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Archives pour la catégorie ‘GABORIT Mathieu’

Rond de Sorcière #46

08/07/2014 26 commentaires

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Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Petit retour sur le mois d’avril 2014 – non, vous ne rêvez pas. Petit mois au demeurant puisque j’ai lu 1702 pages (dont 220 pages d’œuvres graphiques).
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C’est également un mois assez calme sur les acquisitions, je n’ai réalisé que quatre ajouts à ma PAL : deux ont été lus le mois même (et les deux restants sont toujours en PAL en ce début juillet).
¤ COAT Janik : Clotaire se déguise
¤ DOMENGES Pierre : Territoire ennemi acheté lors du week-end mutinellien
¤ LAWRENCE Théo : Mystic City, tome 1 gagné lors du bloggiversaire de Mylène
¤ YAMADA Masaki : Ada

. Lire la suite…

GABORIT Mathieu – Chronique du soupir

28/02/2012 20 commentaires

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Titre : Chronique du soupir
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut

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Alors qu’un soir, son fils Saule arrive pour quémander de l’aide, une jeune fille dans les bras, Lilas, aubergiste de bord de mer décide de le soutenir. Avec Errence son amant, Cèdre & Iris ses enfants, ils vont devoir fuir la garde de la Haute Fée, envers et contre tous et sans hésitation.

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)°º•. Lilas est une naine à la retraite : ancienne chef de garde la Haute-Fée, la voilà maintenant à tenir l’auberge du Sycomore. Après que son mari Frêne se soit ancré dans l’éternité, elle papillonne avec un jeune elfe du nom d’Errence. Cette héroïne est mère, usée par la vie et pourtant c’est avec tout le souffle qu’elle possède qu’elle va alors aider Saule. Ce dernier vient demander de l’aide pour la jeune fille Brune ; entrainant dans la course poursuite ses frère et sœur Cèdre et Iris.

Cerne se révèle quant à lui le personnage qui m’a été le plus intriguant.

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)°º•. Tout comme pour Les Chroniques des Féals, Mathieu Gaborit nous comble par son imagination débordante ; l’univers créé est cohérent, envoutant et novateur. J’ai aimé tout ce qui tourne autour des fées : la fée primordiale, les Fées Renégates, l’échange possible entre le propriétaire du corps et sa fée de cœur.
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J’ai été assez surprise et tout à fait convaincue par la géographique magique : la toile cosmique qui répertorie les attaches et les autres relations « vivantes », le système de champs féériques (les verticales) ainsi que les Lignes-Vie.

On notera que Mathieu Gaborit met également l’amour des femmes à l’honneur : celle de la Haute-Fée, de la femme pour son mari, pour son amant, pour son fils, pour la fille.

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)°º•. L’idée du souffle est bien trouvée : la métaphore est belle et pleine de grâce. Un peu d’originalité ne peut sans aucun doute faire du bien à la littérature fantasy. Malheureusement, cela demeure une histoire un peu ratée comme le souffleur de verre avec l’une de ses pièces : Mathieu Gaborit semble être parti dans cet univers sans prendre le temps de savoir si le lecteur avait lui aussi fait sa valise. Il part sur un chemin qui semble trop personnel pour que le lecteur puisse voir son dessin : on reste à côté de la plaque.
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L’ossature de l’histoire est trop abstraite : l’univers créé de toutes pièces entraine une confusion chez certains lecteurs qui ne réussissent pas à tout imaginer malgré les explications écrites. J’avoue que m’étant laissée porter j’ai été emballée de ce qu’il se dessinait alors dans ma tête. Le voyage des personnages s’avère très rapide et les actions-réactions ne sont pas toujours clairement définies.
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Il va sans dire que l’histoire ne manque pourtant pas de poésie : la pointe sombre proposée par les ambiances et dans l’histoire elle-même est contrebalancée par un grand espoir via l’ode à l’amour. La thématique de la liberté est aussi imposante puisque les être humains sont physiquement enchaînés avec les fées de cœur. Ce one shot de 300 pages relativement court laisse un sentiment de frustration au lecteur qui a beaucoup trop de questions restées sans réponse.

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Chronique du Soupir est un challenge osé, relevé par Mathieu Gaborit : si l’intrigue nous demeure fugace au point de se sentir un peu esseulé à la fin de notre lecture ; il va sans dire que l’univers est invraisemblable et vous serez subjugué… pour peu que vous accrochiez.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.
La superbe couverture est réalisée par Didier Graffet.
Lire les premières pages du roman.

