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Articles taggués ‘steampunk’

McGANN Oisín – La saga des Wildenstern ~ Voraces, tome 1

13/06/2012 28 commentaires

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Titre : Voraces (La saga des Wildenstern, tome 1)
Auteur : Oisín McGANN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Alors que Nate rentre tout juste de son périple d’Afrique, il apprend la mort de son frère aîné, Marcus. Personne ne semble très surpris de l’hypothèse de meurtre qui s’avère monnaie courante dans la famille Wildenstern. Nate est le premier visé ; lui qui venait de capturer la superbe bête de Glenamure, se voit relayé au statut d’assassin ambitieux.  Il souhaite retrouver le véritable criminel mais c’est sans compter les ancêtres qui refont surface et la terrible explosion durant les funérailles de Marcus.

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)°º•. Ce qu’on ne peut nier, ce sont bien les personnages colorés. Chacun avec un caractère bien différent, ils n’en sont pas moins tous dans la même tourmente. Comme nous suivons le fil de pensée de chacun d’entre eux, nos sentiments évoluent selon leurs actes ou leurs sentiments. Par exemple, si de prime abord, on soupçonne Daisy d’être une femme vénale, on se demande très vite si elle aurait pu orchestrer le meurtre par son mari Roberto Wildenstern ou si elle le protège car elle l’aime profondément.
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A ce jeu, nous pouvons abattre plusieurs cartes, comme celle d’Edgar le patriarche, Gédéon son frère, puis ses garçons, feu Marcus, Nathaniel (dit Nate) jeune et désinvolte qui n’a pas forcément le cœur bien accroché, Roberto qui est le talon d’Achille de son père, chose que ce dernier trouve fort regrettable. Il y a aussi Gérald, son neveu, grand médecin en devenir.
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Si la misogynie des hommes de Wildenstern est un fait, il n’en va pas moins que les femmes sont indépendantes et au caractère peu piqué des vers. Il y a la benjamine Tatiana Wildenstern et l’épouse de Roberto, Melancolia (qui se fait surnommer Daisy). On comprendra très vite que si elles portent des sous-vêtements extrêmement bouffants, elles ont quand même une culotte.

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)°º•. C’est la première fois en fantasy, qu’un auteur s’approprie l’Irlande victorienne pour en faire le décor de son histoire. On se confronte d’ailleurs à la réalité de l’époque où la classe dominante se contente de thé accompagné de petits biscuits tandis que les dominés crèvent de faim sur le paillasson de leur bicoque. L’ambiance victorienne s’appuie aussi sur le vieux manoir plein de passages secrets et de pièces oubliées.
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La famille Wildenstern est d’une puissance colossale aussi bien au niveau politique qu’économique.  Le moteur général de ce clan est l’avidité : l’assassinat des propres membres de la famille est considéré comme un moyen acceptable pour asseoir son ambition. Les rouages de la famille s’appuient sur des lois de l’ascension et des règles d’héritage bien définies : est accepté le meurtre de l’aîné dans la seule optique de vouloir le siège de patriarche ; tout meurtre commis pour la vengeance ou pour toute autre raison d’animosité n’est point accepté.

Enfin et non des moindres, la famille possède un pouvoir de régénérescence grâce à l’or que l’on appose sur le corps, l’aurea sanitas. Et je vous jure qu’on meurt d’en savoir plus !
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Evidemment tout comme le suggère la couverture, on se trouve dans une trilogie baignée de steampunk. Le prologue est tout simplement terrible à lire car on y découvre que la bête de Glenamure est en réalité un mécanimal. D’ailleurs dans cet univers, Darwin a expliqué l’apparition des mécanimaux dans la structure de sa théorie sur l’évolution des espèces. Les mécanimaux sont des bêtes mi-vivantes, mi-mécaniques. Elles sont indépendantes voire même sauvages, intelligentes et développent de véritables capacités physiques ; d’ailleurs leur chasse est un véritable sport. Dans mon esprit, elles ressemblent un peu aux créatures croisées dans la saga « Leviathan » de Scott Westerfeld. Malheureusement, dans ce premier tome j’ai trouvé qu’ils étaient sous exploités et j’espère en apprendre davantage avec la lecture du tome suivant.

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)°º•. Cet univers palpitant sert une histoire rythmée, sans longueur et dont la fin se révèle satisfaisante accompagnée d’une ouverture. On assiste aux points de vue de chaque personnage, le tout définit par des chapitres courts.

