TOLKIEN J.R.R. – Le retour du roi
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Titre : Le retour du roi (Le seigneur des anneaux, tome 3)
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Tome 1, tome 2
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La communauté est plus éclatée que jamais. Sam & Frodon arrivent au Mordor et la distance avec la Montagne du Destin se réduit de jour en jour. L’Anneau est un réel fardeau à porter et il ouvre la voie à toutes les tentations.
Alors qu’Aragorn affronte son destin soutenu par Gimli & Legolas, les camps se forment : Le Gondor et les Rohirrim affrontent les forces de Sauron composées de créatures sombres. La bataille va commencer sur les Champs de Pelennor au pied de Minas Tirith.
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)°º•. Du côté des personnages, je ne ferai pas avancer le schmilick mais parlerai deux ou trois points importants à mes yeux :
Ce volet-ci du Seigneur des Anneaux met l’accent sur les différentes races ; notamment sur l’armée de Sauron qui se composent d’olifants, d’orques, d’Haradrim et des Nazguls.
Si Sam se dévoue corps et âme, transcendant la thématique de l’amitié, Gollum me subjugue totalement puisqu’il réussit à tirer son épingle du jeu : il n’a prêté aucune allégeance et se contrefout totalement des enjeux.
Par ailleurs, on notera que les femmes chez Tolkien sont reléguées au second plan mais quand elles apparaissent, elles ont un rôle plus que déterminant à tenir.
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L’ambiance est d’autant plus sombre qu’elle sert également à ce plein d’action, d’épopée et de ZE batailles (au moins celle des Champs de Pelennor) et tout le tralala.
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Sans aucun doute, c’est l’attaque de l’Isengard par les Ents qui reste mon passage préféré. J’ai apprécié cette nature qui se défend, ils détruisent les machines mise en place par Saroumane. C’est d’ailleurs une thématique chère au cœur de Tolkien puisqu’il détestait la révolution industrielle par ses aspects négatifs sur la campagne anglaise.
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On n’échappe pas non plus à la légende héroïque, ce petit côté religieux/divin qui ne demande que notre admiration pour ces personnages. Le sentiment de désespoir prend aux tripes. Folie, orgueil, courage, force… et aussi inconscience submergent les terres de Tolkien.
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)°º•. Tolkien continue à nous raconter les aventures des groupes en alternant. Il m’a été difficile de suivre l’ascension de la montagne de Frodon et Sam et il a fallu que je redouble de concentration. La lenteur du texte est certes un effet recherché par Tolkien pour montrer les obstacles physiques et moraux, mais elle s’appuie sur des passages longs et des répétitions pénibles à surmonter pour moi.
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Il n’en demeure pas moins que Tolkien est allé de rebondissements en rebondissements. Dit et répété, son univers est totalement abracadabrantesque de réalisme ; la mythologie créée en piochant chez les scandinaves et celtes avec quelques pointes d’ajouts originaux coupe le souffle ; l’incrémentation des langues inventées, des tours et détours politiques et la géographie détaillée à l’extrême est à tomber sur les fesses.
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La dernière partie – la centaine de pages finale – m’a été un peu fatidique mais cela m’aurait davantage frustrée que l’auteur s’arrête seulement à l’action ultime ; on connaît un peu le devenir de ces personnages que nous avons suivi tout du long. La conclusion reste mémorable et on n’en attendait pas moins. Notons aussi la richesse du détail des appendices – bien que je ne les aie pas toutes lues au risque d’une indigestion sévère -.
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On vous l’a dit et redit : Le Seigneur des Anneaux, c’est à lire ! Un point c’est tout.
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)°º•. John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.
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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes
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Bulle de Livre (Snow), Madly Pagal (Taliesin), Mes lectures de l’imaginaire… (Olya), Nevertwhere (Vert), Un brin de lecture (Karline05), ont terminé cette oeuvre majestueuse.