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Dans le chaudron :
¤ Les Chroniques des Féals – Coeur de Phénix, tome 1
¤ Les Chroniques des Féals – Le Fiel, tome 2
¤ Les Chroniques des Féals – Le Roi des Cendres, tome 3

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Souvenir de lecture : Et si jamais une fée-coeur, se parlerait-on ?
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Ils ont été très nombreux à lire Chronique du soupir… A demi-mot (Elise), Ansible (Spooky), Book en Stock (Dup & Phooka), Books in Wonderland (Seelie),  If is dead (DabYo), Imaginelf (Lelf), La bibliothèque malounienne, Ladelyrante, La P(ile) à L(ire) d’HecleaLe boudoir des livres (Cerisia), Lectures trollesques (Ptite Trolle), Les victimes de Louve, Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Muti et ses livres, Plume, Reflets de mes lectures (Cédric Jeanneret), Steam Littérature (LOVD), Un brin de lecture (Karline05), Un papillon dans la Lune.

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Pics : #01 Fairy par LittlePurpleBee ; #02 Fairy Wings par KingaagniK.

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GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Le Roi des Cendres, tome 3

26/02/2012 10 commentaires

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Titre : Le Roi des Cendres (Les Chroniques des Féals, tome 3)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

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Grâce aux Sombres Sentes, les charognards envahissent le M’Onde. Les empires tombent un à un et malgré un déploiement des zones de combat, la Charogne gagne de plus en plus de terrain. L’espoir de la vie repose sur les épaules de Januel parti dans le royaume de la mort. Même si Scende et Tshan ont tous deux des missions à accomplir, rien n’est encore gagné…

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)°º•. Januel m’exaspère depuis les toutes premières lignes de la saga « Les chroniques des Féals » et même s’il s’avère tout de même moins présent au sein de ce dernier tome, j’ai quelques regrets qu’on ne suive pas davantage Tshan et Scende. Pour moi, ils se révèlent on ne peut plus intéressants et je suis chagrinée qu’ils restent au statut de personnages secondaires. D’ailleurs, même en ce troisième tome, l’auteur nous présente de nouveaux personnages avec lesquels j’ai d’autant plus de difficultés que je ne comprends pas leur rôle et les identifie très mal.
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Ma seconde déception se tourne vers les Féals que nous ne croisons que très peu au cours de la trilogie. J’aurai aimé qu’on en sache plus non seulement sur la relation avec leur maitre humain mais aussi, connaître davantage leur communauté et découvrir également chaque empire relié aux Féals.

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)°º•. Malgré un manichéisme qui m’a passablement ennuyée sur l’ensemble de l’histoire, je retiendrai surtout le fait que Mathieu Gaborit ait de sacrées capacités à générer un monde imaginaire fabuleux. Il va sans dire que c’est pour moi la plus grande source de mon contentement. Les meilleurs moments pour moi, ont lieu dans le Royaume de la Charogne tout à fait dépaysant.
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Malheureusement, si je n’ai rien à reprocher à l’inventivité de l’auteur, j’ai davantage de mal avec la rapidité d’action ; le lecteur n’a pas le temps de s’attarder, il faut boucler l’histoire. « Le roi des cendres » est un peu en décalage avec les deux tomes précédents : l’histoire possède plusieurs points d’ancrage et n’est pas uniquement attachée à Januel mais nous avons alors le sentiment de survoler un peu le tout ; on se sent balloté.
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J’ai été plutôt fâchée de lire que « une vie vaut une vie » pour tous ces personnages  – puisqu’il s’agit d’un point central du roman, la lutte de la vie contre la mort – mais de voir que tout le monde veut se sacrifier et si possible, avant son voisin. L’intrigue pèche que ce soit au niveau du rythme et du suspense ; et n’a pas su me rendre suffisamment curieuse pour apprécier vraiment. Les batailles ne sont pas mon fort mais je retiendrai quand même une scène dans le Royaume de la Charogne et aussi le passage où on parle de magie tellurique qui repose sur l’écoute du sable.
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Enfin, les ouvertures égrainées par l’auteur dans lesquelles il ne s’engage pas m’ont été un peu frustrantes. La conclusion s’avère digne d’une fin hollywoodienne certes prévisible mais non moins particulière. Notons que les carnets qui intègrent des interviews ont été un réel plaisir à lire et permet aussi de se faire ses propres déductions.