Il est appréciable de voir se dessiner sous nos yeux les hypothèses de cette conspiration en puissance. Complots, manipulations, quiproquo, faux semblants, suggestions… tout est dans l’art des Wildenstern. L’histoire est relativement sérieuse mais contient aussi du fun dans le dedans. L’humour noir est présent mais il est impossible de rester de marbre devant certaines tournures de phrases de l’auteur. Même si les uns sont montés contre les autres depuis leur plus tendre enfance, on réalise bien que le héros ne peut être seul à tout porter à bout de bras – surtout pas Nate ! – et que l’union peut parfois faire la force… du moins le temps d’un soupir.
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Oisín McGann a intégré quelques événements paranormaux car il voulait transmettre la joie ressentie lorsqu’il lisait – lui ou nous d’ailleurs – ces histoires durant l’enfance qui nous émerveillaient et qui contenaient toutes un élément fantastique. Il est pourtant bien dommage qu’une telle saga jeunesse n’arrive pas à sortir de l’anonymat tellement est plaisante à lire.

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« Voraces » le premier tome jeunesse d’une trilogie steampunk expose des originalités tant dans le scénario que dans les personnages qui la compose – être humains et mécanimaux –. De l’aventure en veux-tu en voilà, des réflexions sérieuses aussi, le tout se déroulant sur fond victorien et dans un vieux manoir mystérieux. Bienvenue chez les Wildenstern !  Welcome to the Wildenstern’s !

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)°º•. Biographie
Oisín McGann né en 1973 en Irlande est illustrateur avant de devenir écrivain. Son domaine de prédilection reste la littérature de l’imaginaire car il apprécie de pouvoir inventer de nouvelles règles et séduire les lecteurs de ce genre et leur ouverture d’esprit. Il est également féru de cinéma.
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La magnifique couverture est bien sûr signée d’Aurélien Police dont j’adore le travail ; son site.

Vous pouvez lire les premières pages de Voraces, ICI.

Une nouvelle en anglais est disponible gratuitement sur le site d’Oisín McGann (clic), elle se situe chronologiquement entre le tome 1 « Voraces » et le tome 2 « Féroces » et peut être lue indépendamment. Elle a été rédigée afin de faire patienter les lecteurs quant à la parution du dernier tome.

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Souvenir de lecture : Pour une fois, j’aimerai bien incarner tous les personnages en même temps.
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Chez Neph, Délivrer des livres (Herisson08),  La caverne de JainaXFLivr0ns-n0us ont sans doute rêvé elles aussi d’incarner l’un des Wildenstern.

CITRIQ

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Cette lecture est réalisée dans le cadre « Un mois en Irlande » organisé par Cryssilda mais entre aussi en jeu pour le défi steampunk.

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Pics : #01 en-tête du Prologue ; #02 en-tête du chapitre 6 ; #03 couverture anglo-saxonne.
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LEHMAN Serge & CRETY Stéphane – Masqué ~ Anomalies, tome 1

18/05/2012 18 commentaires

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Titre : Anomalies (Masqué, tome 1)
Auteurs : Serge LEHMAN & Stéphane CRETY
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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A la suite de l’échec de la mission « incident 41 », Franck Braffort rejoint la capitale qui a bien changé durant ses six années d’absence. Aux mains du Préfet Beauregard, c’est pourtant l’hologramme de Fantôme qui règne au dessus de Montmartre. Parisville se met alors spontanément à créer des choses.

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)°º•. Cet univers futuriste proposé par Lehman & Créty sert de superbes illustrations aux nombreux détails. Les couleurs et leur contraste renforcent implacablement les ambiances, rajoutant une dimension non négligeable à la trame.
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J’ai apprécié le découpage des planches grâce à des mises en scène ingénieuses et des angles de vue judicieux. Les décors sont à couper le souffle avec une mention particulière pour les éclairages de la ville. Créty est minutieux, le travail soigné permet une grande lisibilité. On notera également la prodigieuse couverture avec son lot de suggestions, signée par Benjamin Carré.

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)°º•. A travers les districts de Parisville, nous suivons la BPA (Brigade des Phénomènes Anomaliques). Ces anomalies naissent d’un assemblage d’objets qui imite la vie ; ce serait la ville elle-même qui en serait à l’origine. Si les premières anomalies étaient des graffiti en mouvement, on passe très vite au stade du mirage de particules et bien plus encore. Les anomalies relèvent d’une grande importance mais les coïncidences qui entourent ce mystère, d’autant plus.
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Ce tome se base sur un format franco-belge de 42 pages ainsi qu’une nouvelle en bonus. On peut lire un extrait du blog « Métrologie, le blog de la (dé)mesure » tenu par Zoé Kader où elle raconte sa journée immergée à la BPA, durant laquelle elle visite le hangar souterrain où se trouvent les réserves des anomalies.
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J’avoue, j’ai eu une petite déception quand à ce tome introductif, du genre “voilà, il y a des anomalies, allez à la prochaine”. C’est pourtant une sensation fugace puisque mon intérêt est piqué à vif par l’intrigue.

