Oh-que-si. 4e festival international des littératures policières
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Ce week-end a eu lieu le 4e festival international des littératures policières à Toulouse.
« Geeeeenre, elle va y aller ». Bande de malotrus à la langue bien pendue ; oui, genre, j’y suis allée. Même si je n’en lis pas. Il suffit pour ça d’avoir des gens motivés et aussi de ne pas être réfractaire à la découverte.
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Alors que pour certaine, la journée avait commencé 3 heures plutôt, c’est devant de délicieux pains aux raisins – dont j’ai noté l’adresse dans les Incontournables – et pains au chocolat chocolatines que nous nous sommes retrouvées Carole, Carole-ex-MadameCharlotte-nouvellement-My-inner-shelf-avec-un-jeu-de-mot-subtil-dans-le-dedans. J’ai d’ailleurs reçu un petit sac de la mort qui tue avec plein de trucs girlies dans le dedans comme un stylo-arc-en-ciel et de saucisson – mais ce n’est pas le sujet. Et là, dès le RDV du matin, on savait qu’on allait être en décalé et même complètement à la bourre toute la journée. Alors que Carole Ière a continué ses activités, Carole-ex-MadameCharlotte-nouvellement-My-inner-shelf-avec-un-jeu-de-mot-subtil-dans-le-dedans et moi-même sommes allées faire un détour primordial dans une boutique qui fait pousser des « oh » de satisfaction. Et maintenant, en route pouuuuur…
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Le 4e festival international des littératures policières.
Sans mentir, quand tu arrives dans le lieu, tu te demandes s’ils ont fait exprès de choisir un endroit aussi glauque qui donne trop enviiie (d’aller se prendre ; fournissent-ils les cordes ?). Nous arrivons sous un chapiteau plutôt désert, il faut dire que l’inauguration n’allait pas tarder à commencer. Saperlipopette, je suis estomaquée devant les superbes photos en N&B (j’ai un faible) des Pictographistes qui se tapent l’affiche.
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Nous avons papoté avec Jérôme Camut & Nathalie Hug, couple dans la vie et au clavier. Auprès du premier, je me suis investie d’une mission : lui expliquer le principe d’une lecture commune et lui signaler qu’il était donc à l’honneur sur le forum Le Cercle d’Atuan. Autant te dire que lorsque je l’ai vu, là sur son coin de table, j’étais pas forcément la plus à l’aise sous son regard d’ours grognon qu’il a de suite abandonné. Il fait d’ailleurs un coucou aux Atuaniens. Quand à Nathalie (elle, tout sourire), il ne lui a fallu que quatre mots précisément « Lisez-le, vous comprendrez ».pour me convaincre de m’offrir son premier roman « L’Enfant-rien » (n’est pas un livre policier). Je n’en avais pas besoin de plus. C’est très sérieusement qu’elle nous a annoncé que c’était un livre important, un livre à prêter, à faire circuler.
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Nous avons donc attrapé le métro pour arriver – en retard – sous l’horloge du Capitole pour retrouver Michèle Bonnery ( !). Autour d’un succulent déjeuner dans un salon de thé – tartine 4 fromages avec sa salade pour moi – nous avons eu une discussion animée. J’ai appris l’existence en 18 tomes – pour l’instant – des aventures de Monk d’Anne Perry ; et cela a l’air d’être quelque chose. Après une grande séance de papotage, retour illico au festival – en retard -.
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Nous sommes arrivées dans la file d’attente et avons fait les mouettes. Nous avons rencontré un du top 10 des dix auteurs sexy. Après avoir signalé une sombre histoire de culotte-qui-frétille (pas la mienne), nous avons papoté pas mal. Lui tout sourire (tout feu ?) n’a pas craché sur le fait que les filles le trouvaient mignon, que cela aidait à payer les factures. Mais que sérieusement, en février, ce serait son premier livre qui allait être réédité et il ne fallait pas croire que son travail se résumait à ça pour ceux qui le découvriraient pour la première fois. N’hésitez pas à courir sur les salons et autres forums prochains car il va lever le pied pour se concentrer sur son prochain livre (attendu pour la rentrée 2013) car il a pris du retard, cette feignasse.
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On a zieuté, on a cherché, on a même soulevé les nappes (enfin presque) pour trouver Samossa Somoza. Je veux dire, c’est pas comme si Carole-ex-MadameCharlotte-nouvellement-My-inner-shelf-avec-un-jeu-de-mot-subtil-dans-le-dedans était venue avec une valise entière de livres à faire dédicacer. Le mufle, il avait décommandé le mercredi précédent. Alors qu’on essaye de rester discrètes car Carole-ex-MadameCharlotte-nouvellement-My-inner-shelf-avec-un-jeu-de-mot-subtil-dans-le-dedans n’avait pas envie de causer patates et papier avec Ellory, on cherche Tim Willocks. Genre, le mec tu peux pas trop le louper, anglais roux de 190 cm qui se balade dans la foule telle une fourmi dans un nid de pucerons. Crois-le ou non, il a suffit qu’on veuille lui parler pour qu’il fiche le camp.