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Les Chroniques des Féals proposent un monde imaginaire époustouflant où l’on part à la découverte de créatures mythiques non moins incroyables. La lutte entre la vie et la mort demeure l’intrigue principale que sert un personnage principal un peu horripilant et des personnages secondaires pas assez développés. Il n’en demeure pas moins que si l’intrigue n’a pas su me séduire et assez m’emporter, la plume de Mathieu Gaborit trouvera aisément des fans.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

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Dans le chaudron :
¤ Coeur de Phénix, tome 1
¤ Le Fiel, tome 2
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Souvenir de lecture : Et moi, j’ai le droit de préférer le Royaume de la Charogne ?

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz et qui ont chroniqué la trilogie entière.

CITRIQ

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Pics : #01 Dragon Phenix par Kvasaclimited ; #02 extrait de la ouverture de « Le Fiel » chez J’ai Lu.

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GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Le Fiel, tome 2

19/02/2012 12 commentaires

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Titre : Le Fiel (Les Chroniques des Féals, tome 2)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture :   Livre sympa peu s’en faut

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La Charogne traque Januel, l’assassin de l’empereur de Grif’, bien malgré lui.  Farel, Scende et Tshan l’aide à rejoindre la Caladre pour qu’il puisse apprendre à gérer ses pouvoirs (le Bien et le Mal) ; tout en même temps, Januel doit contrôler le fiel dans son corps ainsi que le Phénix.

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)°º•. Les créatures mythiques – Griffon, Dragon, Licorne, Tarasque, Chimère, Basilic, Pégase, Caladre, Aspic et Phénix – font toujours partie de l’histoire. On y découvre notamment le Caladre qui fait froid dans le dos puisque perché sur l’épaule de son maitre puisqu’il accapare la bouche de ce dernier de manière permanente avec sa queue… munie de crocs au bout.
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Je n’accroche toujours pas avec notre héros principal, Januel : borné et assez cyclothymique, il passe bien souvent son temps entre les reproches à autrui et un état de béguin dégoulinant. Par contre, je me sens plus proche de Scende la draguéenne qui montre toujours autant de plomb dans son comportement et ses réflexions ; Tshan l’Archer Noir a aussi tout plaire, sa modestie en premier.
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Quelques personnages secondaires arrivent à tire-larigot et leur entrée peut perturber le lectorat dans la compréhension de la ligne directrice de l’histoire.

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)°º•. Le point d’orgue de cette trilogie repose à mon avis sur l’inventivité dont fait preuve Mathieu Gaborit pour son univers : les décors implantés sont très beaux, on imagine avec facilité la ville en forme de Féal, les rues pavées d’écailles, etc. Le M’Onde fait rêver mais cette très bonne imagination peut aussi être source de minime frustration puisqu’on ne va pas davantage visiter ces territoires inventés.

J’ai par ailleurs été très attirée et totalement subjuguée par le concept du fiel et la drogue de ronces noires même s’il n’est pas évident d’en apercevoir toutes les subtilités.

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Au niveau de l’écriture, j’ai trouvé que l’auteur s’accordait quelques facilités et autres retournements prévisibles. Les dialogues m’ont paru difficiles, parfois un peu bancals ; et c’est d’autant plus surprenant puisque j’ai été charmée par la plume concernant la création de cet univers.
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La psychologie des « méchants » est également appréciable et la phrase « le royaume des morts n’existe-t-il qu’en vertu de la vie ? » me fait d’autant plus tilter : quels liens unissent la Charogne et le M’Onde ?
Dans ce tome, on en apprend davantage sur les mystères entourant les Ondes et les ruisseaux des origines. Attention, la fin est on ne peut plus cliffhanger.

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« Le Fiel » continue à présenter l’épopée de Januel, Farel, Scende et Tshan : si les rebondissements prévisibles nous ravissent un peu notre enthousiasme, l’inventivité autour de ce microcosme est subjuguant. On appréciera peut-être davantage les personnages secondaires par rapport au protagoniste mais on reconnaît-là une histoire dont le style change un peu par rapport à ce que l’on connaît.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

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Dans le chaudron :
¤ Coeur de Phénix, tome 1
¤ Le Roi des Cendres, tome 3
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Souvenir de lecture : Préfères-tu supporter la Caladre ou le Jelhenn ?

