KLOETZER Laurent – Vostok
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Titre : Vostok
Auteur : Laurent Kloetzer
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
Lire les premières pages
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Leonora n’a pas le choix : elle part en expédition à Vostok.
A Valparaíso, Juan est mandaté par une mission : craquer le code pour avoir accès au réseau Vault du cartel adverse, les Andins. Après avoir tué la seule personne qui aurait pu le lui donner, il se voit obligé de partir en direction de la base russe en Antarctique pour retrouver une copie du moyen d’authentification. Il croit en sa sœur, elle saura foncièrement l’aider. Ils n’ont que quinze jours pour trouver une solution avant de connaitre une fin définitive par la main de leur commanditaire.
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Le livre m’a interpellée comme l’a déjà fait souvent l’Antarctique.
Mon oncle avait déjà bien alimenté mon intérêt et mes nombreuses interrogations. Il faut dire que le bonhomme a effectué un camp d’été à la base française Dumont d’Urville puis plus tard, un hivernage à Concordia en Terre-Adélie. Elle se situe d’ailleurs à 550 kilomètres de la base russe, Vostok.
Cette dernière a été créée en 1957 avec pour principale mission, d’effectuer des forages profonds dans la calotte glaciaire. Elle connait des températures extrêmes, jusqu’à -90°C. Le thème est déjà nourri par les conditions : la dureté, le froid, l’ambiance et la solitude.
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A Valparaíso au Chili, la population est écartelée entre les cartels – dominés par le plus puissant, celui des Andins. Juan est un caïd et un mystique. Embrigadé dans une mission particulière, il récupère sa sœur contre son gré pour rallier Vostok. Leonora entre de manière brutale dans le monde adulte et sa grande autonomie pourrait bien la sauver.
Le microcosme qui s’établit dans la base russe se compose aussi de Jazmín, Irvin, Oscar et Vassili. Araucan le fantôme fera bénéficier Leo de sa présence ; on apprendra également à connaitre Veronika Lipenkova à travers son livre (tout une alternance passé-présent s’installe alors).
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Vostok présente un monde futuriste ; dans lequel la science-fiction est présente par petites touches. Le système Vault est un élément d’anticipation, il permet de contrôle le climat, l’eau et bénéficie de drones de surveillance.
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La mise en bouche au Chili dure une centaine de pages avant qu’on ne parte pour le continent le plus froid de la Terre. Le récit englobe des données environnementales crédibles et aucun excès en explications scientifiques. Le secret scientifique pris dans la glace amène le souci constant de la survie.
Le huis-clos offre une belle intensité.
La couverture représentant le forage 5G russe est d’Aurélien Police.
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« Vostok » de Laurent Kloetzer nous plonge dans un hiver extrême en plein Antarctique. Nous suivons Leo et les pérégrinations de ses compagnons à travers une mission minutée. Vostok, lieu-personnage, leur délivre alors un secret. Le roman d’anticipation est trempé dans le suspense et prend pour scène, un décor aussi beau que saisissant.
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Souvenir de lecture : Dehors : – 43°C. Pas si froid. La plupart des matériaux se comportent « normalement » à cette température, le métal se casse pas encore, le plastique ne s’effrite pas. Vent à deux mètres par seconde, un souffle d’anges.
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Dans le chaudron : Les îles au nord du monde présentées par Marc Nagels
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Blog-O-Livre (BlackWolf), La prophétie des ânes (Cornwall), Les lectures de Xapur, Lorkhan et les mauvais genres, Naufragés volontaires (Julien), Quoi de neuf sur ma pile ? (Gromovar), RSF Blog (Lhisbei), Un papillon dans la Lune auraient bien fait un tour eux aussi en kharkovchanka.
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Illustration : photo de la Russian Geographical Society.
« Vostok » de Laurent Kloetzer, Denoël collection Lunes d’encre, mars 2016.
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Sur ma PAL, et je ne vais pas me gêner pour le lire très prochainement. Les avis semblent assez unanimes, ça promet du bon. 🙂
J''espère que tu vas aimer autant que nous :)
Un très bon moment de lecture.
Tout à fait !
Il me fait bien envie (j’ai pas d’oncle qui a fait un séjour en Antarctique mais l’endroit me fascine néanmoins)
C'est une raison tout à fait valable :)
Quand l’envie d’un tel environnement se fera sentir – pourquoi pas en pleine chaleur estivale, histoire de se rafraîchir un peu – je ne dirais pas non pour le découvrir tiens ! Merci pour ce nouveau titre 🙂
Huhu, tu peux effectivement le lire en pleine chaleur estivale : il se dévore sans faim.
Je ne sais pas si je suis tentée ou pas en fait 🙂
Mais c’est vrai qu’il intrigue quand même.
À lister dans "potentiel" alors ;)