Cela m’a fait de la peine, mais de la peine de voir Arni Thorarinsson ne pas pouvoir discuter avec ses fans (anglophobes) ni même avec le staff puisqu’aucun bénévole ne parlait anglais. (non mais dans une ville estudiantine comme Toulouse, pas un seul bénévole parlant anglais, WTF ?!)
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Bon, on avait bien bossé, alors nous sommes retournées au salon de thé pour goûter en compagnie de Michèle Bonnery – en retard, évidemment -. Oum, miam. Elles ont cherché des livres pour que je découvre un peu ces genres. Mais pas un truc qui fait peur, hein ? Je me retrouve quand même avec les 4 tomes de Ring de Suzuki. J’ai comme une impression que « CrocroChou » est une appellation donnée par Carole-ex-MadameCharlotte-nouvellement-My-inner-shelf-avec-un-jeu-de-mot-subtil-dans-le-dedans juste pour mieux m’emberlificoter. On s’est fait des bisous et on s’est quitté.
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P.S. : Le compte-rendu de My inner shelf .
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Pics : Jérôme Camut & Nathalie Hug par My inner shelf ; traitement de la photo de Sire Cédric aussi par My inner shelf (parce que sans déc*nneeeeer, c’est quoi ce lieu où tu ne peux faire que des photos en contrejour ?!)
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À refaire, avec ou sans festival ! 😀 <3
Je plussoie !
Rhooo tu as vu notre beau Sire!!!!
Oui ;)
En effet, mais je l’ai touché, moi 😀
Et alors ??? 🙂
Haaaaan ! :)
J’adore ton compte-rendu, on s’y croirait et on a même de la rigolade 😀
(et je suis assez choquaid moi aussi qu’il n’y ait pas eu un seul anglophone pour l’auteur, tu parles d’un accueil!)
(et les littératures policières, y’en a qui se recroisent avec d’autres genres littéraires, comme la SFFF! Je suis sûre que tu en lisais déjà un peu ^^)
Oui sans aucun doute :) Ring que m'a conseillé Carole est au carrefour des deux genres.
De nombreux bénévoles sont parfaitement bilingues et Arni qui a durant toute la durée du salon été accompagné par l’un d’entre eux (il était peut-être allé prendre un café durant les 5 minutes que vous avez passé sous le chapiteau avant d’aller au salon de thé) vient de nous envoyer un mail de remerciements adressé à l’ensemble des bénévoles pour les remercier de leur hospitalité et des merveilleux moments passés sur le festival !
José Carlos Somoza quant à lui n’a pas « décommandé », il n’a pu être présent car il était souffrant.
Quant à l’ambiance du festival, vous deviez encore être au salon de thé lorsque la fanfare La pêche au boucan a interprété les plus grandes BO de films policiers alors que les festivaliers échangeaient autour d’un apéritif !
Pour le lieu, je vous conseille d’aller découvrir l’histoire de la librairie avant de porter un jugement hâtif.
Pour finir, concernant les photos, il n’y a qu’à voir celles de Didier Cohen et des Pictographes pour démentir vos propos.
Je vais commencer par le plus simple : avez-vous lu l'article ? Car à la prise de connaissance de votre commentaire, je suis sûre que non. Ayant stipulé aimer les photos des Pictographistes, je ne vois pas le souci. Le problème de contrejour ? Je suis simple visiteuse, avec un simple APN. Je ne peux pas avoir le même résultat que les photos des Pictographes et donc de Didier Cohen (surtout au vu de leur studio portatif).
Comme c'est la première fois que vous venez trainer vos guêtres ici, visiblement, vous ne connaissez pas l'humour de la tenancière (ou même le mot "humour" tout court :) ) puisque ce compte-rendu n'est absolument pas un sombre article de journal qui se veut sérieux et exhaustif. Je parle de mon ressenti et le but est pourtant simple et clair mais il n'a pas réussi à franchir les barrières impénétrables du fan-qui-signe-en-anonyme-et-qui-fait-visiblement-partie-du-staff.
Concernant Thorarinsson, ce n'est pas comme si j'avais pu l'observer pendant 45 minutes en attendant pour Sire Cédric et Tim Willocks, puisque j'étais à côté de son stand. Combien de fans ont commencé à lui parler vite puis à s'en aller quand il disait que son français était très mauvais ? Combien de personnes du staff ont presque crié en français pour se faire comprendre, comme on parle à un sourd alors qu'il suffisait de dire quelques mots en anglais ? Comment cela se fait-il qu'on nous a demandé de lui traduire quelques phrases, nous qui attendions près de l'entrée... s'il y avait tant de bénévoles anglophones disponibles à ce moment-là ? Mouais.