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Et hop, lu dans le cadre de The Middle-Earth Challenge, dans celui du Challenge des chefs d’oeuvre de la SFFF et aussi pour le Challenge de la magie et de la sorcellerie littéraire.
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Pics : #01 The Edge of Doom par Sapphiregamgee ; #02 Return of the king par Izziecreo ; #03 Return of the king Reimagined par Tombernard ; #04 Eowyn and the Witch King par Piyastudios.
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Très belle critique 🙂
perso, des trois, ça reste mon tome préféré 🙂
Pour le dénouement final ?
« On vous l’a dit et redit : Le Seigneur des Anneaux, c’est à lire ! Un point c’est tout. »
Tout est là 🙂
Tolkien a volontairement donné peu de détails sur les personnages au 4° âge: ce n’est plus leur époque, ils ont joué leur rôle, place à une nouvelle ère. Et tout çà nous laisse bien mélancoliques…
Oooh, t'es tout mélancolique :)
« des passages longs et des répétitions pénibles à surmonter »
Bonne description de la trilogie ^^, c’est vrai que ce sont quand même des livres très dur à lire…
J’ai bien aimé moi aussi la séquence des l’attaque de l’Isengarde mais la scène qui m’a le plus marqué est le cataclysme finale. La description longue et détaillé donne une idée très claire de ce qu’il s’y passe et l’ultime apparition de Sauron qui tente de menacer les mortels avant d’être banni m’a laissé scotché !
En revanche, Gollum m’a un peu moins marqué, même s’il reste probablement le personnage le plus complexe de la saga, son début de rédemption était très émouvant. Ce qui est ironique avec ce personnage, c’est qu’il semble ridicule à tenter de former un troisième (quatrième ?) camps à lui tout seul, et pourtant c’est lui qui décidera tout.
Ah je suis contente de voir qu'un aficionado dise quand même que ce ne sont pas des livres faciles ;) C'est vrai que le cataclysme final vaut son pésan. Gollum, je ne peux pas m'empêcher de le détester quand même :P
« On vous l’a dit et redit : Le Seigneur des Anneaux, c’est à lire ! Un point c’est tout. »
Vi vi c’est ce que je me répète tous les ans, peut être qu’un jour je dépasserai ma hantise pour arriver enfin terminer cette trilogie, pas pour l’an 2011 c’est trop tard (exit mon unique bonne résolution lol) mais pour 2012, avant la fin du monde, ce serait bien tout de même ^^
Tu sais, si tu n'accroches pas, ne forces pas. Tu as essayé, c'est le principal ;)
Je dois lire le premier tome pour le Baby challenge Fantasy. J’ai hâte et en même temps, j’ai peur de ne pas accrocher. En tout cas, bel article.
Je ne suis pas une grande amoureuse du SDA comme on pourrait en trouver beaucoup :) Le principal est de prendre son temps, et de ne pas lire quand on est fatigué(e) (j'ai tenté, c'est juste impossible)
Mais non les appendices ne sont pas indigestes, je proteste 😀
En fait quand on les connaît, c’est plus sympa de les consulter en cours de lecture, ça permet d’éclaircir pas mal de choses… à part celui sur les langues auquel je n’ai jamais rien compris (mais on n’en attend pas moins d’un philologue).
Le seul souci est que je ne les connais pas vraiment, difficile de m'y raccrocher en cours de route ^^
Ta chronique est tout à fait alléchante. Tu m’as donné envie de reprendre la série où je l’ai abandonnée (et donc de commencer le tome 2).
J’ai quand même peur de tomber sur trop de longueurs… mais bon 😉 Vais peut-être profiter des congés là pour me plonger dedans…
Ecoutes, si j'arrive à te motiver, c'est super :)
Jolie chronique ! Je plussoie pour le passage avec les Ent, j’ai beaucoup aimé. Je plussoie aussi pour les appendices, j’ai faillit faire une overdose à la fin.
Ouf, je ne suis donc pas la seule !