————————————————~*
.
Dans le chaudron :
¤ Le Fiel, tome 2
¤ Le Roi des Cendres, tome 3
.
Souvenir de lecture : Le plaisir d’y découvrir autant de créatures magiques.
.
Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Lune, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz.
Sur la blogsphère, Anassete a aussi chroniqué ce livre.
.
Pics : #01 Couverture tome 1 chez Bragelonne ; #02 Phenix par Loubata ; #03 Love and War par KuniKunami.
.