Concernant Samoza, une de vos collègues nous a bien stipulé que Vargas avait annulé car elle était malade à ce moment-là mais que pour Samoza, elle l'avait un peu en travers puisque billets et réservations d'hôtel lui appartenaient. Et que la cause de l'absence était apparemment à peine recevable, en atteste le clin d'oeil et la moue dubitative en nous en parlant.
Enfin, concernant Willocks, 4 personnes sont parties à sa recherche, personne ne l'a trouvé (même pas aux toilettes). Il avait apparemment quitté les lieux, tout simplement.
Malheureusement pour vous, vous l'avez compris, l'avis d'un bloggeur/visiteur ne s'achète pas.
Et vous comprendrez aisément que j'avais tout de même passé un bon moment mais la simple lecture de votre commentaire fait baisser dans mon estime cet événement qui aurait mérité - au moment où j'y suis allée - d'être davantage connu.
Didier Cohen avait tout un joli mini-studio pour prendre ses photos, ce qui n’est pas le cas des visiteurs, forcément :p D’ailleurs, les photos d’Acro sont là pour en témoigner, pas besoin de « démentir » ses propos, on voit bien ses superbes photos en N&B. Il faudrait aussi lire et comprendre le billet au lieu de le lire en diagonale 😉 Nous avons passé un certain temps sous le chapiteau, nous sommes venues le matin, trop tard certes, puis l’après-midi pour pas loin de deux heures, à la recherche d’un auteur dont personne ne savait où il était, et je suis revenue à 18h pour avoir une dernière chance de voir l’auteur raté le matin et l’après-midi, quant à Somoza, ce sont des membres du staff qui nous ont dit qu’il avait « décommandé », point. L’endroit est glauque, c’est de notoriété publique, c’est un constat et non un jugement hâtif, sont seul intérêt est d’avoir un terminus de métro et une librairie, ce qui devient rare. Je suis ravie toutefois d’avoir pu voir 2 auteurs sur les 4 prévus, et il n’y a jamais assez d’événements comme celui-ci, quelque soit le lieu. Pour avoir fait des festivals de l’autre côté de la barrière je sais que certains auteurs sont parfois incontrôlables 😉 Personnellement j’ai fait 2 heures de route, levée à 5h du mat et je ne le regrette pas du tout. Je ne regrette pas non plus d’avoir raté la fanfare et les mondanités qui allaient avec.
En même temps, on ne peut pas en vouloir à Tim Willocks d'aller prendre l'air vu comment il s'embêtait. D'ailleurs, il n'était clairement pas le seul.
Personnellement, après avoir lu l’article, je n’y ai pas vu du négatif : des constats teintés d’humour (heureusement qu’il y en a encore dans ce bas monde !!), des points positifs et d’autres un peu moins, comme c’est le cas dans beaucoup de CR de festivals. Un CR vivant et sympa.
C’est triste de voir des commentaires d’anonymes qui accusent de porter un jugement hâtif alors qu’ils font exactement la même chose concernant cet article précisément …..
Tant pis pour lui, surtout :)
J’ai lu l’article avant de lire les commentaires, histoire de comprendre. Ce que la personne anonyme qui a posté n’a apparemment pas fait, sinon elle aurait, comme moi, vu un ressenti positif sur ce festival ! Dommage !
:)
Ce qui me fait rire au bout du compte, c’est qu’à ce jour, les avis négatifs concernant le festival me viennent des auteurs eux-mêmes, donc bon…^_^
N'est-ce pas ? ;)
Moi j’ai trouvé ton article hyper positif et franchement faut être aveugl e(ou alors regarder à contre jour :)) pour y voir du négatif …
Ah fichus contrejours, tout est de leur faute !
Mouarf ! Moi j’adore voir Sire Cédric avec ses groupies, je suis à chaque fois morte de rire ! Et allez qu’on sort sa petite panoplie de gothique lolita !
Ca va, cette fois, on s'en est bien sorti :) Comme j'ai pris en photo Carole avec Sire Cédirc (il a quitté sa chaise pour le cliché) ; tu penses bien que de fiiiiilles-hiiiii en ont profité pour poser avec lui ;)
rhhhaa, elle avait l’air sympa votre virée!!!
Très !
En même temps, un endroit glauque pour un festival policier/thriller, c’est pour rester dans l’ambiance, non ? 😀
En tout cas, ça devait être chouette, même si le polar n’est pas ta tasse de thé !
On va dire ça :) Oui, c'était agréable !
Faudrait que je lise plus de tes articles, ils sont cro sympas (mode cro mimi on).
Je ne peux que t'y inciter :)