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz.

Sur la bloggosphère, Mes Imaginaires (SBM) a aussi chroniqué ce livre.

CITRIQ

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Pics : #01 Caladre ; #02 Phénix.

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GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Cœur de Phénix, tome 1

05/02/2012 32 commentaires

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Titre : Coeur de Phénix (Les Chroniques des Féals, tome 1)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture
Livre sympa peu s’en faut

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A la Tour Ecarlate, en plein village de Sédénie, Januel fait ses derniers adieux à son ami Sildinn parti pour l’Empire. Pour l’anniversaire de l’empereur, cet apprenti phénicier doit réveiller les cendres d’un Phénix ancestral. C’est à regret que Januel perd la personne qui se rapproche le plus d’un ami. Cependant, les maîtres Phéniciers ont d’autres projets pour lui. La renaissance du Phénix est le symbole de l’alliance imminente contre la Charogne, le royaume des morts alors que l’empire Grif’ est en proie à des tensions latentes.

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)°º•. Ces Chroniques des Féals s’appuient sur des créatures mythiques qui font tout simplement rêver, ils sont au nombre de dix : Griffon, Dragon, Licorne, Tarasque, Chimère, Basilic, Pégase, Caladre, Aspic et Phénix.
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Dans ce premier tome, nous découvrons plusieurs personnages, une fine équipe – bien malgré eux –  se dessine. Qu’ils sont mignons !

Januel reste un jeune homme (17 ans) solitaire et plus que timide. Il est animé d’une véritable passion pour les Phénix et d’un amour incommensurable. Il se pense apprenti médiocre mais qui peut encore s’améliorer et cette modestie n’est pas qu’une force.
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Scende est une draguéenne mercenaire. C’est certainement la guerrière qu’on rêve tous un peu d’être : fort caractère, physique de rêve et  équipée de deux lames draguéennes superbes (tayaaaaah, quoi). Ses propres sentiments la piègent et elle se voit obligée de protéger Januel jusqu’à l’arrivée à la Citadelle.
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Elle se fait aider par son ancien compagnon des Archers Noirs, Tshan. Ce dernier est devenu tavernier à la suite d’une blessure qui se révèle sans équivoque pour son futur. Dans Cœur de Phénix, on le croisera à peine ; lui qui permettra pourtant au combo Januel/Scende de continuer à avancer. J’espère bien le retrouver ensuite, il m’intrigue fortement.
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On découvre d’autres personnages comme les méchants encapuchonnés qu’il ne fait pas bon de croiser ; ils sont au service absolu de la Charogne, le royaume des morts. Il y a également Sol’Cim qu’on guette du coin de l’œil, des jelhenn dont personnellement, je n’aimerai pas croiser la route et d’autres créatures magiques.

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)°º•. La plume de Gaborit nous enchante en nous entraînant dans la fantasy, chaque page transpire de merveilleux. On a envie de visiter le M’Onde, on côtoie des créatures mythiques et de la magie à tous les coins de rue.
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Ce sont les relations qui sont mises à l’honneur dans l’histoire : qu’il s’agisse des relations entre féals et maîtres ou entre nos humains. Le thème classique de la vie contre la mort y est présent et le manichéisme (bien contre le mal), aussi.

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Le scenario tient sur un axe classique : un jeune homme réservé découvre une force insoupçonnée et il doit alors défendre son monde. Il arrive que les scènes d’états d’âme des personnages soient un peu longuettes car l’auteur semble insister sur ces passages.  Mais le style clair nous propose une intrigue aux nombreux rebondissements – quoiqu’un peu prévisibles. La fluidité d’action mêlée aux chapitres courts vous rendra dépendants. Et il est parfois bon de se laisser porter tout simplement. Notons que ce premier tome se termine sur une fin très cliffhanger.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

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Dans le chaudron :
¤ Le Fiel, tome 2
¤ Le Roi des Cendres, tome 3

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Souvenir de lecture
: Le plaisir d’y découvrir autant de créatures magiques.

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Lune, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz.

Sur la blogsphère, Anassete a aussi chroniqué ce livre.

CITRIQ

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Pics : #01 Couverture tome 1 chez Bragelonne ; #02 Phenix par Loubata ; #03 Love and War par KuniKunami.

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