De ces grands noms, je ne connais que très peu les œuvres ; j’ai lu « La brigade chimérique » que Lehman a coécrit avec Fabrice Colin m’a laissé un sentiment mitigé. Cependant, j’ai trouvé ici un rythme soutenu bien que l’univers ne soit pas très détaillé. Il y a beaucoup d’actions et la présence de super-héros : enfin, il ne faut pas s’attendre à des batailles à chaque coin de rue comme cela est souvent le cas de la part des histoires de super héros outre-Atlantique. Cette saga n’est pas un comics à la sauce frenchy, elle a sa propre identité. Ce premier tome déclenche de nombreuses questions grâce à un flou maitrisé de la part de Lehman.
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Cette série comptera 4 tomes dont les tomes 2 « Le jour du fuseur », 3 « Chimères et gargouilles »  et 4 sont prévus respectivement pour le 6 juin prochain, le 17 octobre 2012 et janvier 2013.

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Un premier tome très bon où on en prend plein les mirettes et dans lequel nous retrouvons une histoire futuriste, un brin steampunk au point de départ très intéressant. La suite devrait confirmer cette première impression d’intrigue passionnante.

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)°º•. Biographies
Serge Lehman né en 1964 se définit lui-même comme polygraphe : il a écrit beaucoup de romans et nouvelles, s’est aussi essayé au cinéma ainsi qu’en bandes dessinées. Il a rédigé par ailleurs bon nombre d’articles et essais. Il a remporté divers prix, honorant ses admirables réalisations.

Stéphane Créty né en 1969 est dessinateur de bandes dessinées assez prolifique ; nombreuses de ses œuvres ont conquis un public… toujours ravi. Son blog.

Site de la série « Masqué »
Pour lire les premières pages, c’est par ici.

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Souvenir de lecture : Moi aussi je veux un hologramme de Fantômas régnant sur ma ville.

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Elles ont également feuilleté ce premier volume, Mes lectures de l’imaginaire (Olya) et Calenwen (Vert).

CITRIQ

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Voici une petite entrée pour le défi steampunk même si on n’y note que quelques miettes.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Delcourt.

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CARRIGER Gail – Le protectorat de l’ombrelle ~ Sans âme, tome 1

20/03/2012 38 commentaires

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Titre : Sans âme (Le protectorat de l’ombrelle, tome 1)
Auteur : Gail CARRIGER
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Tome 2, tome 3, tome 4, tome 5

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XIXe siècle, à Londres. Mademoiselle Alexia Tarabotti n’a rien pour plaire à la société victorienne : des origines italiennes, un teint mat, un statut de vieille fille de 26 ans, la langue pas dans sa poche. Mais c’est le cadet de ses soucis car la Miss est aussi une sans âme ; elle est paranaturelle. Lors d’une énième bal où sa présence est requise, un vampire inconnu au bataillon l’attaque et y laisse sa peau – sur la pointe de l’ombrelle d’Alexia. C’est le drame, il s’est effondré sur une tarte à la mélasse – sa préférée ! – et elle se trouvait sans chaperon dans la bibliothèque.
La situation est suffisamment inextirpable pour ne pas avoir à se coltiner Lord Maccon, membre du BUR qui se doit de surveiller les allées et venues des créatures non-naturelles. Ce dernier suit Miss Tarabotti de près puisqu’elle a trouvé des indices et mène bien mener l’enquête, envers et contre tout ; surtout contre, tout contre Lord Maccon.

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)°º•. Alexia Tarabotti est un archétype à elle toute seule : époustouflante, intelligente, impétueuse et carrément culottée ; elle n’a pas la langue dans sa poche et est dotée d’une ombrelle en cuivre à pointe d’argent. Cette fille à la répartie implacable est issue d’une famille bourgeoise. Feu son père italien l’a laissée en plan avec sa mère hystérique pour seule famille, remariée avec Monsieur Loontwill et ses deux demi-sœurs. A 26 ans et toujours célibataire, Miss Tarabotti est considérée comme une vieille fille et ne rentre dans aucune case de la bonne société. A cela s’ajoute son statut de paranaturelle : elle est une suceuse d’âme. Il faut dire que le nombre d’exemplaires d’humains de cet état est très faible. Même si elle remplit toutes les conditions du statut de la femme steampunk ; elle ne tire pas dans les extrêmes : ni très forte/fragile ni hyper dévergondée ; elle est adroitement dessinée.

Lord Maccon, comte de Woolsey est membre du BUR (Bureau of Unnatural Registry). Au passage, il est aussi un loup-garou et même Alpha. Bien qu’il soit un tantinet farouche, il est plutôt bel homme au caractère bien trempé, un peu brutasse mais craquant avec son accent écossais. Ce personnage ne peut que ravir le lectorat en amour des poils. Si, c’est vrai.

