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Titre : L’armoire magique (Les Chroniques de Narnia, tome 2)
Auteur : Clive Staples Lewis
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
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Alors que le pays est en guerre, Peter, Susan, Edmund et Lucy Pevensie sont envoyés par leurs parents en campagne. Le propriétaire de ce château est un homme vieux et sage mais tellement discret. Un jour de grand ennui, les quatre frères et sœurs décident de jouer à cache-cache. Dans une pièce inconnue, Lucy se sent irrésistiblement attirée par une vieille armoire. Alors qu’elle se frotte contre les manteaux de fourrure, elle avance petit à petit afin de se tenir à l’abri de regards contre le fond de meuble. Mais elle se rend compte bientôt qu’elle marche dans la neige, et que ce sont des sapins qui l’entourent. Sous ce lampadaire, elle rencontre M.Tumnus, un faune qui l’invite à boire le thé. Après divers chants et contes surprenants, la joie de ce faune s’éteint dans ses larmes. Il explique qu’il est engagé par la méchante reine à capturer les enfants.
Après l’avoir convaincu, Lucy retourne chez elle, et explique à ses frères et sœur son aventure. Ceux-ci, bien trop sceptiques se moquent d’elle… jusqu’à ce qu’Edmund entre lui aussi dans l’armoire. Il y rencontre une femme étrange, qui lui demande de ramener les siens dans ce monde, car elle s’ennuie sans enfants. C’est ici que tout commence, quand Peter, Susan, Edmund et Lucy décident de partir en expédition dans ce monde où règne un hiver éternel…
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)°º•. Clive Staples Lewis (Belfast, 1898 – Oxford, 1963), étudiant à Oxford, il arrêta ses études pour partir au front lors de la Première Guerre Mondiale. Il enseigna à Oxford puis à Cambridge jusqu’à sa mort. Après quelques romans de thélogie-fiction, cet ami de Tolkien et de Charles Williams composera des récits-fables pour enfants.
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Clive Staples Lewis, dévoré de passion pour les contes de fées, rédigea les « Chroniques de Narnia » à partir de 1950. Tout a commencé par la mystérieuse image fugace d’un faune se baladant cadeaux sous le bras et parapluie dans la main ; et se termine en très joli classique anglais incontournable pour enfants. Ce n’est qu’avec l’adaptation cinématographique que ces Chroniques prendront (et prennent) une toute autre ampleur en France.
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C.S. Lewis a eut une vie excentrique et assez tourmentée. Il a connu peu d’enfants ; c’est finalement, par ses rêves d’enfants et ses idées inachevées d’une enfance naufragée qu’il a fait de Narnia, un monde magique époustouflant.
Pauline Baynes (1922) présentée par Tolkien a C.S. Lewis a illustré les Chroniques de Narnia. Par ce travail de longue haleine, elle finit les illustrations des sept tomes, près de quarante ans après la parution du tome de « l’armoire magique ».
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Il existe toujours cette présence religieuse, assez chère à C.S. Lewis. La narration est cependant, plus fluide. L’écriture y est plus développée, plus accrocheuse, davantage humoristique, et quelques fois ironique ; ce qui ne dérange pas à la lecture.
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La présence de quatre personnages empreints de valeurs diverses permet à chaque lecteur de s’identifier ou tout au moins de se rapprocher. Des trois premiers tomes que j’ai lus, c’est celui que je préfère. Sans doute car j’ai aimé la magie surprenante, la diversité des créatures, la force de la description, les lieux mystérieux et la noblesse qui s’en dégagent. Je me rapproche davantage dans l’univers que j’affectionnais petite (et peut-être encore aujourd’hui). Cet hiver éternel y est sans doute pour beaucoup, car j’aime l’impression feutrée de la neige, l’abasourdissement de la nature ainsi revêtue, et le passage à ce monde par cette armoire magique…
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)°º•. Dans ce deuxième tome, les personnages sont et deviennent très attachants. Les enfants paraissent assez réalistes même s’ils sont quelque peu attachés à des caractères bien déterminés.
Peter est l’aîné des quatre enfants. Il a un penchant pour être leader de ces derniers de par son âge. Il est sérieux et neutre. Il doit sans cesse rétablir l’ordre et la paix entre ses frère et sœurs.
Susan est la deuxième enfant de la fratrie. Elle est douce et paraît fragile. Elle est très différente de ses frères et sœur, elle n’aime pas l’aventure et encore moins y participer.
Edmund est le troisième enfant de la famille Pevensie. Il a un sale caractère, il est jaloux de et rancunier envers Lucy et souhaite faire payer son frère de l’avoir insulté d’animal. Il aime se faire charmer par la force maléfique, mais dans l’aventure de l’armoire magique, son caractère change de tout au tout.
Lucy est la plus jeune de cette famille ; elle sait distinguer nettement le bien du mal et ne dit jamais de mensonge. Elle est douce et croit énormément en la force qui émane d’Aslan. C’est sans doute le personnage que je préfère dans ce tome, elle est réfléchie et intelligente.
M. et Mme Castor sont les repères et l’aide incontournables des quatre enfants. Ils leur apportent chaleur et réconfort.
M.Tumnus est le personnage qui apparut le premier à Lewis. Il est musicien et enjoué. Il a pour ordre de capturer des enfants. Il est tout aussi attachant.
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Comme cités ci-dessus, la multitude des personnages est un des piliers de ce tome. Le récit prend toute son ampleur quand à la versatilité des événements. (Tout blanc ou tout noir, mais certainement nuancé de gris).
Les lieux décrits sont magnifiques et l’imagination se fait grandissante. Les détails permettent de donner la vie, et Lewis atteint l’apothéose. Je ne vous dirai pas que mon lieu préféré est celui près de l’armoire, je ne vous dirai pas que j’aime ce lampadaire brillant nuit et jour au milieu de cette forêt, je ne vous dirai pas que j’ai aimé cette première rencontre magique avec le faune, nous je ne vous dirai pas.
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Au risque de me répéter ; j’ai aimé. Tout simplement.
Comme quoi, les récits pour enfants ne sont réussis que s’ils ne plaisent pas qu’aux enfants…
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Dans le chaudron :
¤ Le neveu du magicien, tome 1
¤ Le cheval et son écuyer, tome 3
¤ Le Prince Caspian, tome 4
¤ L’Odyssée du Passeur d’aurore, tome 5
¤ Le fauteuil d’argent, tome 6
¤ La dernière bataille, tome 7