Les échanges entre ce duo de choc et hautement hot sont réellement savoureux. Je suis assez friande de leur joute verbale pas piquée des vers.

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Bien sûr, ils ne seraient pas aussi bien assis dans leurs positions s’ils n’étaient pas bien entourés. Lyall est un Bêta, le bras droit de Lord Maccon. Intelligent, quelque peu décharné, il se révèle aussi être un pince-sans-rire. Du côté de Mademoiselle, Ivy Hisselpenny est une oreille attentive – mais qu’il ne faut point choquer – ; elle a pourtant un terrible mauvais goût vestimentaire et ses coiffes font pousser des cris d’effroi. Il y a également Lord Akeldama, vampire décalé coincé à l’époque rococo. Ce vampire maniéré est un grand ami d’Alexia et demeure un peu maniéré et terriblement gossip-eur. Il parle également en italique.

J’apprécie le caractère des personnages, le fait qu’ils soient hauts en couleur et surtout que certains soient poussés volontairement à la caricature. Les créatures fantastiques sont parmi nous : vampires, loups-garous, fantômes ; vous découvrirez aussi qui sont les drones, les porte-clés, le dewan et le potentat.

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)°º•. On se retrouve plongés dans un Londres victorien, au XIXe siècle et steampunk avec des pieuvres en cuivre à tout bout de champ, un automate, des dandys et gentlemen, des Dames aux toilettes apprêtées et le sacro-saint symbole, un dirigeable.
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Dans cette dictature des convenances, Gail Carriger sait très bien l’accent sur le comique de situation. C’est d’ailleurs pourquoi l’on apprécie tant l’héroïne qui est l’anti exemple de la femme aux bonnes manières et au physique charmant. Les situations dans laquelle elle se met donneraient le rose aux joues de toutes ces demoiselles : cocasses, décalées et insolites. Les mœurs du XIXe siècle sont très bien retranscrites et l’auteur en joue beaucoup.

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Plusieurs créatures sont également réunies dans ce livre. Elles sont plus ou moins acceptées parmi les humains. Des codes et des lois issus de leur hiérarchie (ruches pour les vampires, clans pour les loups-garous) mais aussi stipulés par l’existence de sociétés secrètes les régissent. Elles ont chacune leur territoire et doivent également faire face à l’existence d’individus « isolés ». Gail Carriger se gausse des mythes et les revisite intelligemment, notamment en intégrant ces paranaturels.

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)°º•. Dès les premières lignes, j’ai accroché. Il se dégageait une telle fraicheur des écrits que je n’ai pu que succomber. Ce livre présente une bonne barre d’humour avec des situations rocambolesques. L’humour so british a également tout pour me plaire : sarcasmes, ironie, réparties et second degré. Il va sans dire que le dosage entre l’humour et le raffinement est très bien dosé. Même si Gail Carriger s’amuse avec beaucoup de plaisanteries polissonnes prévisibles, il s’en dégage quand même une certaine retenue où la sensualité partage le podium avec la pudeur. Heureusement, si vous n’aimez pas les histoires sentimentales, nous ne versons pas totalement dans la fleur bleue.
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Cette romance est racontée de manière originale mais elle ne néglige pas l’aspect policier – bien que légèrement en retrait – ; les personnages trouvent des éléments d’enquête, les rebondissements sont plaisants et l’intrigue loufoque. Rien ne semble laissé au hasard grâce à la minutie d’écriture. Même si la fin est attendue, c’est pour tout autre chose que le dénouement qu’on s’embarque dans cette lecture. Les dialogues apportent également beaucoup de frivolité à l’histoire.
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Cette saga est une pentalogie et voit la parution du dernier tome VO ce printemps 2012 (contre la publication du tome 3 VF durant le même mois). Notons la très bonne traduction de Sylvie Denis qui a su accomplir un superbe travail de transposition où le texte ne faiblit pas et coule de lui-même.

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Plongez dans cette baguenauderie pour la légèreté, l’humour fripon et les créatures surnaturelles. Suivez Mademoiselle Alexia Tarabotti dans un Londres steampunk-é du XIXe siècle où elle va créer sa place dans la société et mener l’enquête… du bout de son ombrelle.

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)°º•. Biographie
Gail carriger,était archéologue américaine avant de devenir une auteur de steampunk. Elle a commencé d’écrire pour s’évader et y a pris beaucoup de plaisir – et on la comprend !

Son magnifique site à découvrir.

Pour lire les premières pages du roman, c’est par ici.

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Dans le chaudron :
¤ Sans forme, tome 2

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Souvenir de lecture : Moi, dans une prochaine vie, j’veux être une Mlle Tarabotti.

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Book en stock (Phooka), Elemnium (Dehlya), La p(ile) à (l)ire d’Heclea, Les carnets de Radicale, Les lectures de Cachou, L’étrange bibliothèque de Calenwen (Vert), Lire oui mais quoi (Yue Yin), Marque ta page (Pimpi), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Muti et ses livres, Perdre une plume, RSFblog (Lhisbeï), Sous le feuillage (Lael), Un brin de lecture (Karline05), Vampirisme (Vladkergan) ont certainement gloussé à un endroit ou un autre de ce livre.

CITRIQ

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Et hop ce petit roman entre aussi en compte pour le Challenge Winter Time Travel mais aussi pour le défi steampunk.

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Pics : #01 Parasol Protectorate Sketches par Terrizae ; #02 Soulless sketches par Ybeenormall ; #03 Conall Maccon par Poisonmillow ; #04 Parasol par Gail Carriger.

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PEVEL Pierre – L’élixir d’oubli

15/03/2012 8 commentaires

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Titre : L’élixir d’oubli (Les enchantements d’Ambremer, tome 2)
Auteur : Pierre PEVEL
Plaisir de lecture Livre à découvrir
Les enchantements d’Ambremer tome 1, Le royaume immobile tome 3

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Le mage Griffont mène cette fois-ci son enquête sur le meurtre  d’un antiquaire et il semble bien que le terrible sorcier Giacomo Nero soit mêlé à cette affaire. C’est le moment parfait où la baronne Isabel de Saint-Gil fait son entrée : sa présence est souvent synonyme de soucis. Ensemble, ils vont s’enquérir de la vérité et découvrir que leurs actes antérieurs révèlent leurs conséquences aujourd’hui. Par ailleurs, la reine Méliane demande de l’aide à Gélancourt et au Cercle Incarnat car les dragons veulent partir en guerre. Paris et l’Outre-Monde n’ont jamais été aussi proches d’être en bisbille.

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)°º•. Griffont – Louis Denizart Hippolyte Griffont – est magicien de son état et membre du Cercle Cyan. Gentleman en tout temps, il demeure un fin limier et un compagnon agréable (et on rêverait toutes de se balader à son bras). Avec Isabel de Saint-Gil il forme le couple parfait. Un brin impulsive, cette dernière est mystérieuse et garde pour elle des secrets qu’on aimerait bien dévoiler.
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On retrouve leur entourage dont nous avons fait connaissance dans ‘Les enchantements d’Ambremer’ : il y a Azincourt, chat ailé doué de parole – que l’on croise trop peu à mon goût dans cette histoire-ci – ; Etienne, le majordome multiples fonctions, Lucien Labricole et Auguste, les assistants de la baronne, Farroux, Falicière et Cécile de Bressieux.
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Si les personnages récurrents ont déjà toute notre sympathie, notre curiosité va nous emmener à rencontrer des personnages historiques ou imaginaires qu’emprunte Pierre Pevel : Raynaud, Cartouche, Merlin, Arsène Lupin, Méliés, Varon, Marcangelo, Le Lys pourpre, le marquis de Croussel et Giacomo Nero. A première vue, on risque de se perdre, surtout si on combine fausses ou doubles identités : heureusement l’auteur pense à son lectorat et l’accompagne au mieux.

S’ajoutent à ceux-ci, Ker’Ess’Ta, un dragon qui se refugia sur terre sans jurer fidélité aux fées, et le prince-gouverneur de Sépulcra, Tes’T’ar. Les autres créatures ne sont pas en reste : minimets, ogres, gnomes, crapulards, elfes et fées.

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)°º•. S’il y a bien un point sur lequel le lectorat est unanime : c’est bien l’univers créé par Pierre Pevel. Ce Paris des merveilles est tout simplement enchanteur ; l’introduction en est d’ailleurs extrêmement charmeuse et saura nous conquérir dès les premiers mots.
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L’auteur décrit et raconte un univers auquel il semble croire – et le vouloir réel – lui-même. La belle époque est revue et corrigée avec l’introduction de créatures magiques et une Tour Eiffel en bois chantant.
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Dans ce volume, nous en apprenons plus sur la naissance des Cercles Incarnat, Cyan et Or (pour les alchimistes). Sur fond d’agissements d’une société secrète, nous faisons face à des complots politiques, des péripéties plus sombres que dans le premier tome. Autour de l’Athanor – encyclopedia chimica – se tissent les secrets, la conspiration, la trahison et la magie noire.

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)°º•. Ce tome propose davantage de rythme et d’action : les multiples rebondissements et les intrigues secondaires nous tiennent en haleine grâce à une narration soignée. Une ambiance très « de cape et d’épée » nous permet d’apprécier les sauts dans le passé, en 1720 durant le règne de Louis XVIe. Ces flashbacks nous proposent de mieux connaître le passé de Griffont et Saint-Gil, de nous narrer le pourquoi et le comment de leur rencontre mais aussi de nous conter la naissance de certains conflits.

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Les apostrophes destinées au lecteur sont appréciables ; l’auteur explique bien le tout, rendant le livre facile d’accès mais un peu incommodant par rapport au rythme de l’intrigue. Mais le défaut s’avère mineur tant l’histoire est remarquable. J’ai trouvé la fin beaucoup moins frustrante que celle du premier tome, mais je suis bien triste de noter l’absence de troisième tome.

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L’Elixir d’oubli nous conte une nouvelle aventure du formidable duo Griffont/Saint-Gil où l’on retrouve grand nombre de créatures magiques et d’intrigues croisées. L’univers développé par Pevel est toujours aussi enchanteur et on est ravi d’embrasser le passé de nos deux favoris.

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)°º•. Biographie
Pierre Pevel, né en 1968 a plusieurs cordes à son arc : il est scénariste et auteur de jeux de rôles et est l’auteur de plusieurs romans (certains signés de son pseudonyme Pierre Jacq). Il n’en demeure pas moins un écrivain français de fantasy incontournable.

L’élixir d’oubli a remporté le Prix des Imaginales 2005

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)°º•. Extrait du premier tome ‘Les enchantements d’Ambremer’

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Dans le chaudron :
¤ Les enchantements d’Ambremer, tome 1
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Souvenir de lecture : Le Lys pourpre est un ennemi redoutable.

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La bibliothèque à nuages de Reveline et Mes imaginaires (Olya) ont aussi beaucoup apprécié ce livre.

CITRIQ

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.Lu aussi dans le cadre du Winter Time Travel, du challenge Magie & Sorcellerie littéraire et du défi steampunk.

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Pic : Very old book par Blue Bullet.

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WESTERFELD Scott – Léviathan ~ Léviathan, tome 1

11/03/2012 37 commentaires

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Titre : Léviathan (Léviathan, tome 1)
Auteur : Scott WESTERFELD
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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En 1914, l’archiduc austro-hongrois François-Ferdinand et sa femme sont assassinés à Sarajevo ; l’Europe entre en guerre. Le trône revient à Alek, jeune adolescent qui se doit de fuir avec ses hommes dévoués, le comte Volger et son maitre d’armes Otto Klopp à bord de leur engin clanker pour éviter les menaces terroristes.

A quelques milliers de kilomètres de là, Deryn s’enrôle dans la Royal Air Force sous l’identité d’un jeune homme nommé Dylan. Son équipe darwiniste embarque sur l’étrange Léviathan, investie d’une mission : emmener la précieuse cargaison du Dr Barlow jusqu’à Constantinople.

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)°º•. Deryn veut absolument rejoindre les forces britanniques ; elle se crée une identité masculine et se fait appeler Dylan. Elle réussit avec brio le passage d’entrée et par un concours de circonstance, embarque sur le Léviathan. Un peu garçon manqué, elle est très intelligente et bien plus débrouillarde qu’Alek. J’ai évidemment davantage d’accroche avec elle qu’avec le prince, par sa crédibilité et son envie d’aller toujours plus loin.
A ses côtés, on rencontrera surtout la scientifique Barlow qui représente un peu l’archétype steampunk de la femme intelligente et on ne peut plus sûre d’elle. Evidemment, c’est un des personnages les plus intriguants à mon sens et que je meurs d’envie d’en apprendre plus sur son compte.
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Aleksandar est le fils de l’archiduc François-Ferdinand et non moins couard. De par son statut, il ne sait point faire grand-chose et son côté peureux n’arrange pas les choses. Heureusement, il est bien entouré par son professeur d’escrime, Volger et Otto Klopp, un maitre mécanicien à la pointe. Ils apportent indéniablement de la stabilité au prince et un soutien inépuisable.
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Il va sans dire que les deux personnages principaux vont se rencontrer et que l’on ronge son frein – mais pas trop longtemps – pour voir la rencontre s’effectuer sous nos yeux. On a le sourire au coin en pensant qu’ils cachent leur identité l’un à l’autre. Pour ma part, j’aurai apprécié des personnages un peu plus ambigus ou énigmatiques. Du corps, que diable !

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)°º•. La plus grande force du livre, et sans doute ce qui m’a le plus fascinée, reste les thèses darwiniste et clanker qu’a développées Scott Westerfeld. En prenant en compte l’ère de la vapeur et la révolution industrielle, il surfe sur l’époque victorienne pour créer un univers steampunk presque réel. On sent que l’auteur a pris beaucoup de plaisir à donner naissance à ses inventions.
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Les Clankers – Autriche-Hongrie, Allemagne – sont des adeptes des machines toutes en pièces d’artillerie & moteurs diesel qui restent tout de même des mécanopodes terrifiants. A l’inverse, les Darwinistes créent des êtres hybrides par manipulation génétique pour répondre à leurs besoins. Ce sont les fils de vie (ADN) qui leur permettent de composer ces magnifiques animaux – dont le Léviathan. Les darwinistes sont représentés par la France, la Grande-Bretagne et la Russie.
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Les deux clans, farouchement opposés voient dans l’autre, la diablerie multipliée par dix.

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)°º•. Cette trilogie s’inscrit dans un mouvement steampunk indéniable – du boulon de mécanopode et de la bestiole modifiée – mais est également une uchronie. Le roman s’établit sur une géopolitique identique à la nôtre en y intégrant des éléments fantastiques. On remarque une bonne base de documentation pour nous amener dans une situation politique de départ, analogue à notre histoire. Notons que la postface de l’auteur est un délice à lire.
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Chaque personnage principal (Deryn & Alek) raconte son histoire sur deux chapitres puis c’est le second qui enchaine jusqu’à l’association des deux points de vue lors de leur rencontre. Si ce procédé permet de maintenir le rythme, il est aussi source de frustration, surtout quand on préfère l’un des personnages.
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Bien que l’invention des théories darwinistes et clankers m’a tout de suite plu, j’ai trouvé que ce livre jeunesse proposait une intrigue plus légère avec de grandes facilités dans le scenario. L’action fait partie intégrante du livre pour donner du punch et les temps morts ne sont pas nombreux mais il en résulte une certaine prévisibilité. Les touches d’humour sont aussi présentes et on passe un bon moment. Enfin, si le livre peut paraître énorme aux plus jeunes, c’est sans aucun doute dû à la (grande) taille de police et à l’interligne de 1,5.
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Voici un livre uchronique et steampunk qui ravira notre imagination quant aux créatures darwinistes et aux machines clankers : Deryn & Alek nous proposent deux psychologies différentes et nous font rencontrer des personnages secondaires intéressants. Quelques simplicités apparaissent dans l’histoire mais on passe tout de même un agréable moment.

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)°º•. Biographie
Scott Westerfeld né en 1963 est un écrivain américain spécialisé dans la science-fiction, connu essentiellement pour ses travaux en space opera ; il a été dans d’autres vies créateur de logiciels et compositeur de musique contemporaine.
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La couverture aux impressions métalliques dorées et rouges légèrement en relief est du plus bel effet. Des illustrations pleine page de Keith Thompson disséminées dans tout le livre est un régal pour les yeux.
Léviathan a reçu quelques prix :
Prix Locus du meilleur roman pour jeunes adultes (2010),
Prix Elbakin du meilleur roman fantasy traduit jeunesse (2011).
Le site de l’auteur, le wiki de la trilogie Léviathan.

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Souvenir de lecture : Moi aussi je veux un Huxley !

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Dans le chaudron :
¤ Léviathan tome 2
¤ Goliath tome 3
¤ Les enchantements d’Ambremer de Pierre Pevel
¤ Le protectorat de l’ombrelle de Gail Carriger

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec les Atuaniennes Endea, Shaya, Spocky, Vert, Yume.

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A lire au pays des merveilles (Emmyne), Biblioblog (Coeur de Chêne), Happy Few (Fashion), Hugin&Munin, Journal semi-littéraire (Angua), La caverne de JainaXF, Le terrier de Chiffonnette, Livr0ns-n0us, Pitiland (Pitivier), RSFblog (Lhisbei), Quoi de neuf sur ma pile ? (Gromovar), Valunivers sont aussi montés à bord du Léviathan.

CITRIQ

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Ce livre est en pleine ligne de mir du challenge Winter Time Travel et du défi steampunk.

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Pics : Keith Thompson ©

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WAGNER Roland C. – Celui qui bave et qui glougloute

06/03/2012 15 commentaires

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Titre : Celui qui bave et qui glougloute
Auteur : Roland C. WAGNER
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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1890, les Tuniques bleues dont l’Ouest américain sont formelles : les indiens bénéficient d’un regain d’énergie et d’armement pour la grande bataille. Les colons sont repoussés jusqu’à ce que des extraterrestres viennent prêter main forte au camp adversaire. Alors que le conflit perdure, les Dalton profitent pour s’évader ; le trio Kit Carson le chasseur de prime, le professeur Lévêque et le détective Nat Pinkerton agit pour découvrir le fin mot de cette histoire glougloutante.

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Pour ce court roman de 88 pages, Roland C. Wagner nous entraine dans une histoire mêlant fantastique et far west, le tout sous consonance steampunk légèrement uchronique.

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Les références littéraires sont nombreuses : l’auteur inclut Verne et Lovecraft dans son paysage de western. Les clins d’œil s’enchainent au niveau des personnages autrement plus connus comme Calimity Jane, les Dalton, Jesse James, Buffalo Bill et même le Necronomicon. Nous y croisons également les Tuniques bleues, des indiens, des chasseurs de prime, des martiens et des vénusiens. Rien que ça.
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Ce mélange entre la SF et le far west est étrange mais la sauce prend. Cet exercice de style est réussi puisque le côté loufoque prend le dessus tout du long. Le rythme acharné nous offre une fin très vite pliée. L’hommage à Lovecraft propose de multiples intrigues un tantinet pas assez liées à mes yeux. Il ne faut pas essayer de comprendre les tenants et les aboutissants, mais se laisser porter. Si on a le sentiment d’arriver et de repartir aussi vite, l’histoire prise à la légère permet de passer un bon moment.

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Roland C. Wagner, auteur français né en 1960 n’a pas moins d’une quarantaine de livres à son actif. Il publie sa première nouvelle dans un fanzine en 1975. Par ailleurs, il a reçu de nombreuses récompenses pour ses écrits.
Sa page officielle, c’est ici.

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Souvenir de lecture : plutôt martien, vénusien ou glougloutant ?

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A contre-courants (LOVD), Clair Obscur (Endea), Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les lectures de Cachou, Les lectures d’Efelle, Traqueur Stellaire (Guillaume44) ont également chroniqué ce court roman.

CITRIQ

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Hop, un petit livre qui rentre également dans le cadre du défi steampunk mais aussi du Winter Time Travel, saison 2.

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Pic : Portrait par Mélanie Fazi ©

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VALERO Teresa, MARTIN Montse & Gabor : Curiosity Shop, 1914 – Le réveil

19/08/2011 8 commentaires

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Titre : 1914 – Le réveil (Curiosity Shop, volume 1)
Auteurs : Teresa VALERO, Montse MARTIN & Gabor
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Maxima vient de se faire renvoyer de son pensionnat avec l’idée de retourner auprès de son père. Malheureusement, ce riche industriel du textile barcelonais vient de trouver la mort dans des circonstances mystérieuses. Sa mort semblerait être liée à la convoitise d’une machine intrigante. Bien décidée à découvrir la vérité, Maxima court à Madrid au Curiosity Shop, repère de la double vie de son père, ce contrebandier.
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Le titre curieux et énigmatique ainsi que la très belle couverture ont eu raison de ma curiosité.
Dans ce premier opus, nous suivons Maxima, au caractère bien trempé. Elle n’hésite pas à mettre son nez partout et les mains dans le sang pour arriver à ses fins. Ce premier tome ne nous permettra pas de connaître ce personnage principal en profondeur. Le point de vue n’est pas omniscient ; on suit les pas de Maxima : on doute sur les intentions des uns et des autres et découvrons quelques indices à son rythme.
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La quête de la vérité est semée d’embûches et Maxima l’apprendra fort bien vite. Cependant le jeu en vaut la chandelle puisque les groupuscules de Madrid tournent autour de la découverte d’un vestige des plus mystérieux.
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L’intrigue est haletante, trop peut-être car la confusion nait d’événements en cascade, de personnages trop nombreux. Le lecteur est obligé de faire des allers et retours entre les pages pour suivre au mieux l’intrigue et retenir les noms. Le fond historique est appréciable : nous sommes propulsés en Espagne, au tout début de 1914, aux prémices de la guerre et de l’activité militaire.
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Je suis relativement fan du trait dynamique : les illustrations sont soignées, les couleurs travaillées. Les expressions des visages sont naturelles et les détails nombreux. On applaudira le travail de cette bande dessinée des deux femmes aux commandes.
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On notera un petit clin d’œil au roman « the old curiosity shop » de Dickens : Maxima est une fervente lectrice, au grand dam de son père qui préférerait que ses lecteurs s’orientent autour de Platon.
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Cette bande dessinée aux allures de thriller historique propose une base solide pour la poursuite de l’histoire. Bien que ce tome puisse se suffire à lui-même, il se révèle une très bonne mise en bouche.
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Souvenir de lecture : « un miroir ne reflète même pas les choses telles qu’elles sont en réalité, un miroir renvoie toujours l’image qu’on attend. Mais toi, tu te caches derrière le miroir ».

D’autres avis à découvrir chez : 1 livre par semaine (Cély) , De l’autre côté du miroir (Laure)

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Et hop une petite participation au défi Steampunk 🙂

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Glénat.

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